Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Pierre Pommarel

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mercredi 13 novembre 2013

Session du 13 Novembre 2013 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Après la taxe carbone et son menu à la carte confectionné soigneusement par Jean-Louis Borloo, un menu jugé à l’époque peu digeste par le Conseil Constitutionnel qui avait conclu que les grands groupes économiques et industriels se retrouvaient comme des coqs en pâtes, l’écotaxe poids lourds est le nouveau symbole d’une fiscalité écologique traitée par-dessus la jambe, à bâtons rompus, et sans aucune pédagogie par les gouvernements successifs.

Une fois encore, c’est attristant, les Ministres des Transports successifs, les parlementaires ont, tour à tour, courbé l’échine face à la pression des lobbies.

Une fois encore, c’est déplorable, les décideurs ont réussi à opposer l’écologie avec l’agriculture, le développement économique et l’emploi.

Une fois encore, c’est révoltant, alors que le temps presse, que tous les signaux pour l’environnement sont au rouge, il faudra des années et des années sur le terrain pour tenter de recoller les morceaux et expliquer aux citoyens et aux acteurs économiques que le développement durable est bien sûr un devoir mais que c'est surtout quelque chose de possible, et qu’il peut être une formidable opportunité, à condition d’y mettre de la bonne volonté et surtout d’y croire.

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mercredi 23 octobre 2013

Marche pour la défense du Cévenol et de l'Aubrac : rdv vendredi en Haute-Loire

photo_marche.png Photo : La Montagne

Appel à la mobilisation pour la défense du Cévenol et de l'Aubrac

Partie de Béziers le 4 mai dernier, avec une arrivée prévue le 13 novembre devant le ministère des Transports, à Paris, la marche destinée, notamment, à refuser la fermeture de la ligne ferroviaire Béziers-Clermont-Paris, fera étape le vendredi 25 octobre en Haute-Loire. Les marcheurs partiront de Lempdes-sur-Allagnon à 11 h 30 pour rejoindre la gare d’Arvant à 12 h 30, où sera mise en place une plaque portant l’inscription « L’Aubrac et le Cévenol, des trains de vie pour le Massif Central ». Cette marche est initiée par le comité pluraliste de réhabilitation, de défense et de promotion de la ligne SNCF Béziers-Millau-Neussargues-Clermont-Paris.

Pierre Pommarel sera présent.

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mercredi 25 septembre 2013

Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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mardi 24 septembre 2013

Session du 24 septembre 2013 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Pour commencer, permettez-moi d’avoir une pensée et d’apporter le soutien entier du groupe écologiste à nos amis du Parc Naturel Régional du Morvan, victimes d’agressions et d’injures caricaturales et d’actes inadmissibles de dégradation de la part de quelques agriculteurs et syndicalistes de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs.

Une fois de plus, en déversant leur colère, mais aussi des tombereaux de gravats, de fumier, en brûlant des pneus sur le site de la Maison du PNR du Morvan, cette minorité vient jeter l’opprobre sur la profession agricole, une profession avec qui, au Conseil régional d’Auvergne et dans l’ensemble des Parcs Naturels Régionaux de France, nous avons l’habitude de travailler, de dialoguer, de construire des projets gagnants-gagnants pour l’agriculture et l’environnement.

Cette attitude irresponsable visant une nouvelle fois à opposer la protection de l’environnement et l’agriculture, est tout à fait déplacée, malvenue, et complètement contraire à la réalité de ce que nous vivons dans les parcs et les régions.

Nous comprenons parfaitement l'amertume de tous les agents et élus du parc qui sont ainsi injustement stigmatisés. Nous tenons à leur faire part de notre solidarité et à les encourager à poursuivre, en accord avec les agriculteurs volontaires, leur indispensable action, aux multiples retombées positives pour la protection de l’environnement et pour la profession agricole.

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mardi 25 juin 2013

Session du 25 juin - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le débat national et régional sur la transition énergétique est porteur d’enseignements et d’espoirs.

Lors de la journée citoyenne du 25 mai, qui s’est tenue dans 14 régions volontaires dont l’Auvergne, plus de 1.000 citoyens, recrutés par des instituts de sondage, ont échangé sur les enjeux de la transition énergétique. Au terme de cette journée, une chose est sûre : les citoyens français plébiscitent un changement de cap et voient la transition énergétique comme une véritable opportunité économique, sociale et environnementale !

En effet, 66% des français ayant participé à cette journée estiment que la transition énergétique est « une chance de s’engager dans un modèle de société plus sobre, avec une nouvelle qualité de vie, plus respectueuse de l’environnement ». 74% d’entre eux jugent même qu’elle aura « un effet plutôt positif pour la société française ».

Alors que certains s’amusent depuis trop longtemps à jouer avec les peurs et les fantasmes, en affirmant à l’emporte-pièce que la transition énergétique c’est le retour à la bougie et la déliquescence de nos emplois, les citoyens sont finalement peu nombreux à acquiescer de telles élucubrations : seulement 3% des citoyens considèrent qu'elle « met en danger les emplois actuels dans l’énergie » et 1% qu’elle serait « un retour en arrière ».

Près d’un français sur 5 souhaiterait pouvoir investir dans des sociétés locales ou autoproduire son énergie, et ils sont enfin plus de 30% à souhaiter que la majorité de la production et de la consommation d'énergie soit locale, autrement dit à souhaiter une décentralisation de la politique énergétique.

La transition énergétique est une formidable opportunité pour relancer la créativité de nos industries, créer des emplois non délocalisables, de l’innovation sociale et des projets de territoires. La transition énergétique doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité. Elle peut contribuer à une sortie de crise. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente et de viser une véritable indépendance énergétique.

Pour construire cette économie, il faudra bien se l’avouer un jour, l’EPR est une chimère. Depuis le devis initial, la note de Flamanville a explosé de 257%, pour s’élever aujourd’hui à 8,5 milliards d’euros ! Quant au prix du kwh de l’EPR, on va allègrement dépasser les 10 centimes d’euros, alors que le kwh de l’éolien terrestre s’établit autour de 8 centimes et va continuer de baisser…

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jeudi 16 mai 2013

Communiqué de presse : Le diesel et la France, un amour désuet, un pied de nez pour l’emploi et la transition énergétique

Communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional d'Auvergne - 15 mai 2013

Interrogé à l’Assemblée nationale, M. Cazeneuve a annoncé que le gouvernement ne relèverait pas la fiscalité sur le diesel en 2014, tout en soulignant que la question restait « ouverte pour la suite ».

Ainsi, en plein débat sur la transition énergétique, le ministre du Budget a annoncé en substance, que le verdissement de la fiscalité française n’était pas pour demain, mais sait-on jamais, peut-être pour après-demain ! Alors que le diesel est un problème de santé publique majeur, comparable à celui de l’amiante, c’est malheureusement une fois encore les intérêts économiques de court terme, de l’industrie automobile notamment, qui ont prévalu, à l’instar du report de l’écotaxe poids lourd.

Cette histoire d’amour désuète entre la France et le diesel perdure depuis 30 ans et se traduit par des avantages fiscaux qui font perdre à l’Etat, sans-le-sou nous dit-on pourtant constamment, près de 8 milliards d’euros chaque année d’après la Cour des Comptes, auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français, qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France, contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. De plus, alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi.

Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la poursuite sous perfusion d’activités caduques qui ne préparent ni le fameux « redressement productif » de l’économie française, ni l’avenir de notre pays.

Avant dernière en Europe en matière de fiscalité environnementale, la France a l’occasion de profiter dès maintenant du débat national sur la transition énergétique pour s’orienter enfin vers une fiscalité juste, équitable et écologique. Néanmoins, ce débat national restera une opération de communication et un simulacre de démocratie, aussi longtemps que le statut quo sera proposé en matière de fiscalité et que l’Etat continuera de céder aux pressions des lobbys.

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mercredi 10 avril 2013

Alternative aux LGV POCL et Poitiers-Limoges : reportage de France 3

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

Reportage : Jean Paul Vincent, Eric Taxil. Intervenants : Pierre POMMAREL (EELV), Conseil Régional d'Auvergne, Pierre MERIAUX (EELV), Conseil Régional Rhône-Alpes, Marc HORVAT (EELV), Conseil Régional du Limousin.

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samedi 30 mars 2013

Tribune politique - Mars 2013 (Pierre Pommarel)

Dans sa tribune politique du mois de mars, Pierre dénonce l'aberration économique, sanitaire et écologique du diesel.

Il rappelle que les transports routiers diesel comptent parmi les principaux émetteurs de particules fines, responsables d’environ 42000 décès prématurés en France. Les filtres à particules étant obligatoires sur les véhicules diesel neufs depuis 2011 seulement, la part des véhicules équipés reste très minoritaire dans le parc automobile actuel. De plus, ces filtres ne retiennent pas les particules les plus fines, les nanoparticules, ni les émissions d’oxyde d’azote, elles aussi très nocives pour la santé. N’en déplaise à A. Montebourg, les véhicules diesel neufs ou récents sont donc loin d’être propres.


****************** Pour voir la vidéo cliquer ici ******************

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mardi 12 mars 2013

Transfert du lycée de Romagnat : les écologistes demandent un audit indépendant

Extrait du discours de Pierre Pommarel :

L’avenir des élèves, du personnel et des formations du lycée professionnel de Romagnat nous interpelle fortement, et c’est pour cette raison que nous avons rencontré hier les organisations syndicales et plusieurs professeurs de ce lycée. Nous irons également visiter le lycée et son Internat lors des portes ouvertes organisées les 22 et 23 mars.

De plus, afin que nous nous prononcions en juin en toute connaissance de cause, le groupe écologiste souhaite que le Conseil régional d’Auvergne commandite un audit indépendant permettant d’évaluer précisément :

- Premièrement, les coûts réels d’un éventuel maintien du Lycée Vercingétorix à Romagnat et des travaux à engager, car sur ce point les nécessités et les montants annoncés ici et là varient très fortement.

- Deuxièmement, les coûts réels de ce transfert, non seulement financiers mais aussi pédagogiques. Il est indispensable pour nous de pouvoir répondre à plusieurs questions avant de prendre une quelconque décision, parmi lesquelles :

1) A combien pouvons-nous estimer par exemple le transfert vers un autre lycée des plateaux techniques de l’imprimerie et de l’électro-technique ?

2) Nos lycées de l’agglomération clermontoise ont-ils réellement la place pour accueillir les équipements techniques et pédagogiques du lycée Vercingétorix ?

3) Quid de l’Internat de ce lycée et du transfert des élèves ?

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Session du 12 mars - Discours de Pierre Pommarel

« La fiscalité sur l’énergie se caractérise par de nombreuses dépenses fiscales qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activités qu’à des objectifs environnementaux. Afin de favoriser la transition énergétique, la réorientation des dépenses fiscales relatives à l’énergie paraît donc nécessaire ».

Voici donc le constat amer et la conclusion sans détour dressés par la Cour des Comptes qui fustige à son tour l’incohérence de la fiscalité écologique française dans un référé rendu public adressé aux Ministères de l’Ecologie et de l’Economie.

A l’instar des écologistes qui dénoncent depuis de nombreuses années le maintien de privilèges anachroniques à des secteurs d’activités appelés nécessairement à évoluer, la Cour des Comptes pointe elle aussi du doigt plusieurs aberrations qui vont à l’encontre de la transformation écologique de notre économie :

- En 1er lieu, la détaxation du kérosène qui profite au mode de transport le plus polluant, et qui grève les finances publiques de 3,5 milliards d’euros chaque année, dont 3 à 400 millions d’euros pour les vols intérieurs de métropole. En plus d’être anti-environnementale, cette niche est tout à fait inéquitable d’un point de vue de justice sociale, puisque ce sont bien les milieux aisés qui profitent majoritairement de la diminution artificielle du prix des billets d’avion.

- Deuxième niche décriée par la Cour des Comptes, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole qui ampute chaque année les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires (42000 décès prématurés) et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. Alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi. Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la continuation sous perfusion d’activités caduques.

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jeudi 28 février 2013

Tribune politique - Janvier 2013 (Pierre Pommarel)

Dans sa tribune politique du mois de janvier, Pierre déplore la réalisation de l'autoroute A89 entre Balbigny et la Tour de Salvagny, une nouvelle voie autoroutière complètement contraire à l'ère du temps et aux engagements de la France visant à répondre aux défis énergétiques et climatiques.

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lundi 28 janvier 2013

CEVENOL : réponse de M. Cuvillier à Pierre Pommarel

Dans un courrier du 9 août 2012, Pierre Pommarel, très inquiet des perspectives d'avenir du CEVENOL pour 2013, interpellait le ministre des Transports, F. Cuviller, lui demandant de faire preuve de volonté afin de préserver la liaison intégrale Clermont – Marseille conformément à la convention Etat / SNCF 2011-2013.

Télécharger la réponse du Ministre en cliquant ici

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jeudi 24 janvier 2013

Aéroport de Clermont : Le point sur sa gestion et son financement en 2013

Dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, l'Etat a transféré aux collectivités territoriales la propriété, l'aménagement, l'entretien et la gestion de 150 aérodromes. Seuls les aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg et Montpellier sont encore la propriété de l'Etat, tandis que les aéroports d’Orly et de Charles-de-Gaulle à Paris appartiennent à la société anonyme Aéroports de Paris, détenue majoritairement par l’Etat.

En Auvergne, ce transfert de propriété s'est effectué le 1er janvier 2007 au profit d'un syndicat mixte créé à l'initiative du Conseil régional d’Auvergne, en partenariat avec le Département du Puy de Dôme et la Communauté d'Agglomération de Clermont Ferrand. Ce syndicat mixte, le SMACFA (syndicat mixte de l'aéroport de Clermont Ferrand Auvergne) est financé selon la clé de répartition suivante : le Conseil régional y contribue à hauteur de 40%, le Conseil général du Puy-de-Dôme à 32%, et Clermont Communauté à 28%.

Depuis le 1er janvier 2008, le SMACFA délègue la gestion de l'exploitation de l'aéroport à la SEACFA (société d’exploitation de l’aéroport de Clermont-Fd Auvergne), une société détenue à 99% par le groupe Vinci et à 1% par le groupe Keolis. Ce contrat de délégation de service public, courant jusqu'au 31 décembre 2014 (auparavant la chambre de commerce était l'exploitant de la plateforme), est de type affermage, le Syndicat ayant à sa charge les opérations d’investissement utiles au développement des activités de l’aéroport et au gros entretien.

Le budget 2013 du SMACFA s’élève à 6,5 M€ répartis grosso modo en 2,5 M€ de dépenses de fonctionnement et en 4 M€ de dépenses d’investissement.

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mardi 2 octobre 2012

Route Centre Europe Atlantique : que les camions paient !

La RCEA est une route surchargée de camions et les accidents y sont nombreux et graves.

A qui la faute ? Aux décideurs des années 90 (dont VGE) qui ont choisi de construire une autoroute -l'A89-sur un axe secondaire plus au sud alors que les flux est-ouest de marchandises transitaient déjà massivement par la RCEA, itinéraire de surcroît gratuit.

Résultat : l'autoroute est vide et la RCEA est un couloir à camions mortel.

Alors, inévitablement, se pose aujourd'hui la question du doublement de la RCEA en 2 fois 2 voies.

Problème cela coûterait la bagatelle de 1 milliards d'euros !

Si l'itinéraire reste une nationale à la charge de l'Etat, il n'est pas prêt d'être réalisé vu l'état des finances publiques.

A notre avis, la solution la plus sage et la plus juste serait la mise en concession avec perception d'un péage, essentiellement sur les camions puisqu'ils sont totalement responsables de la nécessité de cet aménagement. On pourrait en exonérer les automobilistes des départements traversés. Cette solution avait été retenue par le gouvernement précédent. Mais le péage fait peur et, en particulier, Arnaud Montebourg et le conseil général de Saône et Loire n'en veulent pas.

Ce dernier a donc fait une proposition alternative qui consiste à faire réaliser les travaux par une société publique qui s'endetterait à cet effet et qui rembourserait grâce aux recettes de l'Ecoredevance poids lourds perçue sur les sections concernées. Séduisant sur le papier mais totalement irréaliste!

En effet, l'Ecoredevance, qui devrait être acquittée par les plus de 3,5 tonnes à partir de juillet 2013, sur 10 000 km de routes nationales et 5000km de routes départementales, est prévue à un niveau très bas. Ainsi, à 0,12 euro par kilomètre parcouru en moyenne, un trafic moyen de 4000 camions par jour sur la RCEA, sur les 115 km restant à aménager en 2 fois 2 voies, entre Montmarault, Chalon et Mâcon, représente une recette annuelle de 19 millions d’euros par an.

Le coût de perception de la taxe (système technique GPS et société Ecomouv) représente 18% des recettes. Par ailleurs, il est prévu de reverser 23% des recettes aux sociétés d’autoroutes pour financer le surcoût du report de trafic des nationales sur les autoroutes. En définitive, les recettes utilisables représentent donc environ 60 % des péages perçus, soit 11,5 millions € par an.

Pour payer le milliard d'euro emprunté, il faudrait donc percevoir ladite taxe pendant 87 ans ! Ce n’est donc pas crédible quand la durée maximum habituelle des emprunts est de 30 ans… A moins de compter sur la multiplication des camions ?!

Le ministre des transports Fréderic Cuvillier vient de missionner le conseil général de l'environnement et du développement durable pour évaluer l'ensemble des solutions possibles, y compris le transfert pur et simple de cette charge aux départements, une solution encore plus irréaliste vu l’état de leurs finances !

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lundi 13 août 2012

Cevenol : préservons intégralement la liaison Clermont - Marseille ! Lettre au ministre des transports

Monsieur le Ministre,

Les élus des territoires traversés par le train inter cités « Le Cévenol » Clermont-Ferrand- Langeac-Langogne-Alès-Nîmes-Marseille sont très inquiets des perspectives de limitation de ce train au parcours Clermont – Nîmes lors du prochain service annuel (2013).

Le Cévenol, classé Train d’Equilibre du Territoire (TET), assure le désenclavement de tout le sud Massif Central, à la fois vers Clermont-Fd et Paris – par correspondance TEOZ – et vers Marseille et Montpellier. Pour les départements fragiles de Haute-Loire, Lozère et Gard, cette liaison ferrée est la plus efficace, voire la seule, et son importance est donc vitale, non seulement pour l’attractivité résidentielle et touristique de ces territoires, mais aussi pour les besoins professionnels et personnels des populations, en particulier ceux des étudiants qui se déplacent vers les universités de Montpellier et Marseille.

Le prétexte avancé par la SNCF pour la suppression du parcours Nîmes – Marseille du TET est la saturation du graphique de la section Marseille – Miramas à l’occasion du cadencement et de la densification des liaisons TER autour de Marseille.

Or il existe la possibilité de faire circuler le Cévenol par la ligne du Port puis par la «Côte Bleue» via Martigues ou bien celle d’utiliser un sillon TER ainsi que le propose le vice-président de la Région PACA chargé des transports.

Nous espérons vivement de la part de l’Etat, autorité organisatrice des TET, une volonté de préserver la liaison intégrale Clermont – Marseille du TET Le Cévenol conformément à la convention Etat / SNCF 2011-2013.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de ma haute considération.

Pierre Pommarel

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