Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Pierre Pommarel

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mardi 23 septembre 2014

Session du Conseil régional du 23 septembre 2014 : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

VIRAGE A DROITE DU GOUVERNEMENT

Permettez-moi de faire miennes les déclarations suivantes de Noël Mamère : « Qu’il s’agisse de l’immobilier, du pétrole ou du nucléaire, , jamais les lobbies n’ont été aussi puissants : l’écotaxe s’est volatilisée, la loi sur la transition énergétique est un leurre, la fiscalité écologique a disparu, le diesel en sort renforcé de même que la filière nucléaire. Alors que Mitterrand avait stoppé le Larzac et Plogoff, que Jospin avait arrêté Super-Phénix, ce gouvernement s’obstine sur Notre-Dame-des-Landes, défend un projet de barrage conçu pour servir l’agriculture productiviste, veut réviser la directive nitrates, autorise la ferme des Mille Vaches, se tait sur Fessenheim… Et réduit toujours plus le budget du Ministère de l’Ecologie.

Manuel Valls a pris la mauvaise habitude de reculer devant les propriétaires, les patrons, la droite, l’extrême-droite et de manier le bâton envers sa majorité et la gauche. . Il accrédite la thèse selon laquelle, décidément, il n’y a pas de différence de nature entre la gauche et la droite, que toutes deux abandonnent les salariés et les classes populaires au profit d’une politique de l’offre favorable au patronat qui, par contre, n’a aucune contrepartie à fournir. »

En témoigne le crédit d’impôt compétitivité emploi. D’après une étude du cabinet HGI, la France est vice-championne du monde en matière de versements de dividendes. Entre 2013 et 2014, les dividendes versés aux actionnaires par les entreprises cotées en Bourse ont en effet progressé de 30% en un an, pour un total de 30,3 milliards d’euros.

Crème de la crème, les banques et les assurances, sauvées de la débandade il y a plusieurs années par les pouvoirs publics, sont les secteurs français les plus généreux envers leurs actionnaires. Pourtant, selon un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, ces entreprises de la finance devraient toucher près de 4% de l’ensemble de l’enveloppe du CICE, soit 280 millions d’euros cette année, et près d’un milliard en rythme de croisière ; un comble puisque le CICE a été financé en grande partie à coups de hausses de TVA ! C’est inacceptable !

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samedi 20 septembre 2014

Réforme territoriale : EELV dit non à la fusion avec Rhône-Alpes

Article de Zoom d'ici du 17-09-2014

Les Auvergnats sont-ils prêts à fusionner avec Rhône-Alpes ? A l'heure où le Premier ministre a annoncé de nouvelles dates pour les élections départementales et régionales, Pierre Pommarel et Europe écologie les verts (EELV) tapent du poing sur la table.

Ce mardi 16 septembre, Manuel Valls a demandé, et obtenu, la confiance de l'Assemblée nationale. Le Premier ministre en a profité pour annoncer que les prochaines élections départementales auraient lieu en mars 2015, soit neuf mois plus tôt que la date précédemment établie.

Mais dans le contexte tendu de la réforme territoriale, dont le premier volet a été adopté le 23 juillet dernier et qui ferait passer le nombre de régions de 22 à 13 (l'Auvergne et Rhône-Alpes ne feraient plus qu'un), ce changement d'agenda n'est pas perçu d'un bon œil par tous. Les membres d'Europe écologie les Verts (EELV) d'Auvergne se sont réunis, parallèlement au vote de confiance de Manuel Valls à l'Assemblée, pour dire « non à la fusion avec Rhône-Alpes ».

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jeudi 18 septembre 2014

Non à la fusion avec Rhône-Alpes, oui à la coopération des Régions !

Voir ou revoir l'interview de Pierre Pommarel sur France 3 lors du 19-20 du Mardi 16 septembre

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Cliquer ici et rechercher l'édition du 16 septembre. L'interview se situe à la minute 9.

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mercredi 3 septembre 2014

L’agriculture bio en danger !

Pétition pour que l'aide au maintien soit ouverte sans restriction à tous les paysans bio de France

Adressée à : Monsieur le Ministre de l'agriculture, Messieurs les Présidents de région

Comme les élus du groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne, signez la pétition en cliquant ici

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L’agriculture biologique en danger !

De plus en plus nombreux sont les consommateurs qui cherchent à concilier une alimentation saine et de qualité et le respect de l’environnement.

Pour répondre à ces attentes, le ministre de l’agriculture a présenté en 2013 le plan « Ambition bio 2017 » dont l’objectif, à l’horizon 2017, est à la fois le doublement des surfaces cultivées en agriculture biologique qui passeraient ainsi de 1 million à 2 millions d’hectares et une forte augmentation de la consommation française de produits issus de cette agriculture. Ce plan s’attache à développer la production et structurer les filières de production, de transformation, de commercialisation et de distribution.

Mais il apparaît que la mise en œuvre en France de la nouvelle PAC (Politique Agricole Commune) à partir de 2015 ne permettra pas, en l’état, d’atteindre ces objectifs. Elle pourrait, en effet, se traduire par une réduction des soutiens publics dont bénéficient les agriculteurs biologiques depuis 2007 au risque de provoquer la disparition de fermes conduites en bio depuis longtemps.

Ces aides sont d’une importance primordiale : elles compensent le fait que les agriculteurs bio perçoivent historiquement moins d’aide de la PAC en raison de rendements plus faibles et rémunèrent des pratiques qui bénéficient à l’ensemble de la société : l’agriculture biologique ne pollue pas, elle préserve la santé des hommes, elle respecte l’environnement, la biodiversité et les paysages, elle crée des emplois. Elle n’oublie pas les générations futures.

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vendredi 4 juillet 2014

TER Ussel-Clermont : se battre pour rouvrir la ligne

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vendredi 27 juin 2014

A René Souchon : il faut sauver les liaisons ferroviaires Clermont / Ussel et Clermont / Saint-Etienne !

19 millions d'euros doivent être mobilisés entre les différents partenaires pour éviter la fermeture de ces 2 lignes.

Nous n'avons pas le droit de prendre des décisions qui affecteront pour des décennies la géographie des transports de notre Région !

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Regarder la tribune de Pierre Pommarel : cliquer ici

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mercredi 25 juin 2014

Péage de transit : "Nous sommes consternés par ce recul"

Article du Progrès du 24-06 2014

Pierre Pommarel Président du groupe EELV au conseil régional d'Auvergne : Nous sommes consternés par ce recul

«Avec ce péage, nous allons vers une recette réduite à 500 millions d'euros, c'est loin des 900 millions initialement annoncés. Nous sommes consternés par ce recul et nous savons très bien que ça ne permettra pas de financer la transition énergétique et notamment le développement des transports collectifs. Le gouvernement n'aura pas les moyens de réaliser ce qui a été promis, il n'y aura pas un effet de levier suffisant. Les Allemands ont mis en place l'écotaxe il y a quelques années et en ont tirée 5 milliards d'euros. En France, on n'a même pas pu assurer cette première mouture à 900 millions.

Au lieu de 15000 km de routes, seulement 4000 sont finalement concernés. En Haute-Loire, la RN88 et la RN102 sont épargnées, tout comme l'autoroute A75 qui est utilisée par de nombreux camions en provenance de la péninsule ibérique.

On va les laisser tranquilles alors qu'ils occasionnent des coûts de fonctionnement considérables et causes d'importants dégâts aux chaussées.

Le gouvernement a manqué de courage. Ils ont voulu prendre une mesure de la façon la plus légère possible et laisseront leurs successeurs gérer la suite.

C'est un cadeau de plus fait aux transporteurs après les 50 millions liés à la taxe à l'essieu et les 150 millions à la taxe au gasoil. Le gouvernement a même autorisé la circulation aux camions de 44 tonnes, et pas seulement aux 40 tonnes. Ça représente 400 millions d'euros chaque année pour l'entretien des routes, soit pratiquement le montant de ce petit péage.»

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mardi 24 juin 2014

Session du 24 juin 2014 : intervention liminaire de P. Pommarel

3 points sont abordés dans ce discours : la réforme territoriale, la nécessaire coopération des régions en matière ferroviaire, et le refus de céder au chantage exercé par le groupe ERAMET.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Aux lendemains des élections locales et européennes, où l’abstention représente encore et toujours le premier parti politique de France, sans même parler de la montée en puissance de l’extrême-droite, la démarche technocratique, à la hussarde du Président de la République sur la réforme territoriale est un véritable pied de nez à la démocratie, aux territoires et à la citoyenneté tout simplement.

Elle émerge dans la plus grande précipitation. Qui plus est, cette réforme est démagogique vis-à-vis des Français puisque les économies à la grosse louche promises par la diminution du nombre de Région sont un leurre.

La réforme territoriale envisagée ne permettra pas de faire des économies substantielles à défaut de s’attaquer d’une part au fonctionnement de l’Etat et ses relations avec les collectivités, d’autre part à la clarification des compétences afin de supprimer les doublons et les trop nombreuses strates et antichambres administratives.

Pour l'instant, la seule chose promise aux territoires c’est un nouveau transfert de dette de l’Etat vers les collectivités, en particulier vers les Régions dont l’équilibre financier est de plus en plus fragilisé.

Cette réforme ne peut être celle de l’austérité, elle devrait être forcément pensée en même temps qu’une vaste réforme fiscale redonnant de l'autonomie aux Régions, et à l’issue d’un vrai débat démocratique impliquant les citoyens et les acteurs socio-économiques.

Notre pays a besoin d’être réformé, l’action publique a besoin d’être plus lisible et efficace, c’est une certitude.

Mais fallait-il une fois de plus, porté par l’idéologie social-libérale de la compétitivité territoriale, prendre le problème à l’envers en commençant non seulement par créer de grandes métropoles, puis des méga-régions à la logique concurrentielle, alors que la France est championne d’Europe du nombre de communes et qu’elle recense une centaine de conseils généraux dont la suppression est renvoyée à un calendrier plus qu’incertain ?

Fallait-il improviser un découpage des Régions totalement déconnecté des réalités de la vie des citoyens, des bassins de vie, des enjeux socio-économiques et environnementaux des territoires, du patrimoine historique et culturel, mais aussi des coopérations existantes ?

La taille des régions françaises est un faux débat car elles sont en superficie et en population au-dessus de la moyenne européenne. Le vrai débat, et il faudra bien avoir le courage de l’avoir un jour, pour mettre fin au jacobinisme historique de la France, c'est qu’elles sont des naines financières à côté de leurs homologues des grands pays européens.

En euros par habitant, le poids budgétaire des Régions françaises est 5 à 10 fois inférieur à celui des Régions des autres pays européens. Leur autonomie, leur pouvoir d’action, leur possibilité d’avoir des politiques différenciées sont extrêmement limités dans la mesure où elles ne maîtrisent que 12,5% de leurs recettes fiscales. 13% pour l’Auvergne.

Ainsi, au lieu de les faire grandir contre leur volonté et contre celle des citoyens – les sondages l’attestent, en Auvergne notamment – il faut leur transférer des compétences certes, mais aussi et surtout des moyens financiers et réglementaires pour qu’elles soient plus autonomes. Les annonces du gouvernement en la matière doivent tous nous inviter à la plus grande vigilance.

De plus, « penser que la compétitivité de la France sera améliorée par la construction de grandes régions est un non-sens économique » comme l’écrit un ancien sous-préfet : « les entreprises Michelin, Volvic et Vichy n’ont besoin ni d’une métropole clermontoise ni d’une grande région Auvergne Rhône Alpes pour être des leaders mondiaux dans leur domaine », au même titre que Kuhn à Saverne, sous-préfecture du Bas Rhin de 12 000 habitants, de Bugatti à Molsheim, 9300 habitants, de Kronenbourg à Obernai, 11 000 habitants. La réussite de ces entreprises n’a rien à voir avec la dimension de la métropole ou de la région dans lesquelles elles se situent.

Permettez-moi également de mettre dans le débat quelques chiffres de comparaison au regard des compétences principales des Régions afin de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues, voire à une forme de dogmatisme de certains prophètes de la fusion Auvergne / Rhône-Alpes.

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mardi 17 juin 2014

Reportage en images : rassemblement à la gare de Merlines

150 personnes se sont rassemblées samedi 14 juin en Corrèze devant la gare de Merlines pour protester contre la suspension de la liaison directe entre Clermont-Ferrand et Limoges. Parmi eux des citoyens, des usagers, des syndicats, des élus de Corrèze et d'Auvergne.

Peu d'auvergnats ont fait le déplacement en dehors des écologistes, de l'Association des Usagers des Transports d' Auvergne et de l'association des Amis des chemins de fer d'Auvergne. Aucun syndicat auvergnat n'était présent et un seul élu du Conseil régional d'Auvergne s'est rendu sur place : Pierre Pommarel, représentant du groupe EELV.

Quelques photos du rassemblement et des intervenants :

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lundi 16 juin 2014

Mobilisation pour le train Ussel-Clermont Ferrand : reportage

Reportage de France 3 Limousin du 14-06-2014

150 personnes se sont rassemblées ce matin en Corrèze devant la gare de Merlines.

Usagers du train, élus et syndicats s'opposent à la suppression de la ligne Ussel-Clermont-Ferrand. Cause de cette fermeture programmée pour juillet : le mauvais état des voies sur une partie du tracé.

Voir le reportage : cliquer ici

Intervenants :

Pierre Pommarel, président du groupe EELV - conseil régional d'Auvergne, Pascal Montigny, maire de Merlines, François Desproges, secrétaire de l'association - TER Limoges-Ussel-Clermont, et Marc Tournebize, président de l'AFAC Auvergne - association des amis des chemins de fer.

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lundi 24 mars 2014

FEADER 2014-2020 : intervention de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Au nom du groupe EELV, je souhaite faire quelques remarques sur le PO FEADER dont il nous est proposé de prendre acte aujourd’hui.

Sur la forme tout d’abord, en ce qui concerne la première partie du document, et notamment les menaces identifiées sur le territoire auvergnat, nous regrettons certaines formulations hasardeuses et maladroites sur les énergies renouvelables, mais des formulations qui ne sont pas sans poser question sur le fond, notamment sur le positionnement politique de la Région et sur l’influence que peuvent avoir certaines organisations agricoles.

Voici quelques exemples :

- L’éolien et le photovoltaïque sont « consommateurs le plus souvent de terres agricoles et de ce fait peu souhaitables ».

- Sur le biogaz, à l’inverse, les propos de la Région sont maladroits « la question du développement de culture énergétique se pose »

- Enfin, nous relevons une litote qui pourrait cacher un déni de réalité, quand le document parle « d’impact potentiel du changement climatique sur l’agriculture et la forêt ». Ce n’est pas non plus imaginer et préparer l’Auvergne de demain, que d’affirmer qu’il faut « peut-être aussi diminuer le méthane et le protoxyde d’azote d’élevage ».

Je vous invite donc Monsieur le Président, ma chère collègue en charge de l’agriculture, à apporter un peu de nuance et de justesse sur ces sujets dans la version définitive qui sera transmise à la Commission européenne.

Sur le fond ensuite, permettez-moi de retenir quelques points positifs et négatifs de cette V2 du PO FEADER et de vous soumettre également quelques interrogations.

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mardi 18 mars 2014

Session du 18 mars : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité » avertissait récemment M. Repussard, le directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cette semonce fait suite aux déclarations du Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour qui la prolongation des centrales au-delà de 40 ans « n'est pas acquise » car « il y a bien des sujets majeurs de sûreté à regarder à cette échéance » n'en déplaise à Arnaud Montebourg qui n'en finit plus de proclamer son amour démesuré pour l'atome.

Sur l'avenir du parc nucléaire français, outre l'échéance pressante de « sortir de l'ambiguïté » comme dirait l'autre, il convient pour les pouvoirs publics, pour le chef de l'Etat et du Gouvernement de prendre en compte le coût pharaonique qu'impliquerait la prolongation des centrales. Un coût très largement minoré par EDF, comme d'habitude, qui prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici 2025, alors qu'un budget quatre fois supérieur serait nécessaire pour ne pas transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France et éviter d'aller vers des prolongations de fonctionnement par défaut.

200 milliards d'euros, voilà donc la modique somme à mettre sur la table rapidement d'après l'étude commandée par Greenpeace. Un montant qui serait bien entendu supporté par les consommateurs et par un Etat vache à lait qui aujourd'hui cherche à économiser le quart de cette somme.

Ce n’est pas au Medef qu’il faut proposer un pacte de responsabilité mais à la planète et aux citoyens !

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mardi 17 décembre 2013

Budget 2014 du Conseil régional d'Auvergne : Un budget mi-figue mi-raisin

Discours de Pierre Pommarel - Session du 16 au 18 décembre 2013

C’est dans un contexte particulièrement morose et tout à fait incertain que vous nous proposez ce Budget Primitif 2014 ; tout d'abord, bien sûr :

- baisse des dotations de l’Etat,

- incertitudes sur nos compétences de demain, avec des réformes nationales qui sont anticipées dans ce budget sans même qu’elles ne soient finalisées au plus haut niveau de l’Etat,

- troisièmement, flou quasi total sur le futur Contrat de Plan Etat Régions, avec un Etat qui ne cesse d’alourdir la commande sans jamais s’avancer officiellement sur sa contribution financière, exception faite du volet mobilité où ses propositions sont tout à fait scandaleuses et aux antipodes des besoins de l’Auvergne,

- enfin incertitudes de nos collectivités sur les fonds européens pour la période 2014 – 2020.

Vous avez, dit Monsieur le Président, je vous cite, « qu’à données constantes, et avec une nouvelle baisse programmée de la dotation de l’Etat, je ne vois pas comment faire le budget 2015 ». Comment, en effet, construire sereinement et solidement un budget dans de telles conditions ?

Lors de son discours d’ouverture du Congrès 2013 de l’ARF, Jacques Auxiette avertissait clairement le gouvernement sur l’asphyxie des régions : « Que l’on nous transfère des ressources. Et vite ! Les dotations ne sont pas des cadeaux. Elles financent des compétences que l’Etat n’a plus. En dehors des moyens réels, nous avons besoin également de perspectives à moyen terme ».

Malgré ce nouveau cri d’alarme, vous vous êtes pourtant associé récemment à l’ensemble des Présidents de Régions pour demander un droit à l’expérimentation pour les collectivités. Séduisant sur le papier, mais faut-il aujourd’hui courir d'autres lièvres alors que nous sommes déjà étranglés par des transferts de compétences et de charges mal compensés ? Faut-il le faire avant toute réforme fiscale d’envergure alors que nous sommes d’ores et déjà forcés de restreindre nos ambitions, y compris sur nos compétences obligatoires : les TER, les lycées, la formation ?

Ceci m’amène à ce qui ce nous rassemble aujourd’hui, le Budget 2014 de notre collectivité.

Ce budget aurait pu, malgré ce contexte, être plus vertueux, plus cohérent, plus responsable.

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jeudi 12 décembre 2013

Ryanair : les écolos, vous ne comprenez rien nous avait-on dit l'an dernier...

Extrait du discours d'Agnès Mollon lors de la Session budgétaire de 2012 :

"Enfin, en matière de Transport, et je terminerai là-dessus. Notre groupe n’a pas la mémoire courte et nous tenons à vous prévenir que nous ne voterons aucun crédit au syndicat mixte de l’aéroport de Clermont, visant à prendre en charge les frais de 475 000 euros correspondant à la venue de Ryanair. Pierre Pommarel est d’ailleurs le seul élu régional à avoir voté au Syndicat mixte contre la venue de Ryanair.

Cette compagnie aérienne, habituée au chantage financier avec les collectivités, au claquage de porte, chef d’orchestre elle aussi de la casse sociale et de la démolition du droit du travail, aurait d’ailleurs pu nous proposer de déduire l’ardoise qu’elle nous a laissée il y a 9 ans, ou au moins nous proposer à terme une liaison aérienne vers le hub de Notre Dame des Landes, vous savez, là où sont encore rassemblés ceux que JM Ayrault nomme les « décroissants et anarcho-autonomes qui font de la casse à chaque sommet international » et que pour notre part nous appelons les Vigiles du monde de demain."

Extrait du discours de Pierre Pommarel :

"Le groupe Europe Écologie Les Verts souhaite le maintien de l’activité sur l’aéroport de Clermont-Ferrand. Il n’y a pas de syndrôme Notre-Damedes-Landes.

En revanche, nous avons des interrogations fortes par rapport à la venue de Ryanair. Nous pensons que ce choix est dangereux. Nous connaissons les moeurs de Ryanair qui vient puis s’en va comme il le souhaite, après avoir « plumé » les collectivités locales. Par ailleurs, il nous propose des destinations qui n’ont pas de quoi nous faire rêver : Porto est certes une destination intéressante pour nos ressortissants portugais qui habitent l’Auvergne et peuvent ainsi retourner dans leur pays d’origine à l’occasion des vacances. En revanche, en matière d’import sur l’économie régionale, l’effet est nul. Quant à la destination Charleroi, nous sommes circonspects sur son impact sur l’attractivité de l’Auvergne, en particulier sur le plan touristique.

Cela dit, notre opposition au subventionnement à hauteur de 475 000 € par l’ensemble des collectivités pour la venue de Ryanair ne remet pas en question notre soutien au maintien de la plate-forme clermontoise, en particulier aux travaux de mise aux normes qui sont décidés par le Syndicat mixte de l’aéroport."

Mais comme d'habitude les élus régionaux de tous les autres groupes politiques nous avaient dit que nous ne comprenions rien...

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vendredi 29 novembre 2013

Plaidoyer de Pierre Pommarel en faveur de la pérennisation du réseau ferroviaire Auvergnat

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

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