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Economie numérique

Les élus référents

Philippe MUSSI : Délégué à la recherche et au numérique.
Membre de la Commission Emploi, Développement économique, Innovation, Recherche et Enseignement supérieur ; membre de la Commission des Appels d’Offre.

Philippe CHESNEAU : Délégué au développement de l’économie responsable. Ex-Vice-Président délégué à l’Emploi et aux politiques territoriales dans la mandature précédente.

Sophie CAMARD : Présidente de la Commission Emploi, Développement économique, Innovation, Recherche et Enseignement supérieur. Co-présidente du groupe EELV/POC. Experte en finances, budget et économie.

Suivre son blog : http://sophiecamard.europe-ecologie.net/

 

UN SECTEUR DYNAMIQUE ET D'AVENIR EN PACA

Nous soutenons l’économie numérique, secteur très dynamique dans notre région : près de 77 000 emplois, + de 14 Md € de CA, chiffre équivalent à la place du tourisme. Nous sommes particulièrement vigilants à la responsabilité environnementale et sociale de ce secteur et favorisons tout particulièrement l’usage et l’accès libre aux données numériques (open source et open data).

Une étude très complète a diagnostiqué en 2013 ce secteur porteur.

Télécharger l’étude      Voir également plus bas le résumé de l'étude - 

 

Résumé de l'étude sur l'économie numérique en PACA

Les TIC sont de nouveaux modes, supports, technologies et usages qui se développent partout à travers le monde, représentant un marché de 3 300 milliards d’euros en 2013, dont 1/3 dans les services de télécommunications, avec notamment plus de 6 milliards d’abonnements mobiles.

De nombreuses technologies, comme les composants électroniques, les télécommunications sécurisées, les systèmes embarqués ou encore les contenus numériques, font de la France et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur des territoires clés du développement des TIC.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 4 filières se dégagent : microélectronique (9 000 emplois / 530 établissements), télécommunications (11 000 ETP / près de 1 300 etbs), logiciels & services (21 000 ETP / près de 8 400 etbs) et médias (13 000 ETP / près de 12 000 etbs), représentant à elles seules près de 55 000 emplois et plus de 14 Md € de chiffre d’affaires, pour le coeur de métier.

Dans leur ensemble, les filières TIC approchent les 77 000 emplois dans 30 000 établissements, avec, outre le coeur de métier, les activités liées (pour 11 000 emplois et près de 7 000 établissements) et celles de R&D (pour près de 11 000 emplois et 400 établissements).

Sur sept technologies clés des TIC, la région se positionne au plan mondial. Sur huit autres, elle compte parmi les leaders français. Elle dispose aussi de compétences transverses (robotique ou intelligent manufacturing).

De nombreux marchés voient leur croissance poussée par les nouvelles technologies. Par la diversité de son économie, la région recèle justement un nombre élevé de secteurs / marchés où les TIC jouent un rôle clé. Cette proximité entre producteurs et consommateurs de TIC, offre des synergies sur lesquelles la région doit capitaliser.

Enfin, on trouve un véritable réseau pour le développement des TIC. Réseau à la fois de données (fixes et mobiles), d’acteurs (clustering, notamment autour de SCS et PRIMI), de facilitateurs, de chercheurs (1 500 chercheurs publics, 11 000 privés), de laboratoires (25 dédiés, 37 liés), d’équipements (25) et de formations (500 formations, 10 000 étudiants).

La région peut ainsi se prévaloir d’ambitions de développement de ses filières autour du numérique, du transmédia, des réseaux haut débit, des objets communicants, de la sécurité, ou encore du cloud. Des opportunités supplémentaires pourraient s’offrir à elle, autour de la filière logicielle, transverse aux autres. Très naturellement positionnée sur des usages, elle peut également envisager des débouchés marchés sur ses principaux secteurs économiques.

 France

Dans notre pays l’économie numérique représente déjà plus d’un million d’emplois (2011) – et 450 000 nouveaux d’ici 2015 – près de 250 milliards d’euros de CA, 5,2 % du PIB et 1/3 de la recherche privée. C’est aussi 38 millions d’internautes, quatre fois plus en 10 ans.

Les points forts de la France :

- Une position de leader dans les composants électroniques, notamment les cartes à puce et sans contact (Gemalto, Tagsys) et la microélectronique en général.

- Un pays de référence dans les télécommunications, avec des acteurs majeurs au plan international (Orange, Alcatel-Lucent, Safran, Thalès).

- Un rayonnement mondial dans les contenus numériques, tout particulièrement pour la 3D, la réalité virtuelle ou augmentée.

- Une expertise reconnue dans les systèmes embarqués complexes, parmi les plus pointues au monde.

La France dispose aussi de bonnes infrastructures, avec 92 % des entreprises qui disposent de connexions à haut débit, nettement au-dessus des moyennes européennes. Une autre caractéristique notoire est le taux élevé du recours des entreprises à internet dans leurs relations avec les autorités publiques (3e rang européen pour les formalités administratives).

PACA

Dans ce paysage national, PACA est aux premiers plans (2e / 3e rang national). Tout d’abord par l’importance du nombre d’emplois : 55 000 dans le coeur des TIC (dans 22 000 établissements) et/ou 77 000 en prenant en compte les activités liées (dans 30 000 établissements).

► Tout aussi significatifs sont les chiffres d’affaires générés, soit plus de 14 Md d’euros en 2010, ces chiffres sont néanmoins partiels puisqu’ils ne prennent pas en compte les grandes entreprises dont les chiffres d’affaires ne sont pas régionalisés. De fait, l’ensemble des filières TIC apportent une contribution majeure à l’économie régionale, sans doute l’une des plus essentielles.

► L’importance de la microélectronique d’une part (PACA et Rhône-Alpes accueillent à eux deux 75 % des grands groupes français du secteur) et celle des logiciels et des services d’autre part, sont aussi une marque de la région. Si on considère la chaine de valeur des TIC « du silicium aux usages » la région est bien présente sur bon nombre des segments de celle-ci. Le tissu industriel comprend de grandes entreprises, souvent internationales, comme STMicroelectronics, Gemalto, Amadeus, Samsung, Intel, Atos, Bull, etc. mais aussi un large spectre de PME et de start-up, tout particulièrement dans les logiciels et le transmédia alors que la microélectronique est davantage concentrée. En cas de crise, par le biais de l’essaimage, si le total des emplois diminue, le nombre d’établissements progresse, illustrant une capacité d’adaptation ouverte sur l’avenir.

Aux quatre familles qui forment les filières TIC dans la région (microélectronique, télécommunications, logiciels & services et médias) il faut associer les laboratoires de recherche, les équipements dédiés et l’enseignement supérieur, qui sont eux aussi des piliers majeurs de l’écosystème régional (CNRS, INRIA, Eurecom, LEAT, Centre Microélectronique de Provence, Supinfocom, Ingémédia, le campus STIC à Sophia Antipolis.…).

L’ensemble de ces compétences permet à la région de bien se positionner sur les technologies clés identifiées par la DGCIS. En effet, sur les 17 qui concernent les TIC, 7 d’entre elles lui confèrent un rang mondial.

Last but not least, le tissu économique régional s’étend sur des secteurs d’activités multiples et variés : environnement, tourisme, santé, logistique, aéronautique, industries de la mer, agroalimentaire, forment une palette de marchés porteurs, très consommateurs de TIC à l’avenir.

C’est dire combien le croisement et la combinaison de ces différentes composantes doivent s’épanouir au sein d’un écosystème vertueux, créateur de richesses. Ces enjeux sont les défis que doivent relever en permanence les structures d’interface et d’animation, créées par les acteurs économiques eux-mêmes (Arcsis, Same, Telecom Valley, Medinsoft) ou à l’initiative de l’Etat et du Conseil Régional (tout particulièrement le Pôle de compétitivité/Prides Solutions Communicantes Sécurisées - SCS, mais aussi le Pôle Optique Photonique Sud - Optitec, le pôle Transmédia Méditerranée - PRIMI).

Au plan géographique, l’activité est implantée pour moitié dans les Bouches du Rhône (53 % des emplois) et pour un tiers dans les Alpes-Maritimes (31 %). Mais le Var et le Vaucluse interviennent pour 15 % des emplois. Si la R&D est essentiellement située dans les deux métropoles, le tissu industriel est lui plus diffus, d’abord dans leur périphérie, mais aussi autour d’Avignon et de Toulon.

 

Aix-Marseille répond à l'appel à projets FrenchTech.

http://pro.01net.com/editorial/613614/comment-obtenir-le-label-french-tech/

 Figaro du 27 sept 2014