Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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lundi 16 novembre 2015

Manifestations pour le Climat

Lettre de l'APROMER

A quelques jours de la COP 21 à Paris, nous vous proposons diverses manifestations proposées par la COALITION CLIMAT de VICHY.

APROMER relaye la campagne lancée par "Energie Partagée" et nous vous invitons le lundi 16 novembre 2015 pour une soirée sur le thème de l'investissement citoyen.

EPARGNONS POUR LE CLIMAT
lundi 16 novembre, à VICHY à 19 h
à la Salle des Fêtes

Isabelle Gardères va nous expliquer comment faire de notre argent un "militant" de la transition énergétique. Isabelle Gardères est à l'intiative de la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) "Combrailles Durables"qui regroupe 230 coopérateurs, gère 11 "centrales" solaires, (2000 m2 de capteurs) qui produisent 305 MWh/an soit l'équivalent de consommation de 110 foyers ! (http://combraillesdurables.fr)

Isabelle Gardères représente également "Energie Partagée" un fonds citoyen d'investissement qui collecte en toute transparence l'argent des particuliers et des organisations pour accompagner et financer des projets locaux de production d'énergie renouvelable et de maîtrise de l'énergie. (www.energie-partagee.org)

Au cours de cette soirée vous sera également présenté le projet de la "ferme solaire d'Escoums" porté par un Bourbonnais ! (www.fermedescoums.fr).

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vendredi 23 octobre 2015

Alternatidômes : CHANGEONS LE SYSTEME, PAS LE CLIMAT !

Samedi 24 octobre, de 16H30 à 23H00, à la Maison du Peuple, place de la Liberté, à Clermont-Ferrand, le Collectif Alternatidômes organisera une manifestation sur le thème : « CHANGEONS LE SYSTEME, PAS LE CLIMAT ! »

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16H30 : ouverture, buvette, jeux pour enfants et concert de Tonio Escamez.

18H30 : conférence introductive sur les enjeux du changement climatique par Antoine MOREAU, professeur de physique à l’Université de Clermont-Ferrand, suivie d’une table ronde avec les associations d’Alternatidôme pour présenter les diverses initiatives citoyennes pour lutter contre le réchauffement climatique.

A 20H30 : sketch sur la COP 21 joué par Attac 63

A partir de 21H30 : fête et concert gratuit avec les groupes « SANG CONTESTE » et « LES CANULLARDS DE LA PAIX ».

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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vendredi 16 octobre 2015

Chantage de la SNCF sur fond de fusion des Régions : c’est l’Auvergne qui trinque et le ferroviaire encore une fois !

Communiqué du 16 octobre 2015 du groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Malgré des moyens limités, et une compétence qui n’est pas la sienne, le Conseil régional d’Auvergne s’est fortement mobilisé ces dernières années pour sauver le Rail en Auvergne, en dépit de l’incurie et du sous-investissement de l’Etat et d’une SNCF qui abandonne de plus en plus son cœur de métier. Preuve de sa détermination, notre collectivité avait d’ailleurs budgété la construction d’un nouvel atelier de maintenance des rames TER dans le quartier du Brézet à Clermont-Fd.

Pourtant, la Région pourrait finalement rétropédaler sur ce dossier et céder peut-être au chantage de la SNCF dès mardi prochain, jour de la dernière Session du Conseil régional d’Auvergne. C’est en tout cas ce que préfigure une délibération qui prévoit de délocaliser vers Lyon et Nevers une partie des activités de maintenance prévues initialement sur Clermont.

Dans ce dossier la SNCF joue la montre et profite de la fusion des Régions pour s’asseoir une fois de plus sur un projet qui devait permettre non seulement de créer 10 postes de cheminots sur Clermont-Fd, mais aussi d’entretenir localement les rames utilisées sur le réseau ferroviaire auvergnat plutôt que de les envoyer ailleurs et de perdre du temps et de l’argent. Ce projet aurait représenté un vrai plus pour la disponibilité du matériel roulant et donc au bout du compte pour la qualité du service offert aux usagers.

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mercredi 30 septembre 2015

Changements Climatiques en Massif Central

8 oct. 2015 - Clermont-Ferrand

Co-organisé par RAEE

Séminaire de restitution des ateliers et pistes pour agir au sein du projet de Réseau d’Information Changement Climatique Massif Central (RICCMAC)

Rhônalpénergie-Environnement et l’ARPE Midi-Pyrénées, avec l’appui du Conseil Régional Auvergne, organisent ce séminaire dans le cadre du projet RICCMAC (Réseau d’information sur le changement climatique dans le Massif Central).

Cette journée de travail est destinée aux acteurs institutionnels, économiques, scientifiques et associatifs du Massif Central.

Elle donnera l'occasion de présenter l’état des lieux de la connaissance des changements climatiques et d'échanger autour des attentes exprimées par les acteurs locaux lors des huit journées de travail sur le massif.

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mardi 29 septembre 2015

Sauver l’Aubrac : la mobilisation doit s’intensifier !

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Communiqué du 29 septembre 2015

La ligne Clermont-Ferrand - St Flour- Millau- Béziers est menacée de fermeture depuis la mise en service de l'autoroute A75. Négligé par la SNCF puis par Réseau ferré de France, son entretien est réduit au minimum et les projets de rénovation de l'infrastructure pour en faire un axe alternatif pour le fret sont passés aux oubliettes.

Résultat : de nombreuses sections non rénovées (dont Neussargues-St Flour en Auvergne) font l'objet de ralentissements à 40 km/h (au lieu des 75/80 précédemment pratiqués sur la partie montagneuse). Les temps de parcours sont donc devenus excessifs pour les voyageurs et les liaisons sont devenues très rares (seul le train Intercités, l'Aubrac, assure la liaison de bout en bout et plus aucun TER ne circule sur la partie auvergnate). Même la desserte fret de l'aciérie ARCELOR MITTAL de St Chély d'Apcher est menacée alors qu'il s'agit d'un trafic lourd (chaque train d'acier quotidien est l'équivalent de 60 poids lourds !).

En dépit des demandes répétées des élus écologistes, ni l'Etat, ni la région Auvergne n'ont voulu inscrire des travaux sur cette ligne au titre du Contrat de Plan 2015/2020 pour rénover la partie auvergnate alors que la ligne est remise à neuf de Loubaresse (limite de région) à St Chély.

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lundi 28 septembre 2015

Projet éolien de la Chomette : soutien de Pierre Pommarel, conseiller régional

Je suis consterné de constater les oppositions systématiques à tous les projets éoliens en Auvergne. C'est bien évidemment le cas pour celui de la Chomette.

Je pense qu'il y a mieux à faire pour l'écologie que d'entraver l'indispensable développement de l'éolien, déjà très en retard en France.

Aujourd'hui encore, seulement un peu plus de 2 %de notre électricité est d'origine éolienne, alors qu'on atteint 10 % en Allemagne, 23 % en Espagne, 33 % au Danemark ...)

Il y a vraiment le feu à la planète,mais en avons nous pleinement conscience ? Cela a pourtant crevé les yeux avec cet été caniculaire !

On a déjà mis tant de contraintes au développement de l'éolien (schéma régional éolien, éloignement de + en + loin des habitations, diverse contraintes de zonages écologiques, etc...), qu'on se demande bien comment on va pouvoir atteindre les objectifs ,pourtant pas bien ambitieux, du schéma régional climat air énergie : 30 % d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale en Auvergne en 2020.

Alors ne parlons même pas de la stabilisation des émissions des gaz à effet de serre (à quelques semaine de la COP 21) et encore moins d'une sortie du nucléaire, lui franchement dangereux pour la santé, voire pour la survie de l'humanité...

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mercredi 23 septembre 2015

Intervention liminaire de Fatima Bezli - Session du Conseil régional d'Auvergne du 22 septembre

Monsieur le Président, mes chers collègues,

CRISE AGRICOLE : LE DOUBLE DISCOURS DE LA DROITE

Populiste, incohérente et schizophrène ; la droite a encore mis la barre très haut ces dernières semaines. A l’instar de la FNSEA et de ses satellites, elle a continué de mener son double discours historique à l’égard du monde agricole, feignant de défendre une agriculture de proximité et le revenu des producteurs.

Cette plaisanterie à répétition se heurte pourtant à l’épreuve des faits dans la mesure où les mots d’ordre de la droite se rejoignent dans une trinité infernale :

  • Plus de compétitivité, c’est-à-dire plus de capacité de vendre moins cher que les concurrents, ce qui suppose des prix inférieurs aux coûts de production, des charges transférées, l’injection permanente de nouvelles aides dans la chaîne de production.
  • Plus d’exportation, autrement dit une part croissante de la production vendue sur des marchés mondiaux qui, sauf exception, sont constitués par des prix de braderie.
  • Plus de modernisation et d’innovation qui, sous l’apparence d’une sonorité positive, représentent toujours plus d’investissements insupportables pour les producteurs, plus d’industrialisation de l’agriculture, plus de déshumanisation et de perte d’emplois, plus d’élimination des petites fermes, qui pourtant, sont les plus généreuses pour l’emploi, pour le revenu des paysans, la biodiversité, la qualité de l’eau et les paysages.

L’ex-président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque qui dresse ce constat ne s’y trompe pas lorsqu’il déclare : " il n’est pas possible de revendiquer du matin au soir et tous les jours, davantage de libéralisme et de compétitivité, puis, avec le même aplomb, d’exiger des soutiens publics, des aides pour faire face aux conséquences entraînées par ce qui a été revendiqué et obtenu ".

La droite s’émeut aujourd’hui de la baisse du prix du lait suite à la suppression des quotas qui régulaient la production. Pourtant, elle déplorait hier que les quotas aient entravé les exportations françaises et la compétitivité de la filière laitière.

La droite se veut le 1er défenseur des éleveurs. Hier pourtant, elle n’a jamais eu un mot sur une répartition plus équitable des aides et des productions, sur la taille des fermes usines, jamais un mot non plus à l’égard de la grande distribution.

Les boucs émissaires sont toujours les mêmes pour la droite et ses futurs candidats, un jour le loup ou le campagnol terrestre, un autre les contraintes administratives et environnementales, de la Région, de la France ou de l’Europe.

La droite demande tout et son contraire et surtout le contraire de ce qu’il faut faire.

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lundi 6 juillet 2015

Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Session du Conseil régional d'Auvergne du 30 juin 2015

Monsieur le Président, mes chers collègues,

FUSION : QUAND LES SOCIALISTES DECOUVRENT LE POT AUX ROSES...

Voilà un an que la fusion est dans toutes les têtes, tous les esprits, que de nombreuses inquiétudes se sont exprimées ici et ailleurs, que nous vous avons très largement alerté sur les dangers qu’elle faisait peser, en particulier sur l’Auvergne. Cela fait un an M. le Président que vous promouvez cette fusion avec M.Queyranne, que vous spéculez publiquement sur ses retombées, que vous louez vos travaux préparatoires d’un contrat de mariage avec Rhône-Alpes.

Les territoires ont besoin de coopération et de solidarité. Au contraire, sous la coupe du gouvernement vous avalisez sans broncher la compétition qui fragilisera finalement les territoires les plus vulnérables. Les citoyens et les porteurs de projet souhaitent de la proximité et de la réactivité, celles des élus, des administrations. Vous préparez à l’inverse l’éloignement, la centralisation des pouvoirs et des administrations dans la métropole lyonnaise.

Et aujourd’hui, au bout d’un an, alors que vous nous proposerez durant cette Session de désigner Lyon comme le chef-lieu de la future Région, ne comptez pas sur nous pour cautionner cela, le groupe socialiste et républicain, dans sa grande clairvoyance, vient de découvrir le pot aux roses et enfile tardivement un bonnet rouge bien terne.

Dans la motion que vous avez déposée, vous vous émouvez aujourd’hui des impacts très probables de cette fusion et vous semblez exprimer les derniers vœux d’un condamné, si ce n’est d’un repenti. C’est presque de la pitié que vous demandez au gouvernement en l’appelant à maintenir en Auvergne, je vous cite « les mêmes effectifs d’agents de l’Etat, le Rectorat, une juste répartition des services régionaux de l’Etat, l’équité et la proximité au service de l’efficacité de l’action publique », et enfin, quelle combativité, le maintien de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Vous réclamez seulement aujourd’hui une « grande concertation » autour de cette fusion, une démarche à laquelle vous n’intégrez pas les citoyens ni l’ensemble des élus, puisque vous proposez de la limiter uniquement à quelques élus et à des représentants de chambres consulaires.

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vendredi 12 juin 2015

Politique des transports : jusqu’où ira le gouvernement dans l’inconséquence ?

Communiqué de presse du 12 juin 2015 :

- Danielle Auroi, Députée EELV d’Auvergne

- les 7 élus régionaux EELV du Conseil régional d’Auvergne

- les 5 élus communautaires EELV de Clermont-Communauté

- Agnès Mollon, Conseillère municipale EELV de Riom

Manuel Valls a décidé de remonter le seuil de perception du versement transport de 9 à 11 salariés, une mesure qui va fragiliser encore un peu plus le financement des transports, en l’occurrence le transport public urbain, financé principalement par les recettes du versement transport. Cette décision pourrait coûter 500 millions d’euros sur les 7 milliards que rapporte chaque année le versement transport aux collectivités locales.

A quelques mois de la conférence mondiale sur le Climat, cette perte supplémentaire de ressources pour les autorités organisatrices de transport est un non-sens économique, social et écologique. Elle les incitera en effet à réduire encore l’offre et les investissements pour le développement du transport collectif à l’heure où la demande de transport des citoyens est croissante, où les transports sont saturés en heure pleine dans les zones denses (comme à Clermont-Fd) et restent sous-développés dans les zones périurbaines (à l’image des périphéries clermontoises et de toutes les villes d’Auvergne).

En somme, cette décision est complètement incohérente avec l’ambition d’améliorer la vie quotidienne des citoyens.

Mais malheureusement, nous n’avons plus assez de doigts pour compter les mesures catastrophiques prises ou proposées par le gouvernement en matière de transport. Des mesures au détriment de la santé des Français, de l’urgence écologique, de l’aménagement du territoire et même d’une bonne gestion de l’argent public : doublement du taux de TVA sur les billets de transport public, relance des investissements routiers et autoroutiers, concurrence dangereuse du réseau ferré par la dérégulation des liaisons par car avec la loi Macron, obsessions pour les projets inutiles et coûteux (aéroport de Notre-Dame-des-Landes, LGV Poitiers-Limoges, etc.), et a contrario, abandon, incurie et sous-investissement de l’Etat en faveur du Rail, en atteste en Auvergne le Contrat de Plan Etat Région 2015 – 2020 qui préfigure un élagage drastique du réseau ferroviaire auvergnat.

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jeudi 4 juin 2015

100 Auvergnats dans le Débat citoyen planétaire

100 citoyens volontaires se réuniront le 6 juin à l’Hôtel de Région, à Clermont-Ferrand, pour débattre sur les enjeux liés au changement climatique.

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Le 6 juin prochain, des citoyens de plus de 80 pays du monde entier participeront à une consultation consacrée au changement climatique. Les préoccupations des citoyens du monde entier seront ensuite compilées au niveau international et portées à la connaissance des décideurs politiques, pour peser sur le résultat des négociations de la COP21 de décembre.

En Auvergne, 100 citoyens volontaires, ni experts, ni militants, et représentatifs de la population régionale, ont été recrutés par tirage au sort. Ils se réuniront le 6 juin à l’Hôtel de Région, à Clermont-Ferrand, pour donner leur avis sur les enjeux liés au changement climatique.

La Région Auvergne se mobilise pour encourager une représentation la plus large possible de la diversité des pays de la planète. Elle appuie ainsi la Région partenaire malgache du Vakinankaratra dans l’organisation du même Débat citoyen sur son territoire.

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mardi 26 mai 2015

Les écologistes résolument pour les lignes Intercités

La proposition faite aujourd’hui à l’occasion de la remise du rapport de la commission sur les trains d’équilibre du territoire, de réduire les lignes intercités est l’aboutissement d’un long processus souvent invisible aux yeux des citoyens. C’est précisément ce processus que les écologistes dénoncent inlassablement depuis des années.

Sous-investissement, manque d’entretien, dégradation des services sur ces lignes aboutissent à une perte de fiabilité et progressivement à une désaffectation.

Pourtant ces lignes sont absolument indispensables au maillage, à la mobilité des citoyens et au dynamisme des territoires enclavés. Elles sont aussi une alternative indispensable à la voiture.

Les écologistes s’opposent à une vision strictement comptable du service public, a fortiori si l’on considère que l’essentiel des fonds a été investi dans les lignes TGV au détriment de l’entretien des lignes régulières. Trop souvent on préfère investir dans de grands projets flambants neufs, rapides, directs et trop souvent l’on délaisse les lignes plus modestes mais qui assurent une indispensable couverture du territoire et un service de proximité aux habitants.

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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jeudi 26 mars 2015

Création d’un Groupe d’experts interrégionaux sur l’évolution du Climat (GIEC) en Auvergne – Rhône-Alpes

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Motion pour la création d’un Groupe d’experts interrégionaux sur l’évolution du Climat (GIEC) en Auvergne – Rhône-Alpes - Session du Conseil régional du 24 mars 2015

Présenté par le groupe EELV, cette motion a été adoptée à l'unanimité par les conseillers régionaux d'Auvergne

Créé en 1988, le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) a pour mission d’évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

En France, la région Aquitaine a été précurseure en s’engageant dans la création d’un GIEC régional dont le travail a notamment débouché sur la parution d’un rapport dédié aux impacts du dérèglement climatique sur la Région. Dans celui-ci, les auteurs ont réfléchi au devenir de l’Aquitaine, à sa vulnérabilité face au changement climatique, en envisageant des scénarii sur ses conséquences sur l’économie régionale (agriculture, viticulture, forêts, tourisme…), le paysage (littoral, montagne, estuaires, forêts…) et sa population. Ils ont défini les enjeux, questionnements et recommandations pour que tous les acteurs puissent s’adapter à ces changements. Ce travail a associé élus, scientifiques, universitaires, acteurs économiques, réseaux associatifs.

Une réflexion est également engagée du côté des régions Provence Alpes Côtes d’Azur et Nord Pas de Calais pour la création d’un GIEC régional.

Aussi, les enjeux climatiques pour la région Auvergne-Rhône-Alpes nécessitent d’être anticipés, un travail de prospective territoriale mérite d’être mené, afin notamment d’éclairer nos décisions, d’adapter nos orientations, nos politiques et nos dispositifs. Il s’agit d’ailleurs d’une conclusion du rapport de notation extra-financière de notre Région.

« N’habitons-nous pas une région château d’eau, touristique, agricole, aux climats, écosystèmes et à la biodiversité riches et variés ? Quels seront les impacts sur notre production alimentaire, en termes d’économie et d’emploi mais aussi de capacité à nourrir notre région ou la France ? Nos activités ne sont-elles pas pour beaucoup saisonnières et fortement tributaires de la météo donc aux évolutions possibles du climat ? Et quels impacts sur la santé des habitants ? ». Autant de questions soulevées dans un amendement défendu par le groupe EELV du Conseil régional de Rhône-Alpes lors de la Session des 28,29 et 30 janvier 2015, un amendement adopté par l’assemblée régionale et qui prévoit 50 000€ d’autorisations d’engagement et de crédits de fonctionnement pour la création d’un GIEC Auvergne-Rhône-Alpes.

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lundi 9 mars 2015

Transition énergétique : non à une loi au rabais !

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Tribune des Acteurs en transition énergétique parue sur le Monde

Le collectif des « Acteurs en transition énergétique », qui rassemble entreprises et groupements professionnels, collectivités et associations de collectivités, syndicats, ONG et associations, ne peut pas accepter que soit avalisée une loi de transition énergétique vidée de son ambition. Nous sommes convaincus que le projet que nous défendons est une chance à saisir et non un handicap. Nous appelons à une évolution désormais nécessaire, source d’emplois et de bien-être.

L’adoption en octobre 2014 du projet de loi sur la transition énergétique par l’Assemblée nationale a lancé un espoir raisonnable de tenir des objectifs ambitieux à moyen et long terme. Le président Hollande, lors de sa conférence de presse du 5 février 2015, a insisté sur le rôle de leader que devait tenir la France en matière de transition énergétique, alors que notre pays accueillera la conférence internationale sur le climat (COP 21) en fin d’année. La loi sur la transition énergétique doit en être l’illustration la plus exemplaire.

En supprimant l’échéance de 2025 pour ramener à 50 % la part de l’électricité d’origine nucléaire et en autorisant l’augmentation de la puissance nucléaire installée en France, la diversification du mix électrique semble toujours repoussée ! Comment encourager le développement des énergies renouvelables, secteur d’avenir dans lequel la France piétine, en restant sur des positions aussi passéistes ?

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