Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Voeux, discours, communiqués

Fil des billets - Fil des commentaires

mardi 26 mai 2015

Les écologistes résolument pour les lignes Intercités

La proposition faite aujourd’hui à l’occasion de la remise du rapport de la commission sur les trains d’équilibre du territoire, de réduire les lignes intercités est l’aboutissement d’un long processus souvent invisible aux yeux des citoyens. C’est précisément ce processus que les écologistes dénoncent inlassablement depuis des années.

Sous-investissement, manque d’entretien, dégradation des services sur ces lignes aboutissent à une perte de fiabilité et progressivement à une désaffectation.

Pourtant ces lignes sont absolument indispensables au maillage, à la mobilité des citoyens et au dynamisme des territoires enclavés. Elles sont aussi une alternative indispensable à la voiture.

Les écologistes s’opposent à une vision strictement comptable du service public, a fortiori si l’on considère que l’essentiel des fonds a été investi dans les lignes TGV au détriment de l’entretien des lignes régulières. Trop souvent on préfère investir dans de grands projets flambants neufs, rapides, directs et trop souvent l’on délaisse les lignes plus modestes mais qui assurent une indispensable couverture du territoire et un service de proximité aux habitants.

Lire la suite...

lundi 27 avril 2015

Déni de démocratie : Manuels Valls vient parapher le Contrat de Plan Etat Région avant la fin de la consultation publique

Communiqué du 27 avril 2015

Le Premier Ministre, Manuels Valls, vient signer aujourd’hui l’accord cadre du Contrat de Plan Etat Région, un véritable pied de nez à la démocratie et aux auvergnats, invités dans le cadre d’une consultation publique à se prononcer sur cette contractualisation, sur ses orientations stratégiques, jusqu’au 7 mai inclus.

A quoi bon solliciter les citoyens quand on se moque ouvertement de leur avis ?

C’est un déni de démocratie que les 7 élus Europe Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne condamnent fermement, une faute qui vient noircir encore un peu plus le tableau d’un CPER que nous avons refusé d’approuver, contrairement aux élus PS et Front de Gauche. Pourquoi ? Car il prévoit :

Lire la suite...

jeudi 26 mars 2015

Création d’un Groupe d’experts interrégionaux sur l’évolution du Climat (GIEC) en Auvergne – Rhône-Alpes

RC.jpg

Motion pour la création d’un Groupe d’experts interrégionaux sur l’évolution du Climat (GIEC) en Auvergne – Rhône-Alpes - Session du Conseil régional du 24 mars 2015

Présenté par le groupe EELV, cette motion a été adoptée à l'unanimité par les conseillers régionaux d'Auvergne

Créé en 1988, le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) a pour mission d’évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

En France, la région Aquitaine a été précurseure en s’engageant dans la création d’un GIEC régional dont le travail a notamment débouché sur la parution d’un rapport dédié aux impacts du dérèglement climatique sur la Région. Dans celui-ci, les auteurs ont réfléchi au devenir de l’Aquitaine, à sa vulnérabilité face au changement climatique, en envisageant des scénarii sur ses conséquences sur l’économie régionale (agriculture, viticulture, forêts, tourisme…), le paysage (littoral, montagne, estuaires, forêts…) et sa population. Ils ont défini les enjeux, questionnements et recommandations pour que tous les acteurs puissent s’adapter à ces changements. Ce travail a associé élus, scientifiques, universitaires, acteurs économiques, réseaux associatifs.

Une réflexion est également engagée du côté des régions Provence Alpes Côtes d’Azur et Nord Pas de Calais pour la création d’un GIEC régional.

Aussi, les enjeux climatiques pour la région Auvergne-Rhône-Alpes nécessitent d’être anticipés, un travail de prospective territoriale mérite d’être mené, afin notamment d’éclairer nos décisions, d’adapter nos orientations, nos politiques et nos dispositifs. Il s’agit d’ailleurs d’une conclusion du rapport de notation extra-financière de notre Région.

« N’habitons-nous pas une région château d’eau, touristique, agricole, aux climats, écosystèmes et à la biodiversité riches et variés ? Quels seront les impacts sur notre production alimentaire, en termes d’économie et d’emploi mais aussi de capacité à nourrir notre région ou la France ? Nos activités ne sont-elles pas pour beaucoup saisonnières et fortement tributaires de la météo donc aux évolutions possibles du climat ? Et quels impacts sur la santé des habitants ? ». Autant de questions soulevées dans un amendement défendu par le groupe EELV du Conseil régional de Rhône-Alpes lors de la Session des 28,29 et 30 janvier 2015, un amendement adopté par l’assemblée régionale et qui prévoit 50 000€ d’autorisations d’engagement et de crédits de fonctionnement pour la création d’un GIEC Auvergne-Rhône-Alpes.

Lire la suite...

mercredi 25 mars 2015

Voeu pour le démantèlement du barrage de la Bourboule

Voeu déposé par le groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 24 mars 2015

Suite à l’ouverture brusque et inexpliquée de la retenue du barrage le vendredi 13 février 2015, celui-ci s’est vidé, répandant des tonnes de boues dans la Dordogne, entre La Bourboule et Bort-les-Orgues, et provoquant une importante mortalité piscicole et probablement de l’ensemble des écosystèmes subaquatiques.

En quelques heures, plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments stockés depuis plus de 20 ans dans la retenue ont été libérés.

Les conséquences environnementales sont désastreuses et une catastrophe humaine aurait pu se produire. Ainsi, il faudra certainement des années et des années pour reconstruire la ressource piscicole et l’attrait touristique du parcours qui charmait de nombreux pêcheurs, amoureux de la nature, promeneurs, vacanciers, passionnés de sports de nature, etc.

Cet événement est d’autant plus révoltant, que dès 2004, suite à plusieurs dysfonctionnements, le Comité de Rivière Haute Dordogne, composé d’élus locaux et d’acteurs de l’eau, avait alerté les pouvoirs publics sur les risques que présentait ce barrage à l’encontre de la population et des milieux naturels. Depuis, aucune solution n’a été véritablement imposée aux différents gestionnaires du barrage, d’abord EDF, puis depuis 2008, une société spécialisée dans la production hydroélectrique.

Lire la suite...

mardi 24 mars 2015

Session du 24 mars 2015 - Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je ne m'étendrai pas sur les résultats des élections départementales qui montrent à l'évidence une défiance grandissante vis-à-vis des partis politiques. Manifestement, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux discours politiques.

Ce résultat interpelle chacune de nos formations. Il faut réapprendre à faire de la politique et parler vrai, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, éviter toute démagogie car elle finit toujours par se retourner contre ceux qui croient en bénéficier…

Une insulte, un pied de nez à l’avenir, à la santé, à la protection de l’environnement, aux producteurs biologiques, voilà à quoi ressemblait la décision de S. Le Foll d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014 avant de rétropédaler finalement. Si le ministère avait écouté les acteurs de la filière bio, les prévisions budgétaires de la FNAB notamment, il n’aurait pas besoin de chercher 14M€ aujourd’hui pour réussir à tenir des promesses.

D’autre part, malgré cette volte-face, il n’en reste pas moins de grandes inquiétudes pour l’agriculture biologique dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC pour 2015-2020. Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230M€ afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas. Désormais autorités de gestion, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants en dénigrant une fois de plus les prévisions budgétaires des acteurs de la bio. En septembre 2014, en rejetant un vœu déposé par notre groupe, vous avez d’ailleurs tous accepté la décision de R. Souchon de refuser d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne. Pour une Région qui se voulait 1ère en agriculture biologique, les objectifs et les moyens fixés sont très insuffisants, en comparaison notamment d’autres Régions, comme l’Alsace, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire, Poitou Charentes et Rhône-Alpes. Il semblerait toutefois, Monsieur le Président, que suite à votre rendez-vous d'hier avec les producteurs bio, vous soyez finalement prêt à trouver des solutions pour les paysans bio installés depuis plus de 10 ans. C'est un premier pas qui nous satisfera complètement quand les choses seront clairement définies sur le papier.

Lire la suite...

lundi 23 mars 2015

Des aides pérennes pour l’agriculture biologique, vite ! Nous serons à la manifestation du mardi 24 mars 2015

Communiqué du 23 mars 2015

Les élus Europe Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne se joindront à la manifestation pour la défense des producteurs biologiques du mardi 24 mars 2015 à 10h30 devant l’Hôtel de Région.

Certes, le ministre de l’agriculture est finalement revenu sur sa décision ubuesque et brutale d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014, mais néanmoins, de grandes inquiétudes pèsent encore sur l’avenir de l’agriculture biologique.

Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230 millions d’euros afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas.

Ainsi, à moins d’annoncer tout de suite que cette loi n’est pas réaliste, les pouvoirs publics se doivent de tout mettre en œuvre pour sa réussite.

Désormais autorités de gestion des fonds européens dédiés à l’agriculture, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants pour l’agriculture biologique sur la période 2015-2020. Au conseil régional d’Auvergne, notre proposition d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne a été refusée en septembre 2014 par l’ensemble des autres élus.

Cette aide est pourtant décisive pour les producteurs. D’autres régions, à l’exemple de Rhône-Alpes, ont choisi de la maintenir au-delà de 5 ans après une conversion en agriculture biologique, car elle permet :

Lire la suite...

mercredi 11 mars 2015

Les associations de pêcheurs demandent la fermeture de ce barrage depuis dix ans

barrage_bourboule_1.jpg

Madame Danielle AUROI, Députée de la 3ème circonscription du Puy-de-Dôme et Présidente de la Commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale accompagnée de Monsieur Christian BOUCHARDY, Vice-Président Europe Ecologie Les Verts du Conseil Régional d’Auvergne, en charge de l’environnement, seront présents ce samedi 14 mars à 10h00 à la manifestation organisée par les AAPPMA (Associations Agrées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique) locales au pied du barrage de La Bourboule.

Suite à l’ouverture brusque et inexpliquée de la retenue du barrage, celui-ci s’est vidé, répandant des tonnes de boues le vendredi 13 février 2015. Cet accident a causé d’importants dégâts et une pollution des eaux de la Dordogne, de La Bourboule à Bort-les-Orgues.

Les conséquences environnementales sont désastreuses et une catastrophe humaine aurait pu se produire.

Madame AUROI et Monsieur BOUCHARDY, soutiennent la demande des associations de pêche favorables au démantèlement de ce barrage.

Lire la suite...

jeudi 26 février 2015

Non à la fermeture de la ligne Clermont – Neussargues – Béziers ! Soutien à la manifestation du samedi 28 février 2015

causses-aubrac-l-aventure_288836_510x255.jpg

Photo : François Célié

Communiqué du 26 février 2015 des élus EELV du Conseil régional d'Auvergne

Après la fermeture ces dernières années des sections ferroviaires entre Lapeyrouse et Volvic, entre Montluçon et Eygurande, après la suppression en juillet 2014, faute de volonté politique, de la liaison ferroviaire la plus directe entre Clermont-Fd, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux, auxquelles s’ajoutent de nombreuses détériorations de l’offre et de la qualité du service TER en Auvergne, l’élagage du réseau ferroviaire Auvergnat et du Massif Central se poursuit inlassablement.

Après avoir réduit l’offre de transport à la portion congrue sur la ligne Clermont-Neussargues-Béziers, l’Etat et la SNCF seraient prêts ces prochains mois - à l’été 2015 ou fin 2015 - à fermer carrément la ligne.

A contre-sens de l’aménagement durable et équilibré du territoire, aux antipodes des besoins des citoyens, cette fermeture est insupportable à plus d’un titre :

- Elle est le résultat du choix du tout routier et autoroutier par les décideurs avec la construction et la gratuité de l’A75 qui ont condamné cette ligne ferroviaire et la desserte fine d’un territoire isolé.

- Elle rendra les habitants d’Auvergne et du Languedoc Roussillon encore plus dépendants de la route et de l’énergie pétrolière. Le Comité pluraliste de défense de la ligne a évoqué 70 camions supplémentaires sur les routes chaque jour et 70 cars en plus chaque semaine.

- Elle est synonyme de gaspillage d’argent public puisqu’elle fait perdre une partie du bénéfice des efforts entrepris depuis 2007, notamment par le Conseil régional d’Auvergne, pour maintenir et rénover cette ligne : plus de 68 M€ ont été injectés sur Clermont-Aurillac, Arvant-Aurillac et pour le programme de maintien du fret sur cette ligne.

- Elle est le résultat d’orientations nationales exaspérantes en matière de transport et d’un aveuglement persistant de nombreux élus, locaux notamment, obnubilés par le TGV, alors que le réseau classique est négligé depuis 30 ans.

Lire la suite...

mercredi 25 février 2015

Barrage de la Bourboule : un désastre écologique pour quelques kwh d’électricité

photo_Bourboule.jpg Photo : Gobages.com

Communiqué du 24 février 2015

Il faudra certainement des années et des années pour reconstruire le cheptel piscicole et l’attrait touristique du parcours qui charmait de nombreux pêcheurs, amoureux de la nature, promeneurs, vacanciers, passionnés de sports de nature, etc. En effet, après l’ouverture brutale de la vanne de fond du barrage de la Bourboule, qui a libéré en quelques heures plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments stockés depuis plus de 20 ans dans la retenue, c’est une boue épaisse, de plusieurs dizaines de centimètres parfois, qui a recouvert l’ensemble du lit de la Dordogne, provoquant une importante mortalité piscicole et probablement de l’ensemble des écosystèmes subaquatiques.

C’est un véritable désastre écologique qui vient de toucher la Haute Dordogne et notamment les emblématiques Gorges d’Avèze, dont la qualité du patrimoine naturel est indéniablement reconnue (Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, Natura 2000, etc.).

Cet événement est d’autant plus révoltant, que dès 2004, suite à plusieurs dysfonctionnements du barrage, le Comité de Rivière Haute Dordogne, composé d’élus locaux et d’acteurs de l’eau, avait alerté les pouvoirs publics sur les risques qu’il présentait à l’encontre de la population et des milieux naturels. Un comité de suivi du barrage de la Bourboule n’a pu au fil des dernières années que constater l’absence de gestion sédimentaire depuis 1994, année de la dernière vidange de la retenue.

photo_bourboule_2.jpg Photo : Gobages.com

Lire la suite...

mardi 3 février 2015

Desservir à grande vitesse un cul-de-sac ferroviaire ?

150px-Sans_issue.svg.png

Session du Conseil régional du 2 février 2015- Intervention de Pierre Pommarel

Lors de la Session, il nous était demandé de nous prononcer pour le choix du tracé Ouest ou Médian du projet de LGV POCL. Le PS et le FdG se sont prononcés en faveur du tracé Médian, la droite en faveur du tracé Ouest. Les élus EELV ont voté contre les deux scénarios.

Il s’agit certainement de la dernière fois dans cette assemblée où nous aurons l’occasion de débattre aussi longuement sur le sujet du POCL, alors permettez-moi d’intervenir, au nom du Groupe EELV, avec tout le temps et toute la précision nécessaire.

Le constat suivant de la Cour des Comptes est sans appel : « Le bilan du TGV s’est fortement dégradé depuis quelques années : trafic et recettes en baisse, coûts de construction comme d’exploitation en hausse, recul important de la marge opérationnelle qui contribue de moins en moins au financement des autres activités, toutes déficitaires, de la SNCF. »

Le chiffre d’affaires du TGV a reculé de 4% pour la première fois en 2013.

Les coûts de construction des TGV sont en forte hausse, fois 4 environ, pour s’établir à 20M€ du kilomètre, tandis que les coûts d’exploitation ont été multiplié entre 2 et 6.

La rentabilité, et surtout la pertinence de nouveaux projets LGV sont aujourd’hui difficiles à justifier, quand bien même Réseau Ferré de France, avec l’aval et le lobbying des élus locaux réclamant chacun leur joujou TGV, s’appuie systématiquement sur des processus de décision sujets à caution et des estimations de coût et de trafic optimistes. Des estimations optimistes effectivement, puisque le trafic TGV est en moyenne 24% inférieur et le coût jusqu’à 17% supérieur aux prévisions.

Ceci étant dit, malgré ce constat, il y a fort à parier que plus d’un élu, y compris dans cette assemblée, plus d’une chambre consulaire, plus d’une association, TGV Grand Centre ou autre, continueront de vivre dans l’illusion, quitte à tenir des propos enflammés sur les bienfaits de la fée TGV et à engager des campagnes de communication à grand frais frisant l’obsession.

Et pourtant, là aussi la Cour des Comptes tord le cou à un certain nombre d’idées reçues en rappelant que « Les arguments les plus couramment utilisés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire se réfèrent à une mobilité accrue, un avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, une incidence positive sur l’activité économique et le développement régional. La portée et la pertinence de ces motivations se révèlent souvent contestables, sinon inexactes. »

Elle rejoint ainsi la Commission Mobilité 21, qui je vous le rappelle, rassemblait toutes les sensibilités politiques, et qui avait conclu que « les projets de LGV sont extrêmement coûteux et d’une efficacité économique controversée ».

Lire la suite...

lundi 2 février 2015

Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Le PS et le FdG ont voté pour le projet de CPER tandis que les élus EELV et la droite se sont abstenus. hypocrisie_12.jpg

Session du Conseil régional du 2 février 2015 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors de notre Session du mois d’octobre 2013, Alain Bussière ne tarissait pas d’éloges à propos du Contrat de Plan Etat Région, celui qui devait voir le jour en 2014, mais qui aura donc pris plus d’un an de retard.

M. Bussière nous avait promis que nous allions « pouvoir compter sur une véritable puissance de frappe en couplant les dispositifs régionaux, les fonds européens et les CPER ».

Plus d’un an après, en dépit de ces solennités, le projet de protocole d’accord que vous nous soumettez aujourd’hui prévoit un engagement de l’Etat dans notre Région de 351M€ au niveau des crédits contractualisés, un montant auquel il faut retirer 202M€ de crédits routiers, lesquels n’apparaissaient pas dans le CPER précédent.

Ce projet prévoit ainsi un engagement à 50/50 grosso modo, entre l’Etat et la Région, pour les 5 prochaines années, avec un peu moins de 150M€ de chaque côté.

Hors volet routier, les crédits de l’Etat auront donc baissé de 68% entre les 2 CPER. En réalité c’est encore une baisse plus importante car c’est sans compter les dizaines de M€ de crédits que l’Etat recycle et valorise, dans une maquette financière assez malhonnête. Un constat qui nous interpelle car, en définitive, cette contractualisation entre l’Etat et la Région n’est ni paritaire, ni juste.

Non seulement l’Etat réduit drastiquement nos dotations, non seulement il nous transfère de nouvelles compétences sans les moyens qui vont avec, en matière de formation professionnelle notamment, mais en plus, dans le même temps, il nous demande, hors volet routier, de mettre plus la main à la poche que lui, qui plus est sur des prérogatives dont il ne sait toujours pas, après plusieurs années de réflexion, s’il veut nous les confier complètement, partiellement, partiellement de partiellement.

L’Etat se désengage partout ou presque par rapport au CPER précédent : - 80% de crédits sur l’enseignement supérieur, - 65% sur la recherche, moins 73% sur l’innovation, moins 31% sur le rail en Auvergne, en étant extrêmement gentil, car c’est sans compter les crédits de RFF et sans prendre en compte le Plan Rail 1 qui n’aura malheureusement pas de petit frère.

L’Etat devient même, bien souvent, l’actionnaire minoritaire. Son engagement financier ne représentera que 45% de l’enveloppe dédiée à l’enseignement supérieur, 27% dans la recherche, 22% dans l’innovation.

Lire la suite...

samedi 10 janvier 2015

Fusion Rhône-Alpes-Auvergne : nos vœux pour plus de concertation

Communiqué des élus régionaux EELV d'Auvergne et de Rhône-Alpes - 9 janvier 2015

Ils ont présenté en commun leurs vœux du nouvel an. Ils ne se quittent plus. Ils parlent de mariage, d’union, de co-construction alors qu’en réalité ils préparent une fusion forcée. C’est dans l’arrière-cuisine qu’ils préparent leur petite tambouille sans concertation avec leurs assemblées régionales, avec leurs majorités, avec leurs personnels et leurs représentants syndicaux.

Jean-Jack Queyranne, président de Rhône-Alpes, et René Souchon, président de l’Auvergne, multiplient les annonces sorties du chapeau qui sonnent comme des promesses électorales : train direct Clermont-Lyon en deux heures, création d’une école de cancérologie, rapprochement des clusters… Autant de mesures qui auraient pu voir le jour avant la fusion si les Régions avaient voulu coopérer.

Force est de constater que les présidents régionaux semblent s’inspirer de la démarche à la hussarde avec laquelle la réforme a été menée par le président de la République.

Lire la suite...

vendredi 9 janvier 2015

Invitation pour l’inauguration de l’autoroute A719 Gannat-Vichy : c’est non !

Inauguration_A719.jpg

1 100 000m3 de déblais, 600 000m3 de remblais, 14 hectares de déboisement, 53 hectares de terres agricoles détruits, 4 hectares de zones humides anéantis, nombreux cours d’eau impactés, atteinte aux paysages, voilà le bilan écologique non exhaustif d’un projet surdimensionné, mal étudié (le parcours est 27% plus long que la route RD 2209), bref d’un projet aussi inutile que dispendieux.

L’autorité environnementale – qui avait donné un avis négatif à ce projet - avait d’ailleurs conclu dans son rapport à l’époque que la seule explication pour justifier la création de cette autoroute résidait dans « la volonté des élus », une formulation polie pour exprimer ce que l’on peut appeler très franchement un caprice d’élus.

En effet, il aura fallu un lobbying incessant des élus locaux, de droite comme de gauche, pour que ce joujou au coût exorbitant voit le jour et permette aux automobilistes de gagner un temps considérable… de 3 minutes ! Pas moins de 100 millions d’euros ont donc été mobilisés pour réaliser cette 2 X 2 voies sur 14 kilomètres entre Gannat et Vichy, soit un coût au kilomètre de plus de 7 millions d’euros.

En comparaison, 7 millions d’euros, c’est la même somme que le Conseil régional d’Auvergne, l’Etat et Réseau Ferré de France n’ont jamais voulu mobiliser cette année, en dépit de l’invitation répétée des élus écologistes, pour rénover 22 kilomètres de voies ferrées entre Laqueuille et Eygurande et éviter ainsi la fermeture de la liaison ferroviaire directe entre Clermont-Ferrand, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux. Triste réalité.

Lire la suite...

dimanche 28 décembre 2014

Agriculture et produits biologiques : la mobilisation du groupe paye !

5 amendements déposés par le groupe ont permis de faire avancer les deux dispositifs en faveur de l'introduction dans la restauration scolaire des produits bio et des produits dits de qualité.

Car avant l'adoption de ces amendements (abstention de la droite, et sous-amendements des élus PS et FdG), force est de constater, qu'après plus d'un an et demi de réflexion, les dispositifs proposés n'étaient absolument pas harmonieux, équitables, au détriment des produits biologiques, de la santé de nos enfants, de l'économie et de l'agriculture locales.

Ainsi, contrairement à ce qui était prévu initialement, ces amendements prévoient que :

- Les lycées qui voudront introduire plusieurs composants bio par mois auront une subvention du Conseil régional d'Auvergne

- Le dispositif en faveur des produits biologiques est élargi aux agents des lycées. Il n'est donc pas uniquement concentré sur les élèves

- Sur la provenance géographique des produits : les produits dits de qualité, subventionnés par le Conseil régional, seront sur le même régime que les produits biologiques (de préférence des produits d’Auvergne et des départements limitrophes)

- Le nombre de produits biologiques subventionnés est revu à la hausse

Bref, des avancées importantes, qui rendront également service aux intendants des lycées et aux services administratifs de la Région dans leur travail quotidien !

Lire la suite...

samedi 27 décembre 2014

Gratuité des transports pour les jeunes majeurs, offre TER de soirée sur le Grand Clermont, tarification attractive, etc. c'est toujours non !

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : amendement déposé par les élus EELV, rejeté par les élus FdG et PS (abstention de l'UPA). A noter que les élus EELV ont voté contre l'offre de service TER 2015 et se sont abstenus sur les modalités concernant les produits tarifaires et le Matériel roulant TER (vote pour des élus PS et FdG).

Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’agir en faveur d’un aménagement durable et équilibré des territoires, la mobilité durable constitue une priorité du Conseil régional d’Auvergne. Compte tenu de ces enjeux et de cette volonté politique, la pérennisation et le développement du réseau et de l’offre de transport en commun, en particulier du réseau et de l’offre ferroviaires, sont par conséquent des réponses structurantes.

Dès lors, pour développer l’usage des transports en commun pour tous, et notamment du TER, au moins deux leviers d’actions peuvent évoluer et être mobilisés par notre collectivité : l’offre de transport et les actions tarifaires. Des études peuvent ainsi être conduites sous maîtrise d’ouvrage du Conseil régional afin d’examiner les possibilités d’évolutions de ces deux leviers et leur impact.

A ce titre, en vue de mener une réflexion approfondie pour attirer davantage d’usagers sur les transports TER de notre Région, le Conseil régional engagera l’an prochain, en association étroite avec les usagers et les citoyens :

- L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui répondrait très fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particulier. Cette offre routière ou ferroviaire est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy après 20h30 depuis Clermont-Ferrand, absence de liaison entre Clermont-Ferrand et la banlieue sud le samedi soir après 19h50, etc.

- L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utilisent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif (familles, personnes non abonnées, etc.). Comme le montre le rapport d’activité TER Auvergne de 2013, l’essentiel de la clientèle TER actuelle bénéficie d’abonnements (42% des recettes totales du trafic 2013, en progression de un point par rapport à 2012) ou de tarifs réduits ; seule 20% de la clientèle voyage au plein tarif (en recul de deux points par rapport à 2012). Ainsi, le risque financier pour notre collectivité d’une action tarifaire en faveur d’un public qui n’utilise jamais ou presque le TER pourrait être négligeable, d’autant plus que le coût de la réduction tarifaire pourrait très largement être compensé par le gain de clientèle et par l’amélioration globale de l’image du TER. Sans aller jusqu’au TER à 1€ (expérimenté par la Région Languedoc-Roussillon) ou au car à 1 ou 2 € (mesure adoptée par une majorité de départements en France), il pourrait par exemple être envisagé d'étendre à tous les jours la réduction de la carte Loisirs à 50% et non plus seulement le week-end.

- L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en période estivale pour les jeunes de 18 ans dans le cadre du forfait Open Tour, une mesure issue de l’Agenda 21 de notre collectivité.

- L’étude de l’extension géographique de l’offre TER par la création de lignes routières inter-villes complétant le réseau ferré afin de créer un véritable réseau armature (Moulins/Montluçon, Clermont-Ferrand/Aubusson, Le Puy/Langogne/Mende…), comme l'ont fait de nombreuses régions dont la région Rhône-Alpes.

Lire la suite...

- page 2 de 14 -