Desserte ferroviaire Nice-Tende-Cunéo
Desserte ferroviaire de Nice-Breil-Tende-Cuneo,
la sanction est tombée !
La Région Piémont vient d’annoncer un service entre Cuneo/Tende/Breil et Vintimille réduit à 2 Aller/Retour par jour au lieu de 15 actuellement. La raison évoquée, outre la question financière, est le ralentissement à 40km/h mis en place à partir du 15 décembre sur la Haute-Roya qui entraine une perte de 20mn sur le trajet. Il faudra aujourd’hui plus de 50 mn entre Tende et Breil en train contre 20 mn en voiture par exemple.
Pourtant, depuis le 26 août 2013 la Région a mis 4 A/R en circulation, entre Breil et Tende, desservant toutes les gares de la Haute Roya.
Aujourd’hui, je demande en urgence à la SNCF d’adapter à nouveau nos horaires en complémentarité avec la nouvelle offre de la Région Piémont qui sera mise en place le 15 décembre.
Il est nécessaire de trouver des solutions d’ici le 15 décembre pour permettre aux usagers de Tende, La Brigue, St Dalmas, Fontan/Saorge et Breil de venir travailler ou étudier sur Nice et Monaco.
Je ne peux que regretter, sur ce dossier, la passivité de l’Etat, de RFF et SNCF infrastructures face à une situation connue depuis de nombreuses années.
Il est urgent de programmer la remise à niveau de la voie ferrée dans le prochain Contrat de Plan Etat / Région 2014/2020.
La région PACA s’est déclarée prête à cofinancer ces travaux. Il faut maintenant, en complément de la partie italienne, que l’Etat et RFF, qui a encaissé des péages sans faire de travaux durant les 8 dernières années, prennent eux aussi leurs responsabilités.
A la demande du Président du Conseil Régional mais aussi d’autres élus du territoire, le Gouvernement a accepté de mettre ce dossier à l’ordre du jour de la rencontre franco-italienne du mercredi 20 novembre.
Le préfet des Alpes-Maritimes a pris l’initiative, suite à ma demande, de réunir au titre de l’Etat l’ensemble des collectivités le 31 Octobre à Nice. Il a entendu à cette réunion la volonté de la Région, du département et des maires de la Roya de tout faire pour sauver la ligne.
Nous ne comprendrions pas, que le 20 novembre, l’Etat ne s’engage pas à son tour et aux cotés de l’Etat italien à contribuer à la pérennité de cette ligne.
Jean Yves Petit
Vice-Président, délégué aux transports et à l'éco-mobilité
Président de la Régie Régionale des Transports
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur