Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - europe écologie

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mardi 8 janvier 2013

Voeu concernant l'amnistie des syndicalistes

Lors de la Session budgétaire des 17, 18 et 19 décembre, le Conseil Régional d'Auvergne a adopté à la majorité un voeu en faveur de l'amnistie des syndicalistes. Déposé initialement par le groupe Front de Gauche, ce voeu a été amendé par la majorité, puis déposé dans sa version définitive par les trois groupes de la majorité :

Depuis 10 ans, notre pays a connu de véritables reculs sur les plans sociaux et économiques.

Engagés dans les mouvements sociaux, alors qu'ils défendaient l’intérêt général, pour préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement, nombre de nos concitoyens ont été durement sanctionnés.

Ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été poursuivis pénalement du fait de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu'à éteindre toute velléité de contestation.

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vendredi 21 décembre 2012

Amendement pour la requalification et la reconversion des friches industrielles et logistiques

Déposé par le groupe EELV lors de la Session budgétaire, l'amendement en faveur de la requalification et de la reconversion des friches industrielles et logistiques a été adopté à l'unanimité. Grâce à cet amendement, le plancher des dépenses éligibles aux aides de la Région a été ramené à 300 et 150 000€ selon l'importance des parcs d'activités, alors qu'il s'établissait initialement à 500 000€ HT (comme pour les projets de création et d'extension des parcs d'activités), un plancher pas vraiment incitatif pour les maîtres d'ouvrage !


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Exposé sommaire des motifs :

Les infrastructures d’accueil constituent un domaine important de l’intervention publique en matière d’accueil, de développement, et d’attractivité économique. La politique régionale en faveur de l’aménagement des parcs d’activités industrielles et artisanales a notamment pour ambition d’avoir une réactivité suffisante afin de répondre aux besoins des investisseurs endogènes et exogènes.

Néanmoins, compte tenu des conséquences connexes de ces aménagements, pour l’environnement et pour la disponibilité du foncier agricole notamment, compte tenu également des faibles taux de remplissage de certains parcs d’activités en Auvergne, il serait judicieux, via nos modalités d’intervention financière, d’inciter les maîtres d’ouvrage à la requalification et à la reconversion des friches industrielles et logistiques. Ces incitations étaient d’ailleurs bien présentes dans le rapport voté en décembre 2011 (BP 2012).

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jeudi 20 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours de Nicole Rouaire

Monsieur le Président, chers collègues

La période actuelle est fortement marquée par les crises auxquelles nous devons faire face ; crises économique et financière bien sûr mais aussi crises environnementale, sociétale et sociale. Les difficultés financières de nos sociétés amènent trop souvent des décisions très négatives dans les domaines de l’environnement ou du social entre autres, dans celui de la culture également.

Dans ces périodes d’extrêmes difficultés, où le mot d’ordre est d’éliminer des dépenses jugées superflues, la tentation est grande de « tailler » dans des budgets considérés au mieux comme des enjeux post matérialistes, au pire comme des luxes.

Ce n’est pas notre choix pour le budget 2013 dédié à la Culture et au Patrimoine. Notre majorité a en effet souhaité que la culture reste inscrite dans nos interventions et ne subisse que très légèrement les fortes contraintes budgétaires. Ce choix marque ainsi très clairement l’importance, la perception, et l’intérêt que porte la Région à l’égard de la culture et du patrimoine.

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mardi 18 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

C’est une fois encore dans un cadre contraignant que le budget de notre région s’est construit. Permettez-moi à ce titre de rappeler qu’il est absolument urgent pour nos collectivités d’accéder à l’autonomie financière par une profonde réforme fiscale, car le gel des concours financiers de l’Etat pour la 4ème année consécutive, auquel il convient d’ajouter désormais la baisse des fonds européens dans nos recettes, aggravent la situation financière de notre Région, contrainte d’emprunter davantage.

Monsieur Dugléry, j’entends déjà vos sarcasmes redondants sur les dérapages de la Région en matière d’emprunt, et plus particulièrement sur les emprunts toxiques qu’elle a pu contracter, mais dois-je vous rappeler qu’à Montluçon, d’après le rapport de la Chambre régionale des comptes, vous avez souscrit 13 emprunts toxiques, représentant 69% de la structure de votre dette ? Je crois que notre majorité n’a pas de leçon de gestion à recevoir de votre part, alors permettez-moi de revenir à ce qui nous intéresse davantage que vos boniments.

Le BP 2013, dont les grandes orientations sont identiques aux budgets précédents, comporte un certain nombre d’avancées et de faiblesses.

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vendredi 14 décembre 2012

Lancement de la Centrale de mobilité régionale

En 2009, les treize autorités organisatrices de transports (AOT) en Auvergne signaient un protocole d’accord pour coordonner l’offre de transport public, simplifier l’accès aux réseaux pour les usagers, et ainsi apporter un meilleur service aux populations.

Lancé le 6 décembre en présence de Cécile DUFLOT, le site unique auvergne-mobilite.fr permet de calculer son itinéraire en transports en commun sur toute la Région en quelques clics en utilisant une chaîne continue de transports collectifs (TER, cars départementaux, tramway, bus urbains, …).

Inauguration_centrale_mobilite.JPG

Un calculateur d’itinéraire « porte à porte » indique les meilleures combinaisons entre les différents moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B, précisant l’impact écologique et intégrant des solutions de rabattement (voiture, vélo, et marche à pied).

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mercredi 12 décembre 2012

Le Conseil Régional de Midi Pyrénées veut basculer une partie des budgets d’investissements des TER vers les financements du projet LGV

Communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional Midi Pyrénées

Le Conseil Régional Midi-Pyrénées prévoit, lors de sa prochaine Commission Permanente le lundi 17 décembre 2012, une réorientation du programme des opérations de son Plan rail pour 2013 dans le cadre du Contrat de Plan Etat-région ainsi que le financement d’un programme d’anticipation foncière pour le projet LGV sur les départements du Tarn et Garonne et de Haute Garonne.

Les élus d’Europe-Ecologie de Midi Pyrénées sont très inquiets quant au vote de ces deux délibérations pour plusieurs raisons :

* Les modifications budgétaires du Contrat de Plan Etat – Région prévoient :

- La diminution des financements de la modernisation du réseau ferré de Midi-Pyrénées et de l’amélioration du service (Montant des investissements prévus : 308 millions d’euros, révisé à 289 millions d’euros), soit moins 19 000 000 €.

- L’augmentation des financements liés au projet LGV (LGV Bordeaux-Toulouse, acquisitions foncières et ses raccordements au réseau classique ; prévus à hauteur de 39 millions d’euros, révisé à 70 millions d’euros), soit plus 31 000 000 €.

Diminuer l’effort sur l’amélioration du réseau et l’amélioration du service TER ne correspond pas aux besoins des usagers de plus en plus nombreux, notamment pour leurs trajets quotidiens.

Relâcher les efforts de renouvellement et d’entretien sur les lignes supports Intercités, ne répond pas aux besoins des déplacements interrégionaux des habitants de Midi Pyrénées.

  • Le vote d’une convention pour le financement d’un programme d’anticipation foncière dans le cadre du projet de LGV Bordeaux-Toulouse apparaît prématuré. Le ministre des transports a nommé une commission réunissant parlementaires et personnes qualifiées afin de proposer et élaborer un document-cadre de la mobilité durable soutenable, compte tenu des impasses financières du projet de schéma national des infrastructures de transports. Il n’est pas possible de prendre de telles décisions avant que soit terminé ce travail. De plus, les procédures de déclaration d’utilité publique ne sont pas lancées, ni l’enquête parcellaire.
  • Au travers de la délibération, le Conseil Régional se satisfait pleinement de la réalisation de son Plan Rail et avance que l’on peut ralentir les investissements sur la modernisation du réseau sur lequel circulent les TER.
  • Le financement de la LGV ne devait pas avoir d’impact sur le financement des trains du quotidien, nous voyons aujourd’hui que cela n’est pas vrai.

Il apparaît urgent de lancer l’alerte auprès des usagers du TER, des trains Intercités des syndicats cheminots et des habitants riverains du projet de LGV sur le contenu de ces deux délibérations et de se mobiliser pour que la Commission Permanente ne vote pas ces deux délibérations.

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mardi 27 novembre 2012

Mois de l'ESS : rendez-vous à Cournols le jeudi 16 novembre

GEOLOGras - La Terre En Dessins vous invite pour une présentation et une discussion autour de son activité.

Outils et démarche de représentation au service de projets de territoires : rdv à 16h au foyer rural pour une présentation de réalisations de la coopérative, de sa méthodologie de travail et de ses champs d’applications (territoires, ressources, tourisme).

Des outils pédagogiques et muséographiques pour porter à connaissances des élements d’histoire et d’organisation de territoires, pour la valorisation de ressources naturelles, touristiques (géologiques, paysagères ou agricoles), la sensibilisation sur des questions de risques naturels, de ressources (eau), d’environnement.

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mercredi 21 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Voeu pour la pérennité des aides alimentaires de l’Union européenne

Déposé par le groupe Front de Gauche, le voeu ci-dessous a été adopté à l'unanimité.

Le vendredi 23 novembre prochain, les Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne devraient statuer sur l’avenir du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD).

Voté en 1987 par les institutions européennes, ce programme historique d’aide alimentaire européenne coûte seulement 1 € par Européen et par an, et permet - depuis plus de 25 ans - d’assurer les besoins vitaux alimentaires de plus de 18 millions de personnes en grande difficulté.

En cette période de crise financière et économique aggravée où la flambée des prix agricoles et des prix à la consommation rendent inaccessibles à des dizaines de millions d’Européens des produits alimentaires de première nécessité, la disparition du PEAD n’est pas à exclure.

Cette menace est intolérable, de nombreuses associations dénoncent d’ailleurs « cette Europe qui sauve les banques et qui ne tend pas la main à ses pauvres ».

En France, le projet de la Commission européenne de refonte du PEAD signifierait 130 millions de repas en moins en un an pour notamment les quatre associations que sont la Fédération française des Banques alimentaires, le Secours populaire, la Croix-Rouge et les Restos du coeur ; mais aussi pour les milliers d’autres associations qui agissent localement. Ce qui représente 23 % à 50 % de l’aide du PEAD pour la distribution des denrées alimentaires.

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lundi 19 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Discours de Lionel Roucan

PRÉSENTATION DU RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET HUMAIN

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Permettez-moi de vous présenter en quelques mots le rapport de développement durable et humain, ses enjeux, sa méthode d’élaboration, ses suites.

Pourquoi un rapport de développement durable ?

C’est une obligation de la loi Grenelle 2, qui introduit pour certaines collectivités territoriales l’obligation de présenter un rapport sur leur situation en matière de développement durable préalable au débat budgétaire. Ce rapport doit prendre en compte les 5 finalités du développement durable et doit comporter deux parties, d’après le décret du 17 juin 2011 qui est venu préciser le contenu de ce rapport :

- une partie « relative au bilan des actions conduites au titre de la gestion du patrimoine, du fonctionnement et des activités internes de la collectivité »

- une autre partie « relative au bilan des politiques publiques, des orientations et des programmes mis en œuvre sur son territoire »

C’est bel et bien ce que nous avons fait.

Pourquoi un rapport de développement durable et humain ?

Pas en référence au Front de Gauche et à son slogan l’humain d’abord ( !), mais car le développement durable est indissociable de l’être humain, car l’humain est l’acteur majeur du développement durable. C’est lui qui détient les clefs pour ériger un « mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Quelle est l’utilité de ce rapport et comment l’utiliser ?

Il permet d’analyser l’action régionale à travers des critères extra-financiers, des indicateurs moins connus, moins connus ne voulant pas dire moins pertinents, loin de là, car on connaît largement les limites des critères financiers constamment utilisés par l’Etat, les décideurs, les agences de notation. Ces critères financiers ne sont pas satisfaisants, et ils ne permettent pas de juger objectivement l’action publique, la qualité et la durabilité de nos modes de production et de consommation, les inégalités sociales, le moral des ménages, ….

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jeudi 15 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Vœu pour le respect des droits fondamentaux des demandeurs d’asile

Le groupe EELV a déposé un voeu en faveur du respect des droits fondamentaux des demandeurs d'asile à l'occasion de cette Session. Adopté par la majorité, il n'a en revanche pas convaincu l'UPA qui s'est abstenue.

Durant le mois d’octobre, plusieurs familles de demandeurs d’asile se sont retrouvées à la rue à Clermont-Ferrand (55 personnes, dont 32 enfants de moins de 14 ans), faute de proposition d’hébergement.

Déplacés de chambres d’hôtels en campings, salles et centres mis à disposition dans l’urgence par les communes, ces demandeurs d’asile ont reçu un accueil désastreux, qui ne respecte pas leurs droits fondamentaux. Ceci les a d’ailleurs amenés à refuser au cours du mois d’octobre l’hébergement proposé loin de Clermont (centre de Montboissier et camping de Murol) ; sans possibilité de transport pour leurs démarches administratives, sans scolarisation des enfants jusqu’à la fin du mois, sans perspective d’hébergement après le 31 octobre, ce nouveau déplacement était peu adapté.

Cette situation a soulevé l’indignation mais aussi la solidarité parmi les citoyens et les associations. 32 demandes en référé ont d’ailleurs été déposées par le réseau de plusieurs associations d’aide juridique aux étrangers (Ligue des droits de l’homme, CIMADE, …), afin qu’il soit enjoint à l’Etat, représenté par le préfet, d’assurer l’hébergement de ces demandeurs d’asile en possession d’une attestation de non-hébergement délivrée par le 115.

Dans son référé du 26 octobre 2012, le tribunal administratif a accordé l’injonction dans sept dossiers, enjoignant au préfet, dans un délai de 72 heures, d’indiquer « un lieu d'hébergement susceptible de les accueillir ainsi que, si la prestation se limite à l'hébergement, un lieu où ils pourront également se procurer sans frais nourriture et habillement pour eux et leurs enfants ».

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mercredi 14 novembre 2012

Débat d'orientations budgétaires : discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Les Auvergnats ont élu en 2010 une majorité que nous qualifions dans notre programme commun de second tour de « plurielle, soucieuse de l’emploi, de l’éducation, de l’environnement, des transports collectifs. ». Ensemble, nous avons promis aux auvergnats de nous unir pour l’emploi, la jeunesse, et pour une Auvergne du bien-être et du mieux-vivre.

Plus de deux ans après ces élections, notre région, est toujours confrontée aux réalités de la crise systémique et des cadeaux empoisonnés laissés par la droite au sein de notre institution.

L’endettement de la France atteint plus de 1 800 milliards d’euros, dont 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux catégories les plus aisées, comme c’est indiqué dans le rapport du DOB, mais aussi près de 30 milliards de subvention à la pollution chaque année, une situation avec laquelle il faudra en finir le plus vite possible. A ce titre, les écologistes attendent d’ailleurs toujours de voir une fiscalité écologique ambitieuse se mettre en place dès 2013, et avec des recettes bien supérieures aux 3 milliards d’euros avancées ces derniers jours, un montant bien en-deçà de ce qui avait été promis lors de la Conférence environnementale.

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mardi 13 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais commencer mon intervention en adressant mes pensées aux victimes de l’Ouragan Sandy.

Près de 200 personnes ont laissé leur vie durant cet épisode et des centaines de milliers de réfugiés climatiques des Antilles et d’Amérique du Nord ont dû être évacués. Quant aux conséquences économiques de cette catastrophe naturelle, les premiers chiffres s’élèvent à 50 milliards de dollars, rien qu’aux Etats-Unis.

Cette nouvelle tragédie vient nous rappeler ô combien il est nécessaire et urgentissime de prendre au sérieux la question climatique. Les années passent, le courage politique n’est pas à la hauteur des enjeux, et les prévisions des scientifiques sont de plus en plus alarmantes. A moins de trois semaines de la Conférence du climat de Doha, il est désormais presque irréaliste de continuer à évoquer le plafonnement du réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle. Sans changement de cap, nous n’y parviendrons pas.

Malheureusement l’épisode Sandy risque de verdir pour seulement quelques jours des discours, voire des postures politiques focalisées sur la compétitivité, sur des restrictions budgétaires qui ne disent pas leur nom, et sur des décimales d’un taux de croissance rabougrie. Des indicateurs « Gallois », vous me pardonnerez cette plaisanterie, qui ignorent encore et toujours les précaires, les pauvres, les inégalités sociales grandissantes, la tendance à l’uniformisation culturelle, et bien sûr la crise écologique.

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mercredi 7 novembre 2012

Gustave Alirol présente son rapport relatif à la politique de la Région en faveur de l'Occitan

En janvier 2011, R. Souchon confiait une mission à Gustave afin de conduire « l 'évaluation, l'expertise, et l'analyse des actions menées par la Région Auvergne et par le TRANSFO en matière de politique linguistique et culturelle en faveur de l'occitan pour aboutir à des propositions visant à améliorer le dispositif régional existant ».

Rappelons que l'occitan concerne plus des ¾ de l'Auvergne (sud de l'Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Loire et Cantal), et qu'en France, son aire linguistique comprend environ le tiers sud du territoire.

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mardi 6 novembre 2012

Non à la libéralisation des droits de plantation de la vigne !

Opposée à la libéralisation des droits de plantation de la vigne, la Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes (FEVE) soutient l'action de l'AREV à Bruxelles le 7 novembre

La Fédération des élu/es Verts et écologistes (FEVE) souhaite que la Commission européenne revienne sur la suppression du droit de plantation. Elle apporte son soutien à la manifestation organisée le 07 novembre 2012 à Bruxelles. Sous l'égide de l'Association des régions européennes viticoles, elle réunira professionnels et élu/es pour la défense du droit de plantation.

Dans le cadre de la réforme de l’Organisation Commune du Marché viti-vinicole, la Commission européenne a pris la décision de supprimer le principe du droit de plantation avec pour objectif de rendre possible la plantation de vigne sur le territoire de l’Union Européenne à partir du 1er janvier 2016. Le commissaire européen à l’agriculture a cependant mis en place un groupe d’experts pour faire une proposition alternative à une libéralisation totale. Ce dernier doit rendre son verdict le 23 novembre prochain.

Depuis plusieurs décennies, en France tout d’abord puis en Europe, le droit de plantation a permis de maîtriser le choix des cépages, la délimitation des aires de culture, les quantités produites.

En autorisant à planter n’importe quoi n’importe où, cette dérégulation voulue par les libéraux, dont l'objectif est de soumettre la vigne à la loi du marché, entraînera le retour des surproductions chroniques. Les conséquences sont alors inéluctables : diminution de la qualité, chute des prix, baisse des revenus, raréfaction des exploitations familiales par un phénomène de concentration et d’uniformisation. Ce coup de pouce au productivisme est aussi, de fait, un coup de pouce aux pesticides.

Autant de dérives qui vont à l’encontre des politiques menées notamment par les conseils régionaux : soutien aux filières locales de qualité dans l’agro alimentaire, aide à l’installation, aide à la conversion des exploitations viticoles à la production de vins issus de l’agriculture biologique…

Sous l'égide de l'Association des régions européennes viticoles (AREV), une manifestation de l’ensemble de la filière est prévue à Bruxelles le 7 novembre pour réaffirmer les mérites des droits de plantation. Les associations nationales d’élu/es, les président/es de Région et élu/es locaux des territoires viticoles, les parlementaires, peuvent s’y associer pour en renforcer l’impact.

La FEVE encourage cette manifestation et invite à ce que le soutien soit le plus large possible.

La FEVE invite les élu/es écologistes à mobiliser les collectivités locales pour rejoindre le mouvement.

La FEVE demande l’abandon pur et simple de ce projet de suppression des droits de plantation en Europe.

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vendredi 2 novembre 2012

PNR Sources et Gorges du Haut Allier : publication de la 1ère newsletter

LE MOT DU PRESIDENT DE L'ASSOCIATION

Il y a maintenant un an et demi que l’association de préfiguration du Parc débutait ses travaux, c’était en avril 2011. Nous mesurons aujourd’hui le chemin déjà parcouru et celui qui reste à faire.

Sur le chemin parcouru, je ne reviendrai que sur deux éléments :

Le premier c’est la réponse positive de nos partenaires lorsque nous les avons sollicités : chambres consulaires, CRPF, fédérations de pêche, conservatoire botanique, offices de tourisme ... tous ont bien voulu « jouer le jeu » d’une démarche de co-construction du projet. Je les en remercie.

Le second c’est l’évolution de notre périmètre projet : partis à 59 Communes nous aboutissons à un projet de 88 communes, après consultations des territoires concernés. Ce nouveau périmètre a été adopté par les deux Régions qui l’ont transmis aux instances nationales (c’est la procédure). La fédération nationale des PNR l’a jugé très cohérent (décision du 19 septembre dernier). Nous l’avons présenté récemment à Paris et attendons maintenant avec confiance l’avis de l’Etat.

Sur le chemin qui reste à faire : nous entrons dans la phase d’écriture de la « charte du Parc ». Des premier ateliers ont d’ores et déjà travaillé et fait des propositions. Nous les examinerons ensemble lors d’un forum territorial les 6 et 7 décembre prochains. Retenez ces dates dans vos agendas ! Il y aura ensuite bien d’autres étapes….

Le projet de Parc avance, il le fait grâce à vous et n’existera que si le territoire le veut vraiment. Soyons fiers de notre nature, de nos paysages de notre patrimoine culturel, et ensemble donnons une nouvelle ambition à ce magnifique territoire des sources et gorges du Haut-Allier!

Lionel Roucan

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