Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Pierre Pommarel

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mardi 20 octobre 2015

Des aides régionales à coups de millions d'euros pour la dernière Session...

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A suivre : le détail des votes de chaque groupe politique dans un prochain article

Intervention liminaire de Pierre Pommarel - Président du groupe EELV

Cette Session est un véritable pincement au cœur. Tout d’abord parce qu’il s’agit de la dernière de notre collectivité avant la création d’un mastodonte dans lequel l’Auvergne devra trouver sa place et surtout ne pas être oubliée, négligée, voire dépossédée, et nous avons déjà une nouvelle alerte avec la proposition de délocaliser vers Lyon une partie des activités de maintenance TER prévues initialement à Clermont-Fd.

L'AUVERGNE DÉPOSSÉDÉE PAR LA FUSION ? NOUVELLE ALERTE AVEC LA DÉLOCALISATION DE L'ATELIER DE MAINTENANCE TER

C’est avec un sentiment mêlant l’incompréhension et une pointe d’amertume que nous appréhendons cette nouvelle organisation territoriale dont la justification est démentie chaque jour, y compris cette fois-ci M. Le Président, par une Agence de notation à laquelle vous aimez faire référence. Les conclusions de Standard and Poors sont claires et corroborent les nôtres : « le processus de fusion des régions françaises ne devrait pas générer d’économies d’échelle ou autre optimisation des dépenses de nature à modifier significativement leur trajectoire budgétaire ».

Cette réforme a été faite à l’envers, elle ne solutionnera rien et, comme les citoyens, nous ne la comprenons pas car elle est vide de sens : seulement ¼ des français adhèrent à cette réforme d’après le dernier sondage TNS Sofres, ils sont 56% à considérer qu’elle entraînera une moins bonne prise en compte de leurs besoins et 54% à penser qu’elle aura des impacts négatifs sur les dépenses publiques, c’est une triste réalité.

UN SENTIMENT D'INACHEVÉ : MENTION ASSEZ BIEN POUR LA RÉGION

Chers collègues, cette dernière Session est aussi un véritable pincement au cœur car, en tant qu’écologistes, en tant qu’hommes et femmes de gauche, nous avons un sentiment d’inachevé.

Notre majorité a accompli de belles choses, c’est indéniable, malgré des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, malgré le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne. Comme l’a constaté la chambre régionale des comptes, et même si ça ne plait pas à la droite, notre majorité a réduit l’endettement de notre Région et a beaucoup œuvré pour le développement économique ; elle est d’ailleurs l’une des Régions qui consacre le plus d’argent par habitant aux entrepreneurs.

Notre majorité a singulièrement fait avancer des chantiers délaissés par la droite, si bien qu’aujourd’hui, Laurent Wauquiez tente de tromper les électeurs en piochant dans ce qui existe déjà et dans nos réussites pour établir une partie de son programme de campagne.

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mardi 29 septembre 2015

Sauver l’Aubrac : la mobilisation doit s’intensifier !

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Communiqué du 29 septembre 2015

La ligne Clermont-Ferrand - St Flour- Millau- Béziers est menacée de fermeture depuis la mise en service de l'autoroute A75. Négligé par la SNCF puis par Réseau ferré de France, son entretien est réduit au minimum et les projets de rénovation de l'infrastructure pour en faire un axe alternatif pour le fret sont passés aux oubliettes.

Résultat : de nombreuses sections non rénovées (dont Neussargues-St Flour en Auvergne) font l'objet de ralentissements à 40 km/h (au lieu des 75/80 précédemment pratiqués sur la partie montagneuse). Les temps de parcours sont donc devenus excessifs pour les voyageurs et les liaisons sont devenues très rares (seul le train Intercités, l'Aubrac, assure la liaison de bout en bout et plus aucun TER ne circule sur la partie auvergnate). Même la desserte fret de l'aciérie ARCELOR MITTAL de St Chély d'Apcher est menacée alors qu'il s'agit d'un trafic lourd (chaque train d'acier quotidien est l'équivalent de 60 poids lourds !).

En dépit des demandes répétées des élus écologistes, ni l'Etat, ni la région Auvergne n'ont voulu inscrire des travaux sur cette ligne au titre du Contrat de Plan 2015/2020 pour rénover la partie auvergnate alors que la ligne est remise à neuf de Loubaresse (limite de région) à St Chély.

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lundi 6 juillet 2015

Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Session du Conseil régional d'Auvergne du 30 juin 2015

Monsieur le Président, mes chers collègues,

FUSION : QUAND LES SOCIALISTES DECOUVRENT LE POT AUX ROSES...

Voilà un an que la fusion est dans toutes les têtes, tous les esprits, que de nombreuses inquiétudes se sont exprimées ici et ailleurs, que nous vous avons très largement alerté sur les dangers qu’elle faisait peser, en particulier sur l’Auvergne. Cela fait un an M. le Président que vous promouvez cette fusion avec M.Queyranne, que vous spéculez publiquement sur ses retombées, que vous louez vos travaux préparatoires d’un contrat de mariage avec Rhône-Alpes.

Les territoires ont besoin de coopération et de solidarité. Au contraire, sous la coupe du gouvernement vous avalisez sans broncher la compétition qui fragilisera finalement les territoires les plus vulnérables. Les citoyens et les porteurs de projet souhaitent de la proximité et de la réactivité, celles des élus, des administrations. Vous préparez à l’inverse l’éloignement, la centralisation des pouvoirs et des administrations dans la métropole lyonnaise.

Et aujourd’hui, au bout d’un an, alors que vous nous proposerez durant cette Session de désigner Lyon comme le chef-lieu de la future Région, ne comptez pas sur nous pour cautionner cela, le groupe socialiste et républicain, dans sa grande clairvoyance, vient de découvrir le pot aux roses et enfile tardivement un bonnet rouge bien terne.

Dans la motion que vous avez déposée, vous vous émouvez aujourd’hui des impacts très probables de cette fusion et vous semblez exprimer les derniers vœux d’un condamné, si ce n’est d’un repenti. C’est presque de la pitié que vous demandez au gouvernement en l’appelant à maintenir en Auvergne, je vous cite « les mêmes effectifs d’agents de l’Etat, le Rectorat, une juste répartition des services régionaux de l’Etat, l’équité et la proximité au service de l’efficacité de l’action publique », et enfin, quelle combativité, le maintien de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Vous réclamez seulement aujourd’hui une « grande concertation » autour de cette fusion, une démarche à laquelle vous n’intégrez pas les citoyens ni l’ensemble des élus, puisque vous proposez de la limiter uniquement à quelques élus et à des représentants de chambres consulaires.

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dimanche 28 juin 2015

Réunion publique au Puy en Velay le 30 juin

Présentation et échanges autour du bilan de mandat des élus régionaux écologistes au Puy en Velay à 20h00

Local EELV : 47 rue St Jacques

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vendredi 26 juin 2015

Réunion publique à Vichy le 1er juillet

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Télécharger le programme : cliquer ici

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lundi 22 juin 2015

Ça sert à quoi des élus régionaux écologistes ?

BILAN DE MANDAT DES 7 CONSEILLERS REGIONAUX ECOLOGISTES D'AUVERGNE

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Télécharger la version à consulter en ligne en cliquant ici et la version imprimable en livret en cliquant ici

Mention assez bien pour la Région : aller plus loin !

Petit coup d’œil dans le rétroviseur. En 2010, les électeurs nous créditent de 10,69% des suffrages au 1er tour des élections régionales, le meilleur score des écologistes en Auvergne après les Européennes de l’année précédente.

Nous entrons donc au Conseil Régional d’Auvergne avec 7 élu(e)s (5 dans le précédent mandat) : un du Cantal, deux de Haute-Loire, une de l’Allier et trois du Puy-de-Dôme.

Nous confions avec nos partenaires la Présidence de la Région à René Souchon et nous prenons un certain nombre de manettes. Trois vice-présidences tout d’abord, à l’environnement, à la culture, patrimoine, usages numériques, et au développement durable et à la prospective. Mais aussi deux délégations, une en faveur de l’Occitan, une autre en faveur de l’Egalité.

Assez pour faire avancer des sujets importants avec les moyens du bord, assez pour faire progresser des projets avec une autre façon de travailler. Pas assez pour imposer un changement durable des mentalités, des priorités, dans la façon de dépenser l’argent public.

2 mandats dans le mandat

La première moitié du mandat a été faite dans l’ensemble de co-construction des politiques régionales au sein de la majorité.

Dans la seconde moitié, le plein pouvoir socialiste Etat-Région aura suscité les crispations et les déceptions chez les écologistes, parfois des changements de discours et de positionnement chez nos collègues.

Oui à la coopération des régions, non à la fusion

Une politique à marche forcée s’est de plus en plus installée, le summum ayant été atteint avec la décision brutale et sans fondement de fusionner les régions Auvergne et Rhône-Alpes, un mariage mortifère pour notre Région auquel nous nous sommes largement opposés.

Étranglement financier de l’Etat et choix politiques coûteux

Avec des restrictions budgétaires de l’Etat sans précédent, avec le poids considérable de la dette laissée par Giscard à l’Auvergne, avec des décisions ubuesques pendant ce mandat où l’argent public a parfois été gaspillé, sachons rester modestes ; à 7 nous avons fait ce que nous avons pu pour l’Auvergne, pour protéger ses richesses naturelles et améliorer son cadre de vie, pour préserver la santé et le porte-monnaie des Auvergnats en luttant contre le dérèglement climatique, les pollutions et la hausse du coût de l’énergie.

Nous y sommes pour quelque chose!

Nous y sommes pour quelque chose si la Région incite nos lycéens à manger des produits biologiques et auvergnats, si des entreprises sont accompagnées techniquement et pas seulement financièrement, si la Région aide les lycéens les plus modestes à payer leurs frais de scolarité, de mutuelle et de contraception, si des travaux de pérennisation et de modernisation des lignes ferroviaires sont effectués ou programmés, si la Région donne plus aux territoires qui ont le moins, si les pratiques féminines et le sport amateur profitent d’un rééquilibrage des aides régionales, si des expérimentations de démocratie participative sont menées, etc.

Pour aller beaucoup plus loin désormais, pour construire une société écologique, sobre, tournée davantage sur le progrès social et l’épanouissement que sur le miracle technologique, nous avons besoin de votre confiance pour gagner les élections régionales de décembre 2015.

Agnès Mollon et Pierre Pommarel, Présidents successifs du groupe Europe-Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne.

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mardi 3 février 2015

Desservir à grande vitesse un cul-de-sac ferroviaire ?

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Session du Conseil régional du 2 février 2015- Intervention de Pierre Pommarel

Lors de la Session, il nous était demandé de nous prononcer pour le choix du tracé Ouest ou Médian du projet de LGV POCL. Le PS et le FdG se sont prononcés en faveur du tracé Médian, la droite en faveur du tracé Ouest. Les élus EELV ont voté contre les deux scénarios.

Il s’agit certainement de la dernière fois dans cette assemblée où nous aurons l’occasion de débattre aussi longuement sur le sujet du POCL, alors permettez-moi d’intervenir, au nom du Groupe EELV, avec tout le temps et toute la précision nécessaire.

Le constat suivant de la Cour des Comptes est sans appel : « Le bilan du TGV s’est fortement dégradé depuis quelques années : trafic et recettes en baisse, coûts de construction comme d’exploitation en hausse, recul important de la marge opérationnelle qui contribue de moins en moins au financement des autres activités, toutes déficitaires, de la SNCF. »

Le chiffre d’affaires du TGV a reculé de 4% pour la première fois en 2013.

Les coûts de construction des TGV sont en forte hausse, fois 4 environ, pour s’établir à 20M€ du kilomètre, tandis que les coûts d’exploitation ont été multiplié entre 2 et 6.

La rentabilité, et surtout la pertinence de nouveaux projets LGV sont aujourd’hui difficiles à justifier, quand bien même Réseau Ferré de France, avec l’aval et le lobbying des élus locaux réclamant chacun leur joujou TGV, s’appuie systématiquement sur des processus de décision sujets à caution et des estimations de coût et de trafic optimistes. Des estimations optimistes effectivement, puisque le trafic TGV est en moyenne 24% inférieur et le coût jusqu’à 17% supérieur aux prévisions.

Ceci étant dit, malgré ce constat, il y a fort à parier que plus d’un élu, y compris dans cette assemblée, plus d’une chambre consulaire, plus d’une association, TGV Grand Centre ou autre, continueront de vivre dans l’illusion, quitte à tenir des propos enflammés sur les bienfaits de la fée TGV et à engager des campagnes de communication à grand frais frisant l’obsession.

Et pourtant, là aussi la Cour des Comptes tord le cou à un certain nombre d’idées reçues en rappelant que « Les arguments les plus couramment utilisés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire se réfèrent à une mobilité accrue, un avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, une incidence positive sur l’activité économique et le développement régional. La portée et la pertinence de ces motivations se révèlent souvent contestables, sinon inexactes. »

Elle rejoint ainsi la Commission Mobilité 21, qui je vous le rappelle, rassemblait toutes les sensibilités politiques, et qui avait conclu que « les projets de LGV sont extrêmement coûteux et d’une efficacité économique controversée ».

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lundi 2 février 2015

Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Le PS et le FdG ont voté pour le projet de CPER tandis que les élus EELV et la droite se sont abstenus. hypocrisie_12.jpg

Session du Conseil régional du 2 février 2015 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors de notre Session du mois d’octobre 2013, Alain Bussière ne tarissait pas d’éloges à propos du Contrat de Plan Etat Région, celui qui devait voir le jour en 2014, mais qui aura donc pris plus d’un an de retard.

M. Bussière nous avait promis que nous allions « pouvoir compter sur une véritable puissance de frappe en couplant les dispositifs régionaux, les fonds européens et les CPER ».

Plus d’un an après, en dépit de ces solennités, le projet de protocole d’accord que vous nous soumettez aujourd’hui prévoit un engagement de l’Etat dans notre Région de 351M€ au niveau des crédits contractualisés, un montant auquel il faut retirer 202M€ de crédits routiers, lesquels n’apparaissaient pas dans le CPER précédent.

Ce projet prévoit ainsi un engagement à 50/50 grosso modo, entre l’Etat et la Région, pour les 5 prochaines années, avec un peu moins de 150M€ de chaque côté.

Hors volet routier, les crédits de l’Etat auront donc baissé de 68% entre les 2 CPER. En réalité c’est encore une baisse plus importante car c’est sans compter les dizaines de M€ de crédits que l’Etat recycle et valorise, dans une maquette financière assez malhonnête. Un constat qui nous interpelle car, en définitive, cette contractualisation entre l’Etat et la Région n’est ni paritaire, ni juste.

Non seulement l’Etat réduit drastiquement nos dotations, non seulement il nous transfère de nouvelles compétences sans les moyens qui vont avec, en matière de formation professionnelle notamment, mais en plus, dans le même temps, il nous demande, hors volet routier, de mettre plus la main à la poche que lui, qui plus est sur des prérogatives dont il ne sait toujours pas, après plusieurs années de réflexion, s’il veut nous les confier complètement, partiellement, partiellement de partiellement.

L’Etat se désengage partout ou presque par rapport au CPER précédent : - 80% de crédits sur l’enseignement supérieur, - 65% sur la recherche, moins 73% sur l’innovation, moins 31% sur le rail en Auvergne, en étant extrêmement gentil, car c’est sans compter les crédits de RFF et sans prendre en compte le Plan Rail 1 qui n’aura malheureusement pas de petit frère.

L’Etat devient même, bien souvent, l’actionnaire minoritaire. Son engagement financier ne représentera que 45% de l’enveloppe dédiée à l’enseignement supérieur, 27% dans la recherche, 22% dans l’innovation.

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mardi 13 janvier 2015

Pierre Pommarel, invité d'H2O mercredi à 13h30

Pierre Pommarel sera interviewé mercredi à 13h30 dans le cadre de l'émission H2O de France Bleu Pays d'Auvergne. L'intervention portera sur l'autoroute A719 entre Gannat et Vichy.

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Pour réécouter h2O : cliquer ici

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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mardi 18 novembre 2014

Session du Conseil régional du 18 novembre 2014 : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Nous donnons l’impression de ne plus porter un projet politique. Bien sûr être de gauche, c’est bien gérer l’argent public, maîtriser dettes et déficits. Mais aujourd’hui le moyen est devenu le but. Le cap est devenu une succession de courbes et de chiffres, 50 milliards, 41 milliards, 3%... Les Français ne voient plus à quoi servent leurs efforts ».

Oui Monsieur le Président, vous avez raison d’être enfin sorti du bois vis-à-vis de la politique du gouvernement, en cosignant la contribution de Martine Aubry à laquelle je viens de faire référence et en dénonçant « les vieilles recettes libérales, les reculs dont l’effet sur l’emploi est au mieux insignifiant, au pire inexistant. »

L'effet pour les collectivités est catastrophique, elles qui réalisent 70% de l’investissement public et à qui l’Etat ponctionne sans discernement 17 milliards d’euros de recettes au total sur la période 2015-2017, dont 440 millions par an aux Régions, elles qui ne représentent pourtant qu’1% du déficit de la France, elles qui subissent des transferts de charges mal compensées, et dont l’autonomie financière est réduite à la portion congrue, la faute à une réforme fiscale d’envergure passée aux oubliettes.

Oui Monsieur le Président, « pour ne pas faire rimer baisse des dotations et paiements en cessation », comme le souligne l’ARF, les Régions ont besoin de moyens financiers et de leviers fiscaux en cohérence avec leurs compétences principales, à commencer par les Transports, faute de quoi nous continuerons de foncer un peu plus chaque jour dans le mur en assistant à l’abandon, l’incurie et le sous-investissement de l’Etat en faveur du Rail. En témoignent encore dernièrement les tergiversations, les maladresses et les faux-fuyants autour du versement transport interstitiel dont les recettes auraient pu bénéficier dès janvier 2015 aux Régions, et d’autre part, les montants inacceptables pressentis pour l’Auvergne dans le cadre du CPER.

Avec des montants aussi faibles et la priorité donnée à la route, notre Région risque de devenir rapidement un cul-de-sac ferroviaire.

Oui Monsieur le Président, vous avez également raison de déclarer dans la Montagne « qu’il faut aider les entreprises qui s’engagent pour l’emploi et pour l’innovation, pas pour celles qui distribuent des dividendes ». Dès lors, une question se pose : pourquoi n’entendez-vous pas votre majorité quand elle tient le même discours et passe des paroles aux actes ?

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samedi 25 octobre 2014

Une réforme territoriale à l'emporte-pièce

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Pour regarder la tribune vidéo de Pierre Pommarel, cliquer ici

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jeudi 23 octobre 2014

Loup : sage décision du préfet

Communiqué de presse de Pierre Pommarel - Porte Parole d'EELV Haute-Loire

Europe Ecologie les Verts Haute-Loire tient à saluer la décision du préfet lors de la réunion qui s’est déroulée hier en présence des représentants agricoles. Cette décision est sage, proportionnée et conforme à la loi.

Un réseau d’observateurs va être mis en place et des agriculteurs, des chasseurs et des gardes forestiers seront formés par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. L’effarouchement sera possible, tandis que les agriculteurs, pourront percevoir des indemnités pour les bêtes qui auraient été victimes du loup avec une forte probabilité.

Ces mesures viennent s’ajouter à des possibilités déjà existantes, à savoir des mesures préventives de protection des troupeaux qui sont prises en charge financièrement en très forte majorité par les pouvoirs publics : chiens patous, gardiennage des troupeaux, clôtures électrifiées, etc.

Ainsi, le préfet a su raison garder, contrairement à certains élus de Haute-Loire, en particulier Messieurs Vigier et Wauquiez qui ont préféré donner dans la démagogie et l’opportunisme. L’appel à la violence et l’huile jetée sur le feu par ces élus sont attristants.

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jeudi 2 octobre 2014

Quel avenir pour le train en Auvergne ? Revoir

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Le reportage diffusé par France 3 Auvergne est disponible en cliquant ici

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vendredi 26 septembre 2014

Quel avenir pour le train en Auvergne ? Reportage de FR3

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La prochaine émission, programmée le 26 septembre à 22h55, se déroulera à la gare de Clermont-Ferrand. Le directeur régional de la SNCF, Eric Cinotti, sera l’invité principal. D’autres invités seront autour de la table : Luc Bourduge, Vice-président du Conseil régional, en charge des transports et Pierre Laederich, ex rédacteur en chef de la revue « connaissance du Rail ».

L’émission sera largement consacrée à l’actualité du rail en Auvergne, au travers de plusieurs reportages réalisés par les équipes de la rédaction de France 3 Auvergne. Un reportage a notamment été tourné avec Pierre Pommarel.

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