Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - europe écologie

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vendredi 11 octobre 2013

Débat sur les retraites : les écologistes ne feront preuve "ni d’une opposition pavlovienne, ni de résignation"

Entretien avec Véronique Massonneau, député EELV

Un seul texte à l'ordre du jour de cette semaine à l'Assemblée nationale : celui de la réforme des retraites. Pour Véronique Massonneau, le dossier est ouvert depuis un long moment : désignée cheffe de file des écolodéputé-e-s sur le sujet, elle a déjà à son actif de nombreuses heures d'auditions de syndicalistes, responsables patronaux ou économistes. Des auditions menées en synergie avec les responsables du parti écologiste, et qui ont été utiles au travail en commission, mené la semaine dernière. Même si l'attitude de la ministre n'aura pas contribué à faire de cet examen en commission un grand moment de démocratie parlementaire ! A quelques minutes du début des débats dans l'hémicycle, Véronique Massonneau rappelle les priorités et les axes de travail des écologistes.

Comment abordez-vous ce marathon de l’examen du projet de loi sur les retraites ?

Avec le sens des responsabilités : Nous refusons de pratiquer une opposition pavlovienne, parce que nous ne nions pas les difficultés de financement ou la nécessité de changer la loi héritée du Sarkozysme qui ne prenait pas en compte la pénibilité ou pérennisait des inégalités hommes/femmes. Pour autant, nous refusons la résignation : nous savons ce sur quoi nous nous sommes engagés devant les électeurs, et c’est en fonction de cela que nous entendons continuer à travailler sur le texte.

Vous parlez du financement : comment jugez-vous les solutions préconisées par le gouvernement ?

C’est un des points principaux de notre divergence de vues avec nos partenaires socialistes. Le gouvernement a renoncé à recourir à des financements complémentaires – notamment sur le capital – et a privilégié deux pistes : La première piste, c’est l’augmentation de cotisations salariales et le report de l’indexation des pensions : c’est sur les salariés et les retraités que portera donc l’effort, alors que les augmentations de cotisations patronales seront compensées pour les entreprises. Et l’autre piste, c’est un allongement de la durée de cotisation qui est de notre point de vue extrêmement contestable. Nous avons notamment proposé en commission que ce dernier point fasse l’objet d’une étude précise, afin de déterminer les effets de cet allongement des carrières des actifs sur le chômage. Cela nous a été refusé. Nous le regrettons fortement.

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jeudi 26 septembre 2013

Des initiatives citoyennes européennes écolos à soutenir

L’initiative citoyenne européenne (ICE) est un outil de démocratie directe permettant aux citoyens de l’UE de proposer l’examen d’une loi. Si au moins 1 million de citoyens européens issus de 7 pays différents la soutienne, la loi sera étudiée par la commission européenne. Contrairement à une pétition ordinaire, l’ICE a le pouvoir juridique d’influencer la politique. Signer une ICE, c’est exactement comme voter. C’est pourquoi certaines informations telles que votre adresse, votre date de naissance et votre numéro d’identité sont nécessaires.

Pour une gestion responsable des déchets, contre les incinérateurs
Site : http://ice.id.st
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/ECI-2012-000009/public/index.do

Arrêtons l’Ecocide en Europe: une Initiative des Citoyens pour donner des Droits à la Terre
Site : http://www.endecocide.eu
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000029/public/index.do

Revenu de base inconditionnel – Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l’UE
Site : http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000028/public/index.do

L’eau et l’assainissement sont un droit humain! L’eau est un bien public, pas une marchandise !
Site : http://www.right2water.eu/fr
Pour la signer : https://signature.right2water.eu/oct-web-public/index.do

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mercredi 25 septembre 2013

Voeu en faveur du maintien des gares et des guichets SNCF en Auvergne

Déposé par le groupe EELV, le vœu a été adopté à la majorité : vote favorable de la droite et abstention du PS. Le FdG n'a pas participé au vote, considérant que l'affaire était réglée pour le guichet d'Ambert. Peu importe que les citoyens et les usagers ne soient pas conviés à la table des négociations qui rassemblera uniquement les élus locaux, les acteurs économiques et la SNCF... Peu importe que d'autres gares et d'autres guichets soient menacés en Auvergne...

Le vœu :

Quand bien même la direction régionale de la SNCF en Auvergne dégage un résultat net bénéficiaire de 1,7 million d'euros en 2012 (2,46 millions d'euros en 2011), l'opérateur envisage officiellement pour la seconde année consécutive de fermer le guichet de la gare d'Ambert pour des motifs de rentabilité économique.

Pour pallier cette fermeture, un distributeur automatique de billets TER chez un commerçant prestataire pourrait être installé d'après la SNCF, en lieu et place de l'agent SNCF partant bientôt à la retraite, et que l'entreprise ne prévoit pas de remplacer.

Pourtant, la gare d'Ambert et son guichet offrent un véritable service public de proximité aux habitants, qui devront en cas de fermeture, se déplacer à Thiers, Montbrison, Issoire, ou au Puy en Velay, soit à 40 kilomètres au minimum, pour bénéficier d'un service d'accueil comparable et pour retirer les billets réservés par Internet.

En effet, les nombreux renseignements sur les horaires, les abonnements et les réductions tarifaires, les conseils sur les trajets via un contact humain, direct, ne pourront jamais être remplacés par une machine électronique impersonnelle. L'installation envisagée d'un distributeur automatique de billet TER ne permettra pas de répondre à la demande des usagers, qui dans leur très grande majorité, s'adressent au guichet de la Gare d'Ambert pour des billets nationaux et internationaux, mais aussi pour des cartes d'abonnement scolaires, des prestations commerciales, comme des locations de voitures ou des réservations d'hôtels.

Ainsi, à l'instar des gares et des guichets de la Bourboule, de Langeac, de Brassac-les-Mines, de Royat-Chamalières, de Saint-Germain-des-Fossés, de Gannat, et de Commentry, le guichet et la gare d'Ambert participent à la vie, à l'aménagement et à l'équilibre de nos territoires.

Dès lors, le Conseil régional d'Auvergne demande à la direction régionale de la SNCF :

- d'engager une concertation à grande échelle avec l'ensemble des élus du territoire, des acteurs sociaux et économiques, des usagers et des citoyens avant d'envisager toute fermeture ou réduction de l'amplitude horaire d'ouverture du guichet d'Ambert ;

- de maintenir et de pérenniser les guichets et les gares en Auvergne, à Ambert notamment, mais aussi à la Bourboule, Langeac, Brassac-les-Mines, Royat-Chamalières, Saint-Germain-des-Fossés, Gannat, et Commentry, afin de contribuer au maintien du service public de proximité, à l'aménagement et à l'équilibre de nos territoires, et afin de faciliter l'usage du train et des transports collectifs.

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Voeu en faveur d'une politique d'hébergement pérenne des personnes les plus démunies

Déposé par le groupe EELV lors de la Session du Conseil régional d'Auvergne du 24 septembre 2013, le vœu n'a pas été adopté dans son intégralité, suite aux amendements déposés et adoptés par le PS.

Le voeu déposé par le groupe EELV :

L'Anef, association d'aide aux personnes en situation de précarité qui gère les services du 115 et qui emploie 110 salariés, a été contrainte, le 2 septembre 2013, de cesser l'activité du service intégré de l'accueil et de l'orientation (SIAO) du Puy-de-Dôme, qui fournit des hébergements d'urgence à des familles en grande difficulté. Du fait d'un manque de fonds – l'association a en effet avancé un montant de 1 988 592 euros pour régler des nuitées d'hôtel du 1er janvier au 1er septembre 2013 - 362 personnes, dont 160 enfants, se sont retrouvées sans hébergement à la veille de la rentrée scolaire, entrainant une mobilisation citoyenne et militante et l'occupation de la place de Jaude à Clermont-Ferrand pendant deux semaines.

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Vœu en faveur du relèvement de la vitesse du Cévenol

Déposé par le groupe EELV, le voeu a été adopté à l'unanimité

Frédéric Cuvillier, Ministre des Transports, déclarait récemment qu'« il n'existe pas de solution de transport alternative au Cévenol entre Clermont-Ferrand et Nîmes et le Gouvernement n'envisage, en aucune manière, à quelque échéance que ce soit, sa suppression. Je vais donc veiller à ce que cette desserte se poursuive, dans le cadre de sa fonction d'aménagement du territoire »

Cette déclaration rassurante ne doit toutefois pas faire oublier plusieurs difficultés qui nuisent au bon fonctionnement et à l'attractivité du CEVENOL - lequel transporte environ 95 000 voyageurs chaque année - parmi lesquelles :

- la fermeture depuis le 1er juillet 2013 des guichets des gares de la ligne entre Langogne et La Grand Combe les samedis, dimanches et jours de fêtes ;

- le temps de correspondance insuffisant entre le train le Cévenol arrivant à 19h16 à Clermont-Ferrand et le train Clermont-Ferrand / Paris de 19h29, puisque le premier subit des retards quotidiens systématiques (de 17 minutes en moyenne en juillet 2013) ;

- la mise en place d'un service de bus de remplacement chaotique lors des travaux de réhabilitation des infrastructures financés dans le cadre du Plan Rail Auvergne 2009-2013.

Les travaux financés par l'intermédiaire du Plan Rail (d'un montant de 13 millions d'euros dont 4,7 millions d'euros du Conseil régional d'Auvergne), dont la dernière phase doit se terminer début novembre - sous réserve que leur exécution soit complète et conforme aux cahiers des charges - doivent entre autres permettre de gagner 20 minutes pour tous les trains et de porter la vitesse en ligne de 40 à 75 km/h, apportant enfin une première réponse aux difficultés mentionnées ci-dessus.

Suite à l'interpellation de l'Association des élus pour la défense du Cévenol, le Conseil régional d'Auvergne demande au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, et au Président de la SNCF, Guillaume Pépy, de veiller au relèvement à 75 km/h dès le service annuel 2014 de la vitesse du Cévenol, soit sa vitesse initiale (contre 40 km/h aujourd'hui), sur la partie centrale de la ligne entre Monistrol d'Allier et Langogne.

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La transition écologique, pas l'affaire des élus régionaux Front de Gauche !

A l'occasion de la Session du 24 septembre, le groupe EELV a déposé un vœu en faveur de la transition écologique qui n'a pas été adopté par le Conseil régional.

Les demandes de notre groupe faisaient écho à la résolution "pour une fiscalité écologique au cœur d’un développement soutenable" déposée à l'Assemblée nationale par des députés du groupe socialiste et EELV (cliquer ici pour la retrouver). Adoptée par des députés PS et écologistes, dont certains députés d'Auvergne, elle n'avait toutefois pas convaincu le Front de Gauche et la droite.

Le Front de Gauche s'était abstenu, aux motifs que la résolution ne prévoyait pas de mesures d'accompagnement pour les citoyens, les territoires, et les entreprises les plus fragiles, que la résolution ne proposait pas de supprimer une des niches fiscales défavorables à l'environnement -la détaxation du kérosène-, et que la fiscalité écologique n'était finalement qu'un impôt de plus visant à vider le portefeuille des citoyens.

De son côté, la droite n'avait pas non plus voté le texte à l'Assemblée nationale, plaidant plutôt pour une taxe énergie-climat aux frontières de l'Europe sur les produits importés afin d'éviter des distorsions de concurrence et les délocalisations des productions.

En déposant un vœu en faveur de la transition écologique (voir le texte ci-après), les écologistes du Conseil régional d'Auvergne avaient bien pris le soin d'intégrer les remarques et les réserves les plus pertinentes des députés Front de Gauche et UMP et d'y apporter des réponses claires.

Ainsi, on peut notamment lire dans ce vœu, en gras, mais peut-être aurait-il fallu l'écrire en majuscule :

- que "la progression de la fiscalité écologique doit donc être intégrée à une réforme large des prélèvements obligatoires et à une transformation progressive de la structure de l'impôt"

- et que "l'idée n'est pas de culpabiliser nos concitoyens ou de pratiquer un matraquage fiscal, mais bel et bien de dégager non seulement de nouvelles recettes en vue de financer la transition écologique, mais aussi de réduire les impôts ou les charges sur la consommation (baisse du taux de TVA sur les biens de première nécessité, les travaux d'efficacité énergétique, les titres de transport, ...) ou le travail."

On retrouve également dans ce vœu des propositions d'accompagnement pour les ménages, les entreprises, et pour les territoires les plus fragiles, en particulier les territoires ruraux ou de montagne, afin de s'orienter vers la transition écologique.

Qu'importe, quitte à être de mauvaise foi, autant l'être jusqu'au bout ! Et à ce jeu-là, les conseillers régionaux du Front de Gauche excellent, y compris les conseillers régionaux du Parti de Gauche ou de la Gauche Unitaire.

Ainsi, c'est par des arguments pour le moins abscons que le groupe FdG a justifié un vote contre (la droite et le PS s'abstenant de leur côté) : "le vœu est trop long", "on dirait un texte de loi", "on ne partage pas la philosophie du vœu", "c'est un impôt de plus pour les citoyens", "vous n'évoquez pas la libéralisation des marchés de l'énergie", ...

Aux bons souvenirs des déclarations verdissantes de Jean-Luc Mélenchon

Sur la question écologique, Jean-Luc Mélenchon s'aventurait à proclamer pendant la campagne présidentielle "Nous voulons être éclaireurs, déclencheurs", "ceux qui ne sont pas écologistes aujourd'hui sont des fainéants intellectuels" et même " Il fallait être aveugle pour ne pas voir que le modèle communiste, comme le modèle social-démocrate, intégrait une dimension productiviste qui est une aberration eu égard aux limites de la planète".

"Fainéants intellectuels", "aveugles", les élus Front de Gauche auvergnats ? Une chose est sûre, ce ne sont effectivement pas les "éclaireurs" ou les "déclencheurs" de la transformation écologique de nos modes de vie et de production !

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Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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Notation extrafinancière de la Région Auvergne - Discours de Lionel Roucan

Les agences de notation financière sont trop souvent érigées comme des références du champ politique.

Pourtant, leur indépendance de jugement, la nature des liens qu'elles entretiennent avec de puissants acteurs boursiers, leur rôle, leur fiabilité, la transparence de leurs méthodes, et leurs critères de notation strictement financiers sont largement sujets à caution, d'où la proposition d'ailleurs de plusieurs candidats aux élections présidentielles de 2012, d'Eva Joly notamment, de créer une agence de notation publique européenne.

Cette agence, transparente et indépendante, aurait bien sûr pour ambition d'offrir une alternative à l'oligopole des agences de notations Standard and Poor's, Moody's et Fitch, qui, rappelez-vous, ont très largement alimenté et exacerbé l'instabilité des marchés dans le monde et dans la zone euro. L'Affaire ENRON, la crise des sub primes, la crise Grecque, etc. sont autant d'exemples peu réjouissants que nous devons garder constamment à l'esprit, car c'est bel et bien aux politiques, élus par les citoyens, qu'il revient de décider. C'est bien de leur responsabilité de voir uniquement dans le travail des agences de notation une simple aide à la décision, et non un pendule aux vertus prophétiques.

A l’instar du PIB, les notations financières n’intègrent aucun critère environnemental ou social, et elles ne constituent donc en aucun cas le résultat d’une évaluation globale. Par conséquent, la pertinence de leurs conclusions ne peut pas nous satisfaire car il est indispensable d'avoir recours à des éléments extra-financiers pour juger objectivement l'action publique.

Voilà pourquoi le Conseil régional d'Auvergne a dans un premier temps engagé un important travail d'évaluation autour du rapport de développement humain et durable l'an dernier, un travail transversal qui a permis véritablement de réaliser une dissection économique, sociale et environnementale de nos orientations, de nos actions et de notre fonctionnement.

Voilà pourquoi également, le Conseil régional a souhaité ponctuer cette démarche par une notation extra-financière cette année, car la notation financière attribuée par Standard and Poors ne peut pas, ne doit pas, être l'alpha et l'oméga de nos orientations et de nos politiques.

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mardi 24 septembre 2013

Session du 24 septembre 2013 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Pour commencer, permettez-moi d’avoir une pensée et d’apporter le soutien entier du groupe écologiste à nos amis du Parc Naturel Régional du Morvan, victimes d’agressions et d’injures caricaturales et d’actes inadmissibles de dégradation de la part de quelques agriculteurs et syndicalistes de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs.

Une fois de plus, en déversant leur colère, mais aussi des tombereaux de gravats, de fumier, en brûlant des pneus sur le site de la Maison du PNR du Morvan, cette minorité vient jeter l’opprobre sur la profession agricole, une profession avec qui, au Conseil régional d’Auvergne et dans l’ensemble des Parcs Naturels Régionaux de France, nous avons l’habitude de travailler, de dialoguer, de construire des projets gagnants-gagnants pour l’agriculture et l’environnement.

Cette attitude irresponsable visant une nouvelle fois à opposer la protection de l’environnement et l’agriculture, est tout à fait déplacée, malvenue, et complètement contraire à la réalité de ce que nous vivons dans les parcs et les régions.

Nous comprenons parfaitement l'amertume de tous les agents et élus du parc qui sont ainsi injustement stigmatisés. Nous tenons à leur faire part de notre solidarité et à les encourager à poursuivre, en accord avec les agriculteurs volontaires, leur indispensable action, aux multiples retombées positives pour la protection de l’environnement et pour la profession agricole.

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mardi 3 septembre 2013

Un toit c'est un droit ! Manifestation mardi 3 septembre à 18h devant l'église des Minimes (place de Jaude)

Manifestation mardi 3 septembre à 18h devant l'église des Minimes (place de Jaude)

Un toit c'est un droit ! Régularisation de tous les sans-papiers

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lundi 2 septembre 2013

Premières réserves naturelles régionales en Auvergne

Jusqu’à ce jour, la Région Auvergne ne comptait aucune réserve naturelle régionale (RNR) bien que leur création soit de la compétence des régions depuis 2003.

Depuis décembre 2010, la région Auvergne s’est prononcée en faveur de la création des RNR, sachant que le choix politique qui a été fait privilégie la concertation avec tous les partenaires potentiels, de telle sorte que la demande de création d’une réserve émane des propriétaires eux-mêmes. Cette méthode a le double avantage de favoriser une acceptation locale sans ambiguïté et de créer un véritable partenariat entre la Région et les acteurs locaux.

Après une première année de concertation entre les différents organismes impliqués (département, communes, propriétaires privés, associations, chambres consulaires, service de l’Etat, etc.) et la Région, une première série de sites a été identifiée en fonction de leur intérêt écologique, notamment en matière de biodiversité et de la faisabilité des projets.

Fin 2013, trois projets font d’ores et déjà l’objet d’une procédure de classement auprès de la Région :

- le projet de RNR du lac de Malaguet en Haute-Loire : commune de Monlet Senbadel et Félines
- le projet de RNR des Cheires et grottes de Volvic dans le Puy-de-Dôme : commune de Volvic
- et le projet de RNR du Val de Loire Bourbonnais : commune de St Martin des Lais et Garnat-sur-Engyèvre

D’autres projets sont également bien avancés bien qu’encore au stade de l’expertise : le projet de RNR du Puy de Marmant sur la commune de Veyre-Monton (63), le projet du rocher de Laqueuille sur la commune de Dienne (15), et le projet de Haute-Vallée de la Loire (43).

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lundi 29 juillet 2013

Face au mythe du TGV, le Train à Haut Niveau de Service, le train rapide qui n'oublie personne

Depuis 30 ans, la France ne conçoit son avenir ferroviaire qu’à travers un réseau TGV tracé en étoile entre la capitale et les grandes métropoles. Ailleurs, en guise d’aménagement du territoire, on nous propose des gares perdues en rase campagne, où chaque jour s’arrêtent quelques trains fonçant vers Paris.

Exemple emblématique de cette logique, le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont- Ferrand – Lyon se propose de doubler l’itinéraire Paris – Lyon existant, pour pas moins de 15 milliards d’euros.

Vitesse ou rapidité ?

Pendant ce temps, sur le réseau existant où passe la grande majorité des usagers, le confort s’est dégradé et les temps de parcours se sont allongés faute d’entretien. Des lignes ont fermé. Des territoires entiers sont laissés avec une seule solution pour se déplacer : l’automobile.

Aujourd’hui, entre ces deux logiques, on peut parler d’une fracture ferroviaire, qui ne fait qu’accélérer l’hypertrophie des métropoles et la mise à l’écart des territoires ruraux. Les usagers plébiscitent avant tout des trains efficaces, nombreux et abordables. Or, s’il est fréquent et s’il arrive directement en centre-ville, un train qui roule à 200 km/h peut permettre un déplacement plus rapide qu’un TGV qui fi le à 320 km/h en pointe.

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C’est pourquoi les élus Europe Écologie – Les Verts de six régions ont travaillé avec des experts ferroviaires pour proposer une nouvelle vision des politiques de transport interurbain : le Train à Haut Niveau de Service, ou THNS.

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lundi 22 juillet 2013

Tribune politique - Juin 2013 (Fatima Bezli)

Fatima fait le point sur les actions phares liées à sa mission au Conseil régional d'Auvergne : conférence égalité dans les 4 départements, semaine de la diversité, sensibilisation des élus et des agents à la lutte contre les discriminations, ...

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lundi 15 juillet 2013

La transition énergétique, un impératif et une opportunité pour la France et l’Auvergne

CAHIER D'ACTEUR DEPOSE PAR LE GROUPE EELV DANS LE CADRE DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

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« La transition énergétique est un impératif et une opportunité bien plus qu’une contrainte » d’après l’Association des Régions de France, une allégation sans appel que les écologistes dressent depuis toujours. Changement climatique, épuisement des ressources d’énergie fossile et d’uranium, factures d’énergie et précarité énergétique qui ne cessent d’augmenter, déficit colossal et croissant de la balance commerciale dû aux importations massives de gaz, d’uranium et de pétrole (près de 70 milliards d’euros en 2012), risques socio-économique, technologique, sanitaire, environnemental et géopolitique… sont autant d’enjeux qui pèsent sur nos sociétés, autant de « contraintes » bien plus lourdes que la transition énergétique.

Le débat national sur la transition énergétique constitue un véritable débat de société. Derrière la transition énergétique, c’est bel et bien de la transformation écologique de nos modes de vie, de production, de consommation, de déplacement et d’organisation dont il doit être question. En filigrane, le questionnement et l’évaluation de nos besoins sont en jeu. Dès lors, la problématique de la transition énergétique ne peut pas, ne doit pas être enfermée dans une dimension financière ou technique voire technologique des débats, portant exclusivement sur le mix énergétique à atteindre, ou pire, sur la recherche de solutions techniques miracles, symboles de la fuite en avant de notre société. De plus, « cette transition énergétique ne pourra pas fonctionner si elle laisse sur le bord du chemin ceux de nos concitoyens qui ne peuvent faire face à l’augmentation des coûts » indiquent très justement la Fondation Abbé-Pierre et l’UNIOPSS. La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas.

Le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion d’apporter rapidement et durablement des réponses et des mesures concrètes, cohérentes et ambitieuses, permettant à la France de respecter ses engagements européens et internationaux et d’atteindre le Facteur 4. Pour cela, c’est un véritable changement de braquet qui doit être impulsé à l’issue du débat, et faute de moyens humains, techniques, et financiers suffisants en faveur de la transition énergétique nous n’y parviendrons pas.

La transition énergétique implique à ce titre la mobilisation de tous les acteurs, l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les associations, les ménages, … Elle nécessite enfin des objectifs énergie-climat beaucoup plus ambitieux pour l’Union Européenne, une mobilisation européenne sans atermoiement lors des négociations internationales sur le climat, et des efforts industriels et de formation coordonnés de ses Etats membres.

Si la France respecte aujourd’hui ses engagements au titre du Protocole de Kyoto, il s’agit d’un résultat en trompe l’œil. D’après le récent rapport du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie , «l’empreinte carbone par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES » et « le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard » car il se base sur « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ».

Ainsi, c’est dès maintenant qu’il faut agir en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des EnR. Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre fiscalité est indispensable. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique ! La transition énergétique est une formidable opportunité de relancer la compétitivité de nos industries, de créer des emplois non délocalisables, de libérer l’innovation sociale et les projets de territoires, et de mobiliser les citoyens grâce à une politique décentralisée, concertée, solidaire, et équitable. La transition énergétique peut contribuer à une sortie de crise et doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité.

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vendredi 12 juillet 2013

Plan d’investissements d’avenir : le verre est à moitié vide !

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12 JUILLET 2013

Deux ministres de l’environnement remerciés en un an, 522 suppressions de postes de fonctionnaires et une enveloppe budgétaire amputée de 7% pour 2014 au Ministère de l’écologie, … l’enjeu pour J.M Ayrault, à travers ce nouveau Plan d’Investissements d’Avenir, était de montrer que l’environnement ne constituait pas « une variable d’ajustement » pour son gouvernement. Force est de constater que le verre est à moitié vide, que bon nombre de précisions s’imposent, et que la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.

Le Premier Ministre a annoncé que la moitié des fonds alloués au Plan d’investissements serait consacrée « directement ou indirectement à la transition énergétique ». Derrière ces déclarations, l’arbre ne cache-t-il pas la forêt ?

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