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Actions humanitaires de la Région

L’action humanitaire de la Région est très dynamique. Nous gagnons actuellement en efficacité en mettant en place une collaboration avec et entre les associations, ce qui est relativement nouveau. Un exemple : la gestion commune des centres de stockage de la Croix Rouge. Notre objectif : organiser en lien avec les associations une gestion des  stocks de matériel suffisants pour répondre à des besoins ciblés,  y compris dans des délais très court,s lors d’une crise..

 

La gestion d’une crise

Un Comité de pilotage  se réunit. Les acteurs de l'intervention sont dans le dispositif Medacthu.

La manière dont la Région a répondu à l’urgence en Haïti ou l’envoi du dernier convoi humanitaire à destination d’hôpitaux Tunisiens  sont des actions dont nous pouvons être fiers. Cet aspect de la délégation est réellement gratifiant. Et ce d’autant plus que la gestion des actions prévoit dans son organisation une traçabilité sans faille des matériels et de l’aide apportés, en lien avec des interlocuteurs bien identifiés tout au long de la chaine de solidarité. Et puis enfin du concret : Joëlle Faguer a pu aller voir les stocks de matériel médical prêts à partir dans les entrepôts d’Emmaus sur le port de Marseille. Là l’évaluation de l’action est facile à faire. Avec 17 000 euros versés par la Région, vu l’effet levier et les synergies, plus le bénévolat, on mobilise beaucoup.

Solidarité ici aboutit à Solidarité là bas

Ce que notre déléguée cherche à faire : Au-delà de la réponse ponctuelle à une crise, il nous faut trouver un espace et des moyens pour une solidarité internationale qui se situe entre le développement économique et l’humanitaire.  Cet espace n’existe  normalement pas pour les collectivités dont l’action à l’international est cadrée juridiquement par une loi dite « loi Thiollière » Cette loi  prévoit qu’elles peuvent agir « uniquement  quand l’urgence le justifie ».

Mais prenons le cas de Haïti : l’urgence, un an après est toujours là .  

Donc une marge de manœuvre semble exister pour installer sur la durée des actions dont le contenu sera bien de la solidarité internationale.  C’est d’ailleurs ce que nous avons commencé à faire avec Haïti, avec la reconstruction d’une école d’infirmières avec l’utilisation de containers maritimes antisismiques ou la reconstruction du réseau d’eau de Grand Goave. 

La Région a des accords de coopération avec une vingtaine de territoires, dont la Chine, le Brésil, le Mexique, l’Arménie, le Sénégal, les Comores… mais aussi et surtout avec des pays du bassin méditerranéen.
Le printemps arabe va amener la région à mettre en place de nouveaux partenariats avec des interlocuteurs différents. Ce sera l’occasion de peser dans le sens d’une plus grande solidarité avec ces pays.