Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - biodiversité nature

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jeudi 5 novembre 2015

Pièces à conviction Lyon Turin autopsie d'un scandale annoncé

Diffusé sur France 3 le mercredi 4 novembre 2015 à 23:25 - Durée : 1 h 10

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Voir le reportage : cliquer ici

Présentation du reportage par FR3 : Le projet du Lyon-Turin, un tunnel de 57 kilomètres creusé sous la montagne pour traverser les Alpes en TGV, devrait être le plus grand chantier d’Europe, avec un coût total entre 26 et 30 milliards d’euros. Si ses promoteurs vantent un gain de temps de trois heures sur la ligne de train reliant Paris à Milan, la construction de ce tunnel est controversée et déchaîne les passions en Italie. L’intérêt public d’un tel ouvrage est-il vraiment incontestable ? Une autre question de taille se pose quant au financement de ce projet gigantesque. L’enquête met en lumière le lobbying des géants du BTP et de certains élus locaux, parfois au mépris des règles et de la loi.

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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mercredi 23 septembre 2015

Intervention liminaire de Fatima Bezli - Session du Conseil régional d'Auvergne du 22 septembre

Monsieur le Président, mes chers collègues,

CRISE AGRICOLE : LE DOUBLE DISCOURS DE LA DROITE

Populiste, incohérente et schizophrène ; la droite a encore mis la barre très haut ces dernières semaines. A l’instar de la FNSEA et de ses satellites, elle a continué de mener son double discours historique à l’égard du monde agricole, feignant de défendre une agriculture de proximité et le revenu des producteurs.

Cette plaisanterie à répétition se heurte pourtant à l’épreuve des faits dans la mesure où les mots d’ordre de la droite se rejoignent dans une trinité infernale :

  • Plus de compétitivité, c’est-à-dire plus de capacité de vendre moins cher que les concurrents, ce qui suppose des prix inférieurs aux coûts de production, des charges transférées, l’injection permanente de nouvelles aides dans la chaîne de production.
  • Plus d’exportation, autrement dit une part croissante de la production vendue sur des marchés mondiaux qui, sauf exception, sont constitués par des prix de braderie.
  • Plus de modernisation et d’innovation qui, sous l’apparence d’une sonorité positive, représentent toujours plus d’investissements insupportables pour les producteurs, plus d’industrialisation de l’agriculture, plus de déshumanisation et de perte d’emplois, plus d’élimination des petites fermes, qui pourtant, sont les plus généreuses pour l’emploi, pour le revenu des paysans, la biodiversité, la qualité de l’eau et les paysages.

L’ex-président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque qui dresse ce constat ne s’y trompe pas lorsqu’il déclare : " il n’est pas possible de revendiquer du matin au soir et tous les jours, davantage de libéralisme et de compétitivité, puis, avec le même aplomb, d’exiger des soutiens publics, des aides pour faire face aux conséquences entraînées par ce qui a été revendiqué et obtenu ".

La droite s’émeut aujourd’hui de la baisse du prix du lait suite à la suppression des quotas qui régulaient la production. Pourtant, elle déplorait hier que les quotas aient entravé les exportations françaises et la compétitivité de la filière laitière.

La droite se veut le 1er défenseur des éleveurs. Hier pourtant, elle n’a jamais eu un mot sur une répartition plus équitable des aides et des productions, sur la taille des fermes usines, jamais un mot non plus à l’égard de la grande distribution.

Les boucs émissaires sont toujours les mêmes pour la droite et ses futurs candidats, un jour le loup ou le campagnol terrestre, un autre les contraintes administratives et environnementales, de la Région, de la France ou de l’Europe.

La droite demande tout et son contraire et surtout le contraire de ce qu’il faut faire.

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mardi 19 mai 2015

La faune sauvage régionale comme on ne l’imaginait pas

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Article de la Montagne du 16 mai 2015

Saviez-vous que des phoques sont aux portes de l’Auvergne ? Que le vison d’Europe y aurait disparu ? Que la région héberge 87 espèces de mammifères sauvages ! Le tout dernier état des lieux vient de paraître..

Le Groupe mammalogique d’Auvergne (GMA), Chauve souris Auvergne (CSA) et plus d’un millier de contributeurs bénévoles, viennent de passer trois années à recenser photographier et cartographier tout ce que l’Auvergne compte de mammifères sauvages.

Le résultat, c’est l’Atlas des mammifères d’Auvergne (Catiche prodution) : 368 pages et trois ans de travail pour livrer le portrait de l’Auvergne fascinant. « On est sûr à 99 % qu’ils sont tous là », estiment Charles Lemarchand (GMA) et Lilian Girard (CSA), recrutés sur le projet.

L’ouvrage est destiné aux naturalistes comme au grand public, et surtout, aux décideurs qui devraient y trouver un appui à la décision en matière d’écologie et de protection des espèces.

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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mercredi 8 avril 2015

PNR Sources et Gorges de l'Allier : Enquête publique du 1er au 30 avril

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Vous êtes invité à télécharger les documents suivants :

Le dossier d’enquête publique composé de 6 pièces :

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mercredi 25 mars 2015

Voeu pour le démantèlement du barrage de la Bourboule

Voeu déposé par le groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 24 mars 2015

Suite à l’ouverture brusque et inexpliquée de la retenue du barrage le vendredi 13 février 2015, celui-ci s’est vidé, répandant des tonnes de boues dans la Dordogne, entre La Bourboule et Bort-les-Orgues, et provoquant une importante mortalité piscicole et probablement de l’ensemble des écosystèmes subaquatiques.

En quelques heures, plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments stockés depuis plus de 20 ans dans la retenue ont été libérés.

Les conséquences environnementales sont désastreuses et une catastrophe humaine aurait pu se produire. Ainsi, il faudra certainement des années et des années pour reconstruire la ressource piscicole et l’attrait touristique du parcours qui charmait de nombreux pêcheurs, amoureux de la nature, promeneurs, vacanciers, passionnés de sports de nature, etc.

Cet événement est d’autant plus révoltant, que dès 2004, suite à plusieurs dysfonctionnements, le Comité de Rivière Haute Dordogne, composé d’élus locaux et d’acteurs de l’eau, avait alerté les pouvoirs publics sur les risques que présentait ce barrage à l’encontre de la population et des milieux naturels. Depuis, aucune solution n’a été véritablement imposée aux différents gestionnaires du barrage, d’abord EDF, puis depuis 2008, une société spécialisée dans la production hydroélectrique.

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mercredi 18 mars 2015

Une nouvelle réserve naturelle en Auvergne : les cheires et grottes de Volvic

Le site des Cheires et des Grottes de Volvic vient d'être classé "réserve naturelle régionale", la deuxième d'Auvergne après le lac du Malaguet en Haute-Loire. La protection de cette zone de 61 ha est financée par le Conseil Régional. Elle sera gérée par la Ligue de Protection des Oiseaux.

Pour voir le reportage de France 3 du 13 mars 2015, cliquer ici

Reportage : Brigitte Cante, René Thévenot, Gilles Malfray. Intervenants : Jean-Jacques Lallemant (Ligue de Protection des Oiseaux - Gestionnaire du site), Christian Bouchardy (Vice-président du Conseil Régional d'Auvergne - EELV)

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mardi 17 mars 2015

Le barrage de la honte - Reportage France 3

Reportage du 14 mars : cliquer ici pour voir le reportage

Reportage : Christian Lamorelle, Maurice Tiouka et Patricia Raclet. Intervenants : Guy Godet, président de la Fédération de Pêche 63; Christian Bouchardy, vice-président du Conseil Régional; Jean-Claude Priolet, président de l'Union Régionale de Pêche.

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Les pêcheurs se sont rassemblés au barrage de la Bourboule (63). Le 13 février dernier, pour une raison encore indéterminée, plusieurs dizaines de milliers de tonnes de boue, étaient lâchées dans la Dordogne. Des milliers de poissons, des truites notamment, n'ont pas survécu à l'écoulement.

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mercredi 11 mars 2015

Les associations de pêcheurs demandent la fermeture de ce barrage depuis dix ans

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Madame Danielle AUROI, Députée de la 3ème circonscription du Puy-de-Dôme et Présidente de la Commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale accompagnée de Monsieur Christian BOUCHARDY, Vice-Président Europe Ecologie Les Verts du Conseil Régional d’Auvergne, en charge de l’environnement, seront présents ce samedi 14 mars à 10h00 à la manifestation organisée par les AAPPMA (Associations Agrées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique) locales au pied du barrage de La Bourboule.

Suite à l’ouverture brusque et inexpliquée de la retenue du barrage, celui-ci s’est vidé, répandant des tonnes de boues le vendredi 13 février 2015. Cet accident a causé d’importants dégâts et une pollution des eaux de la Dordogne, de La Bourboule à Bort-les-Orgues.

Les conséquences environnementales sont désastreuses et une catastrophe humaine aurait pu se produire.

Madame AUROI et Monsieur BOUCHARDY, soutiennent la demande des associations de pêche favorables au démantèlement de ce barrage.

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mardi 10 mars 2015

Manifestation pour le démantèlement du barrage de la Bourboule

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Suite à la vidange tragique du barrage de la Bourboule, les 4 AAPPMA concernées et la Fédération du Puy de Dôme pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique vous invitent à venir les soutenir et à montrer la mobilisation générale lors d'une manifestation. Rendez vous à 10H00, le 14/03/2015 au niveau du barrage incriminé.

Merci de transmettre cette information au plus grand nombre !!!! et pas seulement aux pêcheurs.... tout le monde est concerné.

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mardi 3 mars 2015

Bientôt un patrimoine de sept réserves régionales

Article de la Montagne du 1er mars 2015

Autorisée par les textes à créer ses propres réserves naturelles, l’Auvergne a sélectionné sept espaces naturels à mieux protéger.

Pour leur patrimoine exceptionnel, parce qu’elles sont parfois encore peu protégées et pour le consensus qu’elles dégagent, sept nouvelles réserves naturelles pourraient être créées sous deux ans en Auvergne.

Deux le sont déjà depuis septembre 2014 : celles de Malaguet et de Volvic. Le classement de deux autres est imminent pour protéger : le puy de Marmant et le val de Loire en zone de marge.

Le dossier des trois dernières est encore en cours mais Christian Bouchardy, vice-président du Conseil régional chargé de l’Environnement, espère le voir aboutir d’ici 2016… Si les scrutins et rapprochements interrégionaux permettent de donner suite à ce travail que l’Auvergne est l’une des dernières régions à mettre en place.

Ne pas confondre

Depuis 2002 (décret d’application de 2005), l’État autorise les régions à créer leurs propres réserves naturelles. À ne pas confondre avec les réserves nationales qui relèvent de la compétence de l’État (voir encadré).

Beaucoup se sont emparées de cette compétence puisque 138 réserves naturelles régionales ont déjà été créées. En Auvergne, on s’y est mis assez récemment. Concrètement : il y a trois ans, mais en réunissant les partenaires possibles, sur le principe de concertation. « Nous avons demandé à ce que l’on nous fasse remonter les idées », rappelle Christian Bourchardy. La Région ne voulait surtout pas que ses réserves soient perçues comme des zones de contraintes supplémentaires, mais avant tout comme des espaces partagés dans une logique de gestion durable. « Il y a deux manières de créer une réserve : soit la manière forte en fixant un périmètre d’autorité ; et l’on a vu ce que ça a donné, notamment sur la Sioule… Soit en partant d’une demande locale, avec des propriétaires qui sont d’accord. »

Quelque 150 projets sont remontés. Au final, sept ont été retenus, avec trois critères de sélection : la valeur patrimoniale des sites, leur vulnérabilité et leur faisabilité au regard de la maîtrise foncière.

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mercredi 25 février 2015

Barrage de la Bourboule : un désastre écologique pour quelques kwh d’électricité

photo_Bourboule.jpg Photo : Gobages.com

Communiqué du 24 février 2015

Il faudra certainement des années et des années pour reconstruire le cheptel piscicole et l’attrait touristique du parcours qui charmait de nombreux pêcheurs, amoureux de la nature, promeneurs, vacanciers, passionnés de sports de nature, etc. En effet, après l’ouverture brutale de la vanne de fond du barrage de la Bourboule, qui a libéré en quelques heures plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments stockés depuis plus de 20 ans dans la retenue, c’est une boue épaisse, de plusieurs dizaines de centimètres parfois, qui a recouvert l’ensemble du lit de la Dordogne, provoquant une importante mortalité piscicole et probablement de l’ensemble des écosystèmes subaquatiques.

C’est un véritable désastre écologique qui vient de toucher la Haute Dordogne et notamment les emblématiques Gorges d’Avèze, dont la qualité du patrimoine naturel est indéniablement reconnue (Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, Natura 2000, etc.).

Cet événement est d’autant plus révoltant, que dès 2004, suite à plusieurs dysfonctionnements du barrage, le Comité de Rivière Haute Dordogne, composé d’élus locaux et d’acteurs de l’eau, avait alerté les pouvoirs publics sur les risques qu’il présentait à l’encontre de la population et des milieux naturels. Un comité de suivi du barrage de la Bourboule n’a pu au fil des dernières années que constater l’absence de gestion sédimentaire depuis 1994, année de la dernière vidange de la retenue.

photo_bourboule_2.jpg Photo : Gobages.com

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vendredi 9 janvier 2015

Invitation pour l’inauguration de l’autoroute A719 Gannat-Vichy : c’est non !

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1 100 000m3 de déblais, 600 000m3 de remblais, 14 hectares de déboisement, 53 hectares de terres agricoles détruits, 4 hectares de zones humides anéantis, nombreux cours d’eau impactés, atteinte aux paysages, voilà le bilan écologique non exhaustif d’un projet surdimensionné, mal étudié (le parcours est 27% plus long que la route RD 2209), bref d’un projet aussi inutile que dispendieux.

L’autorité environnementale – qui avait donné un avis négatif à ce projet - avait d’ailleurs conclu dans son rapport à l’époque que la seule explication pour justifier la création de cette autoroute résidait dans « la volonté des élus », une formulation polie pour exprimer ce que l’on peut appeler très franchement un caprice d’élus.

En effet, il aura fallu un lobbying incessant des élus locaux, de droite comme de gauche, pour que ce joujou au coût exorbitant voit le jour et permette aux automobilistes de gagner un temps considérable… de 3 minutes ! Pas moins de 100 millions d’euros ont donc été mobilisés pour réaliser cette 2 X 2 voies sur 14 kilomètres entre Gannat et Vichy, soit un coût au kilomètre de plus de 7 millions d’euros.

En comparaison, 7 millions d’euros, c’est la même somme que le Conseil régional d’Auvergne, l’Etat et Réseau Ferré de France n’ont jamais voulu mobiliser cette année, en dépit de l’invitation répétée des élus écologistes, pour rénover 22 kilomètres de voies ferrées entre Laqueuille et Eygurande et éviter ainsi la fermeture de la liaison ferroviaire directe entre Clermont-Ferrand, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux. Triste réalité.

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jeudi 25 décembre 2014

Christian Bouchardy, du naturaliste à l'élu

Discours de Christian Bouchardy - Session budgétaire

Je voudrais profiter de cette dernière session budgétaire en région Auvergne pour faire un rapide bilan sur près de 5 ans de mandature.

Comme vous le savez, je viens du monde des naturalistes et je vais tenter de faire un point rapide entre fonctionnement démocratique d’une Région et enjeux environnementaux, car cette question, souvent mal analysée et parfois douloureuse, est toujours présente et concrète dans mon quotidien d’élu.

Malgré des difficultés, l’action du naturaliste est très gratifiante. Il n’a aucun doute sur le fait qu’une rivière propre et sauvage est plus belle qu’un chenal rectifié et pollué ; il n’a pas besoin de longues études scientifiques pour savoir qu’un bocage maillé de belles haies est plus riche en biodiversité qu’un immense champ de maïs irrigué et arrosé de pesticides.

On aura beau avancer tous les arguments possibles : économiques, sociologiques, sur la sacro-sainte propriété privée ou sur la liberté d’action et de loisir de chacun, rien ne pourra me convaincre que détruire est mieux que préserver.

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