Pollution de l'air à Marseille

Marseille, le 20 juin 2012

Pollution de l'air à Marseille : l'Etat commence à prendre ses responsabilités en limitant la vitesse sur les autoroutes d'accès à Marseille.
 
Sommés par la Commission européenne de réduire la pollution de l'air dans plusieurs capitales régionales dont Marseille, sous peine d'une astreinte de 300 000 € par jour, les services de l'État ont déclenché la révision du Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) des Bouches-du-Rhône.
 
Le Conseil Régional et les autres collectivités territoriales, comme les industriels, ont répondu présents aux nombreuses réunions de préparation des fiches-actions, l'Etat laissant entendre qu'il saurait se retourner vers les uns et les autres pour payer l'amende européenne si chacun ne prenait sa part de responsabilité.
 
La Région - et tout particulièrement ses élu-e-s écologistes - œuvrent pour des politiques volontaires de développement soutenable, en l’occurrence pour une réduction des déplacements routiers, grâce à des plans ambitieux de développement du transport collectif (fréquence accrue des trains et cars, tarification ZOU ! ...).

Dans ce cadre, le préfet vient d'annoncer la mise en œuvre à partir du 1er juillet 2012 de la mesure la plus efficace, la plus lisible et la moins coûteuse : la limitation homogène à 90 km/h de la vitesse sur l'ensemble des voies rapides qu'il gère autour de Marseille.

Considérant qu'il s'agit d'un premier geste positif, les élus écologistes appellent les services de l'Etat à aller plus loin et débloquer les projets soutenus par les collectivités, et indispensables au respect des engagements prévus au Plan de Protection de l'Atmosphère : contrôles des véhicules polluants, voies réservées aux transports en commun sur les voies rapides, cofinancement des projets de transport public ...

Jean-Yves PETIT
Vice-président Europe Ecologie les Verts / Partit occitan au Conseil Régional PACA, en charge des transports et de l'éco-mobilité.