Plus de 300 gardiens de prison ont dénoncé mardi « leur charge de travail en constante progression » et les réformes « sans appuis et sans moyens ».Plus de 300 gardiens de prison ont dénoncé mardi 22 novembre à Paris leurs conditions de travail. Ils réclament de meilleurs traitements et expriment leur « écœurement » devant « le mépris » dont ils sont victimes.
Réunis à l’appel de Force Ouvrière, près de la Direction de l’administration pénitentiaire, dans le IVè arrondissement, ils ont dénoncé « leur charge de travail en constante progression » face « à de perpétuelles réformes, structurelles et judiciaires, sans appuis et sans moyens« .
Les « manifestants sont écœurés par le mépris que l’administration leur témoigne. Ils sont les seuls personnels qui sont placés sous un statut dont la contrepartie statutaire ne leur a jamais été appliquée« , a affirmé Annie Scotton, secrétaire générale de FO du syndicat national pénitentiaire des personnels d’administration et d’intendance.

Lettre au Garde des Sceaux

« On compte sur ces gens-là et ils sont mis en difficulté dans leur travail au quotidien par manque de formation et d’informations« , a-t-elle ajouté.
Les manifestants devaient remettre une « lettre ouverte » au ministre de la Justice, Pascal Clément, portant les signatures des personnels pénitentiaires d’administration et d’intendance des 188 établissements et des 102 services pénitentiaires d’insertion et de probation, dans laquelle ils dénoncent notamment leurs « tristes conditions de travail« .

Issu du « Nouvel Observateur ».

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P.S. :
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