Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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mardi 24 mars 2015

Session du 24 mars 2015 - Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je ne m'étendrai pas sur les résultats des élections départementales qui montrent à l'évidence une défiance grandissante vis-à-vis des partis politiques. Manifestement, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux discours politiques.

Ce résultat interpelle chacune de nos formations. Il faut réapprendre à faire de la politique et parler vrai, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, éviter toute démagogie car elle finit toujours par se retourner contre ceux qui croient en bénéficier…

Une insulte, un pied de nez à l’avenir, à la santé, à la protection de l’environnement, aux producteurs biologiques, voilà à quoi ressemblait la décision de S. Le Foll d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014 avant de rétropédaler finalement. Si le ministère avait écouté les acteurs de la filière bio, les prévisions budgétaires de la FNAB notamment, il n’aurait pas besoin de chercher 14M€ aujourd’hui pour réussir à tenir des promesses.

D’autre part, malgré cette volte-face, il n’en reste pas moins de grandes inquiétudes pour l’agriculture biologique dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC pour 2015-2020. Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230M€ afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas. Désormais autorités de gestion, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants en dénigrant une fois de plus les prévisions budgétaires des acteurs de la bio. En septembre 2014, en rejetant un vœu déposé par notre groupe, vous avez d’ailleurs tous accepté la décision de R. Souchon de refuser d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne. Pour une Région qui se voulait 1ère en agriculture biologique, les objectifs et les moyens fixés sont très insuffisants, en comparaison notamment d’autres Régions, comme l’Alsace, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire, Poitou Charentes et Rhône-Alpes. Il semblerait toutefois, Monsieur le Président, que suite à votre rendez-vous d'hier avec les producteurs bio, vous soyez finalement prêt à trouver des solutions pour les paysans bio installés depuis plus de 10 ans. C'est un premier pas qui nous satisfera complètement quand les choses seront clairement définies sur le papier.

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dimanche 28 décembre 2014

Agriculture et produits biologiques : la mobilisation du groupe paye !

5 amendements déposés par le groupe ont permis de faire avancer les deux dispositifs en faveur de l'introduction dans la restauration scolaire des produits bio et des produits dits de qualité.

Car avant l'adoption de ces amendements (abstention de la droite, et sous-amendements des élus PS et FdG), force est de constater, qu'après plus d'un an et demi de réflexion, les dispositifs proposés n'étaient absolument pas harmonieux, équitables, au détriment des produits biologiques, de la santé de nos enfants, de l'économie et de l'agriculture locales.

Ainsi, contrairement à ce qui était prévu initialement, ces amendements prévoient que :

- Les lycées qui voudront introduire plusieurs composants bio par mois auront une subvention du Conseil régional d'Auvergne

- Le dispositif en faveur des produits biologiques est élargi aux agents des lycées. Il n'est donc pas uniquement concentré sur les élèves

- Sur la provenance géographique des produits : les produits dits de qualité, subventionnés par le Conseil régional, seront sur le même régime que les produits biologiques (de préférence des produits d’Auvergne et des départements limitrophes)

- Le nombre de produits biologiques subventionnés est revu à la hausse

Bref, des avancées importantes, qui rendront également service aux intendants des lycées et aux services administratifs de la Région dans leur travail quotidien !

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lundi 22 décembre 2014

Plan régional pour la transition énergétique : la déception

Budget 2015 : intervention d'Agnès Mollon

Je souhaiterais apporter là-aussi quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet de ce rapport concernant la contribution du patrimoine régional à la transition énergétique.

Au lendemain de la conférence de Lima, qui, ça ne vous aura pas échappé, a débouché sur un accord a minima dans les prolongations, un compromis très insuffisant pour poser les fondations nécessaires à l’accord mondial sur le climat attendu à Paris en décembre 2015, vous nous proposez donc aujourd’hui ce que vous semblez considérer comme LE plan de ce mandat pour la transition énergétique. Heureusement que les élections régionales ont été repoussées à plusieurs reprises et que les fonds européens sont passés par là car il aurait été difficile dans d’autres circonstances de se gargariser autant sur ce plan…

Ce plan justement, même s’il arrive très tardivement, et que vous l’avez réalisé seul dans votre coin, en tout cas sans votre majorité en dehors de quelques points de détails, nous le voterons par principe.

Car effectivement c’est mieux que rien, il a le mérite d’exister, de prévoir des engagements financiers, un phasage des opérations, et quelques opérations nouvelles, entre autres la mise en place d’un outil de télé relevé des consommations dans les lycées, l’étude de projets photovoltaïques sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, ou encore la mise en place de clauses environnementales dans les futurs marchés de fourniture d’électricité de notre patrimoine, avec la possibilité notamment d’inscrire une clause sur l’origine de l’électricité afin de garantir une certaine part d’électricité d’origine renouvelable.

Néanmoins, ce plan est malgré tout décevant au regard des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face et qui nous imposent à tous de changer de braquet. Il s’apparente davantage à un plan de communication dans lequel notre collectivité chiffre, budgétise et répertorie dans un document tout ce qu’elle fait en matière de transition énergétique depuis plusieurs années et tout ce qu’elle prévoyait déjà de faire demain.

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vendredi 11 juillet 2014

Intervention liminaire d'Agnès Mollon - Session du 11 juillet 2014

La Session du jour portait exclusivement sur l'actualisation du Schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire, le SRADDT, sur lequel le groupe s'est abstenu, compte tenu des orientations en matière de transport extrêmement négatives, fatalistes et soumises. Le PS et le Front de Gauche ont voté pour.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le redécoupage territorial griffonné à la hâte sur un coin de table trop parisien ne correspond pas aux attentes des Auvergnats. L’enquête d’opinion menée auprès d’eux dans le cadre de l’actualisation du SRADDT l’atteste : 82% des Auvergnats considèrent, comme nous, que la coopération avec les régions limitrophes de l’Auvergne est LA priorité. Ils sont même 91% à plaider pour une coopération renforcée avec les régions du Massif Central et 61% à estimer que la fusion n’est pas une priorité.

L’approche technocratique et brouillonne du gouvernement n’a pas séduit les citoyens, c’est le moins que l’on puisse dire. Le gouvernement, les parlementaires et les élus socialistes, du Conseil régional d’Auvergne notamment, ne peuvent pas rester autistes face à cela. Vous n’avez pas le droit d’agir et de faire des déclarations, à commencer par le préambule de ce SRADDT, comme si tout était cousu de fil blanc, comme si la réforme était déjà entérinée !

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais vous rappeler une chose : cette réforme n’est pas encore adoptée, elle est même loin d’être adoptée, alors sachons tous ensemble raison-garder et ne pas mettre une fois de plus la charrue avant les bœufs. Sachons écouter nos concitoyens.

Ceci étant dit, l’enquête d’opinion réalisée auprès des Auvergnats dans le cadre de l’actualisation du SRADDT est particulièrement intéressante, elle tord le cou à un certain nombre d’idées reçues et doit amener les élus et les principaux décideurs d’Auvergne à repenser le développement de notre territoire.

Oui Monsieur le Président, vous aviez raison en 1999 de déclarer, lorsque vous étiez dans l’opposition à l’époque et qu’il s’agissait de débattre du SRADDT soumis par VGE, je vous cite « Si nous voulons que nos territoires vivent, il faut aussi penser leur développement de façon radicalement différente de celle qui est à la base du modèle culturel dominant ». Les résultats de l’enquête d’opinion corroborent vos propos, ils constituent une piqûre de rappel, et surtout, ils forment un plaidoyer incontestable en faveur du développement durable sur notre territoire.

98% des Auvergnats placent en effet l’environnement (la biodiversité, les ressources, les paysages…) comme le premier point fort de notre Région, suivi de la qualité et du cadre de vie. Ils sont 85% et 79% à voir dans la protection de l’environnement et la transition énergétique des priorités pour l’avenir de l’Auvergne, devant le numérique et la recherche notamment. C’est important de l’avoir en tête.

La mobilité, les moyens de transport constituent également la 2ème priorité pour 94% des Auvergnats, juste derrière l’emploi, juste devant l’économie régionale. Les Auvergnats, en particulier les jeunes qui se sont largement exprimés en ce sens, sont particulièrement mécontents des infrastructures et de l’offre de transport dans notre région. Ils attendent de nous, des élus du territoire, non pas que nous courbions l’échine et que nous donnions notre aval à la fermeture des lignes de chemins de fer, comme entre Clermont-Ferrand et Ussel il y a quelques jours, celles du Mont Dore ou de l’Aubrac peut-être demain, mais au contraire, ils attendent une mobilisation collective, une bataille politique générale pour le développement de l’offre de transport ferroviaire, les transports en commun en ville, le fret.

Les attentes des Auvergnats sont aussi les nôtres.

La question est donc la suivante : le SRADDT actualisé répond-il à ces attentes ou se place-t-il au-dessus ?

En matière de transport, force est de constater que nous sommes malheureusement loin du compte, très loin du compte. Voilà pourquoi nous n’approuverons pas ce schéma aujourd’hui en nous abstenant. Si un vote par division avait été possible, nous aurions d’ailleurs voté contre la partie qui concerne les transports et pour les autres axes du SRADDT, malgré un certain nombre de réserves.

Rappelez-vous de vos déclarations Monsieur le Président en 1999 : « la population attend autre chose que le catalogue bien connu des routes et autoroutes à réaliser. Quelle place à 15 ans voulons-nous donner au chemin de fer, tant dans les liaisons interrégionales qu’intra-régionales ? N’est-il pas temps d’en faire une priorité ? ». Bien sûr que si ! Vous semblez avoir changé d’avis, pas nous !

L’orientation 4 sur les mobilités est négative, fataliste, mais comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on part du double postulat, complètement surréaliste, qu’en matière de TER « il devient urgent d’intégrer la durabilité financière comme le critère prioritaire de sélection des investissements à venir » et que sur l’agglomération clermontoise le réseau de transport urbain « est déjà bien développé » ? Comment ne pas envisager dans le SRADDT un seul instant un changement d’orientation radical de l’Etat sur la politique des transports, sur son financement, son organisation ? Comment peut-on se mettre en colère et reprocher à RFF et à la SNCF d’appréhender la question des déplacements uniquement sous l’angle de la rentabilité, si la Région adopte au bout du compte le même discours ?

Avec une telle approche, complètement soumise et à côté de la plaque, c’est une croix qui est faite sur les territoires à faible densité de population. C’est aux oubliettes que l’enjeu primordial de l’aménagement juste et équilibré du territoire est passé. Et c’est enfin, malgré l’augmentation durable du prix de l’énergie, l’acceptation complète du diktat de la route, des compagnies aériennes low-cost et le développement sans complexe d’une fumisterie, celle des bus, que vous qualifiez de bus à haut niveau de service pour vous rassurer, et qui pourtant, de la façon dont c’est envisagé dans le SRADDT, viendront concurrencer nos lignes inter-régionales voire régionales et précipiter toujours plus la casse de notre réseau ferroviaire.

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jeudi 26 juin 2014

Primes aux employeurs d'apprentis : le groupe s'abstient

Les autres groupes politiques ont tous voté en faveur des évolutions relatives aux primes destinées aux employeurs d'apprentis.

Discours de Nicole Rouaire - Session du 24 juin 2014

Notre groupe s’abstiendra sur ce rapport 12 concernant l’évolution des primes aux employeurs d’apprentis. Suite à la mise en place du nouveau dispositif de la Prime à l’apprentissage, décidé dans le cadre de la loi de Finances pour 2014, nous sommes effectivement amenés en Région à revoir les modalités de nos aides aux employeurs d’apprentis.

Dans ce rapport, plusieurs arbitrages sont positifs pour le groupe écologiste, en particulier :

  • La décision, contrairement à la plupart des régions, de ne pas appliquer pour les entreprises de moins de 250 salariés la rétroactivité prévue par la loi de finances concernant les contrats signés avant le 1er janvier 2014. C’est une bonne chose, d’autant plus que les PME en Auvergne concentrent 67% des apprentis. Ces entreprises continueront donc à percevoir l’indemnité prévue lors de la signature du contrat alors que pour les entreprises de 250 salariés et plus, pour qui cette aide n’est pas déterminante, la dégressivité s’appliquera.
  • 2ème point positif, le maintien, contrairement à la majorité des régions, de certaines bonifications des primes à l’apprentissage dans notre Région, qui témoignent de notre volonté d’avoir une politique différenciée et ambitieuse au service de l’apprentissage.

Nous sommes ainsi particulièrement satisfaits de voir maintenues ou renforcées des bonifications qui participent à l’égalité, à la diversité. C’est le cas des primes en faveur des apprentis majeurs et des primes en faveur de la mixité en formation.

En revanche, nous sommes beaucoup plus circonspects sur certaines évolutions que vous nous proposez de voter aujourd’hui :

  • La diminution de 1500 à 1000€ de la bonification pour les jeunes en difficultés scolaires alors qu’il s’agit d’une priorité politique de lutter contre le décrochage scolaire. En 2013, cette bonification avait profité à 395 bénéficiaires.
  • La suppression de la bonification pour l’embauche d’un apprenti en CDI à l’issue de sa formation, autrement dit la suppression d’une récompense pour les entreprises qui font le nécessaire pour insérer durablement nos apprentis. En 2013, cette bonification avait profité à 74 bénéficiaires pour un coût tout à fait marginal pour notre collectivité : un peu plus de 36 000€. C’est près de 14 fois moins que l’aide exceptionnelle attribuée aujourd’hui pour le projet Ecotitanium.

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mardi 1 avril 2014

FEDER-FSE : des ambitions fortes pour la protection du patrimoine naturel et la transition énergétique

Intervention de Pierre Pommarel -Session du 18 mars 2014

Contrairement à d’autres régions, le PO FEDER FSE 2014-2020, tel qu’il nous est proposé aujourd’hui, ne manque pas d’ambitions en faveur de la protection du patrimoine naturel et de la transition énergétique. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

A ce stade de la réflexion, il est en effet prévu que 6% du FEDER environ, c’est-à-dire 13M€, soit spécifiquement consacré à la biodiversité et à la politique de l’eau.

Une somme à laquelle il convient d’ajouter également les projets qui bénéficieront indirectement à la protection de l’environnement dans le cadre du FEDER, ainsi que les sommes qui lui seront consacrées dans le cadre du FEADER et des POI Massif Central et Loire.

Il est également envisagé de consacrer 23M€ de fonds européens en faveur de la réhabilitation des friches urbaines en apportant des aides aux travaux de démolition, de dépollution, de réhabilitation et de requalification.

Il est aussi prévu que 23% des fonds FEDER soit mobilisés sur la transition énergétique, alors que le seuil obligatoire était de 15%.

Ce sont donc plus de 50M€ de fonds européens qui permettront d’agir favorablement en faveur de l’efficacité énergétique tout d’abord mais aussi des énergies renouvelables. L’accent sera porté sur la rénovation des bâtiments résidentiels et tertiaires, enjeu majeur pour préparer l’avenir énergétique de l’Auvergne et de ses habitants. Sur ce sujet, nous espérons vivement que les fonds européens permettront d’apporter une nouvelle dynamique et une ambition plus forte sur la rénovation des bâtiments d’enseignement en Auvergne.

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lundi 23 décembre 2013

Repas dans les lycées : les élus régionaux refusent les produits marqués "Parc Naturel Régional"

Amendement déposé par le groupe EELV et rejeté par les élus du Conseil régional d'Auvergne : vote contre du PS et abstention du Front de Gauche

Du fait de son rejet, mais aussi du rejet de l'amendement concernant le dispositif repas bio dans les lycées, le groupe s'est abstenu sur le programme expérimental de restauration collective de qualité dans les lycées.

Exposé sommaire des motifs :

Suite à l’Appel à Manifestation d’Intérêt, lancé le 18 juin 2012, 12 lycées ont été sélectionnés pour expérimenter l’introduction de produits de qualité dans les restaurants scolaires durant une période de 18 mois. L’expérimentation a débuté en février 2013 et s’achèvera à la fin de l’année scolaire 2013 - 2014.

Par produit de qualité, la Région entend les produits sous SIQO (Signes d’Identification de la qualité et de l’origine) et les produits locaux comportant une mention valorisante (fermier ou montagne).

Cet amendement vise à intégrer dans l’expérimentation les produits de marque « Parc Naturel Régional ».

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dimanche 22 décembre 2013

Repas bio dans les lycées : les règles changées en cours de route...

Amendement déposé par le groupe EELV : rejeté par les élus PS et Front de Gauche

Du fait de son rejet, le groupe s'est abstenu sur le dispositif régional "repas bio dans les lycées"

Exposé sommaire des motifs :

Sous l’égide du Conseil régional d’Auvergne, une expérimentation « restauration collective de qualité » est en cours depuis mars 2013 dans 12 lycées de la région. Cette expérimentation, orientée sur les produits dits SIQO (Signes d’Identification de la qualité et de l’origine) et les produits locaux comportant une mention valorisante (fermier ou montagne), s’achèvera en juin 2014 et fera l’objet d’un bilan et d’une évaluation.

En parallèle de cette démarche expérimentale, le Conseil régional soutient financièrement depuis 2005 les repas 100% biologiques dans les lycées (1€ de subvention par repas). En 2013, 35 933 repas biologiques ont été servis dans les lycées auvergnats (33 415 en 2012), y compris dans les lycées engagés dans la démarche expérimentale « restauration collective de qualité ».

Pour 2014, il est prévu de limiter l’aide en faveur des repas biologiques aux établissements auvergnats ne bénéficiant pas de l’accompagnement à cette expérimentation.

L’amendement proposé vise à rétablir cette aide pour l’ensemble des lycées auvergnats sans quoi le bilan évaluatif de l’expérimentation « restauration collective de qualité » ne sera ni global, ni objectif, ni comparatif, alors même qu’il est censé apporter des réflexions pour adapter à l’avenir les conditions d’intervention de la Région en matière de qualité de la restauration collective.

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jeudi 19 décembre 2013

Formation initiale et professionnelle : le point de Fatima Bezli

Discours de Fatima - Session budgétaire

Je ne souhaite pas faire un pré-bilan de notre mandat, mais il me semble important de faire un point sur une certaine suractivité de la commission formation dans laquelle je siège.

Nous avons énormément développé et transformé nos outils depuis le début de ce mandat, en ce qui concerne la formation professionnelle, au niveau de la formation pour adultes mais également pour la formation initiale.

Je pense au SIEG, comme nouvel outil de mise en cohérence des parcours de formation et qui est une très bonne chose, pour la Région, pour les acteurs de la formation, et pour les jeunes et les moins jeunes qui seront formés.

Nous avons également décidé d’internaliser une prestation bien coûteuse, je parle bien sûr de la gestion de la rémunération des stagiaires. Là aussi, c’est une mesure qui nous satisfait pleinement.

Nous sommes aujourd’hui en phase de travailler en tant que région pilote sur l’orientation, qui devient une compétence régionale, avec des moyens budgétaires très limités.

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mercredi 25 septembre 2013

Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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mardi 9 juillet 2013

Mise au point sur le schéma des formations du Grand Clermont

Les élus écologistes se sont battus en toute transparence pour rendre ce schéma des formations cohérent, ambitieux, soucieux de l'intérêt des élèves, et respectueux des personnels des lycées et des enseignants. Rappelons que le CESER a donné un avis favorable à ce schéma, ainsi que les fédérations de parents d'élèves.

Face à l’opposition systématique de certains, du Front de Gauche notamment, à la désinformation, parfois même à la démagogie, nous avons préféré le dialogue, la co-construction, et la sincérité.

Aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir de notre attitude, quand bien même certains estiment que les évolutions que nous avons obtenues constituent de timides avancées. Nous constatons pourtant que ces avancées, permises notamment par les 6 amendements que nous avons déposés lors de la Session du Conseil régional, répondaient à la majorité des inquiétudes des principaux détracteurs de ce schéma. Il fallait donc une sacré pirouette politicienne du Front de Gauche et de la droite au Conseil régional pour d'un côté déplorer les carences d'un schéma, et de l'autre, refuser d'entériner des avancées qui levaient leurs inquiétudes !

Quelles sont ces avancées justement ? En voici quelques exemples :

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mercredi 26 juin 2013

Vœu relatif au site d’enseignement agricole Antoine Brun à Lapalisse (03)

Voeu adopté par le FdG et la droite. Le groupe EELV s'est abstenu. Le PS a voté contre.

Depuis 2005 le lycée Antoine Brun à Lapalisse, devenu un site du lycée de Neuvy à Moulins, a subi de profonds bouleversements dans son offre de formation. Au fil des ans en effet, l’Etat et le ministère de l’agriculture se sont attachés à démanteler méthodiquement les filières de formations agricoles. Les fermetures de bac pro ou les transferts de formations vers d’autres établissements publics et privés, ont littéralement vidé de sa substance ce lycée agricole.

Les dangers étaient donc grands en 2005 à l’occasion de la fermeture de la classe de bac pro CGEA et pour l’avenir même de l’établissement. Presque huit années plus tard, le Conseil régional d’Auvergne ne peut que constater que les choix opérés par les précédents gouvernements étaient bel et bien suicidaires pour le lycée de Lapalisse. Les orientations qui ont prévalu, ont été menées dans le but de détricoter l’enseignement agricole public dispensé dans les territoires ruraux comme l’Allier. C’est essentiellement une logique comptable qui a dominé dans les choix de fermetures ou de transferts de filières.

Le Conseil régional d’Auvergne considère que l’existence d’une structure publique de formation agricole est un vecteur essentiel de développement du service public et de solidarité territoriale. Même si le Lycée de Lapalisse dépend aujourd’hui de celui de Neuvy, la décision définitive de fermeture du site n’est pas opportune et se traduirait par une désertification accrue de ce territoire.

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Amendement EELV en faveur du développement des formations en lien avec les énergies renouvelables et les matériaux écologiques d’isolation au Lycée Pierre-Joël Bonté

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 23 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Pour atteindre les objectifs énergie-climat de la France contenus dans le Grenelle de l’environnement, le schéma régional climat air énergie de la Région Auvergne évalue à l’échelle de notre collectivité les besoins supplémentaires en professionnels du bâtiment entre 3300 et 3900 personnes à l’horizon 2020. Le schéma rappelle également que « la formation continue doit être en mesure de qualifier plus d’artisans (2 200 éco-artisans en juin 2011 sur la France entière) » et que « les filières du bâtiment (formation initiale) doivent faire l’objet d’une promotion auprès du jeune public ».

En ce sens, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont prévoit de développer des formations en lien avec l’efficacité énergétique et la thématique des matériaux écologiques dans la construction. Il est en revanche trop discret ou imprécis sur le développement des formations liées à l’intégration des énergies renouvelables et des matériaux d’isolation écologique dans le bâtiment.

A l’échelle du Grand Clermont, le lycée Pierre-Joël Bonté à Riom apparaît comme un pôle de compétence en matière de formations sur le Bâtiment. Ainsi, aux formations qu’il accueille déjà au sein de ses filières professionnelles, générales et technologiques, ce lycée a vocation à perfectionner son offre de formation en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le bâtiment.

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Amendement EELV : expérimentation sur les mobilités douces et gestion des intermodalités

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 20 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Des besoins de formation en lien avec le développement durable ont été identifiés par le CARIF OREF Auvergne, dans une étude de 2010 « Les métiers de l’environnement – Analyse Prospective » et par le CESER dans une note de 2011 « Graines d’Emploi, la croissance verte ». Ces besoins concernent les domaines du recyclage, de la gestion des déchets, ou encore du management environnemental.

Néanmoins, de nombreuses formations en lien avec le développement durable n’existent pas à ce jour - à l’instar des formations relatives aux mobilités douces et à la gestion des intermodalités - car les référentiels, dont certains ont été annoncés lors du Grenelle de l’Environnement, n’ont jamais été publiés et doivent être élaborés par l’Education nationale. Ce thème a d’ailleurs été abordé dans les ateliers Graines d’emplois.

Pour faire face à cet enjeu, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont envisage d’expérimenter, dans le futur lycée Camille Claudel, de nouveaux diplômes en lien avec le développement durable, en particulier sur le recyclage et la valorisation des déchets.

Les mobilités douces et la gestion des intermodalités devraient également y figurer, quand bien même des formations existent déjà sur le sujet en Auvergne. Pour ce faire, un travail approfondi sur le descriptif des métiers nouveaux et donc des référentiels doit être mené par l’Education nationale, en étroite relation avec les professionnels, le Conseil régional d’Auvergne et les autorités académiques.

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