A l’annonce d’une nouvelle condamnation de lycéen, celle de Samuel Morville, à une lourde peine de prison avec sursis, Les Verts rappellent leur soutien à chacun des lycéens qui se sont mobilisés contre la loi Fillon.
Ils s’indignent que la seule réponse que l’on continue de donner à la jeunesse, après l’absence de dialogue, soit celle de la répression. La politique des gouvernements Chirac caractérisée par la casse sociale, le passage en force et la répression violente a, ce printemps, frappé durement une jeunesse soucieuse de son avenir. L’avenir de la jeunesse c’est aussi l’avenir commun et il est temps que le gouvernement entende le message qui lui a été adressé, en particulier par les jeunes électeurs dans les urnes après l’avoir été dans la rue.

Les Verts soutiennent et soutiendront l’abrogation de la loi Fillon qui, en plaçant au coeur du projet éducatif la sélection, la punition et la répétition au détriment de l’éducation à la citoyenneté, de l’innovation et de l’initiative accompagne une volonté de « rentabilisation » du système éducatif.

Ils ne fondent pas beaucoup d’espoir dans la nomination d’un nouveau ministre de l’éducation mais se mobilisent dès aujourd’hui pour travailler à ce qu’une large concertation avec tous les acteurs puisse aboutir à des évolutions plaçant au coeur du système éducatif la diversité et de l’enrichissement collectif, le respect des variations de rythmes de chacun, la responsabilisation et démocratie sur le mode participatif, la richesse de l’offre en matière d’enseignement.

Ils continuent de demander l’abandon des poursuites à l’égard des personnes interpellées lors des différentes initiatives contre la loi Fillon et des sanctions disciplinaires, administratives, voire pédagogiques contre les lycéens investis dans ces mobilisations.

Les Verts