Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Voeux, discours, communiqués

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mercredi 19 novembre 2014

Non au nouveau prélèvement de l’Etat sur le budget des Agences de l'eau

Voeu contre le nouveau prélèvement de l’Etat sur le budget des Agences de l'eau - Session du 18 novembre 2014

Voeu déposé par les groupes EELV et FdG

Dans un objectif de réduction des dépenses publiques, le projet de loi de Finances 2015 prévoit dans son article 16 d’opérer l’an prochain « un prélèvement de 175 millions d'euros sur le fonds de roulement des agences de l’eau pour les années 2015 à 2017 ». Ce nouveau prélèvement, au profit du budget général de l’Etat, serait réparti « équitablement » entre les 6 agences de l’eau métropolitaines.

Si le projet gouvernemental aboutit, la perte totale en recettes pour les agences de l’eau s’élèvera à 735M€ sur 2014-2017 dans la mesure où l’année 2014 avait déjà été marquée par un prélèvement de 210M€. Un prélèvement qualifié d’« exceptionnel » à l’époque, à l’origine d’une baisse des recettes de 27,6M€ et 33M€ pour les agences de l’eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, et que notre Assemblée régionale avait contesté à travers l’adoption à l’unanimité d’un vœu déposé par le Groupe Europe-Ecologie les Verts lors de la Session du 13 novembre 2013.

Les conséquences économiques, sociales et environnementales de ce nouveau prélèvement seraient multiples et préjudiciables.

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mardi 18 novembre 2014

Session du Conseil régional du 18 novembre 2014 : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Nous donnons l’impression de ne plus porter un projet politique. Bien sûr être de gauche, c’est bien gérer l’argent public, maîtriser dettes et déficits. Mais aujourd’hui le moyen est devenu le but. Le cap est devenu une succession de courbes et de chiffres, 50 milliards, 41 milliards, 3%... Les Français ne voient plus à quoi servent leurs efforts ».

Oui Monsieur le Président, vous avez raison d’être enfin sorti du bois vis-à-vis de la politique du gouvernement, en cosignant la contribution de Martine Aubry à laquelle je viens de faire référence et en dénonçant « les vieilles recettes libérales, les reculs dont l’effet sur l’emploi est au mieux insignifiant, au pire inexistant. »

L'effet pour les collectivités est catastrophique, elles qui réalisent 70% de l’investissement public et à qui l’Etat ponctionne sans discernement 17 milliards d’euros de recettes au total sur la période 2015-2017, dont 440 millions par an aux Régions, elles qui ne représentent pourtant qu’1% du déficit de la France, elles qui subissent des transferts de charges mal compensées, et dont l’autonomie financière est réduite à la portion congrue, la faute à une réforme fiscale d’envergure passée aux oubliettes.

Oui Monsieur le Président, « pour ne pas faire rimer baisse des dotations et paiements en cessation », comme le souligne l’ARF, les Régions ont besoin de moyens financiers et de leviers fiscaux en cohérence avec leurs compétences principales, à commencer par les Transports, faute de quoi nous continuerons de foncer un peu plus chaque jour dans le mur en assistant à l’abandon, l’incurie et le sous-investissement de l’Etat en faveur du Rail. En témoignent encore dernièrement les tergiversations, les maladresses et les faux-fuyants autour du versement transport interstitiel dont les recettes auraient pu bénéficier dès janvier 2015 aux Régions, et d’autre part, les montants inacceptables pressentis pour l’Auvergne dans le cadre du CPER.

Avec des montants aussi faibles et la priorité donnée à la route, notre Région risque de devenir rapidement un cul-de-sac ferroviaire.

Oui Monsieur le Président, vous avez également raison de déclarer dans la Montagne « qu’il faut aider les entreprises qui s’engagent pour l’emploi et pour l’innovation, pas pour celles qui distribuent des dividendes ». Dès lors, une question se pose : pourquoi n’entendez-vous pas votre majorité quand elle tient le même discours et passe des paroles aux actes ?

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mardi 28 octobre 2014

Barrage de Sivens : le rapport d’expertise épingle le projet

Communiqué du 28 octobre 2014 - Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Le rapport d’expertise présenté lundi 27 octobre concentre toutes les critiques formulées depuis des mois par les écologistes : « surestimation des besoins de l’ordre de 35% », « pas de réelle analyse des solutions alternatives », étude d’impact « de qualité très moyenne », financement du projet «fragile», « coût élevé », etc.

Il met en exergue la précipitation dans ce projet qui ne bénéficiera, selon les deux experts mandatés, qu’à une quarantaine d’agriculteurs pour un coût estimé de 8,4 millions d’euros hors taxe pris en charge intégralement sur des fonds publics. Très onéreux, au service d’une agriculture productiviste avec laquelle il faut rompre, ce projet aura également des conséquences environnementales désastreuses, dont la destruction irréversible de la forêt et d’une zone humide de 13 hectares dans laquelle vivent 94 espèces protégées.

Les travaux ont débuté à marche forcée, au mépris du droit, de toute concertation, des recours juridiques en cours d’examen et des différents avis négatifs ou des réserves formulées par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), le Conseil national de protection de la nature (CNPN), de la Commission d’enquête publique, de la Fédération de pêche et des milieux aquatiques et de l’Office National de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Quel énorme gâchis !

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samedi 25 octobre 2014

Une réforme territoriale à l'emporte-pièce

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Pour regarder la tribune vidéo de Pierre Pommarel, cliquer ici

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jeudi 23 octobre 2014

Loup : sage décision du préfet

Communiqué de presse de Pierre Pommarel - Porte Parole d'EELV Haute-Loire

Europe Ecologie les Verts Haute-Loire tient à saluer la décision du préfet lors de la réunion qui s’est déroulée hier en présence des représentants agricoles. Cette décision est sage, proportionnée et conforme à la loi.

Un réseau d’observateurs va être mis en place et des agriculteurs, des chasseurs et des gardes forestiers seront formés par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. L’effarouchement sera possible, tandis que les agriculteurs, pourront percevoir des indemnités pour les bêtes qui auraient été victimes du loup avec une forte probabilité.

Ces mesures viennent s’ajouter à des possibilités déjà existantes, à savoir des mesures préventives de protection des troupeaux qui sont prises en charge financièrement en très forte majorité par les pouvoirs publics : chiens patous, gardiennage des troupeaux, clôtures électrifiées, etc.

Ainsi, le préfet a su raison garder, contrairement à certains élus de Haute-Loire, en particulier Messieurs Vigier et Wauquiez qui ont préféré donner dans la démagogie et l’opportunisme. L’appel à la violence et l’huile jetée sur le feu par ces élus sont attristants.

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mercredi 22 octobre 2014

Loup : le préfet rappelle la loi et conforte une attitude républicaine

Communiqué de presse de Lionel Roucan - 22 octobre 2014

Loup : le préfet rappelle la loi et conforte une attitude républicaine

Et pourtant, nous aurons tout entendu en quelques jours : incompatibilité avec l’homme, avec l’élevage, demande de son éradication complète et invitation à prendre les armes, récompense de 1 000€ à celui qui l’abattra. Le loup est au centre de toutes les gesticulations et manipulations politiques et syndicales en Haute-Loire.

Franchement, jusqu’où iront certains dans la démagogie, le populisme l’irresponsabilité et la surenchère en prenant part et en soutenant des rassemblements, des comportements, et des propos haineux, guerriers, arriérés qui ramènent l’homme a son niveau le plus primitif ?

Jusqu’où iront certains dans la bêtise, la désinformation et la manipulation lorsqu’ils insinuent que le projet de Parc Naturel Régional des Sources et Gorges du Haut-Allier est un projet de bobo parisien qui favorise le retour du loup en Haute-Loire ?

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mercredi 15 octobre 2014

Ségolène Royal et la gratuité des autoroutes : incompétence et/ou démagogie ?

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Communiqué de presse du 15 octobre 2014 - Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Après avoir enterré la taxe poids-lourds, une décision qui coûtera très cher aux citoyens, Ségolène Royal a proposé hier une mesure aussi saugrenue que stupéfiante : la gratuité des péages autoroutiers le week-end en période de pointe. Incompétence et/ou démagogie ?

Comme apparemment le ridicule ne tue pas, ne faudrait-il pas aussi instaurer la gratuité des bistrots, des restaurants et des cinémas en soirée ? La gratuité des boîtes de nuit le week-end ? La gratuité des stations de sports d’hiver lors des vacances scolaires de février ? La gratuité des campings l’été ? Etc.

Plus sérieusement, alors que le gouvernement a augmenté l’an dernier le taux de TVA à 10% dans les transports en commun, Ségolène Royal ne propose pas autre chose désormais que de stimuler encore plus la circulation routière, si ce n’est la congestion, et ainsi de vider nos trains, nos Intercités, nos TER, lesquels souffrent déjà d’un sous-investissement chronique.

Les énormes bénéfices des sociétés d’autoroute doivent servir à financer les infrastructures de mobilité durable et non à financer la gratuité des autoroutes le week-end ou de nouveaux projets autoroutiers !

Taxer ces bénéfices pourrait par exemple permettre de dégager des moyens financiers en Auvergne pour la réouverture de la liaison ferroviaire directe entre Clermont-Ferrand, Limoges, Brive et Bordeaux et la pérennisation des liaisons les plus menacées, celles en direction de Nîmes, de Béziers et de Saint-Etienne. Il y a urgence !

Il y a même péril en la demeure et l’Auvergne pourrait bien devenir un cul-de-sac ferroviaire si l’Etat, comme l’indique la Montagne de ce jour, continue dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région 2015-2020, de prévoir des investissements mirobolants sur les routes d’Auvergne (185,7 M€) et de négliger complètement le réseau ferroviaire auvergnat (43,8M€ d’investissements prévus) ! Les élus écologistes du Conseil régional d’Auvergne s’indignent de cette proposition scandaleuse et aux antipodes des besoins des auvergnats.

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vendredi 10 octobre 2014

Ecotaxe : le gouvernement capitule, longue vie au pollué-payeur !

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Communiqué du 10 octobre 2014 des élus régionaux EELV

La ministre de l’écologie vient d’annoncer « la suspension sine die » du péage de transit, un terme bien pompeux pour annoncer en définitive la capitulation du gouvernement et son refus d’instaurer le principe pollueur-payeur en matière de transport.

Cette décision irresponsable, mais finalement peu surprenante, marque la fin d’un triste feuilleton où les gouvernements et les parlementaires de droite et de gauche ont renoncé à la fiscalité écologique au cours d’un bal des faux-culs des plus détestables.

Tout a été fait ces dernières années pour rendre le dispositif de l’éco-taxe poids-lourds illisible et timoré, quand dans le même temps, pour anticiper l’application de l’éco-taxe, les fédérations professionnelles des transporteurs routiers parvenaient à obtenir, sur le dos de monsieur tout le monde, des avantages aberrants et dispendieux, entre autres la réduction de la taxe à l’essieu et la généralisation des 44 tonnes.

Ainsi, au bout du compte, ce ne sont pas moins de 3 milliards d’euros qui viennent d’être gaspillés ouvertement : 800 millions d’euros d’avantages fiscaux supplémentaires pour les transporteurs routiers, 1,2 milliard d’euros de manque à gagner chaque année du fait de la suppression de l’éco-taxe, et 800 millions d’euros à payer au prestataire Ecomouv du fait de la rupture du contrat.

C’est un véritable gâchis financier, une honte à l’heure où le gouvernement étrangle les collectivités, en particulier les Régions, les missions de service public et les ménages.

C’est un doigt d’honneur au principe-pollueur payeur, car ce sont bien les collectivités et les citoyens, y compris ceux qui n’ont pas de voiture ou qui se déplacent en transport en commun, qui vont continuer de payer intégralement l’entretien des routes en subissant de nouvelles hausses de taxes.

C’est enfin un pied de nez à la protection de l’environnement et à l’avenir. Alors que le fret ferroviaire ne cesse de reculer en France, que les lignes de chemin de fer sont de plus en plus abandonnées – l’Auvergne n’échappe pas à la règle - faute de financements suffisants, que de nombreux projets de transport en commun en zone urbaine sont bloqués par l’Etat, c’est une fois de plus la route, toujours la route, qui est privilégiée par les décideurs. C’est consternant et irresponsable.

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vendredi 3 octobre 2014

3 à 5 millions d’euros pour l’agrandissement de la Grande Halle ? C’est non !

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Communiqué de presse du 3 octobre - Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Pas plus tard que ce lundi, les élus de la majorité du Conseil régional se sont réunis toute la journée pour discuter et débattre autour du Budget 2015 de la Région, un budget qui s’annonce une fois encore très serré du fait de la cure d’austérité imposée par l’Etat aux collectivités, et de certains choix politiques contestables au Conseil régional d’Auvergne. A aucun moment ce jour-là René Souchon n’a ’évoqué la possibilité d’agrandir la Grande Halle ni le budget qui pourrait y être consacré.

2 jours plus tard, alors que le Président nous rebat les oreilles avec l’orthodoxie budgétaire, c’est avec lassitude et étonnement que nous apprenons par la presse qu’un agrandissement de 30 000 m² de la Grande Halle d’Auvergne est en discussion très avancée et qu’un budget de 3 à 5 millions d’euros pourrait être mobilisé.

Cette décision unilatérale pose plusieurs questions :

- Dans quel(s) chapeau(x) René Souchon a-t-il pu trouver 3 à 5 millions d’euros alors que, à titre de comparaison, 7 millions d’euros n’ont pas pu être mobilisés ces derniers mois, faute de volonté politique, pour éviter la fermeture en juillet de la liaison ferroviaire la plus directe et la plus courte entre Clermont-Ferrand, Limoges, Brive et Bordeaux ?

- Cette mobilisation de 3 à 5 millions d’euros s’effectuera au détriment de quels secteurs d’intervention du Conseil régional d’Auvergne ? Les travaux de rénovation des lycées et des internats qui mériteraient une enveloppe budgétaire déjà bien supérieure à celle d’aujourd’hui ? Le service TER 2015 où on nous annonce déjà des réductions particulièrement inquiétantes ? La culture, la vie associative, le sport, la protection de l’environnement, l’économie sociale et solidaire ?

- Quelle est l’utilité de mobiliser une telle somme d’argent pour l’agrandissement de la Grande Halle alors que, de l’aveu même du délégataire, la fréquentation du site baisse ces dernières années (10 000 visiteurs en moins en 2013 par rapport à 2011), que le nombre de journées d’occupation du bâtiment ne cesse de diminuer lui aussi (221 jours en 2011, 216 en 2012, 195 en 2013), que le chiffre d’affaire par évènement et les recettes d’exploitation sont de plus en plus rognés ? Cet agrandissement s’ajoutera-t-il à la longue liste des projets inutiles et dispendieux ?

Enfin, s’il fallait retenir une priorité pour la Grande Halle d’Auvergne, c’est bel et bien sa desserte en transport en commun, pas son agrandissement !

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lundi 29 septembre 2014

Transport : oui aux actes, non aux postures !

À quoi bon gesticuler dans la presse et s’emporter publiquement contre la SNCF ou le gouvernement, à quoi bon prétendre mener la bataille du rail en Auvergne lorsqu’on courbe l’échine en acceptant la fermeture des lignes de chemins de fer, celle entre Clermont-Ferrand et Ussel aujourd’hui, celles de Béziers ou du Mont-Dore sans doute demain et peut-être celle de Saint- Etienne ?

À quoi bon prétendre refuser l’austérité et la règle d’or de la rentabilité, à quoi bon parler de développement durable et souhaiter préparer l'Auvergne aux défis environnementaux et énergétiques si l’on élague le réseau ferré et refuse d'étendre le réseau d'autocars régionaux tout en subventionnant des liaisons aériennes low-cost sans réel intérêt économique ?

À quoi bon faire l’apologie des transports gratuits quand on n'instaure toujours pas une politique tarifaire attractive pour tous sur les TER ?

À quoi bon s’arc-bouter sur un TGV à 14 milliards d’ €, à une échéance lointaine et incertaine, si l’Auvergne devient un cul-desac ferroviaire ? À rien.

Voilà pourquoi, contrairement aux élus PS et FdG, nous n’avons pas approuvé le schéma « Auvergne 2030 » dont nous estimons les orientations en matière de transport fort peu responsables, anachroniques, soumises et contraires aux attentes des Auvergnats.

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dimanche 28 septembre 2014

Israël-Palestine : vœu en faveur d’un accord de paix juste et durable

Le vœu a été déposé conjointement avec le Front de Gauche. La droite s'est abstenue et le PS a souhaité modifier le vœu par amendement pour le voter. Le dernier paragraphe (avec les deux condamnations vis à du gouvernement et du Président de la République) a donc été supprimé.

Le 20 novembre 2002, lors d’un grand meeting à Paris organisé pour appuyer la campagne civile et politique en faveur de la suspension de l’accord d’Association Union Européenne-Israël, Manuel Valls déclarait à juste titre que « Les Palestiniens vivent cette situation qui est révoltante avec, notamment, la destruction volontaire de l’autorité palestinienne, la répression terrible et son cortège de morts, l’occupation et la destruction des villes, des villages, des maisons, la poursuite de la colonisation qui viole le droit international et qui effectivement ne s’est jamais arrêtée, le chômage, la misère sociale et sanitaire que vivent les Palestiniens. On veut détruire les infrastructures, la mémoire, le futur de ce peuple. Cela est inacceptable et nécessite la mobilisation de toute la communauté internationale . Alors oui, la cause de la Palestine est la cause du droit, de la justice, du droit des Palestiniens à disposer d’un Etat et à vivre en paix. Il faut qu’Israël respecte les résolutions. Nous devons faire la démonstration de notre volonté inébranlable pour que le peuple palestinien, à travers notre mobilisation retrouve le chemin de l’histoire ».

Près de 12 ans plus tard, la situation et les enjeux de la résolution du conflit israélo-palestinien dénoncés en 2002 par l’actuel Premier Ministre sont toujours d’actualité : la poursuite de la colonisation illégale d’Israël en Cisjordanie et l’asphyxie de la bande de Gaza entrainent, sans pour autant la justifier, l’usage de la force par le Hamas.

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samedi 27 septembre 2014

Aides à l'agriculture biologique : les élus EELV encore seuls...

Voeu déposé lors de la Session du Conseil régional d'Auvergne du 23-09-2014 : Aides à l'agriculture biologique : pour des financements FEADER ambitieux

Vote contre de la Droite et du PS, Abstention du FdG.

Le gouvernement français a présenté en 2012 un « Plan Ambition Bio 2017 » visant à la fois le doublement des surfaces cultivées en agriculture biologique et une forte augmentation de la consommation des produits biologiques. Néanmoins, la filière agricole biologique constate qu’en l’état, la mise en œuvre de la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) à partir de 2015 ne permettra pas d’atteindre les objectifs du Plan Ambition Bio 2017. Elle pourrait même se traduire par une réduction des soutiens publics dont bénéficient les agriculteurs biologiques depuis 2007 au risque de provoquer la disparition d’exploitations biologiques existantes.

Dans de nombreuses Régions, dont l’Auvergne, il apparaît en effet que l’enveloppe budgétaire (dotation Etat et crédits FEADER maquettés par les Régions) dédiée à l’agriculture biologique dans le cadre du FEADER ne suffira pas à faire face aux besoins en matière d’aide à la conversion et d’aide au maintien (environ 175 millions d’euros supplémentaires seraient nécessaires selon la FNAB). Qui plus est, pour faire face aux enveloppes budgétaires globalement insuffisantes, et compte tenu de la priorité donnée par le gouvernement à la conversion, il est question dans une majorité de Régions de supprimer l’aide au maintien ou d’en diminuer le volume par divers moyens (limitation du zonage, de la période de soutien au maintien à 5 ans, etc.).

Cette possibilité est d’ailleurs critiquée par la Commission Européenne qui certes « s’attend à ce que les PDR des régions françaises prévoient les crédits budgétaires nécessaires pour soutenir le passage à l’agriculture biologique » mais recommande également à l’Etat français et aux Régions dans les observations qu’elle a pu transmettre en août 2014 « de reconsidérer le principe de ciblage et de priorisation des aides au maintien afin de permettre un déploiement le plus important possible des méthodes de production biologique sans devoir exclure des exploitants, des secteurs ou des territoires. »

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne :

- demande, en association avec les autres Régions, au Ministre de l’Agriculture, S. Le Foll, de prévoir sur la programmation FEADER 2015-2020 des mécanismes de soutien et une contribution budgétaire de l’Etat plus favorables à l’agriculture biologique, permettant de répondre aux besoins de conversion et de maintien de l’agriculture biologique

- s’engage de son côté à prévoir des crédits FEADER suffisants et à la hauteur des objectifs fixés par le Plan Ambition Bio 2017, afin de préserver les surfaces existantes en agriculture biologique et parvenir à une augmentation des conversions, ce qui suppose notamment une aide au maintien sans restriction de durée à tous les paysans bio sur le territoire auvergnat

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jeudi 25 septembre 2014

De l'art de retourner sa veste au Conseil régional d'Auvergne : le front des élus PS, FdG et UPA

Ce qui était vrai en 2004 ne l’est plus en 2014 visiblement pour les élus Socialistes, Front de gauche et de Droite du Conseil régional d’Auvergne… Ils se sont tous opposés au vœu déposé par notre groupe concernant la durée de validité des billets TER et Intercités sans réservation obligatoire alors qu'un vœu assez similaire, déposé en 2004 par les Verts, le PS et le PC, avait été voté à l'unanimité.

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Pourquoi ?

  • Pas d'explication de vote pour une droite aux rangs réduits à la portion congrue au moment du vote (4 élus qui se sont abstenus ou ont voté contre). A 16h30, la journée était déjà terminée pour les 2/3 des élus de droite... Faut pas déconner, cette Session marathon, ô combien épuisante, avait quand même commencé à 9h30 avec 2h de pause entre midi et 2.
  • Pour le Front de Gauche et son Vice-Président aux Transports : dans la réalité de tous les jours, les usagers occasionnels n'ont pas de billet TER dans leur poche. On se creuse la tête sur un faux-problème. En dehors de quelques exemples extrémistes cités par les élus Verts, on n'a personne dans son entourage qui puisse être impacté par cette mesure. Ouch ! Au Front de Gauche on roule en bagnole mais on défend le service public ferroviaire... et les usagers ?
  • Pour le PS, le raisonnement est le même qu'au Front de Gauche. La SNCF vous explique que 80% des usagers ne sont pas touchés par cette mesure. Pourquoi se prendre la tête pour 20% des usagers ? Les explications sont de Jean Mallot, désormais conseiller spéciale d'A.Vidalies, le secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche. Si vous n'avez rien à lui demander en matière de Transports, allez-y, il saura faire remonter l'information...

Pour l'anecdote, ou presque, voici donc le vœu déposé lors de cette Session (et retrouver en cliquant ici le voeu déposé en 2004) :

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mercredi 24 septembre 2014

2 Réserves Naturelles Régionales en Auvergne

Discours de Christian Bouchardy - Session du 23 septembre 2014

Aujourd'hui, pour la première fois en Auvergne, nous allons créer deux réserves naturelles régionales : celle du Lac de Malaguet en Haute-Loire, d'une superficie de 54 hectares, sur les communes de Monlet, Félines et Sembadel, et celle des Cheires et Grottes de Volvic, d'une superficie de 61 hectares, sur la commune de Volvic.

Le périmètre et les dispositions réglementaires ont été élaborés et validés d'un commun accord avec l'ensemble des propriétaires, après une large concertation, afin que l'acceptation locale soit totale.

Ce travail très conséquent qui a duré 3 ans, a été mené grâce à la compétence des services de la Région, grâce au Parc naturel régional Livradois Forez pour Malaguet, et grâce à la LPO, la communauté de communes de Volvic et la Société des Eaux de Volvic.

Inutile de vous dire, si vous me permettez de parler à la première personne, que je suis très heureux et très fier que notre Région ait choisi de s'engager dans cette voie, une des plus solides et volontaristes pour protéger notre patrimoine naturel.

Certes, nous vivons dans une région magnifique, tellement belle qu'elle pourrait donner l'illusion d'une nature sauvage et préservée, alors qu'en réalité elle subit les transformations et les agressions communes à la planète entière : pollution de l'air, de l'eau et des terres, développement urbain plus ou moins anarchique et mitage de la campagne, fragmentations des espaces naturels, appauvrissement de la faune et de la flore, agriculture intensive d'un côté et exode rural de l'autre, choix du tout automobile et tout camion, changement climatique, etc. etc.

Il n'empêche que les choix politiques et financiers ont relégué un peu partout la préservation de l'environnement dans les derniers rangs des priorités, malgré une urgence qui ne manquera pas de nous rattraper quand la crise écologique va réclamer son dû. Loin de moi l'idée de gâcher le plaisir d'une belle journée de baptême, mais il faut bien dire que la création des réserves naturelles régionales intervient dans une période difficile et un budget contraint : rappelons que la part de l'environnement ne compte que pour 1% du budget régional;

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mardi 16 septembre 2014

Manifestation agricole du 11 septembre au Puy-en-Velay contre les zones sensibles : réaction

Réaction de Pierre Pommarel, conseiller régional et porte parole Europe Ecologie les Verts Haute-Loire

La qualité des eaux douces est, non seulement un enjeu environnemental majeur, mais aussi un sérieux problème de santé publique. Elle concerne chaque citoyen et nul ne peut se dédouaner de sa responsabilité personnelle pour en assurer la protection voire la reconquête.

L'activité agricole impacte très directement les cours d'eau et les nappes aquifères, il ne sert à rien de nier une réalité maintes fois démontrée. Les constats scientifiques et sur le terrain sont clairs et sans appel : la gestion des effluents d'élevage ainsi que les pratiques culturales nécessitent donc des précautions afin de minimiser leurs impacts et s’orienter enfin vers une démarche « gagnant-gagnant », d’une part pour l’environnement et la santé des hommes, et d’autre part pour la rentabilité des exploitations, les revenus et les conditions de travail de la profession agricole. Un projet co-financé par le Conseil régional d’Auvergne - le programme « effluents fromagers 2008-2012 » - a , par exemple, été mené en ce sens et avec succès en Haute-Dordogne avec 58 agriculteurs, tous ravis de disposer aujourd’hui d’un atout technique, économique et environnemental pour leur exploitation.

La définition de zones sensibles vis-à-vis de la pollution diffuse par les nitrates n'a rien d'un caprice d'écologiste ou d'une lubie. Elle est avant tout motivée par un objectif de protection de la ressource en eau pour les besoins humains et la préservation de la santé. Ainsi, les syndicats FDSEA et JA qui ont appelé à une manifestation au Puy jeudi dernier contre les mesures visant à atteindre ces objectifs ne rendent pas service à la profession agricole, bien au contraire. Au lieu d'inciter leurs adhérents à coopérer au mieux pour concourir à cette mission d'intérêt national de protection de la ressource en eau, ils ont préféré, une fois de plus, jouer la carte de la démagogie. Plutôt que d’épandre du fumier devant la préfecture, il aurait sûrement été plus utile de se mettre autour de la table et d’évoquer, par exemple, les accompagnements financiers ou techniques de l’Etat.

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