Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mercredi 28 octobre 2015

Le gros chéquier était de sortie : dossiers phares et votes étranges lors de la dernière Session

Pour cette dernière Session et cette avant dernière Commission Permanente, et à quelques semaines de la fusion et des élections régionales, le gros chéquier était de sortie au Conseil régional d'Auvergne. Retour sur quelques dossiers phares et sur quelques votes des différents groupes politiques.

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  • Projet Arts et Rugby de l’ASM : Vote contre des élus EELV, abstention du FdG dans son ensemble, vote favorable de la droite et des élus PS

Retenu dans Contrat de Plan Etat Région 2015-2020 sur lequel nous nous étions abstenus, ce projet, porté par la société anonyme de sport professionnel ASM Clermont Auvergne « ambitionne de traduire la rencontre entre un sport, le rugby, et les arts, dans un milieu emblématique au centre de Clermont-Fd : le stade Michelin ». L’Etat contribue à hauteur de 250 000€ également dans le cadre du CPER.

  • 200 000€ pour l'entreprise Auriplast à Aurillac : vote contre des élus FdG, votes favorables des élus EELV, PS et de la droite

Sur le projet, voir l'article de la Montagne : cliquer ici

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Pour cette aide exceptionnelle de 200 000€, sous forme de subvention, il s'agissait d'aider les investissements permettant notamment à l'entreprise de faire face à la concurrence low cost, de maintenir les emplois et d’améliorer ses performances environnementales en allant au-delà de certaines normes européennes.

D'ailleurs, l’intervention régionale porte sur les acquisitions suivantes :
- Une unité d’abattement du cuivre et du nickel présents dans les eaux de rejets de l’usine
- Un système de séparation de la filière chrome
- Un système de récupération du cuivre en amont sur les chaines afin de réduire le volume de cuivre dans les boues
- Des laveurs de gaz pour solubiliser les polluants de l’air par pulvérisation d’un mélange d’eau et de soude. Il s’agit d’installer trois laveurs afin d’améliorer les résultats des mesures

Le projet d’investissement de l’entreprise est de 10M€ quasiment. Un emprunt à hauteur de 1M€ est prévu par l'entreprise. Le Conseil départemental du Cantal et l’Agence de l’eau ont été sollicités. Pour le reste, c'est l'entreprise et ses principaux actionnaires qui prennent en charge les frais.

L’entreprise Auriplast effectue des bénéfices annuels compris entre 3,5 et 4,5M€ ces trois dernières années. Elle est détenue par la société Qualipac (706K€ de bénéfice en 2014, -700k€ en 2013) et appartient à la branche plastique du groupe Pochet (-5M€ en 2014 et 3,8M€ de bénéfice en 2013), un groupe qui investit beaucoup ces dernières années et réinjecte une part importante de ces bénéfices dans ses filiales, à l'instar de la SAS Auriplast. On est bien loin d'une grande entreprise ou d'une grande multinationale qui effectue du chantage auprès des collectivités ou qui engrange des bénéfices et de l'argent public pour le seul bénéfice de ses actionnaires... Qu'est-ce qui a pu motiver le vote contre des élus FdG ?

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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jeudi 25 juin 2015

Apprentissage : L. Wauquiez et ses colistiers sont-ils schizophrènes ?

Communiqué du 25 juin 2015 des élus du groupe EELV

Suite à la mise en place du nouveau dispositif de la prime à l’apprentissage, décidé dans le cadre de la loi de Finances pour 2014, le Conseil régional d’Auvergne a été amené l’an dernier à revoir les modalités de ses aides aux employeurs d’apprentis. Il n’y a que les écologistes qui les ont refusées au Conseil régional.

La droite, dont les futurs colistiers de Monsieur Wauquiez, a en effet approuvé ces évolutions pourtant défavorables à l’apprentissage. Pas de quoi faire la courte échelle à Laurent Wauquiez !

Quelles étaient ces évolutions ?

  • Une diminution de 1500 à 1000€ de la bonification pour les jeunes en difficultés scolaires alors qu’il s’agit pourtant d’une priorité de lutter contre le décrochage scolaire. En 2013, cette bonification avait profité à 395 bénéficiaires.
  • La suppression de la bonification pour l’embauche d’un apprenti en CDI à l’issue de sa formation, autrement dit la suppression d’une récompense pour les entreprises qui font le nécessaire pour insérer durablement nos apprentis. En 2013, cette bonification avait profité à 74 bénéficiaires pour un coût tout à fait marginal pour notre collectivité : un peu plus de 36 000€.
  • La suppression de la bonification pour la formation des maîtres d’apprentissage, qui avait profité à 938 bénéficiaires en 2013, soit un coût total de 400 000€ environ. Cette bonification permettait de récompenser les bonnes pratiques, elle avait un effet incitatif pour la qualité des formations. C’était notamment l’occasion pour les TPE de se reformer sur des règles, en matière d’hygiène et de sécurité notamment, et le moyen de réduire le nombre de rupture des apprentis en abordant avec les maîtres d’apprentissage la psychologie des apprentis, la façon de les accueillir dans l’entreprise, de les former, etc.

Monsieur Wauquiez et ses colistiers ont vraiment besoin de se mettre au diapason !

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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mardi 24 mars 2015

Session du 24 mars 2015 - Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je ne m'étendrai pas sur les résultats des élections départementales qui montrent à l'évidence une défiance grandissante vis-à-vis des partis politiques. Manifestement, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux discours politiques.

Ce résultat interpelle chacune de nos formations. Il faut réapprendre à faire de la politique et parler vrai, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, éviter toute démagogie car elle finit toujours par se retourner contre ceux qui croient en bénéficier…

Une insulte, un pied de nez à l’avenir, à la santé, à la protection de l’environnement, aux producteurs biologiques, voilà à quoi ressemblait la décision de S. Le Foll d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014 avant de rétropédaler finalement. Si le ministère avait écouté les acteurs de la filière bio, les prévisions budgétaires de la FNAB notamment, il n’aurait pas besoin de chercher 14M€ aujourd’hui pour réussir à tenir des promesses.

D’autre part, malgré cette volte-face, il n’en reste pas moins de grandes inquiétudes pour l’agriculture biologique dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC pour 2015-2020. Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230M€ afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas. Désormais autorités de gestion, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants en dénigrant une fois de plus les prévisions budgétaires des acteurs de la bio. En septembre 2014, en rejetant un vœu déposé par notre groupe, vous avez d’ailleurs tous accepté la décision de R. Souchon de refuser d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne. Pour une Région qui se voulait 1ère en agriculture biologique, les objectifs et les moyens fixés sont très insuffisants, en comparaison notamment d’autres Régions, comme l’Alsace, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire, Poitou Charentes et Rhône-Alpes. Il semblerait toutefois, Monsieur le Président, que suite à votre rendez-vous d'hier avec les producteurs bio, vous soyez finalement prêt à trouver des solutions pour les paysans bio installés depuis plus de 10 ans. C'est un premier pas qui nous satisfera complètement quand les choses seront clairement définies sur le papier.

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vendredi 11 juillet 2014

Intervention liminaire d'Agnès Mollon - Session du 11 juillet 2014

La Session du jour portait exclusivement sur l'actualisation du Schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire, le SRADDT, sur lequel le groupe s'est abstenu, compte tenu des orientations en matière de transport extrêmement négatives, fatalistes et soumises. Le PS et le Front de Gauche ont voté pour.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le redécoupage territorial griffonné à la hâte sur un coin de table trop parisien ne correspond pas aux attentes des Auvergnats. L’enquête d’opinion menée auprès d’eux dans le cadre de l’actualisation du SRADDT l’atteste : 82% des Auvergnats considèrent, comme nous, que la coopération avec les régions limitrophes de l’Auvergne est LA priorité. Ils sont même 91% à plaider pour une coopération renforcée avec les régions du Massif Central et 61% à estimer que la fusion n’est pas une priorité.

L’approche technocratique et brouillonne du gouvernement n’a pas séduit les citoyens, c’est le moins que l’on puisse dire. Le gouvernement, les parlementaires et les élus socialistes, du Conseil régional d’Auvergne notamment, ne peuvent pas rester autistes face à cela. Vous n’avez pas le droit d’agir et de faire des déclarations, à commencer par le préambule de ce SRADDT, comme si tout était cousu de fil blanc, comme si la réforme était déjà entérinée !

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais vous rappeler une chose : cette réforme n’est pas encore adoptée, elle est même loin d’être adoptée, alors sachons tous ensemble raison-garder et ne pas mettre une fois de plus la charrue avant les bœufs. Sachons écouter nos concitoyens.

Ceci étant dit, l’enquête d’opinion réalisée auprès des Auvergnats dans le cadre de l’actualisation du SRADDT est particulièrement intéressante, elle tord le cou à un certain nombre d’idées reçues et doit amener les élus et les principaux décideurs d’Auvergne à repenser le développement de notre territoire.

Oui Monsieur le Président, vous aviez raison en 1999 de déclarer, lorsque vous étiez dans l’opposition à l’époque et qu’il s’agissait de débattre du SRADDT soumis par VGE, je vous cite « Si nous voulons que nos territoires vivent, il faut aussi penser leur développement de façon radicalement différente de celle qui est à la base du modèle culturel dominant ». Les résultats de l’enquête d’opinion corroborent vos propos, ils constituent une piqûre de rappel, et surtout, ils forment un plaidoyer incontestable en faveur du développement durable sur notre territoire.

98% des Auvergnats placent en effet l’environnement (la biodiversité, les ressources, les paysages…) comme le premier point fort de notre Région, suivi de la qualité et du cadre de vie. Ils sont 85% et 79% à voir dans la protection de l’environnement et la transition énergétique des priorités pour l’avenir de l’Auvergne, devant le numérique et la recherche notamment. C’est important de l’avoir en tête.

La mobilité, les moyens de transport constituent également la 2ème priorité pour 94% des Auvergnats, juste derrière l’emploi, juste devant l’économie régionale. Les Auvergnats, en particulier les jeunes qui se sont largement exprimés en ce sens, sont particulièrement mécontents des infrastructures et de l’offre de transport dans notre région. Ils attendent de nous, des élus du territoire, non pas que nous courbions l’échine et que nous donnions notre aval à la fermeture des lignes de chemins de fer, comme entre Clermont-Ferrand et Ussel il y a quelques jours, celles du Mont Dore ou de l’Aubrac peut-être demain, mais au contraire, ils attendent une mobilisation collective, une bataille politique générale pour le développement de l’offre de transport ferroviaire, les transports en commun en ville, le fret.

Les attentes des Auvergnats sont aussi les nôtres.

La question est donc la suivante : le SRADDT actualisé répond-il à ces attentes ou se place-t-il au-dessus ?

En matière de transport, force est de constater que nous sommes malheureusement loin du compte, très loin du compte. Voilà pourquoi nous n’approuverons pas ce schéma aujourd’hui en nous abstenant. Si un vote par division avait été possible, nous aurions d’ailleurs voté contre la partie qui concerne les transports et pour les autres axes du SRADDT, malgré un certain nombre de réserves.

Rappelez-vous de vos déclarations Monsieur le Président en 1999 : « la population attend autre chose que le catalogue bien connu des routes et autoroutes à réaliser. Quelle place à 15 ans voulons-nous donner au chemin de fer, tant dans les liaisons interrégionales qu’intra-régionales ? N’est-il pas temps d’en faire une priorité ? ». Bien sûr que si ! Vous semblez avoir changé d’avis, pas nous !

L’orientation 4 sur les mobilités est négative, fataliste, mais comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on part du double postulat, complètement surréaliste, qu’en matière de TER « il devient urgent d’intégrer la durabilité financière comme le critère prioritaire de sélection des investissements à venir » et que sur l’agglomération clermontoise le réseau de transport urbain « est déjà bien développé » ? Comment ne pas envisager dans le SRADDT un seul instant un changement d’orientation radical de l’Etat sur la politique des transports, sur son financement, son organisation ? Comment peut-on se mettre en colère et reprocher à RFF et à la SNCF d’appréhender la question des déplacements uniquement sous l’angle de la rentabilité, si la Région adopte au bout du compte le même discours ?

Avec une telle approche, complètement soumise et à côté de la plaque, c’est une croix qui est faite sur les territoires à faible densité de population. C’est aux oubliettes que l’enjeu primordial de l’aménagement juste et équilibré du territoire est passé. Et c’est enfin, malgré l’augmentation durable du prix de l’énergie, l’acceptation complète du diktat de la route, des compagnies aériennes low-cost et le développement sans complexe d’une fumisterie, celle des bus, que vous qualifiez de bus à haut niveau de service pour vous rassurer, et qui pourtant, de la façon dont c’est envisagé dans le SRADDT, viendront concurrencer nos lignes inter-régionales voire régionales et précipiter toujours plus la casse de notre réseau ferroviaire.

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jeudi 26 juin 2014

Primes aux employeurs d'apprentis : le groupe s'abstient

Les autres groupes politiques ont tous voté en faveur des évolutions relatives aux primes destinées aux employeurs d'apprentis.

Discours de Nicole Rouaire - Session du 24 juin 2014

Notre groupe s’abstiendra sur ce rapport 12 concernant l’évolution des primes aux employeurs d’apprentis. Suite à la mise en place du nouveau dispositif de la Prime à l’apprentissage, décidé dans le cadre de la loi de Finances pour 2014, nous sommes effectivement amenés en Région à revoir les modalités de nos aides aux employeurs d’apprentis.

Dans ce rapport, plusieurs arbitrages sont positifs pour le groupe écologiste, en particulier :

  • La décision, contrairement à la plupart des régions, de ne pas appliquer pour les entreprises de moins de 250 salariés la rétroactivité prévue par la loi de finances concernant les contrats signés avant le 1er janvier 2014. C’est une bonne chose, d’autant plus que les PME en Auvergne concentrent 67% des apprentis. Ces entreprises continueront donc à percevoir l’indemnité prévue lors de la signature du contrat alors que pour les entreprises de 250 salariés et plus, pour qui cette aide n’est pas déterminante, la dégressivité s’appliquera.
  • 2ème point positif, le maintien, contrairement à la majorité des régions, de certaines bonifications des primes à l’apprentissage dans notre Région, qui témoignent de notre volonté d’avoir une politique différenciée et ambitieuse au service de l’apprentissage.

Nous sommes ainsi particulièrement satisfaits de voir maintenues ou renforcées des bonifications qui participent à l’égalité, à la diversité. C’est le cas des primes en faveur des apprentis majeurs et des primes en faveur de la mixité en formation.

En revanche, nous sommes beaucoup plus circonspects sur certaines évolutions que vous nous proposez de voter aujourd’hui :

  • La diminution de 1500 à 1000€ de la bonification pour les jeunes en difficultés scolaires alors qu’il s’agit d’une priorité politique de lutter contre le décrochage scolaire. En 2013, cette bonification avait profité à 395 bénéficiaires.
  • La suppression de la bonification pour l’embauche d’un apprenti en CDI à l’issue de sa formation, autrement dit la suppression d’une récompense pour les entreprises qui font le nécessaire pour insérer durablement nos apprentis. En 2013, cette bonification avait profité à 74 bénéficiaires pour un coût tout à fait marginal pour notre collectivité : un peu plus de 36 000€. C’est près de 14 fois moins que l’aide exceptionnelle attribuée aujourd’hui pour le projet Ecotitanium.

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mercredi 19 mars 2014

Projet de loi pour la Transition Énergétique : l'immobilisme des élus régionaux

Vœu en faveur d’un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique déposé par le Groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 18 mars 2014

Le vœu a été rejeté : vote contre de l'ensemble des élus Front de Gauche, PS et de droite

Télécharger le vœu : cliquer ici

Pourquoi a-t-il été rejeté ? Pour des motifs assez obscurs ou de mauvaise foi : le vœu est trop long, il nous demande de soutenir uniquement la proposition de plusieurs associations écologistes, certaines propositions de ce projet de loi sont incohérentes, d'autres imprécises, un projet de loi est en cours d'écriture mais nous pouvons malgré tout demander au gouvernement d'accélérer sur ce dossier et de prendre en compte les propositions issues du débat national ...

Et sur le fond finalement qu'avons-nous entendu ? Une seule chose en définitive - et pas des moindres - provenant du Front de Gauche : il faut se questionner sur les aides de l'Etat aux énergies renouvelables, la France pourrait être condamnée par l'Europe.

Motus et bouche cousue en revanche sur les aides d'Etat à la filière nucléaire...

Exposé des motifs :

A l’occasion de la conférence environnementale de 2012, François Hollande déclarait que « l’enjeu, celui qui nous rassemble, c’est de faire de la France la Nation de l’excellence environnementale. C’est un impératif pour la planète. Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? ».

Ainsi, pour orienter efficacement et durablement la France vers la transformation écologique de son mode de vie et de production, le Président de la République s’est engagé entre autres à réformer la fiscalité en profondeur et à mener pendant 9 mois un grand débat national et territorial sur la transition énergétique, à l’issue duquel un projet de loi de programmation pour la transition énergétique serait débattu et voté par les parlementaires.

Apres 9 mois de débat, y compris en région Auvergne, la rédaction du projet de loi patine, l’inertie et les annonces contradictoires s’accumulent. Face à ce constat, 9 organisations écologistes de renom** ont proposé le 26 février 2014 « un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique », un projet qui reprend pour 80% des mesures consensuelles issues du débat public et sur lesquelles les associations environnementales, les syndicats agricoles, les organisations syndicales interprofessionnelles et patronales, les représentants des collectivités territoriales, entre autres, s'étaient entendus au sein du Conseil national de la transition écologique (CNTE) au mois de juillet 2013.

Les mesures contenues dans ce projet de loi sont un socle qui permettrait d’engager la France vers un modèle énergétique plus sobre et équitable, créateur d’emplois, générateur d’innovations et davantage respectueux de l‘environnement.

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne, soucieux du développement durable et de la prise en compte des contributions issues du débat national sur la transition énergétique, demande au gouvernement et aux parlementaires de s’appuyer très largement sur le projet de loi proposé par 9 organisations environnementales pour construire et adopter une loi en 2014 en faveur de la transition énergétique qui devra notamment intégrer :

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jeudi 19 décembre 2013

Formation initiale et professionnelle : le point de Fatima Bezli

Discours de Fatima - Session budgétaire

Je ne souhaite pas faire un pré-bilan de notre mandat, mais il me semble important de faire un point sur une certaine suractivité de la commission formation dans laquelle je siège.

Nous avons énormément développé et transformé nos outils depuis le début de ce mandat, en ce qui concerne la formation professionnelle, au niveau de la formation pour adultes mais également pour la formation initiale.

Je pense au SIEG, comme nouvel outil de mise en cohérence des parcours de formation et qui est une très bonne chose, pour la Région, pour les acteurs de la formation, et pour les jeunes et les moins jeunes qui seront formés.

Nous avons également décidé d’internaliser une prestation bien coûteuse, je parle bien sûr de la gestion de la rémunération des stagiaires. Là aussi, c’est une mesure qui nous satisfait pleinement.

Nous sommes aujourd’hui en phase de travailler en tant que région pilote sur l’orientation, qui devient une compétence régionale, avec des moyens budgétaires très limités.

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mardi 17 décembre 2013

Budget 2014 du Conseil régional d'Auvergne : Un budget mi-figue mi-raisin

Discours de Pierre Pommarel - Session du 16 au 18 décembre 2013

C’est dans un contexte particulièrement morose et tout à fait incertain que vous nous proposez ce Budget Primitif 2014 ; tout d'abord, bien sûr :

- baisse des dotations de l’Etat,

- incertitudes sur nos compétences de demain, avec des réformes nationales qui sont anticipées dans ce budget sans même qu’elles ne soient finalisées au plus haut niveau de l’Etat,

- troisièmement, flou quasi total sur le futur Contrat de Plan Etat Régions, avec un Etat qui ne cesse d’alourdir la commande sans jamais s’avancer officiellement sur sa contribution financière, exception faite du volet mobilité où ses propositions sont tout à fait scandaleuses et aux antipodes des besoins de l’Auvergne,

- enfin incertitudes de nos collectivités sur les fonds européens pour la période 2014 – 2020.

Vous avez, dit Monsieur le Président, je vous cite, « qu’à données constantes, et avec une nouvelle baisse programmée de la dotation de l’Etat, je ne vois pas comment faire le budget 2015 ». Comment, en effet, construire sereinement et solidement un budget dans de telles conditions ?

Lors de son discours d’ouverture du Congrès 2013 de l’ARF, Jacques Auxiette avertissait clairement le gouvernement sur l’asphyxie des régions : « Que l’on nous transfère des ressources. Et vite ! Les dotations ne sont pas des cadeaux. Elles financent des compétences que l’Etat n’a plus. En dehors des moyens réels, nous avons besoin également de perspectives à moyen terme ».

Malgré ce nouveau cri d’alarme, vous vous êtes pourtant associé récemment à l’ensemble des Présidents de Régions pour demander un droit à l’expérimentation pour les collectivités. Séduisant sur le papier, mais faut-il aujourd’hui courir d'autres lièvres alors que nous sommes déjà étranglés par des transferts de compétences et de charges mal compensés ? Faut-il le faire avant toute réforme fiscale d’envergure alors que nous sommes d’ores et déjà forcés de restreindre nos ambitions, y compris sur nos compétences obligatoires : les TER, les lycées, la formation ?

Ceci m’amène à ce qui ce nous rassemble aujourd’hui, le Budget 2014 de notre collectivité.

Ce budget aurait pu, malgré ce contexte, être plus vertueux, plus cohérent, plus responsable.

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mercredi 25 septembre 2013

Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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lundi 15 juillet 2013

La transition énergétique, un impératif et une opportunité pour la France et l’Auvergne

CAHIER D'ACTEUR DEPOSE PAR LE GROUPE EELV DANS LE CADRE DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

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« La transition énergétique est un impératif et une opportunité bien plus qu’une contrainte » d’après l’Association des Régions de France, une allégation sans appel que les écologistes dressent depuis toujours. Changement climatique, épuisement des ressources d’énergie fossile et d’uranium, factures d’énergie et précarité énergétique qui ne cessent d’augmenter, déficit colossal et croissant de la balance commerciale dû aux importations massives de gaz, d’uranium et de pétrole (près de 70 milliards d’euros en 2012), risques socio-économique, technologique, sanitaire, environnemental et géopolitique… sont autant d’enjeux qui pèsent sur nos sociétés, autant de « contraintes » bien plus lourdes que la transition énergétique.

Le débat national sur la transition énergétique constitue un véritable débat de société. Derrière la transition énergétique, c’est bel et bien de la transformation écologique de nos modes de vie, de production, de consommation, de déplacement et d’organisation dont il doit être question. En filigrane, le questionnement et l’évaluation de nos besoins sont en jeu. Dès lors, la problématique de la transition énergétique ne peut pas, ne doit pas être enfermée dans une dimension financière ou technique voire technologique des débats, portant exclusivement sur le mix énergétique à atteindre, ou pire, sur la recherche de solutions techniques miracles, symboles de la fuite en avant de notre société. De plus, « cette transition énergétique ne pourra pas fonctionner si elle laisse sur le bord du chemin ceux de nos concitoyens qui ne peuvent faire face à l’augmentation des coûts » indiquent très justement la Fondation Abbé-Pierre et l’UNIOPSS. La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas.

Le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion d’apporter rapidement et durablement des réponses et des mesures concrètes, cohérentes et ambitieuses, permettant à la France de respecter ses engagements européens et internationaux et d’atteindre le Facteur 4. Pour cela, c’est un véritable changement de braquet qui doit être impulsé à l’issue du débat, et faute de moyens humains, techniques, et financiers suffisants en faveur de la transition énergétique nous n’y parviendrons pas.

La transition énergétique implique à ce titre la mobilisation de tous les acteurs, l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les associations, les ménages, … Elle nécessite enfin des objectifs énergie-climat beaucoup plus ambitieux pour l’Union Européenne, une mobilisation européenne sans atermoiement lors des négociations internationales sur le climat, et des efforts industriels et de formation coordonnés de ses Etats membres.

Si la France respecte aujourd’hui ses engagements au titre du Protocole de Kyoto, il s’agit d’un résultat en trompe l’œil. D’après le récent rapport du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie , «l’empreinte carbone par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES » et « le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard » car il se base sur « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ».

Ainsi, c’est dès maintenant qu’il faut agir en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des EnR. Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre fiscalité est indispensable. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique ! La transition énergétique est une formidable opportunité de relancer la compétitivité de nos industries, de créer des emplois non délocalisables, de libérer l’innovation sociale et les projets de territoires, et de mobiliser les citoyens grâce à une politique décentralisée, concertée, solidaire, et équitable. La transition énergétique peut contribuer à une sortie de crise et doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité.

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mardi 9 juillet 2013

Mise au point sur le schéma des formations du Grand Clermont

Les élus écologistes se sont battus en toute transparence pour rendre ce schéma des formations cohérent, ambitieux, soucieux de l'intérêt des élèves, et respectueux des personnels des lycées et des enseignants. Rappelons que le CESER a donné un avis favorable à ce schéma, ainsi que les fédérations de parents d'élèves.

Face à l’opposition systématique de certains, du Front de Gauche notamment, à la désinformation, parfois même à la démagogie, nous avons préféré le dialogue, la co-construction, et la sincérité.

Aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir de notre attitude, quand bien même certains estiment que les évolutions que nous avons obtenues constituent de timides avancées. Nous constatons pourtant que ces avancées, permises notamment par les 6 amendements que nous avons déposés lors de la Session du Conseil régional, répondaient à la majorité des inquiétudes des principaux détracteurs de ce schéma. Il fallait donc une sacré pirouette politicienne du Front de Gauche et de la droite au Conseil régional pour d'un côté déplorer les carences d'un schéma, et de l'autre, refuser d'entériner des avancées qui levaient leurs inquiétudes !

Quelles sont ces avancées justement ? En voici quelques exemples :

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mercredi 26 juin 2013

Vœu relatif au site d’enseignement agricole Antoine Brun à Lapalisse (03)

Voeu adopté par le FdG et la droite. Le groupe EELV s'est abstenu. Le PS a voté contre.

Depuis 2005 le lycée Antoine Brun à Lapalisse, devenu un site du lycée de Neuvy à Moulins, a subi de profonds bouleversements dans son offre de formation. Au fil des ans en effet, l’Etat et le ministère de l’agriculture se sont attachés à démanteler méthodiquement les filières de formations agricoles. Les fermetures de bac pro ou les transferts de formations vers d’autres établissements publics et privés, ont littéralement vidé de sa substance ce lycée agricole.

Les dangers étaient donc grands en 2005 à l’occasion de la fermeture de la classe de bac pro CGEA et pour l’avenir même de l’établissement. Presque huit années plus tard, le Conseil régional d’Auvergne ne peut que constater que les choix opérés par les précédents gouvernements étaient bel et bien suicidaires pour le lycée de Lapalisse. Les orientations qui ont prévalu, ont été menées dans le but de détricoter l’enseignement agricole public dispensé dans les territoires ruraux comme l’Allier. C’est essentiellement une logique comptable qui a dominé dans les choix de fermetures ou de transferts de filières.

Le Conseil régional d’Auvergne considère que l’existence d’une structure publique de formation agricole est un vecteur essentiel de développement du service public et de solidarité territoriale. Même si le Lycée de Lapalisse dépend aujourd’hui de celui de Neuvy, la décision définitive de fermeture du site n’est pas opportune et se traduirait par une désertification accrue de ce territoire.

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Amendement EELV en faveur du développement des formations en lien avec les énergies renouvelables et les matériaux écologiques d’isolation au Lycée Pierre-Joël Bonté

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 23 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Pour atteindre les objectifs énergie-climat de la France contenus dans le Grenelle de l’environnement, le schéma régional climat air énergie de la Région Auvergne évalue à l’échelle de notre collectivité les besoins supplémentaires en professionnels du bâtiment entre 3300 et 3900 personnes à l’horizon 2020. Le schéma rappelle également que « la formation continue doit être en mesure de qualifier plus d’artisans (2 200 éco-artisans en juin 2011 sur la France entière) » et que « les filières du bâtiment (formation initiale) doivent faire l’objet d’une promotion auprès du jeune public ».

En ce sens, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont prévoit de développer des formations en lien avec l’efficacité énergétique et la thématique des matériaux écologiques dans la construction. Il est en revanche trop discret ou imprécis sur le développement des formations liées à l’intégration des énergies renouvelables et des matériaux d’isolation écologique dans le bâtiment.

A l’échelle du Grand Clermont, le lycée Pierre-Joël Bonté à Riom apparaît comme un pôle de compétence en matière de formations sur le Bâtiment. Ainsi, aux formations qu’il accueille déjà au sein de ses filières professionnelles, générales et technologiques, ce lycée a vocation à perfectionner son offre de formation en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le bâtiment.

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