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Soutien aux marches LGBT

Europe Ecologie aux marches LGBT de samedi à Nice et Marseille

Samedi 10 juillet auront lieu les marches Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans de Marseille et de Nice.

A Marseille,
Aïcha SIF, co-présidente du groupe Europe Ecologie au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, figurera dans le « carré de tête » du cortège, pour clamer le mot d'ordre de cette année : "Tous citoyens ! Tous égaux ?", visant l'obtention de l'égalité des droits pour toutes et tous en France.

Sera également présente, parmi d’autres élu-e-s et militant-e-s Europe Ecologie,  Anne-Marie Hautant, vice-présidente Europe Ecologie au Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, en charge de la santé et de l’alimentation,

A Nice,
Mari-Luz HERNANDEZ-NICAISE, Conseillère municipale de Nice, porte-parole des Verts 06, manifestera pour répondre au mot d’ordre de cette année « Tous unis contre l’homophobie », auprès des associations et près du char du nouveau Centre LGBT Côte d’Azur.

 

L’homophobie est encore trop présente dans notre région

Marseille possède une très forte proportion de l’ensemble des appels à SOS homophobie. On se souvient aussi de l’agression sauvage contre un couple de garçons en mars dernier à Nice pour un baiser échangé sur un banc public. Certaines villes célèbrent le Pacs en mairie, d’autres non. Ces situations ne sont plus tolérables.

 Les revendications d’Europe Ecologie

Face aux taux de suicide extrêmement élevés chez les jeunes LGBT, nous demandons des campagnes de sensibilisation au respect des différences, avec un effort particulier envers les jeunes, les milieux scolaires et sportifs

Face aux discriminations légales encore subies, nous demandons que le mariage et l’adoption ne soient plus réservés uniquement aux couples hétérosexuels. Nous nous félicitons que le Pacs soit enfin célébré en mairies de Nice et de Cannes. Nous demandons aujourd’hui que les autres villes de la Région, au 1er rang desquelles Marseille, suivent la même démarche.

Face au fléau du VIH, particulièrement répandu dans notre région, nous demandons au Gouvernement de revenir au plus vite sur la réduction prévue des moyens financiers pour les associations de lutte contre le sida. D’ici quelques jours, le Plan gouvernemental contre l’épidémie de sida sera publié et nombre d’acteurs de la lutte contre le sida dénoncent un immobilisme criminel.

Face à la menace qu’encourent aujourd’hui de nombreuses personnes LGBT dans le monde, la France doit revoir sa politique internationale et veiller à ce que ses partenaires respectent les droits fondamentaux de tou-te-s. Fidèle à sa tradition, elle doit accueillir et protéger sur son territoire celles et ceux qui sont gravement menacé-e-s dans leur pays.