Taux de l’indemnité kilométrique vélo : gardons 25 centimes du kilomètre comme base de travail pour les arbitrages en cours !
Le 15 septembre 2015, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports, a annoncé que le décret fixant le taux de l’indemnité kilométrique vélo sera publié avant la fin de l’automne.
Jean-Yves Petit, Vice-Président écologiste de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des Transports et de l’Eco-Mobilité, se félicite qu’une échéance soit fixée pour la publication de ce texte indispensable à la mise en œuvre de l’indemnité kilométrique vélo qui est en vigueur depuis le 1er juillet dernier, suite à l’adoption de la Loi sur la transition énergétique et la croissance verte (article 50).
Pour autant, le montant de cette indemnité évoquée par la ministre du Développement durable, entre 12 et 15 centimes par kilomètre, n’est pas de nature à déclencher un usage important du vélo pour les déplacements domicile-travail ni un transfert massif de la voiture vers ce mode non polluant, bon pour la santé et l’économie.
Les exemples étrangers et le succès de l’expérimentation réalisée par le ministère l’an passé auprès de 10 000 salariés montrent que le montant de l’indemnité doit être supérieur. Avec les parlementaires mobilisés sur le dossier et le réseau des villes et territoires cyclables, il plaide donc pour une indemnité kilométrique vélo de 25 centimes d’euros par kilomètre, seule base de travail cohérente avec les expériences concluantes sur le sujet.
Le Ministre a également annoncé la création de deux sous-groupes de travail au sein du Comité de pilotage du Plan national d’action pour les mobilités actives, en charge de la mise en œuvre du dispositif. L’un chargé de travailler sur les enjeux économiques liés au vélo (tourisme, industrie, emplois, recyclage). L’autre sur les enjeux liés à la formation et à la réglementation (code de la route, facilitation du transport intermodal).
Jean-Yves Petit a quant à lui plaidé auprès du Ministre des Transports pour :
- Améliorer le système de réservation de places dédiées aux vélos dans les TGV et Trains Intercités
- Demander à la SNCF d’activer l’élaboration de son plan de stationnement des vélos comme le prévoit la loi ferroviaire
- Définir précisément qui est en charge du maintien de la qualité des revêtements des pistes cyclables (à intégrer dans la compétence « routes » des Conseils Départementaux)
- Ouvrir une ligne budgétaire dédiée au vélo dans le budget de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France (AFITF)
- Augmenter les financements de l’Etat dédiés au vélo dans le volet transports des Contrats de Plan Etat-Régions de manière à rattraper le retard pris en matière d’aménagements cyclables dans les Régions