Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Voeux, discours, communiqués

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vendredi 26 décembre 2014

La culture, un bien commun, un rempart contre l'uniformisation du monde

Discours de Nicole Rouaire - Session budgétaire

Il y a un an, lors du vote du budget 2014, notre assemblée a voté la stratégie du Conseil régional pour la culture et le patrimoine, éléments du développement humain et durable de l’Auvergne.

Ce texte marque la volonté politique du Conseil régional de porter un message fort dans les discussions déjà engagées et qui seront à développer avec les conseils généraux, bientôt conseils départementaux, la DRAC et aussi à l’échelle des pays, véritables territoires de projets, avec les conseils culturels qui jouent un rôle majeur pour la culture.

La culture ne peut pas être observée ou évaluée au seul regard de son coût. En général, culture et patrimoine ne représentent qu’un faible pourcentage des budgets de l’Etat ou des collectivités. Mais les effets induits sont extrêmement forts.

La culture est un bien commun, une ressource sociale. Pour l’individu et pour la société, elle répond à des besoins fondamentaux : plaisir, convivialité, détente, émancipation, partage, construction d’un jugement et d’une sensibilité, mieux-vivre et mieux vivre ensemble.

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jeudi 25 décembre 2014

Christian Bouchardy, du naturaliste à l'élu

Discours de Christian Bouchardy - Session budgétaire

Je voudrais profiter de cette dernière session budgétaire en région Auvergne pour faire un rapide bilan sur près de 5 ans de mandature.

Comme vous le savez, je viens du monde des naturalistes et je vais tenter de faire un point rapide entre fonctionnement démocratique d’une Région et enjeux environnementaux, car cette question, souvent mal analysée et parfois douloureuse, est toujours présente et concrète dans mon quotidien d’élu.

Malgré des difficultés, l’action du naturaliste est très gratifiante. Il n’a aucun doute sur le fait qu’une rivière propre et sauvage est plus belle qu’un chenal rectifié et pollué ; il n’a pas besoin de longues études scientifiques pour savoir qu’un bocage maillé de belles haies est plus riche en biodiversité qu’un immense champ de maïs irrigué et arrosé de pesticides.

On aura beau avancer tous les arguments possibles : économiques, sociologiques, sur la sacro-sainte propriété privée ou sur la liberté d’action et de loisir de chacun, rien ne pourra me convaincre que détruire est mieux que préserver.

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mercredi 24 décembre 2014

PNR du Haut-Allier : la charte adoptée à l'unanimité

Session budgétaire - Discours de Lionel Roucan

Les territoires ruraux, à l’écart des grandes métropoles et agglomérations, doivent trouver leur projet d’avenir. L’outil Parc a été créé pour ceux qui disposent de patrimoines d’exception, d’un cadre de vie particulièrement remarquable et qui se mobilisent pour en faire des atouts de leur développement.

Un Parc naturel régional n’est pas un sanctuaire, c’est un projet fédérateur pour un espace de vie, un territoire rural habité, dynamique et fier de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers.

C’est un projet de développement par et pour les acteurs du territoire, c’est un projet qui a pour objectif d’affirmer qu’un espace de vie peut devenir un exemple en matière de développement durable et le garant d’un avenir meilleur.

La majorité des habitants, des acteurs et des élus locaux l’ont bien compris en Haute-Loire et en Lozère. Voilà pourquoi 88 communes, dont 69 de Haute-Loire, se sont rassemblées pour écrire ensemble une nouvelle page de leur histoire autour de la création du Parc Naturel Régional des Sources et Gorges du Haut Allier, avec l’Allier comme colonne vertébrale d’un territoire traversé par une liaison ferroviaire dont la préservation est essentielle, celle du Cévenol.

Après plusieurs années de travail, j’ai le plaisir aujourd’hui mes chers collègues, de soumettre à votre approbation le projet collectif de ce territoire, à savoir le projet de charte du Parc qui décrit précisément la stratégie collective pour 12 ans et qui s’accompagne d’une carte, le plan de Parc, qui spatialise les dispositions de la Charte et qui est opposable aux documents d’urbanisme et de planification.

Un projet collectif oui, car de la réalisation du diagnostic où nous avons identifié les forces et les faiblesses du territoire, jusqu’à la rédaction du projet de Charte, les 31 000 habitants du projet de PNR ont eu la possibilité de s’exprimer, de donner leur avis, de définir l’ordre des priorités pour l’avenir de ce territoire. C’est eux qui ont écrit les axes et les grandes lignes du projet, pas un cabinet d’étude parachuté, et c’est ce qui fait la richesse et l’originalité de la Charte.

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mardi 23 décembre 2014

Notation extra-financière : avancées et marges de manoeuvre

Session budgétaire - Discours de Lionel Roucan

L’indépendance de jugement des agences de notation, la nature des liens qu'elles entretiennent avec de puissants acteurs boursiers, leur rôle, leur influence sur les marchés, leur fiabilité, la transparence de leurs méthodes, et leurs critères de notation strictement financiers portent à débat. C’est un doux euphémisme.

La pertinence de leurs conclusions ne peut pas nous satisfaire et il est indispensable d'avoir recours à des éléments extra-financiers pour juger objectivement l'action publique, notre action.

Voilà pourquoi le Conseil régional d'Auvergne a engagé depuis plusieurs années maintenant un important travail d'évaluation économique, sociale et environnementale autour de ses orientations, de ses actions et de son fonctionnement.

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lundi 22 décembre 2014

Plan régional pour la transition énergétique : la déception

Budget 2015 : intervention d'Agnès Mollon

Je souhaiterais apporter là-aussi quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet de ce rapport concernant la contribution du patrimoine régional à la transition énergétique.

Au lendemain de la conférence de Lima, qui, ça ne vous aura pas échappé, a débouché sur un accord a minima dans les prolongations, un compromis très insuffisant pour poser les fondations nécessaires à l’accord mondial sur le climat attendu à Paris en décembre 2015, vous nous proposez donc aujourd’hui ce que vous semblez considérer comme LE plan de ce mandat pour la transition énergétique. Heureusement que les élections régionales ont été repoussées à plusieurs reprises et que les fonds européens sont passés par là car il aurait été difficile dans d’autres circonstances de se gargariser autant sur ce plan…

Ce plan justement, même s’il arrive très tardivement, et que vous l’avez réalisé seul dans votre coin, en tout cas sans votre majorité en dehors de quelques points de détails, nous le voterons par principe.

Car effectivement c’est mieux que rien, il a le mérite d’exister, de prévoir des engagements financiers, un phasage des opérations, et quelques opérations nouvelles, entre autres la mise en place d’un outil de télé relevé des consommations dans les lycées, l’étude de projets photovoltaïques sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, ou encore la mise en place de clauses environnementales dans les futurs marchés de fourniture d’électricité de notre patrimoine, avec la possibilité notamment d’inscrire une clause sur l’origine de l’électricité afin de garantir une certaine part d’électricité d’origine renouvelable.

Néanmoins, ce plan est malgré tout décevant au regard des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face et qui nous imposent à tous de changer de braquet. Il s’apparente davantage à un plan de communication dans lequel notre collectivité chiffre, budgétise et répertorie dans un document tout ce qu’elle fait en matière de transition énergétique depuis plusieurs années et tout ce qu’elle prévoyait déjà de faire demain.

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dimanche 21 décembre 2014

Parcs d'activités : la qualité de service et le développement durable toujours pas au rdv

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne - Intervention d'Agnès Mollon pour expliquer l'abstention du groupe EELV sur les orientations et les dispositifs du Conseil régional en faveur des parcs d'activités, des orientations et des dispositifs approuvés par les élus PS et FdG.

Je souhaiterais là aussi pouvoir apporter quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet des parcs d’activités.

En effet, pour les mêmes raisons que l’an dernier nous nous abstiendrons sur ce dossier dont les modalités n’ont pas changé, à un élément près, depuis l’an passé. Nous le regrettons et nous sommes forcés de constater que nos remarques n’ont pas été prises en compte.

Permettez-moi de vous rappeler succinctement les principales raisons qui nous pousseront, cette année encore donc, à ne pas approuver les dispositifs prévus dans le BP 2015 en faveur des parcs d’activités :

1) Nous avons bien noté la seule évolution de ce dispositif par rapport à l’an dernier, et elle n’est qu’à moitié positive : le plancher des dépenses éligibles pour la création, l’extension et la requalification des parcs d’activités est baissé à 625k€ contre 750€ l’an dernier.

A moitié positif effectivement, car ces montants planchers étaient beaucoup plus incitatifs pour la requalification et la reconversion des friches urbaines et logistiques il y a quelques années. Rappelez-vous, nous avions une aide unique pour la requalification, avec un plancher de dépenses éligibles à 150k€ pour les parcs de niveau 3, dans l’ancienne dénomination, et à 300k€ pour les parcs de niveau 1 et 2. Lors du BP2013, nous avions d’ailleurs fait réintégrer ces dispositions par amendement, des dispositions sur lesquelles vous vous êtes donc bien assis depuis.

La requalification et la reconversion des parcs d’activités et des friches industrielles et logistiques pourraient, mes chers collègues, contribuer à limiter la création de nouveaux parcs. Nous regrettons que notre collectivité ne mette pas le paquet en ce sens, ce qui laisse encore présager toujours plus de nouvelles zones d’activités, qui artificialisent les sols, rabotent les terres agricoles, déménagent les territoires et les emplois, tous plus loin des centres villes, et ne favorisent que dans une très faible mesure l’emploi et l’implantation d’entreprises exogènes.

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samedi 20 décembre 2014

Contre le chantage à l'emploi des grands groupes, toujours pas d'avancées

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Amendement déposé par les groupes EELV et Front de Gauche, retoqué (comme l'an dernier) par les élus PS et de droite. Les groupes du type ERAMET pourront donc continuer de faire du lobbying auprès de la Région pour bénéficier d'aides publiques mirobolantes malgré les millions d'euros de profits qu'ils réalisent et et distribuent à leurs actionnaires.

Texte de l'amendement : Cet amendement a pour but de limiter les aides exceptionnelles de notre collectivité à des avances remboursables en faveur des TPE et PME ayant leur siège en Auvergne qui n’entreraient pas dans le cadre des dispositifs économiques régionaux. Il permettrait de soutenir la réalisation de leurs investissements matériels, de contribuer à couvrir leurs besoins en fonds de roulement et en trésorerie, et enfin de faciliter les conditions de négociations des entreprises avec les banques.

Il s’agit par conséquent d’exclure de ce dispositif non seulement les interventions sous forme de subvention, mais également les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises pour qui l’implication de la Région est plus efficace en termes d’offre de services d’accompagnement (formation, financement d’expertises-conseils, infrastructures, etc.) plutôt qu’en termes de soutien financier direct.

De plus, il n’est pas rare de voir des entreprises, non éligibles aux dispositifs économiques de notre collectivité, solliciter l’aide financière de la Région alors qu’elles appartiennent à des grands groupes, réalisant parfois des dizaines de millions d’euros de profit et disposant d’une trésorerie confortable (dernier exemple en date, le projet Ecotitanium sur le site des Ancizes d’Aubert et Duval, filiale du Groupe ERAMET).

Dans ce cas de figure, l’aide régionale, qui n’est absolument pas décisive et déterminante pour l’entreprise, est susceptible d’être accordée dans le cadre du programme des « Aides exceptionnelles ».

Dans un contexte budgétaire morose, l’amendement proposé vise à mettre un terme à ce type d’interventions financières de la Région qui relèvent avant tout du symbole, et qui cautionnent parfois par la même occasion, le chantage à l’emploi et la mise en concurrence instaurée par certaines entreprises.

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vendredi 19 décembre 2014

Aides aux entreprises : l'utilité de l'aide publique n'est toujours pas une condition indispensable...

Budget 2015 : le dispositif d'aide aux entreprises a été adopté par le FdG et le PS. Les élus EELV ont voté contre, comme l'an dernier.

Explication de vote par Agnès Mollon.

Permettez-moi de vous rappeler que nous n’approuverons pas ce rapport pour les mêmes motifs que l’an dernier dans la mesure où les modalités du dispositif n’ont pas bougé d’un iota pour l’an prochain, contrairement à notre contribution financière, l’UPA pourra s’en réjouir.

1) En période de crise et de restriction budgétaire sans précédent, comment une collectivité, comment un élu tout simplement, peut porter, cautionner un dispositif d’aide aux entreprises qui ne prévoit pas de placer l’utilité de l’aide publique comme le critère principal ? C’est une aberration, un pied de nez aux citoyens à qui on annonce chaque jour des coupes budgétaires dans les services publics, dans la protection sociale, dans la vie associative, au motif bien pratique qu’il faut rationnaliser la dépense publique. Nous ne comprenons toujours pas aujourd’hui ce qui a poussé les élus socialistes et Front de Gauche de cette enceinte à approuver l’an dernier une telle ineptie.

2) 2ème réserve, les entreprises de la filière forêt-bois, comme l’a mentionné Pierre ce matin. Je n’ai pas besoin de revenir dessus.

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jeudi 18 décembre 2014

Non à la baisse des dotations de l’État aux collectivités !

Session budgétaire - Voeu déposé par les groupes EELV et FdG

Amendé par le PS, le voeu a été adopté sans le vote de la droite...

L’Etat prévoit un transfert massif de l’argent consacré aux politiques publiques locales vers le soutien à la compétitivité des entreprises - notamment des grands groupes financiers, industriels et commerciaux – qui met en péril l’ensemble des budgets des collectivités locales et des investissements publics.

Ainsi ce sont 50 Milliards d’euros d’économies qui sont envisagés, entre 2015 et 2017, dont une baisse drastique de 11 Milliards d’euros de la dotation globale de fonctionnement (DGF) aux collectivités, soit 22% de l’objectif de réduction de la dépense publique. Pour le Conseil régional d’Auvergne, la baisse cumulée des dotations de l’Etat entre 2014 et 2017 pourrait atteindre 84 millions d’euros.

En contrepartie, le gouvernement justifie la baisse de ses concours financiers aux collectivités par un système de péréquation renforcé. Les fonds prévus par ce système de redistribution ont effectivement évolué à la hausse : 150 millions d’euros en 2012, 360 millions d’euros en 2013 et 1,3 milliards d’euros envisagés d’ici 2016. Néanmoins, ce mécanisme visant à réduire les inégalités de richesse ne compensera pas la politique de baisse des dotations que l’Etat met en oeuvre depuis l’an dernier.

Ainsi, tout l’équilibre budgétaire des collectivités territoriales sera gravement mis à mal alors qu’elles réalisent 71% de l’investissement public en France.

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mercredi 17 décembre 2014

La phrase de la Session : "s'il y a bien des faux-culs dans cette assemblée, c'est bien le Front de Gauche"

Elle est signée Michel Bergougnoux, conseiller régional UPA de Haute Loire

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Conséquence de la fusion, le rapprochement en cours des agences économiques (opaques ?)

Budget 2015 - Discours d'Agnès Mollon

Dans la perspective de la fusion Auvergne / Rhône-Alpes, vous nous proposez dans ce rapport, un rapprochement entre l’agence régionale de développement économique de l'Auvergne (ARDE) et l’Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI).

Néanmoins, pour savoir vraiment dans quoi nous allons mettre les pieds, notre groupe souhaiterait vous alerter sur une certaine opacité du fonctionnement de l’ERAI, une opacité qui pourrait bien chercher à cacher une dérive de ce groupe associatif.

En effet, l’ERAI est un groupe associatif de 13 filiales commerciales étrangères disposant de 14 bureaux à l’étranger sous la tutelle de l’association mère.

Depuis plusieurs années, les élus écologistes du Conseil régional de Rhône-Alpes ont toujours exprimé des doutes et demandé des justifications précises à l’égard de l’action de développement économique à l’international conduite par ERAI : sur ses objectifs, ses missions, les doublons avec les autres outils à l’export, l’extrême discrétion de ses pratiques comme son ostentation luxueuse, etc.

Les élus écologistes de Rhône-Alpes ont donc demandé la transmission d’un certain nombre d’éléments financiers afin de se positionner, en toute connaissance de cause, sur les multiples subventions soumises à leur approbation. Un parcours semé d’embuches puisqu’après un an de démarches, ils ont dû se résoudre à passer par un recours auprès de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada).

Au final, des éléments très partiels ont été mis à leur disposition et de nombreux documents manquent encore à l’appel aujourd’hui, entre autres :

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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samedi 22 novembre 2014

Communiqué des élus FdG et EELV

Les groupes FDG et EELV du Conseil Régional d’Auvergne n'approuvent pas l’attitude du Président René Souchon qui a refusé dans un premier temps de laisser s’exprimer les représentants des personnels des régions Auvergne et Rhône-Alpes devant les conseillers régionaux durant la session du 18 novembre. Cette attitude est bien loin de ce que les salariés sont en droit d’attendre d’une majorité de gauche.

Le fait que les salariés et une organisation syndicale se voient refuser toute expression sur la réforme territoriale en ouverture de session et que le Président ait quitté la salle lors de leur intervention devant les élus ne grandit pas l’image de notre institution, ni des élus en général.

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vendredi 21 novembre 2014

Vœu pour un nouvel avenir industriel et contre les licenciements boursiers

Présenté par les Groupes Front de gauche et Europe Ecologie Les Verts - Session du 18 novembre 2014

Le voeu n'a pas été adopté : vote contre du PS et non participation au vote de la droite

La dernière note de conjoncture de l’INSEE pour l’Auvergne, laisse apparaître une situation économique assez dégradée. Les secteurs de la construction et de l’industrie sont impactés par une dégradation de l’emploi, s’accompagnant par une hausse du chômage (+0.1%) en Auvergne. De nombreuses entreprises, essentiellement des PME et des TPE, voient leurs activités réduites, du fait de la baisse de la commande et de la forte contraction des mises en chantier dans la construction.

De plus grandes entreprises, comme Aubert & Duval aux Ancizes ou Impérial Tabaco à Riom se servent de la crise et de la morosité actuelle pour annoncer de nouvelles vagues de licenciements et des fermetures d’usines alors qu’elles versent des dividendes conséquents à leurs actionnaires

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jeudi 20 novembre 2014

Voeu en faveur d’une université pour toutes et tous

Voeu déposé lors de la Session du 18 novembre 2014 par les groupes EELV et FdG

Dans le Projet de loi de Finance pour 2015, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) se caractérise par une baisse globale de 30 millions d'euros, alors qu'il avait déjà été amputé de 120 millions en 2014.

Ces baisses continuelles des dotations de l'Etat à l'ESR, comme les lois sur l’autonomie des universités, placent celles-ci dans des situations très difficiles: 38 universités connaissent de graves difficultés budgétaires cette année.

L'Université Blaise Pascal, à Clermont-Ferrand, fait partie des établissements qui connaissent un déficit budgétaire. Le plan d'économie de 5 millions d'euros programmé en avril dernier se traduit entre autres par:

- La fermeture de deux Bibliothèques Universitaires (celle de la Maison des Sciences de l'Homme et celle de l'UFR STAPS)

- Des menaces sur le Service Universitaire Culturel (SUC)

- La fermeture annoncée du Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) en 2015

- La suppression du cours de musicologie (alors qu'il représente parfois ¼ de l’emploi du temps des étudiants)

- Les fermetures de certaines filières

- La suppression de 148 postes en deux ans (55 contractuels et 44 personnels en 2014 auxquels s’ajoutent 49 enseignants chercheurs en 2015)

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