Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Voeux, discours, communiqués

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mardi 12 mars 2013

Transfert du lycée de Romagnat : les écologistes demandent un audit indépendant

Extrait du discours de Pierre Pommarel :

L’avenir des élèves, du personnel et des formations du lycée professionnel de Romagnat nous interpelle fortement, et c’est pour cette raison que nous avons rencontré hier les organisations syndicales et plusieurs professeurs de ce lycée. Nous irons également visiter le lycée et son Internat lors des portes ouvertes organisées les 22 et 23 mars.

De plus, afin que nous nous prononcions en juin en toute connaissance de cause, le groupe écologiste souhaite que le Conseil régional d’Auvergne commandite un audit indépendant permettant d’évaluer précisément :

- Premièrement, les coûts réels d’un éventuel maintien du Lycée Vercingétorix à Romagnat et des travaux à engager, car sur ce point les nécessités et les montants annoncés ici et là varient très fortement.

- Deuxièmement, les coûts réels de ce transfert, non seulement financiers mais aussi pédagogiques. Il est indispensable pour nous de pouvoir répondre à plusieurs questions avant de prendre une quelconque décision, parmi lesquelles :

1) A combien pouvons-nous estimer par exemple le transfert vers un autre lycée des plateaux techniques de l’imprimerie et de l’électro-technique ?

2) Nos lycées de l’agglomération clermontoise ont-ils réellement la place pour accueillir les équipements techniques et pédagogiques du lycée Vercingétorix ?

3) Quid de l’Internat de ce lycée et du transfert des élèves ?

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Session du 12 mars - Discours de Pierre Pommarel

« La fiscalité sur l’énergie se caractérise par de nombreuses dépenses fiscales qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activités qu’à des objectifs environnementaux. Afin de favoriser la transition énergétique, la réorientation des dépenses fiscales relatives à l’énergie paraît donc nécessaire ».

Voici donc le constat amer et la conclusion sans détour dressés par la Cour des Comptes qui fustige à son tour l’incohérence de la fiscalité écologique française dans un référé rendu public adressé aux Ministères de l’Ecologie et de l’Economie.

A l’instar des écologistes qui dénoncent depuis de nombreuses années le maintien de privilèges anachroniques à des secteurs d’activités appelés nécessairement à évoluer, la Cour des Comptes pointe elle aussi du doigt plusieurs aberrations qui vont à l’encontre de la transformation écologique de notre économie :

- En 1er lieu, la détaxation du kérosène qui profite au mode de transport le plus polluant, et qui grève les finances publiques de 3,5 milliards d’euros chaque année, dont 3 à 400 millions d’euros pour les vols intérieurs de métropole. En plus d’être anti-environnementale, cette niche est tout à fait inéquitable d’un point de vue de justice sociale, puisque ce sont bien les milieux aisés qui profitent majoritairement de la diminution artificielle du prix des billets d’avion.

- Deuxième niche décriée par la Cour des Comptes, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole qui ampute chaque année les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires (42000 décès prématurés) et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. Alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi. Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la continuation sous perfusion d’activités caduques.

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jeudi 28 février 2013

Tribune politique - Janvier 2013 (Pierre Pommarel)

Dans sa tribune politique du mois de janvier, Pierre déplore la réalisation de l'autoroute A89 entre Balbigny et la Tour de Salvagny, une nouvelle voie autoroutière complètement contraire à l'ère du temps et aux engagements de la France visant à répondre aux défis énergétiques et climatiques.

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vendredi 18 janvier 2013

Autoroute A89: anachronisme et inconséquence

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS REGIONAUX EELV D'AUVERGNE ET DE RHONE-ALPES

La nouvelle autoroute Clermont-Lyon va aggraver la congestion du trafic au nord de Lyon. Mais surtout, elle représente le contraire de ce que devrait être un investissement d’avenir.

Les élus écologistes des régions Rhône-Alpes et Auvergne ne peuvent décidément pas se réjouir de l’inauguration des 50 km de l’autouroute A89 entre Balbigny et La Tour de Salvagny.

Compte tenu des engagements de la France pour répondre aux défis énergétique et climatique, et face au renchérissement continu et durable du prix des carburants, cette nouvelle stimulation de la mobilité routière relève du déni de réalité et de la fuite en avant.

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Inadapté

Censé réduire de 30 minutes le parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon (1h45), en évitant le détour par Saint-Etienne, le raccourci de Balbigny n’est rien d’autre qu’un nouvel aspirateur à véhicules, de surcroît inefficace pour gagner du temps ! « Les flux de véhicules de ce tuyau à gros gabarit vont déboucher directement dans le tissu périurbain de l’Ouest Lyonnais, sur un réseau tout à fait inadapté qu’ils contribueront à saturer encore davantage, en particulier lors des heures de pointe, souligne Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission Transports du Conseil régional Rhône-Alpes. Non content d’accroître les pollutions et les nuisances, ce trafic supplémentaire ira de pair avec encore davantage d’étalement périurbain et d’artificialisation du territoire. »

Agnès Mollon, Présidente du groupe des élus écologistes à la Région Auvergne déclare de son côté « Quant au train, dont les temps de parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon avaient enfin pu être réduits et rendus compétitifs par rapport à la route (2h15), il sera à nouveau disqualifié et pour longtemps. C’est donc bien un transfert modal à l’envers de l’Histoire qui est prévu. Et tout cela pour un coût pharaonique : un milliard et demi d’euros…soit 30 millions d’euros le kilomètre ! »

Développement durable

En période de crise économique, sociale et environnementale, nul doute que d’autres investissements auraient été plus judicieux. Pour la même somme, on aurait pu doter la région de Lyon d’un véritable RER, moderniser radicalement la ligne ferroviaire Clermont – Saint Etienne via Montbrison et Thiers, ou encore rénover la ligne Lyon-Roanne en créant une section de ligne nouvelle entre Lozanne et Roanne, avec un potentiel de vitesse entre 220 et 250 km/h.

« Nous déplorons que le développement durable et l’écologie soient plus souvent invités dans les discours que dans les choix d’aménagement du territoire et des grands équipements qui conditionnent notre avenir », conclut Jean-Charles Kohlhaas.

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jeudi 10 janvier 2013

Tribune politique - Décembre 2012 (Agnès Mollon)

Dans sa tribune politique du mois de décembre, Agnès s'élève contre l'entêtement de la France sur l'EPR.

En pleine disette budgétaire, on nous explique que l’Etat doit trouver plus de 2 milliards d’euros pour payer la note à rallonge de l’EPR de Flamanville alors que le débat national sur l’énergie n’est qu’à ses premiers balbutiements. Pendant combien de temps encore, l’Etat devra-t-il éponger les dettes d’EDF ?

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- Alors que près de 4 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique aujourd’hui d’après le dernier rapport du Médiateur de l’énergie,

- Alors que la filière photovoltaïque a licencié en France plus de 15 000 personnes depuis 18 mois, majoritairement dans des TPE et des PME comme - Auversun en Auvergne, qui a déposé le bilan le mois dernier alors que c'était une entreprise innovante et performante

- Alors que D. Batho s’apprête une nouvelle fois à enterrer un peu plus cette filière en annonçant une politique de « stop and go » sur les différents tarifs de rachat,

- Alors que l’Etat français persiste à vouloir centraliser la politique de l’énergie entre les mains des trusts de l’énergie dont il est l’actionnaire,

Ces milliards d’euros auraient pu, auraient dû servir à la transition énergétique dont le débat national est par la force des choses déjà galvaudé avant même d’avoir commencé. Quant à l’EPR de Flamanville, J.V Placé l’a très bien dit, « Ce sont les futurs Hauts fourneaux de Florange ».

Il est grand temps de passer d’une économie de la dette, celle qui plombe notre balance commerciale, à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique !

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mercredi 9 janvier 2013

Amendement en faveur d'une rémunération supérieure au minimum légal des stagiaires

Lors de la Session budgétaire des 17, 18 et 19 décembre, le Conseil Régional d'Auvergne a adopté à l'unanimité un amendement déposé par notre groupe, visant à favoriser l'accueil de stagiaire rémunéré au-delà du minimum légal par les entreprises sollicitant une aide financière de la Région dans le cadre de leur projet de développement à l'international. Cette aide de la Région sera recentrée sur les TPE et les PME en 2013.

L'objectif de cet amendement ? Favoriser la sécurisation sociale et professionnelle des stagiaires, car avec 1/3 de SMIC perçu généralement par les stagiaires en fin de mois, il est bien difficile de vivre et de s'insérer sereinement dans le monde du travail...

Exposé des motifs :
L’aide au développement à l’international prévue dans le FIAD a pour ambition de soutenir la construction de la stratégie à l’international et la structuration de la démarche amont de la prospection des entreprises.

Pour ce faire, notre dispositif régional prévoit de subventionner les conseils spécialisés sur cette thématique et l’accueil d’un stagiaire rémunéré ayant une formation adaptée et dédiée à l’élaboration de cette stratégie.

Compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur le budget du Conseil Régional, et avec pour objectif d’inciter à l’amélioration de la sécurisation sociale et professionnelle des stagiaires, il serait judicieux de faire évoluer l’aide au développement à l’international prévue par le FIAD afin de subventionner uniquement l’accueil d’un stagiaire rémunéré au-delà du minimum légal au sein des TPE-PME.

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mardi 8 janvier 2013

Voeu concernant l'amnistie des syndicalistes

Lors de la Session budgétaire des 17, 18 et 19 décembre, le Conseil Régional d'Auvergne a adopté à la majorité un voeu en faveur de l'amnistie des syndicalistes. Déposé initialement par le groupe Front de Gauche, ce voeu a été amendé par la majorité, puis déposé dans sa version définitive par les trois groupes de la majorité :

Depuis 10 ans, notre pays a connu de véritables reculs sur les plans sociaux et économiques.

Engagés dans les mouvements sociaux, alors qu'ils défendaient l’intérêt général, pour préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement, nombre de nos concitoyens ont été durement sanctionnés.

Ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été poursuivis pénalement du fait de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu'à éteindre toute velléité de contestation.

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jeudi 20 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours de Nicole Rouaire

Monsieur le Président, chers collègues

La période actuelle est fortement marquée par les crises auxquelles nous devons faire face ; crises économique et financière bien sûr mais aussi crises environnementale, sociétale et sociale. Les difficultés financières de nos sociétés amènent trop souvent des décisions très négatives dans les domaines de l’environnement ou du social entre autres, dans celui de la culture également.

Dans ces périodes d’extrêmes difficultés, où le mot d’ordre est d’éliminer des dépenses jugées superflues, la tentation est grande de « tailler » dans des budgets considérés au mieux comme des enjeux post matérialistes, au pire comme des luxes.

Ce n’est pas notre choix pour le budget 2013 dédié à la Culture et au Patrimoine. Notre majorité a en effet souhaité que la culture reste inscrite dans nos interventions et ne subisse que très légèrement les fortes contraintes budgétaires. Ce choix marque ainsi très clairement l’importance, la perception, et l’intérêt que porte la Région à l’égard de la culture et du patrimoine.

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mardi 18 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

C’est une fois encore dans un cadre contraignant que le budget de notre région s’est construit. Permettez-moi à ce titre de rappeler qu’il est absolument urgent pour nos collectivités d’accéder à l’autonomie financière par une profonde réforme fiscale, car le gel des concours financiers de l’Etat pour la 4ème année consécutive, auquel il convient d’ajouter désormais la baisse des fonds européens dans nos recettes, aggravent la situation financière de notre Région, contrainte d’emprunter davantage.

Monsieur Dugléry, j’entends déjà vos sarcasmes redondants sur les dérapages de la Région en matière d’emprunt, et plus particulièrement sur les emprunts toxiques qu’elle a pu contracter, mais dois-je vous rappeler qu’à Montluçon, d’après le rapport de la Chambre régionale des comptes, vous avez souscrit 13 emprunts toxiques, représentant 69% de la structure de votre dette ? Je crois que notre majorité n’a pas de leçon de gestion à recevoir de votre part, alors permettez-moi de revenir à ce qui nous intéresse davantage que vos boniments.

Le BP 2013, dont les grandes orientations sont identiques aux budgets précédents, comporte un certain nombre d’avancées et de faiblesses.

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mercredi 21 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Voeu pour la pérennité des aides alimentaires de l’Union européenne

Déposé par le groupe Front de Gauche, le voeu ci-dessous a été adopté à l'unanimité.

Le vendredi 23 novembre prochain, les Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne devraient statuer sur l’avenir du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD).

Voté en 1987 par les institutions européennes, ce programme historique d’aide alimentaire européenne coûte seulement 1 € par Européen et par an, et permet - depuis plus de 25 ans - d’assurer les besoins vitaux alimentaires de plus de 18 millions de personnes en grande difficulté.

En cette période de crise financière et économique aggravée où la flambée des prix agricoles et des prix à la consommation rendent inaccessibles à des dizaines de millions d’Européens des produits alimentaires de première nécessité, la disparition du PEAD n’est pas à exclure.

Cette menace est intolérable, de nombreuses associations dénoncent d’ailleurs « cette Europe qui sauve les banques et qui ne tend pas la main à ses pauvres ».

En France, le projet de la Commission européenne de refonte du PEAD signifierait 130 millions de repas en moins en un an pour notamment les quatre associations que sont la Fédération française des Banques alimentaires, le Secours populaire, la Croix-Rouge et les Restos du coeur ; mais aussi pour les milliers d’autres associations qui agissent localement. Ce qui représente 23 % à 50 % de l’aide du PEAD pour la distribution des denrées alimentaires.

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lundi 19 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Discours de Lionel Roucan

PRÉSENTATION DU RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET HUMAIN

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Permettez-moi de vous présenter en quelques mots le rapport de développement durable et humain, ses enjeux, sa méthode d’élaboration, ses suites.

Pourquoi un rapport de développement durable ?

C’est une obligation de la loi Grenelle 2, qui introduit pour certaines collectivités territoriales l’obligation de présenter un rapport sur leur situation en matière de développement durable préalable au débat budgétaire. Ce rapport doit prendre en compte les 5 finalités du développement durable et doit comporter deux parties, d’après le décret du 17 juin 2011 qui est venu préciser le contenu de ce rapport :

- une partie « relative au bilan des actions conduites au titre de la gestion du patrimoine, du fonctionnement et des activités internes de la collectivité »

- une autre partie « relative au bilan des politiques publiques, des orientations et des programmes mis en œuvre sur son territoire »

C’est bel et bien ce que nous avons fait.

Pourquoi un rapport de développement durable et humain ?

Pas en référence au Front de Gauche et à son slogan l’humain d’abord ( !), mais car le développement durable est indissociable de l’être humain, car l’humain est l’acteur majeur du développement durable. C’est lui qui détient les clefs pour ériger un « mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Quelle est l’utilité de ce rapport et comment l’utiliser ?

Il permet d’analyser l’action régionale à travers des critères extra-financiers, des indicateurs moins connus, moins connus ne voulant pas dire moins pertinents, loin de là, car on connaît largement les limites des critères financiers constamment utilisés par l’Etat, les décideurs, les agences de notation. Ces critères financiers ne sont pas satisfaisants, et ils ne permettent pas de juger objectivement l’action publique, la qualité et la durabilité de nos modes de production et de consommation, les inégalités sociales, le moral des ménages, ….

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jeudi 15 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Vœu pour le respect des droits fondamentaux des demandeurs d’asile

Le groupe EELV a déposé un voeu en faveur du respect des droits fondamentaux des demandeurs d'asile à l'occasion de cette Session. Adopté par la majorité, il n'a en revanche pas convaincu l'UPA qui s'est abstenue.

Durant le mois d’octobre, plusieurs familles de demandeurs d’asile se sont retrouvées à la rue à Clermont-Ferrand (55 personnes, dont 32 enfants de moins de 14 ans), faute de proposition d’hébergement.

Déplacés de chambres d’hôtels en campings, salles et centres mis à disposition dans l’urgence par les communes, ces demandeurs d’asile ont reçu un accueil désastreux, qui ne respecte pas leurs droits fondamentaux. Ceci les a d’ailleurs amenés à refuser au cours du mois d’octobre l’hébergement proposé loin de Clermont (centre de Montboissier et camping de Murol) ; sans possibilité de transport pour leurs démarches administratives, sans scolarisation des enfants jusqu’à la fin du mois, sans perspective d’hébergement après le 31 octobre, ce nouveau déplacement était peu adapté.

Cette situation a soulevé l’indignation mais aussi la solidarité parmi les citoyens et les associations. 32 demandes en référé ont d’ailleurs été déposées par le réseau de plusieurs associations d’aide juridique aux étrangers (Ligue des droits de l’homme, CIMADE, …), afin qu’il soit enjoint à l’Etat, représenté par le préfet, d’assurer l’hébergement de ces demandeurs d’asile en possession d’une attestation de non-hébergement délivrée par le 115.

Dans son référé du 26 octobre 2012, le tribunal administratif a accordé l’injonction dans sept dossiers, enjoignant au préfet, dans un délai de 72 heures, d’indiquer « un lieu d'hébergement susceptible de les accueillir ainsi que, si la prestation se limite à l'hébergement, un lieu où ils pourront également se procurer sans frais nourriture et habillement pour eux et leurs enfants ».

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mercredi 14 novembre 2012

Débat d'orientations budgétaires : discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Les Auvergnats ont élu en 2010 une majorité que nous qualifions dans notre programme commun de second tour de « plurielle, soucieuse de l’emploi, de l’éducation, de l’environnement, des transports collectifs. ». Ensemble, nous avons promis aux auvergnats de nous unir pour l’emploi, la jeunesse, et pour une Auvergne du bien-être et du mieux-vivre.

Plus de deux ans après ces élections, notre région, est toujours confrontée aux réalités de la crise systémique et des cadeaux empoisonnés laissés par la droite au sein de notre institution.

L’endettement de la France atteint plus de 1 800 milliards d’euros, dont 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux catégories les plus aisées, comme c’est indiqué dans le rapport du DOB, mais aussi près de 30 milliards de subvention à la pollution chaque année, une situation avec laquelle il faudra en finir le plus vite possible. A ce titre, les écologistes attendent d’ailleurs toujours de voir une fiscalité écologique ambitieuse se mettre en place dès 2013, et avec des recettes bien supérieures aux 3 milliards d’euros avancées ces derniers jours, un montant bien en-deçà de ce qui avait été promis lors de la Conférence environnementale.

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mardi 13 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais commencer mon intervention en adressant mes pensées aux victimes de l’Ouragan Sandy.

Près de 200 personnes ont laissé leur vie durant cet épisode et des centaines de milliers de réfugiés climatiques des Antilles et d’Amérique du Nord ont dû être évacués. Quant aux conséquences économiques de cette catastrophe naturelle, les premiers chiffres s’élèvent à 50 milliards de dollars, rien qu’aux Etats-Unis.

Cette nouvelle tragédie vient nous rappeler ô combien il est nécessaire et urgentissime de prendre au sérieux la question climatique. Les années passent, le courage politique n’est pas à la hauteur des enjeux, et les prévisions des scientifiques sont de plus en plus alarmantes. A moins de trois semaines de la Conférence du climat de Doha, il est désormais presque irréaliste de continuer à évoquer le plafonnement du réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle. Sans changement de cap, nous n’y parviendrons pas.

Malheureusement l’épisode Sandy risque de verdir pour seulement quelques jours des discours, voire des postures politiques focalisées sur la compétitivité, sur des restrictions budgétaires qui ne disent pas leur nom, et sur des décimales d’un taux de croissance rabougrie. Des indicateurs « Gallois », vous me pardonnerez cette plaisanterie, qui ignorent encore et toujours les précaires, les pauvres, les inégalités sociales grandissantes, la tendance à l’uniformisation culturelle, et bien sûr la crise écologique.

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jeudi 4 octobre 2012

Session du 25 septembre 2012 - Voeu contre les licenciements boursiers

Déposé initialement par le groupe front de gauche, amendé par les socialistes et les écologistes, ce voeu de la majorité du Conseil régional dresse tout d'abord un constat alarmant : les licenciements boursiers ont tendance à se généraliser et ils présentent la particularité de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique et financière, afin d'augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires.

Alors qu'en 2009, les bénéfices des entreprises du Cac 40 avaient baissé de 33%, les dividendes versés en 2010 au titre de cet exercice ont augmenté, faisant grimper le taux de distribution à 62%. En 2011, ce sont 45 milliards d’euros qui furent versés aux actionnaires au titre de l’exercice 2010, pour un taux de distribution frisant les 50 % !

Par l'intermédiaire de ce voeu, le Conseil Régional d’Auvergne demande au Président de la République et à son gouvernement :

- de légiférer en urgence et de présenter au Parlement un texte visant à interdire les licenciements purement boursiers, et pour cela :

- d’exclure du champ légal des licenciements économiques ceux qui sont effectués dans des entreprises ayant reversé des dividendes à leurs actionnaires au titre d'au moins un des deux derniers exercices comptables,

- d’imposer aux entreprises qui ont bénéficié d'aides publiques de rembourser ces aides lorsqu’elles envisagent de tels licenciements.

Pour l'UPA, pas question de signer ce voeu bien entendu !

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