Ligne HT en Hte-Durance
Pour une révision du projet de ligne à haute-tension dans le Haute-Durance
Le 23 février 2015, Annick Delhaye et Colette Charriau sont allées à Guillestre dans les Hautes-Alpes. Elles ont visité la chaufferie bois, l'école rénovée et la toute nouvelle bibliothèque attenante sortie de terre.
Elles ont rencontré les élus locaux et les associations d'opposants au projet de ligne très haute tension (ligne THT), notamment Avenir haute Durance, SAPN, No THT, Sortir du nucléaire et Energie collective.
Elles ont démontré, exemples à l'appui, l'erreur de RTE (Réseau de Transport d'Electricité, filiale d'EDF) dans ce projet qui prévoit l'augmentation de la consommation d'électricité, en totale contradiction avec les objectifs de transition énergétique du territoire.
Cette journée a été l'occasion pour nos deux Vice-Présidentes de témoigner de l'action de la Région en faveur de la transition énergétique et sur laquelle notre groupe est fer de lance (voir notre page).
Le 25 juillet 2012, Annick Delhaye, vice-présidente au Développement soutenable/Environnement/Energie/Climat du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, est venue à la rencontre de plusieurs associations environnementales des Hautes-Alpes, pour débattre du projet de lignes à hautes tension lancé par RTE (Réseau de Transport d’Electricité).
Cette journée, riche de rencontres, a été organisée par Marie Tarbouriech, conseillère régionale EELV des Hautes-Alpes.
Déroulé de la journée :
-Matinée de rencontres au siège de la SAPN (Société Alpine de Protection de la Nature), à Gap
-Déjeuner au bord du lac de Serre-Ponçon, à Embrun. Rencontre avec les associations : notamment la SAPN, Avenir Haute-Durance, Hautes-Alpes Nature Environnement
-Conférence de presse à Crots
-Rencontre avec plusieurs élus des Hautes-Alpes (élus municipaux et départementaux), puis réunion publique à Chorges
Concernant le projet de lignes à Haute-Tension en Haute-Durance, le Groupe Europe Ecologie/Les Verts/Partit occitan demande:
- qu’une étude indépendante portant sur l’enfouissement des lignes Haute-Tension soit réalisée et jointe à l’enquête publique ;
- que soit lancé un nouveau diagnostic énergétique concernant la Haute-Durance, prenant en compte les économies d’énergie et l’efficacité énergétique, en lien avec les plans-climat locaux.
Les conseillers régionaux EELV déposeront une « motion » en ce sens lors de l’Assemblée plénière du 29 octobre 2012.
Données : projet de ligne à Haute-tension de RTE et contestations :
La Haute-Durance, d’Embrun au col du Lautaret, est alimentée par une ligne haute-tension provenant de la Maurienne et datant de 1936. Le projet prévoit, à l’horizon 2020, la création de 2 lignes de 225 KV parallèles de Serre-Ponçon et Gap-Grisolles jusqu’à Embrun et l’Argentière, passant au pied des Aiguilles de Chabrières (site Natura 2000), traversant le plateau au-dessus du lac de Serre-Ponçon, où se trouvent de nombreux villages. Le potentiel d’électricité transportée sera multiplié par 3 en regard de la situation actuelle. L’insertion dans le paysage et les risques de glissement de terrain posent par ailleurs problème.
Au-delà d’Embrun et de L’Argentière, les lignes passent en 63 KV et seront enfouies à proximité des sites historiques (sites Vauban). La ligne passant par le col du Galibier sera déposée. Ce sont des points très positifs.
Il est à noter que RTE (Réseau de Transport d’Electricité) se base sur une augmentation de la consommation électrique de 2% par an, après un diagnostic qui montrerait, outre l’obsolescence de l’infrastructure actuelle, son inadéquation face aux enjeux comme l’électrification de la ligne du Val de Durance ou la création de centrales photovoltaïques ne disposant pas d’un réseau suffisant pour acheminer l’électricité produite. Ce diagnostic énergétique ne semble pourtant pas prendre en compte la nécessité, imposée par les instances régionales, nationales et européennes, de baisser la consommation énergétique.
Une association d’opposants à ce projet s’est créée à l’été 2011, et compte aujourd’hui plus de 1500 membres. Elle ne conteste pas l’opportunité du projet mais demande l’enfouissement des lignes Haute-Tension.
Une enquête publique sur le projet est prévue à l’automne 2012.