Force est de constater qu’en période de crise et de restriction budgétaire, le citron n’est pas pressé de partout et que quand on veut on peut.

Alors qu’il y a urgence car l’Auvergne court le risque de devenir un cul-de-sac ferroviaire, que plusieurs lignes sont menacées à court terme, notamment les liaisons en direction de Béziers et de Nîmes, force est de constater que la majorité des élus locaux d’Auvergne privilégient encore et toujours la route et que le rail, en dehors de la LGV POCL, peine à mobiliser, c’est un doux euphémisme.

L’urgence écologique ne peut pas se résumer à des discours et des vœux pieux, il faut des actes !

Voilà pourquoi, malgré l’invitation de la société autoroutière APRR pour l’inauguration de l’A719, nous n’irons pas couper le ruban vendredi avec Gérard Charasse, Claude Malhuret, Jean-Paul Dufrègne et tant d’autres élus qui militent pour des projets extrêmement coûteux, anti-écologiques, au détriment de l’aménagement durable et équilibré de nos territoires.

Communiqué des élus EELV du Conseil régional d'Auvergne du 8 janvier 2015