Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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vendredi 16 octobre 2015

Chantage de la SNCF sur fond de fusion des Régions : c’est l’Auvergne qui trinque et le ferroviaire encore une fois !

Communiqué du 16 octobre 2015 du groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Malgré des moyens limités, et une compétence qui n’est pas la sienne, le Conseil régional d’Auvergne s’est fortement mobilisé ces dernières années pour sauver le Rail en Auvergne, en dépit de l’incurie et du sous-investissement de l’Etat et d’une SNCF qui abandonne de plus en plus son cœur de métier. Preuve de sa détermination, notre collectivité avait d’ailleurs budgété la construction d’un nouvel atelier de maintenance des rames TER dans le quartier du Brézet à Clermont-Fd.

Pourtant, la Région pourrait finalement rétropédaler sur ce dossier et céder peut-être au chantage de la SNCF dès mardi prochain, jour de la dernière Session du Conseil régional d’Auvergne. C’est en tout cas ce que préfigure une délibération qui prévoit de délocaliser vers Lyon et Nevers une partie des activités de maintenance prévues initialement sur Clermont.

Dans ce dossier la SNCF joue la montre et profite de la fusion des Régions pour s’asseoir une fois de plus sur un projet qui devait permettre non seulement de créer 10 postes de cheminots sur Clermont-Fd, mais aussi d’entretenir localement les rames utilisées sur le réseau ferroviaire auvergnat plutôt que de les envoyer ailleurs et de perdre du temps et de l’argent. Ce projet aurait représenté un vrai plus pour la disponibilité du matériel roulant et donc au bout du compte pour la qualité du service offert aux usagers.

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mardi 29 septembre 2015

Sauver l’Aubrac : la mobilisation doit s’intensifier !

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Communiqué du 29 septembre 2015

La ligne Clermont-Ferrand - St Flour- Millau- Béziers est menacée de fermeture depuis la mise en service de l'autoroute A75. Négligé par la SNCF puis par Réseau ferré de France, son entretien est réduit au minimum et les projets de rénovation de l'infrastructure pour en faire un axe alternatif pour le fret sont passés aux oubliettes.

Résultat : de nombreuses sections non rénovées (dont Neussargues-St Flour en Auvergne) font l'objet de ralentissements à 40 km/h (au lieu des 75/80 précédemment pratiqués sur la partie montagneuse). Les temps de parcours sont donc devenus excessifs pour les voyageurs et les liaisons sont devenues très rares (seul le train Intercités, l'Aubrac, assure la liaison de bout en bout et plus aucun TER ne circule sur la partie auvergnate). Même la desserte fret de l'aciérie ARCELOR MITTAL de St Chély d'Apcher est menacée alors qu'il s'agit d'un trafic lourd (chaque train d'acier quotidien est l'équivalent de 60 poids lourds !).

En dépit des demandes répétées des élus écologistes, ni l'Etat, ni la région Auvergne n'ont voulu inscrire des travaux sur cette ligne au titre du Contrat de Plan 2015/2020 pour rénover la partie auvergnate alors que la ligne est remise à neuf de Loubaresse (limite de région) à St Chély.

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mercredi 23 septembre 2015

Intervention liminaire de Fatima Bezli - Session du Conseil régional d'Auvergne du 22 septembre

Monsieur le Président, mes chers collègues,

CRISE AGRICOLE : LE DOUBLE DISCOURS DE LA DROITE

Populiste, incohérente et schizophrène ; la droite a encore mis la barre très haut ces dernières semaines. A l’instar de la FNSEA et de ses satellites, elle a continué de mener son double discours historique à l’égard du monde agricole, feignant de défendre une agriculture de proximité et le revenu des producteurs.

Cette plaisanterie à répétition se heurte pourtant à l’épreuve des faits dans la mesure où les mots d’ordre de la droite se rejoignent dans une trinité infernale :

  • Plus de compétitivité, c’est-à-dire plus de capacité de vendre moins cher que les concurrents, ce qui suppose des prix inférieurs aux coûts de production, des charges transférées, l’injection permanente de nouvelles aides dans la chaîne de production.
  • Plus d’exportation, autrement dit une part croissante de la production vendue sur des marchés mondiaux qui, sauf exception, sont constitués par des prix de braderie.
  • Plus de modernisation et d’innovation qui, sous l’apparence d’une sonorité positive, représentent toujours plus d’investissements insupportables pour les producteurs, plus d’industrialisation de l’agriculture, plus de déshumanisation et de perte d’emplois, plus d’élimination des petites fermes, qui pourtant, sont les plus généreuses pour l’emploi, pour le revenu des paysans, la biodiversité, la qualité de l’eau et les paysages.

L’ex-président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque qui dresse ce constat ne s’y trompe pas lorsqu’il déclare : " il n’est pas possible de revendiquer du matin au soir et tous les jours, davantage de libéralisme et de compétitivité, puis, avec le même aplomb, d’exiger des soutiens publics, des aides pour faire face aux conséquences entraînées par ce qui a été revendiqué et obtenu ".

La droite s’émeut aujourd’hui de la baisse du prix du lait suite à la suppression des quotas qui régulaient la production. Pourtant, elle déplorait hier que les quotas aient entravé les exportations françaises et la compétitivité de la filière laitière.

La droite se veut le 1er défenseur des éleveurs. Hier pourtant, elle n’a jamais eu un mot sur une répartition plus équitable des aides et des productions, sur la taille des fermes usines, jamais un mot non plus à l’égard de la grande distribution.

Les boucs émissaires sont toujours les mêmes pour la droite et ses futurs candidats, un jour le loup ou le campagnol terrestre, un autre les contraintes administratives et environnementales, de la Région, de la France ou de l’Europe.

La droite demande tout et son contraire et surtout le contraire de ce qu’il faut faire.

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mercredi 8 juillet 2015

Priorité aux Trains d'équilibre du Territoire et aux transports du quotidien

Session du Conseil régional d'Auvergne du 30 juin 2015 - Voeu déposé par EELV et le FdG

La commission parlementaire présidée par Philippe Duron, député du Calvados, a rendu le 26 mai dernier son rapport « Trains d’Equilibre du Territoire : agir pour l’avenir ».

Si le diagnostic du rapport ne fait guère débat – dégradation de la qualité et de l’offre de service pour des liaisons délaissées, répartition confuse des responsabilités entre l’Etat et SNCF Mobilités, vieillissement du matériel roulant, etc. – certaines de ses préconisations ne sont pas acceptables au moment où la France s’apprête à accueillir un sommet mondial sur le climat.

Pour l’Auvergne, ses recommandations sont aux antipodes de l’aménagement durable et solidaire du territoire, et ajoutées au maigre engagement de l’Etat sur le volet ferroviaire du Contrat de Plan Etat Région 2015-2020 et à la libéralisation des transports par autocars qui viendra concurrencer certaines liaisons ferroviaires, ce rapport, s’il était suivi à la lettre par le gouvernement, ferait de l’Auvergne un futur cul-de-sac ferroviaire.

Il s’agirait d’un gâchis financier venant remettre en question l’utilité des financements publics apportés ces dernières années, par notre collectivité notamment, pour la modernisation des infrastructures.

De plus, le retrait de l’Etat sur certaines liaisons TET est susceptible également de fragiliser le trafic de fret. C’est par exemple le cas sur Clermont-Béziers et pour l’activité industrielle d’Arcelor Mittal à St Chely d’Apcher.

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne :

- affirme le rôle primordial du rail pour l’aménagement du territoire national et la desserte des villes moyennes et des axes transversaux.

- s’oppose aux préconisations du rapport Duron consistant à supprimer les liaisons TET Montluçon-Bourges et Lyon-Montluçon-Bordeaux et appelle le gouvernement à ne pas suivre cette recommandation

- s’oppose aux préconisations du rapport Duron consistant à reporter sur la route les dessertes TET de l’Aubrac et de l’axe Bordeaux-Clermont-Lyon et appelle le gouvernement à ne pas suivre ces recommandations qui auront pour effet de détourner encore plus d’usagers des transports collectifs

- est très inquiet sur les modalités des compensations financières envisagées par l’Etat pour les Régions sur le transfert des liaisons TET vers les régions, à l’exemple du Cévenol

- approuve les préconisations du rapport Duron consistant à renouveler le matériel roulant et à augmenter les fréquences de circulations des TET sur les axes Clermont-Paris et Nantes-Tours-Moulins-Lyon et appelle le gouvernement à suivre ces recommandations

- propose une convention tripartite entre la Région Languedoc Roussilon, l’Auvergne et l’Etat pour le financement de la liaison du Cévenol

- attend du gouvernement des mesures ambitieuses et cohérentes en faveur du développement des transports collectifs, en particulier sur le transport ferroviaire dont le modèle de financement est à bout de souffle

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lundi 6 juillet 2015

Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Session du Conseil régional d'Auvergne du 30 juin 2015

Monsieur le Président, mes chers collègues,

FUSION : QUAND LES SOCIALISTES DECOUVRENT LE POT AUX ROSES...

Voilà un an que la fusion est dans toutes les têtes, tous les esprits, que de nombreuses inquiétudes se sont exprimées ici et ailleurs, que nous vous avons très largement alerté sur les dangers qu’elle faisait peser, en particulier sur l’Auvergne. Cela fait un an M. le Président que vous promouvez cette fusion avec M.Queyranne, que vous spéculez publiquement sur ses retombées, que vous louez vos travaux préparatoires d’un contrat de mariage avec Rhône-Alpes.

Les territoires ont besoin de coopération et de solidarité. Au contraire, sous la coupe du gouvernement vous avalisez sans broncher la compétition qui fragilisera finalement les territoires les plus vulnérables. Les citoyens et les porteurs de projet souhaitent de la proximité et de la réactivité, celles des élus, des administrations. Vous préparez à l’inverse l’éloignement, la centralisation des pouvoirs et des administrations dans la métropole lyonnaise.

Et aujourd’hui, au bout d’un an, alors que vous nous proposerez durant cette Session de désigner Lyon comme le chef-lieu de la future Région, ne comptez pas sur nous pour cautionner cela, le groupe socialiste et républicain, dans sa grande clairvoyance, vient de découvrir le pot aux roses et enfile tardivement un bonnet rouge bien terne.

Dans la motion que vous avez déposée, vous vous émouvez aujourd’hui des impacts très probables de cette fusion et vous semblez exprimer les derniers vœux d’un condamné, si ce n’est d’un repenti. C’est presque de la pitié que vous demandez au gouvernement en l’appelant à maintenir en Auvergne, je vous cite « les mêmes effectifs d’agents de l’Etat, le Rectorat, une juste répartition des services régionaux de l’Etat, l’équité et la proximité au service de l’efficacité de l’action publique », et enfin, quelle combativité, le maintien de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Vous réclamez seulement aujourd’hui une « grande concertation » autour de cette fusion, une démarche à laquelle vous n’intégrez pas les citoyens ni l’ensemble des élus, puisque vous proposez de la limiter uniquement à quelques élus et à des représentants de chambres consulaires.

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mardi 30 juin 2015

Session conjointe avec Rhône-Alpes : Intervention liminaire de Fatima Bezli

Messieurs les Présidents, mes chers collègues,

« Une réunion unique en France » nous ont prévenus les 2 présidents de Région; voilà l’objet de cette réunion aujourd’hui, une séance à laquelle nous avons hésité à participer, je vous le dis franchement.

A quelques mois des élections régionales, cette réunion de travail, ou plutôt ce happening médiatique, aurait pu se tenir plus humblement, plus discrètement, et du coup plus efficacement. Mais ce n’était probablement pas le but.

Vous avez présenté en commun vos vœux pour le nouvel an, vous ne vous quittez plus, vous parlez à l’envi de mariage, de co-construction, alors qu’en réalité vous tentez de justifier une fusion forcée que nous avons combattue et que nous déplorons toujours. Car ce n’est pas en griffonnant la carte des régions qu’on transforme des nains juridiques et financiers en géants économiques et politiques !

La course à la taille des régions n’entraînera aucune économie, nous en prenons le pari, et cette réforme ignore les véritables questions : à quand une organisation de l’action publique lisible pour les porteurs de projets et les citoyens ? Autrement dit, à quand une clarification du qui fait quoi, avec quels moyens financiers et humains ? Comment rapprocher le lieu de prise de décision du citoyen ?

Dangereuse pour la démocratie et la représentation des territoires ruraux, du Cantal par exemple, cette réforme territoriale est une entourloupe, en particulier pour l’Auvergne. Sur l’autel de la compétitivité territoriale, cette réforme n’est rien d’autre qu’un transfert organisé de dette vers les collectivités, qui portera encore un mauvais coup aux services publics et aux projets en direction des citoyens.

Messieurs les Présidents, depuis l’annonce brutale de cette fusion, vous vous êtes inspirés de la démarche à la hussarde du président de la République.

  • Vous multipliez les annonces sorties du chapeau qui sonnent comme des promesses électorales : train direct Clermont-Lyon en deux heures, école de cancérologie, Plan PME, etc. Autant de mesures qui auraient pu voir le jour avant la fusion si nos 2 Régions avaient voulu travailler ensemble.
  • Vous vous êtes convertis ostensiblement depuis quelques semaines à la biodiversité, à la maîtrise de l’énergie, au climat pour lancer ce que vous appelez « des projets emblématiques de l’union » et vous personnalisez des satisfécits sur des sujets pour lesquels vous n’aviez pourtant pas la main lourde lors des préparations budgétaires.
  • Enfin, c’est tardivement que vous avez associé un tant soit peu vos assemblées, vos majorités, les représentants syndicaux à la réflexion sur la fusion.

Permettez-moi, au nom des écologistes, d’avoir une pensée pour les agents des 2 régions. Ils réalisent un travail formidable, ils doivent mettre les bouchées doubles sans avoir de réponses, encore moins de certitudes, sur leurs futures conditions de travail. Où travailleront-ils demain, nos agents auvergnats en particulier, quelles seront les évolutions dans leurs missions, pour quelle rémunération ? Comment leurs régimes indemnitaires seront-ils alignés ? Ils n’en savent rien !

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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samedi 28 février 2015

Pétition pour la réouverture de la ligne de train transversale Bordeaux-Limoges-Lyon

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Nous sommes des utilisateurs réguliers de la ligne directe Limoges-Lyon, bien pratique pour voyager entre les régions Aquitaine, Limousin, Auvergne, Rhône-Alpes et même PACA avec la correspondance TGV à Lyon Part-Dieu. Mais depuis sa fermeture en décembre 2012, c'est devenu cher et compliqué de traverser la France.

Le direct mettait 4h50 entre Limoges et Lyon pour 50 Euros maximum. Maintenant il faut compter près de 6h et un changement de gare à Paris pour 130 Euros, le changement à Vierzon n'étant même pas proposé.

Les familles avec enfants, les jeunes, les étudiants, les personnes âgées doivent-ils tous devenir des adeptes du covoiturage?

Cette ligne transversale est-ouest est vitale pour desservir par le train un grand nombre de territoires français mal reliés par ailleurs.

Elle a été fermée en décembre 2012 pour cause de travaux d'amélioration sur la ligne. Une fois ces travaux terminés nous exigeons la remise en service de cet axe structurant - qui n'est hélas plus d'actualité d'après le président de la SNCF Guillaume Pépy (voir Radio SNCF).

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jeudi 26 février 2015

Non à la fermeture de la ligne Clermont – Neussargues – Béziers ! Soutien à la manifestation du samedi 28 février 2015

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Photo : François Célié

Communiqué du 26 février 2015 des élus EELV du Conseil régional d'Auvergne

Après la fermeture ces dernières années des sections ferroviaires entre Lapeyrouse et Volvic, entre Montluçon et Eygurande, après la suppression en juillet 2014, faute de volonté politique, de la liaison ferroviaire la plus directe entre Clermont-Fd, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux, auxquelles s’ajoutent de nombreuses détériorations de l’offre et de la qualité du service TER en Auvergne, l’élagage du réseau ferroviaire Auvergnat et du Massif Central se poursuit inlassablement.

Après avoir réduit l’offre de transport à la portion congrue sur la ligne Clermont-Neussargues-Béziers, l’Etat et la SNCF seraient prêts ces prochains mois - à l’été 2015 ou fin 2015 - à fermer carrément la ligne.

A contre-sens de l’aménagement durable et équilibré du territoire, aux antipodes des besoins des citoyens, cette fermeture est insupportable à plus d’un titre :

- Elle est le résultat du choix du tout routier et autoroutier par les décideurs avec la construction et la gratuité de l’A75 qui ont condamné cette ligne ferroviaire et la desserte fine d’un territoire isolé.

- Elle rendra les habitants d’Auvergne et du Languedoc Roussillon encore plus dépendants de la route et de l’énergie pétrolière. Le Comité pluraliste de défense de la ligne a évoqué 70 camions supplémentaires sur les routes chaque jour et 70 cars en plus chaque semaine.

- Elle est synonyme de gaspillage d’argent public puisqu’elle fait perdre une partie du bénéfice des efforts entrepris depuis 2007, notamment par le Conseil régional d’Auvergne, pour maintenir et rénover cette ligne : plus de 68 M€ ont été injectés sur Clermont-Aurillac, Arvant-Aurillac et pour le programme de maintien du fret sur cette ligne.

- Elle est le résultat d’orientations nationales exaspérantes en matière de transport et d’un aveuglement persistant de nombreux élus, locaux notamment, obnubilés par le TGV, alors que le réseau classique est négligé depuis 30 ans.

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mercredi 11 février 2015

Non à la fermeture de la ligne SNCF Béziers - Neussargues - Clermont-Ferrand

Comme les élus EELV du Conseil régional d'Auvergne, signez la pétition adressée à Ségolène Royal contre la fermeture de la ligne Béziers - Neussargues - Clermont-Fd

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Signez ici

La France organisera en décembre 2015 à Paris une conférence mondiale sur l’environnement, l’avenir de la planète et du climat. La décision programmée de fermer la ligne au 1er janvier 2016, de continuer à polluer avec toujours plus de bus et de camions sur route et autoroute est contraire aux ambitions affichées de l’exemplarité française. Je considère que la ligne SNCF Béziers - Neussargues – Clermont-Ferrand est utile et indispensable pour une ruralité vivante, un aménagement du territoire équilibré, pour l’environnement, pour la santé publique des populations.

Je me prononce :

- Contre la fermeture de la ligne,

- Contre une politique du tout routier et autoroutier,

- Pour une politique de transport public qui redonne priorité au rail

- Pour le transport des marchandises et des voyageurs par rail comme élément incontournable de lutte contre les dérèglements climatiques et la pollution.

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mardi 3 février 2015

Desservir à grande vitesse un cul-de-sac ferroviaire ?

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Session du Conseil régional du 2 février 2015- Intervention de Pierre Pommarel

Lors de la Session, il nous était demandé de nous prononcer pour le choix du tracé Ouest ou Médian du projet de LGV POCL. Le PS et le FdG se sont prononcés en faveur du tracé Médian, la droite en faveur du tracé Ouest. Les élus EELV ont voté contre les deux scénarios.

Il s’agit certainement de la dernière fois dans cette assemblée où nous aurons l’occasion de débattre aussi longuement sur le sujet du POCL, alors permettez-moi d’intervenir, au nom du Groupe EELV, avec tout le temps et toute la précision nécessaire.

Le constat suivant de la Cour des Comptes est sans appel : « Le bilan du TGV s’est fortement dégradé depuis quelques années : trafic et recettes en baisse, coûts de construction comme d’exploitation en hausse, recul important de la marge opérationnelle qui contribue de moins en moins au financement des autres activités, toutes déficitaires, de la SNCF. »

Le chiffre d’affaires du TGV a reculé de 4% pour la première fois en 2013.

Les coûts de construction des TGV sont en forte hausse, fois 4 environ, pour s’établir à 20M€ du kilomètre, tandis que les coûts d’exploitation ont été multiplié entre 2 et 6.

La rentabilité, et surtout la pertinence de nouveaux projets LGV sont aujourd’hui difficiles à justifier, quand bien même Réseau Ferré de France, avec l’aval et le lobbying des élus locaux réclamant chacun leur joujou TGV, s’appuie systématiquement sur des processus de décision sujets à caution et des estimations de coût et de trafic optimistes. Des estimations optimistes effectivement, puisque le trafic TGV est en moyenne 24% inférieur et le coût jusqu’à 17% supérieur aux prévisions.

Ceci étant dit, malgré ce constat, il y a fort à parier que plus d’un élu, y compris dans cette assemblée, plus d’une chambre consulaire, plus d’une association, TGV Grand Centre ou autre, continueront de vivre dans l’illusion, quitte à tenir des propos enflammés sur les bienfaits de la fée TGV et à engager des campagnes de communication à grand frais frisant l’obsession.

Et pourtant, là aussi la Cour des Comptes tord le cou à un certain nombre d’idées reçues en rappelant que « Les arguments les plus couramment utilisés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire se réfèrent à une mobilité accrue, un avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, une incidence positive sur l’activité économique et le développement régional. La portée et la pertinence de ces motivations se révèlent souvent contestables, sinon inexactes. »

Elle rejoint ainsi la Commission Mobilité 21, qui je vous le rappelle, rassemblait toutes les sensibilités politiques, et qui avait conclu que « les projets de LGV sont extrêmement coûteux et d’une efficacité économique controversée ».

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lundi 2 février 2015

Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Le PS et le FdG ont voté pour le projet de CPER tandis que les élus EELV et la droite se sont abstenus. hypocrisie_12.jpg

Session du Conseil régional du 2 février 2015 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors de notre Session du mois d’octobre 2013, Alain Bussière ne tarissait pas d’éloges à propos du Contrat de Plan Etat Région, celui qui devait voir le jour en 2014, mais qui aura donc pris plus d’un an de retard.

M. Bussière nous avait promis que nous allions « pouvoir compter sur une véritable puissance de frappe en couplant les dispositifs régionaux, les fonds européens et les CPER ».

Plus d’un an après, en dépit de ces solennités, le projet de protocole d’accord que vous nous soumettez aujourd’hui prévoit un engagement de l’Etat dans notre Région de 351M€ au niveau des crédits contractualisés, un montant auquel il faut retirer 202M€ de crédits routiers, lesquels n’apparaissaient pas dans le CPER précédent.

Ce projet prévoit ainsi un engagement à 50/50 grosso modo, entre l’Etat et la Région, pour les 5 prochaines années, avec un peu moins de 150M€ de chaque côté.

Hors volet routier, les crédits de l’Etat auront donc baissé de 68% entre les 2 CPER. En réalité c’est encore une baisse plus importante car c’est sans compter les dizaines de M€ de crédits que l’Etat recycle et valorise, dans une maquette financière assez malhonnête. Un constat qui nous interpelle car, en définitive, cette contractualisation entre l’Etat et la Région n’est ni paritaire, ni juste.

Non seulement l’Etat réduit drastiquement nos dotations, non seulement il nous transfère de nouvelles compétences sans les moyens qui vont avec, en matière de formation professionnelle notamment, mais en plus, dans le même temps, il nous demande, hors volet routier, de mettre plus la main à la poche que lui, qui plus est sur des prérogatives dont il ne sait toujours pas, après plusieurs années de réflexion, s’il veut nous les confier complètement, partiellement, partiellement de partiellement.

L’Etat se désengage partout ou presque par rapport au CPER précédent : - 80% de crédits sur l’enseignement supérieur, - 65% sur la recherche, moins 73% sur l’innovation, moins 31% sur le rail en Auvergne, en étant extrêmement gentil, car c’est sans compter les crédits de RFF et sans prendre en compte le Plan Rail 1 qui n’aura malheureusement pas de petit frère.

L’Etat devient même, bien souvent, l’actionnaire minoritaire. Son engagement financier ne représentera que 45% de l’enveloppe dédiée à l’enseignement supérieur, 27% dans la recherche, 22% dans l’innovation.

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lundi 12 janvier 2015

Une gare ferme... et tout est dépeuplé

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Comment peut-on vivre sans transport public ?

Voir le reportage en gare de Merlines après la fermeture de la liaison directe entre Clermont-Ferrand et Ussel : cliquer ici

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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