Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Economie - Emploi

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mercredi 28 octobre 2015

Le gros chéquier était de sortie : dossiers phares et votes étranges lors de la dernière Session

Pour cette dernière Session et cette avant dernière Commission Permanente, et à quelques semaines de la fusion et des élections régionales, le gros chéquier était de sortie au Conseil régional d'Auvergne. Retour sur quelques dossiers phares et sur quelques votes des différents groupes politiques.

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  • Projet Arts et Rugby de l’ASM : Vote contre des élus EELV, abstention du FdG dans son ensemble, vote favorable de la droite et des élus PS

Retenu dans Contrat de Plan Etat Région 2015-2020 sur lequel nous nous étions abstenus, ce projet, porté par la société anonyme de sport professionnel ASM Clermont Auvergne « ambitionne de traduire la rencontre entre un sport, le rugby, et les arts, dans un milieu emblématique au centre de Clermont-Fd : le stade Michelin ». L’Etat contribue à hauteur de 250 000€ également dans le cadre du CPER.

  • 200 000€ pour l'entreprise Auriplast à Aurillac : vote contre des élus FdG, votes favorables des élus EELV, PS et de la droite

Sur le projet, voir l'article de la Montagne : cliquer ici

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Pour cette aide exceptionnelle de 200 000€, sous forme de subvention, il s'agissait d'aider les investissements permettant notamment à l'entreprise de faire face à la concurrence low cost, de maintenir les emplois et d’améliorer ses performances environnementales en allant au-delà de certaines normes européennes.

D'ailleurs, l’intervention régionale porte sur les acquisitions suivantes :
- Une unité d’abattement du cuivre et du nickel présents dans les eaux de rejets de l’usine
- Un système de séparation de la filière chrome
- Un système de récupération du cuivre en amont sur les chaines afin de réduire le volume de cuivre dans les boues
- Des laveurs de gaz pour solubiliser les polluants de l’air par pulvérisation d’un mélange d’eau et de soude. Il s’agit d’installer trois laveurs afin d’améliorer les résultats des mesures

Le projet d’investissement de l’entreprise est de 10M€ quasiment. Un emprunt à hauteur de 1M€ est prévu par l'entreprise. Le Conseil départemental du Cantal et l’Agence de l’eau ont été sollicités. Pour le reste, c'est l'entreprise et ses principaux actionnaires qui prennent en charge les frais.

L’entreprise Auriplast effectue des bénéfices annuels compris entre 3,5 et 4,5M€ ces trois dernières années. Elle est détenue par la société Qualipac (706K€ de bénéfice en 2014, -700k€ en 2013) et appartient à la branche plastique du groupe Pochet (-5M€ en 2014 et 3,8M€ de bénéfice en 2013), un groupe qui investit beaucoup ces dernières années et réinjecte une part importante de ces bénéfices dans ses filiales, à l'instar de la SAS Auriplast. On est bien loin d'une grande entreprise ou d'une grande multinationale qui effectue du chantage auprès des collectivités ou qui engrange des bénéfices et de l'argent public pour le seul bénéfice de ses actionnaires... Qu'est-ce qui a pu motiver le vote contre des élus FdG ?

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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vendredi 16 octobre 2015

Chantage de la SNCF sur fond de fusion des Régions : c’est l’Auvergne qui trinque et le ferroviaire encore une fois !

Communiqué du 16 octobre 2015 du groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Malgré des moyens limités, et une compétence qui n’est pas la sienne, le Conseil régional d’Auvergne s’est fortement mobilisé ces dernières années pour sauver le Rail en Auvergne, en dépit de l’incurie et du sous-investissement de l’Etat et d’une SNCF qui abandonne de plus en plus son cœur de métier. Preuve de sa détermination, notre collectivité avait d’ailleurs budgété la construction d’un nouvel atelier de maintenance des rames TER dans le quartier du Brézet à Clermont-Fd.

Pourtant, la Région pourrait finalement rétropédaler sur ce dossier et céder peut-être au chantage de la SNCF dès mardi prochain, jour de la dernière Session du Conseil régional d’Auvergne. C’est en tout cas ce que préfigure une délibération qui prévoit de délocaliser vers Lyon et Nevers une partie des activités de maintenance prévues initialement sur Clermont.

Dans ce dossier la SNCF joue la montre et profite de la fusion des Régions pour s’asseoir une fois de plus sur un projet qui devait permettre non seulement de créer 10 postes de cheminots sur Clermont-Fd, mais aussi d’entretenir localement les rames utilisées sur le réseau ferroviaire auvergnat plutôt que de les envoyer ailleurs et de perdre du temps et de l’argent. Ce projet aurait représenté un vrai plus pour la disponibilité du matériel roulant et donc au bout du compte pour la qualité du service offert aux usagers.

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mercredi 23 septembre 2015

Intervention liminaire de Fatima Bezli - Session du Conseil régional d'Auvergne du 22 septembre

Monsieur le Président, mes chers collègues,

CRISE AGRICOLE : LE DOUBLE DISCOURS DE LA DROITE

Populiste, incohérente et schizophrène ; la droite a encore mis la barre très haut ces dernières semaines. A l’instar de la FNSEA et de ses satellites, elle a continué de mener son double discours historique à l’égard du monde agricole, feignant de défendre une agriculture de proximité et le revenu des producteurs.

Cette plaisanterie à répétition se heurte pourtant à l’épreuve des faits dans la mesure où les mots d’ordre de la droite se rejoignent dans une trinité infernale :

  • Plus de compétitivité, c’est-à-dire plus de capacité de vendre moins cher que les concurrents, ce qui suppose des prix inférieurs aux coûts de production, des charges transférées, l’injection permanente de nouvelles aides dans la chaîne de production.
  • Plus d’exportation, autrement dit une part croissante de la production vendue sur des marchés mondiaux qui, sauf exception, sont constitués par des prix de braderie.
  • Plus de modernisation et d’innovation qui, sous l’apparence d’une sonorité positive, représentent toujours plus d’investissements insupportables pour les producteurs, plus d’industrialisation de l’agriculture, plus de déshumanisation et de perte d’emplois, plus d’élimination des petites fermes, qui pourtant, sont les plus généreuses pour l’emploi, pour le revenu des paysans, la biodiversité, la qualité de l’eau et les paysages.

L’ex-président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque qui dresse ce constat ne s’y trompe pas lorsqu’il déclare : " il n’est pas possible de revendiquer du matin au soir et tous les jours, davantage de libéralisme et de compétitivité, puis, avec le même aplomb, d’exiger des soutiens publics, des aides pour faire face aux conséquences entraînées par ce qui a été revendiqué et obtenu ".

La droite s’émeut aujourd’hui de la baisse du prix du lait suite à la suppression des quotas qui régulaient la production. Pourtant, elle déplorait hier que les quotas aient entravé les exportations françaises et la compétitivité de la filière laitière.

La droite se veut le 1er défenseur des éleveurs. Hier pourtant, elle n’a jamais eu un mot sur une répartition plus équitable des aides et des productions, sur la taille des fermes usines, jamais un mot non plus à l’égard de la grande distribution.

Les boucs émissaires sont toujours les mêmes pour la droite et ses futurs candidats, un jour le loup ou le campagnol terrestre, un autre les contraintes administratives et environnementales, de la Région, de la France ou de l’Europe.

La droite demande tout et son contraire et surtout le contraire de ce qu’il faut faire.

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lundi 6 juillet 2015

Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Session du Conseil régional d'Auvergne du 30 juin 2015

Monsieur le Président, mes chers collègues,

FUSION : QUAND LES SOCIALISTES DECOUVRENT LE POT AUX ROSES...

Voilà un an que la fusion est dans toutes les têtes, tous les esprits, que de nombreuses inquiétudes se sont exprimées ici et ailleurs, que nous vous avons très largement alerté sur les dangers qu’elle faisait peser, en particulier sur l’Auvergne. Cela fait un an M. le Président que vous promouvez cette fusion avec M.Queyranne, que vous spéculez publiquement sur ses retombées, que vous louez vos travaux préparatoires d’un contrat de mariage avec Rhône-Alpes.

Les territoires ont besoin de coopération et de solidarité. Au contraire, sous la coupe du gouvernement vous avalisez sans broncher la compétition qui fragilisera finalement les territoires les plus vulnérables. Les citoyens et les porteurs de projet souhaitent de la proximité et de la réactivité, celles des élus, des administrations. Vous préparez à l’inverse l’éloignement, la centralisation des pouvoirs et des administrations dans la métropole lyonnaise.

Et aujourd’hui, au bout d’un an, alors que vous nous proposerez durant cette Session de désigner Lyon comme le chef-lieu de la future Région, ne comptez pas sur nous pour cautionner cela, le groupe socialiste et républicain, dans sa grande clairvoyance, vient de découvrir le pot aux roses et enfile tardivement un bonnet rouge bien terne.

Dans la motion que vous avez déposée, vous vous émouvez aujourd’hui des impacts très probables de cette fusion et vous semblez exprimer les derniers vœux d’un condamné, si ce n’est d’un repenti. C’est presque de la pitié que vous demandez au gouvernement en l’appelant à maintenir en Auvergne, je vous cite « les mêmes effectifs d’agents de l’Etat, le Rectorat, une juste répartition des services régionaux de l’Etat, l’équité et la proximité au service de l’efficacité de l’action publique », et enfin, quelle combativité, le maintien de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Vous réclamez seulement aujourd’hui une « grande concertation » autour de cette fusion, une démarche à laquelle vous n’intégrez pas les citoyens ni l’ensemble des élus, puisque vous proposez de la limiter uniquement à quelques élus et à des représentants de chambres consulaires.

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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mercredi 8 avril 2015

PNR Sources et Gorges de l'Allier : Enquête publique du 1er au 30 avril

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Vous êtes invité à télécharger les documents suivants :

Le dossier d’enquête publique composé de 6 pièces :

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mardi 24 mars 2015

Session du 24 mars 2015 - Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je ne m'étendrai pas sur les résultats des élections départementales qui montrent à l'évidence une défiance grandissante vis-à-vis des partis politiques. Manifestement, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux discours politiques.

Ce résultat interpelle chacune de nos formations. Il faut réapprendre à faire de la politique et parler vrai, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, éviter toute démagogie car elle finit toujours par se retourner contre ceux qui croient en bénéficier…

Une insulte, un pied de nez à l’avenir, à la santé, à la protection de l’environnement, aux producteurs biologiques, voilà à quoi ressemblait la décision de S. Le Foll d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014 avant de rétropédaler finalement. Si le ministère avait écouté les acteurs de la filière bio, les prévisions budgétaires de la FNAB notamment, il n’aurait pas besoin de chercher 14M€ aujourd’hui pour réussir à tenir des promesses.

D’autre part, malgré cette volte-face, il n’en reste pas moins de grandes inquiétudes pour l’agriculture biologique dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC pour 2015-2020. Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230M€ afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas. Désormais autorités de gestion, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants en dénigrant une fois de plus les prévisions budgétaires des acteurs de la bio. En septembre 2014, en rejetant un vœu déposé par notre groupe, vous avez d’ailleurs tous accepté la décision de R. Souchon de refuser d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne. Pour une Région qui se voulait 1ère en agriculture biologique, les objectifs et les moyens fixés sont très insuffisants, en comparaison notamment d’autres Régions, comme l’Alsace, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire, Poitou Charentes et Rhône-Alpes. Il semblerait toutefois, Monsieur le Président, que suite à votre rendez-vous d'hier avec les producteurs bio, vous soyez finalement prêt à trouver des solutions pour les paysans bio installés depuis plus de 10 ans. C'est un premier pas qui nous satisfera complètement quand les choses seront clairement définies sur le papier.

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lundi 23 mars 2015

Des aides pérennes pour l’agriculture biologique, vite ! Nous serons à la manifestation du mardi 24 mars 2015

Communiqué du 23 mars 2015

Les élus Europe Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne se joindront à la manifestation pour la défense des producteurs biologiques du mardi 24 mars 2015 à 10h30 devant l’Hôtel de Région.

Certes, le ministre de l’agriculture est finalement revenu sur sa décision ubuesque et brutale d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014, mais néanmoins, de grandes inquiétudes pèsent encore sur l’avenir de l’agriculture biologique.

Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230 millions d’euros afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas.

Ainsi, à moins d’annoncer tout de suite que cette loi n’est pas réaliste, les pouvoirs publics se doivent de tout mettre en œuvre pour sa réussite.

Désormais autorités de gestion des fonds européens dédiés à l’agriculture, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants pour l’agriculture biologique sur la période 2015-2020. Au conseil régional d’Auvergne, notre proposition d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne a été refusée en septembre 2014 par l’ensemble des autres élus.

Cette aide est pourtant décisive pour les producteurs. D’autres régions, à l’exemple de Rhône-Alpes, ont choisi de la maintenir au-delà de 5 ans après une conversion en agriculture biologique, car elle permet :

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lundi 22 décembre 2014

Plan régional pour la transition énergétique : la déception

Budget 2015 : intervention d'Agnès Mollon

Je souhaiterais apporter là-aussi quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet de ce rapport concernant la contribution du patrimoine régional à la transition énergétique.

Au lendemain de la conférence de Lima, qui, ça ne vous aura pas échappé, a débouché sur un accord a minima dans les prolongations, un compromis très insuffisant pour poser les fondations nécessaires à l’accord mondial sur le climat attendu à Paris en décembre 2015, vous nous proposez donc aujourd’hui ce que vous semblez considérer comme LE plan de ce mandat pour la transition énergétique. Heureusement que les élections régionales ont été repoussées à plusieurs reprises et que les fonds européens sont passés par là car il aurait été difficile dans d’autres circonstances de se gargariser autant sur ce plan…

Ce plan justement, même s’il arrive très tardivement, et que vous l’avez réalisé seul dans votre coin, en tout cas sans votre majorité en dehors de quelques points de détails, nous le voterons par principe.

Car effectivement c’est mieux que rien, il a le mérite d’exister, de prévoir des engagements financiers, un phasage des opérations, et quelques opérations nouvelles, entre autres la mise en place d’un outil de télé relevé des consommations dans les lycées, l’étude de projets photovoltaïques sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, ou encore la mise en place de clauses environnementales dans les futurs marchés de fourniture d’électricité de notre patrimoine, avec la possibilité notamment d’inscrire une clause sur l’origine de l’électricité afin de garantir une certaine part d’électricité d’origine renouvelable.

Néanmoins, ce plan est malgré tout décevant au regard des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face et qui nous imposent à tous de changer de braquet. Il s’apparente davantage à un plan de communication dans lequel notre collectivité chiffre, budgétise et répertorie dans un document tout ce qu’elle fait en matière de transition énergétique depuis plusieurs années et tout ce qu’elle prévoyait déjà de faire demain.

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dimanche 21 décembre 2014

Parcs d'activités : la qualité de service et le développement durable toujours pas au rdv

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne - Intervention d'Agnès Mollon pour expliquer l'abstention du groupe EELV sur les orientations et les dispositifs du Conseil régional en faveur des parcs d'activités, des orientations et des dispositifs approuvés par les élus PS et FdG.

Je souhaiterais là aussi pouvoir apporter quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet des parcs d’activités.

En effet, pour les mêmes raisons que l’an dernier nous nous abstiendrons sur ce dossier dont les modalités n’ont pas changé, à un élément près, depuis l’an passé. Nous le regrettons et nous sommes forcés de constater que nos remarques n’ont pas été prises en compte.

Permettez-moi de vous rappeler succinctement les principales raisons qui nous pousseront, cette année encore donc, à ne pas approuver les dispositifs prévus dans le BP 2015 en faveur des parcs d’activités :

1) Nous avons bien noté la seule évolution de ce dispositif par rapport à l’an dernier, et elle n’est qu’à moitié positive : le plancher des dépenses éligibles pour la création, l’extension et la requalification des parcs d’activités est baissé à 625k€ contre 750€ l’an dernier.

A moitié positif effectivement, car ces montants planchers étaient beaucoup plus incitatifs pour la requalification et la reconversion des friches urbaines et logistiques il y a quelques années. Rappelez-vous, nous avions une aide unique pour la requalification, avec un plancher de dépenses éligibles à 150k€ pour les parcs de niveau 3, dans l’ancienne dénomination, et à 300k€ pour les parcs de niveau 1 et 2. Lors du BP2013, nous avions d’ailleurs fait réintégrer ces dispositions par amendement, des dispositions sur lesquelles vous vous êtes donc bien assis depuis.

La requalification et la reconversion des parcs d’activités et des friches industrielles et logistiques pourraient, mes chers collègues, contribuer à limiter la création de nouveaux parcs. Nous regrettons que notre collectivité ne mette pas le paquet en ce sens, ce qui laisse encore présager toujours plus de nouvelles zones d’activités, qui artificialisent les sols, rabotent les terres agricoles, déménagent les territoires et les emplois, tous plus loin des centres villes, et ne favorisent que dans une très faible mesure l’emploi et l’implantation d’entreprises exogènes.

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samedi 20 décembre 2014

Contre le chantage à l'emploi des grands groupes, toujours pas d'avancées

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Amendement déposé par les groupes EELV et Front de Gauche, retoqué (comme l'an dernier) par les élus PS et de droite. Les groupes du type ERAMET pourront donc continuer de faire du lobbying auprès de la Région pour bénéficier d'aides publiques mirobolantes malgré les millions d'euros de profits qu'ils réalisent et et distribuent à leurs actionnaires.

Texte de l'amendement : Cet amendement a pour but de limiter les aides exceptionnelles de notre collectivité à des avances remboursables en faveur des TPE et PME ayant leur siège en Auvergne qui n’entreraient pas dans le cadre des dispositifs économiques régionaux. Il permettrait de soutenir la réalisation de leurs investissements matériels, de contribuer à couvrir leurs besoins en fonds de roulement et en trésorerie, et enfin de faciliter les conditions de négociations des entreprises avec les banques.

Il s’agit par conséquent d’exclure de ce dispositif non seulement les interventions sous forme de subvention, mais également les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises pour qui l’implication de la Région est plus efficace en termes d’offre de services d’accompagnement (formation, financement d’expertises-conseils, infrastructures, etc.) plutôt qu’en termes de soutien financier direct.

De plus, il n’est pas rare de voir des entreprises, non éligibles aux dispositifs économiques de notre collectivité, solliciter l’aide financière de la Région alors qu’elles appartiennent à des grands groupes, réalisant parfois des dizaines de millions d’euros de profit et disposant d’une trésorerie confortable (dernier exemple en date, le projet Ecotitanium sur le site des Ancizes d’Aubert et Duval, filiale du Groupe ERAMET).

Dans ce cas de figure, l’aide régionale, qui n’est absolument pas décisive et déterminante pour l’entreprise, est susceptible d’être accordée dans le cadre du programme des « Aides exceptionnelles ».

Dans un contexte budgétaire morose, l’amendement proposé vise à mettre un terme à ce type d’interventions financières de la Région qui relèvent avant tout du symbole, et qui cautionnent parfois par la même occasion, le chantage à l’emploi et la mise en concurrence instaurée par certaines entreprises.

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vendredi 19 décembre 2014

Aides aux entreprises : l'utilité de l'aide publique n'est toujours pas une condition indispensable...

Budget 2015 : le dispositif d'aide aux entreprises a été adopté par le FdG et le PS. Les élus EELV ont voté contre, comme l'an dernier.

Explication de vote par Agnès Mollon.

Permettez-moi de vous rappeler que nous n’approuverons pas ce rapport pour les mêmes motifs que l’an dernier dans la mesure où les modalités du dispositif n’ont pas bougé d’un iota pour l’an prochain, contrairement à notre contribution financière, l’UPA pourra s’en réjouir.

1) En période de crise et de restriction budgétaire sans précédent, comment une collectivité, comment un élu tout simplement, peut porter, cautionner un dispositif d’aide aux entreprises qui ne prévoit pas de placer l’utilité de l’aide publique comme le critère principal ? C’est une aberration, un pied de nez aux citoyens à qui on annonce chaque jour des coupes budgétaires dans les services publics, dans la protection sociale, dans la vie associative, au motif bien pratique qu’il faut rationnaliser la dépense publique. Nous ne comprenons toujours pas aujourd’hui ce qui a poussé les élus socialistes et Front de Gauche de cette enceinte à approuver l’an dernier une telle ineptie.

2) 2ème réserve, les entreprises de la filière forêt-bois, comme l’a mentionné Pierre ce matin. Je n’ai pas besoin de revenir dessus.

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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vendredi 21 novembre 2014

Vœu pour un nouvel avenir industriel et contre les licenciements boursiers

Présenté par les Groupes Front de gauche et Europe Ecologie Les Verts - Session du 18 novembre 2014

Le voeu n'a pas été adopté : vote contre du PS et non participation au vote de la droite

La dernière note de conjoncture de l’INSEE pour l’Auvergne, laisse apparaître une situation économique assez dégradée. Les secteurs de la construction et de l’industrie sont impactés par une dégradation de l’emploi, s’accompagnant par une hausse du chômage (+0.1%) en Auvergne. De nombreuses entreprises, essentiellement des PME et des TPE, voient leurs activités réduites, du fait de la baisse de la commande et de la forte contraction des mises en chantier dans la construction.

De plus grandes entreprises, comme Aubert & Duval aux Ancizes ou Impérial Tabaco à Riom se servent de la crise et de la morosité actuelle pour annoncer de nouvelles vagues de licenciements et des fermetures d’usines alors qu’elles versent des dividendes conséquents à leurs actionnaires

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