Conf environnementale 2013
19 sept 2013
Participation d'EELV à la conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013.
Des ambitions et propositions concrètes
Trois élu-e-s écologistes de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur assisteront à la conférence environnementale qui s’ouvre demain à Paris.
F.-M. Lambert, député EELV BdR – table ronde 1 sur l’économie circulaire
Christine Sandel – conseillère régionale, déléguée protection littoral et milieux marins au CR PACA - table ronde 4 sur biodiversité marine
Annick Delhaye – VP EELV/Poc énergie/climat/DD au CR PACA - table ronde 5 sur l’éducation au développement durable
Télécharger ici 1 document synthétique : parmi leurs propositions, voilà les propositions-phares que soutiendra EELV à cette conférence, lors de chacune des tables rondes.
La crise écologique se fait chaque jour plus sensible. Voilà un an déjà que s’est tenue la première Conférence environnementale.
L’organisation de cette rencontre réunissant des instances politiques et des associations était une revendication portée depuis longtemps par les écologistes.
Notre objectif ?
Dresser le bilan de l’année écoulée en matière d’avancées écologiques, mais aussi et peut-être surtout ouvrir de nouveaux chantiers, fixer de nouvelles ambitions.
Voilà un an, le Président de la République et le Premier ministre ont tenu des discours ambitieux. Ils ont promis un nouveau modèle de développement. Pour les écologistes, il appartient à la majorité à laquelle ils participent de tenir ses engagements. Le bilan concret de la précédente conférence est contrasté.
Il y a eu quelques avancées. Mais il y a aussi l’entêtement à soutenir des projets aussi destructeurs qu’inutiles ; ou la faiblesse face aux lobbies. Sans parler de l’enlisement de certains dossiers : condamnation de la France pour non-respect de la directive nitrates, de celle sur la qualité de l’air ou encore le rejet de la proposition de loi écologiste sur les ondes électromagnétiques.
Par ailleurs, beaucoup de chantiers importants restent en suspens ou semblent abandonnés, malgré leur importance.
Faut- il pour autant désespérer ?
De nombreux chantiers ont été ouverts (la fiscalité écologique, la réforme du code minier, la modernisation du droit de l’environnement, le plan d’urgence de la qualité de l’air, un grand débat sur la transition énergétique qui fera date et doit se traduire dans une loi-cadre sans retard pour décliner les engagements de la France, la lutte contre l’artificialisation des sols, les assises de la mer, l’éducation à l’environnement, le plan national santé environnement 3, sans oublier la loi-cadre sur la biodiversité – la première de cette ampleur depuis 1976 –, qui devrait permettre la mise en œuvre des enjeux de Nagoya, avec une attention particulière pour l’Outre -mer...)
Il nous revient dorénavant de fixer de nouveaux objectifs et de les tenir. Il est de notre responsabilité d’apporter des réponses fortes, audacieuses et innovantes. En matière d’énergie bien sûr, mais aussi d’agriculture, de protection de la nature ou encore de santé.
L’écologie n’est pas une variable d’ajustement. Les semaines et mois à venir seront déterminants et les attentes vis-à-vis de nos ministres et parlementaires sont fortes. Les chantiers en cours ont le potentiel de redonner du souffle aux politiques environnementales, si les engagements pris par le Président et le Premier ministre lors de la Conférence environnementale sont tenus. Nous devons mettre tout notre poids dans la balance pour qu’elle penche du bon côté. Plus d’écologie, c’est plus d’emploi et plus de justice sociale. Car c’est notre projet premier et fondateur de construire les conditions qui permettront à toutes et tous de vivre mieux.
C’est ce que plaideront les élu-e-s écologistes lors de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre prochains.