LA REGION DOIT PROMOUVOIR LE VELO !

Jean-Yves Petit, vice-président de la Région délégué aux transports et à l’écomobilité, en a fait son cheval de bataille : la pratique du vélo, ridiculement basse (moins de 1 % des déplacements), doit rapidement doubler en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les enjeux en quelques phrases :

-         les transports sont les plus grands dévoreurs d’énergie fossile ; ils sont responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques

-         la majeure partie des déplacements de personnes s’effectuent dans les villes et agglomérations, où plus de la moitié des trajets font moins de 3 km, une distance couverte par un vélo en moins d’un quart d’heure

-         favoriser l’usage du vélo, ça coûte beaucoup moins cher que construire des routes, des voies ferrées ou des lignes de métro !

Pour relever ce défi, pas de mystère : il faut réunir toutes les conditions de praticité et de sécurité pour que la balade ne se transforme pas en parcours du combattant, avec le risque de ne pas retrouver son vélo au retour. Comme pour le train, le tram ou la voiture, il faut :

-         des axes structurants, sécurisés, répertoriés, fléchés, et lisibles par tous les usagers : ce qu’en jargon on appelle des véloroutes (ou voies vertes) : la Région élabore et actualise, en partenariat avec les collectivités et les associations, un schéma régional orientant les financements publics prioritaires pour les quinze ans à venir sur 5 grands itinéraires régionaux (et leurs variantes et antennes …)

-         du stationnement et des accès sécurisés aux équipements attirant le plus de cyclistes potentiels : gares, lycées … : la Région finance jusqu’à 30 %, voire 50 %, des travaux menés par Réseau Ferré de France, la SNCF ou les collectivités locales

-         des services souples et efficaces répondant aux besoins : gardiennage et mise à disposition de vélos, ateliers de réparation … : la Région, avec l’ADEME, accompagne les porteurs de projets de « maisons du vélo », qu’ils soient publics ou privés, dans le cadre du FREE (Financement Régional Energie Environnement) : études, prise en charge partielle du personnel …

-         une communication percutante : comme au Danemark, il s’agit de mettre en scène le vélo dans toutes les campagnes de communication institutionnelles, pour qu’il y ait une réappropriation collective de cet outil essentiel pour la santé et la mobilité de tous.

Les « trente glorieuses » furent aussi celles de la voiture ; que les vingt suivantes soient celles du vélo et des transports collectifs !