Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - europe écologie

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mercredi 10 juillet 2013

300 000 euros pour Fuji Electric France : seuls les écologistes disent non !

Lors de la commission permanente du 8 juillet 2013, les écologistes sont les seuls à s'être opposés à l'attribution d'une avance remboursable de 300.000 euros à Fuji Electric France, une avance qui portait sur de l'investissement matériel et non sur l'emploi.

L'entreprise, qui souhaite montrer à son groupe que sa gestion est autonome, qu'elle peut assumer seule de nouveaux marchés, qu'elle est soutenue et accompagnée localement, prévoit de créer 6 emplois (15 à la date de la demande) à travers un projet de développement de 1,5 million d'euros.

Grâce à ce projet, l'entreprise cherche à favoriser la réduction des coûts de production, via un niveau d'équipement automatisé poussé et une diminution des coûts d'achat. En termes d'investissements matériels, cela se traduit concrètement par l'acquisition d'équipements de mesure, d'automatisation et d'usinage estimés à 1,5 million d'euros (tour à commande numérique, centre d'usinage, générateur, outillages, sondes, matériels de test, ...)

Pour le groupe écologiste, l'aide de la Région n'était pas nécessaire, encore moins déterminante pour l'entreprise. En effet, cette entreprise, basée à Clermont Ferrand, appartient au Groupe Fuji Electric Co Ltd, pour lequel 25 000 salariés travaillent. Son chiffre d'affaires s'élève à 8 milliards de dollars et il a réalisé 90 millions d'euros de bénéfice net en 2012 (107 M€ prévus en 2013). Sa trésorerie a augmenté de 14% depuis 2009. Dès lors, la Région avait-elle besoin de se substituer aux actionnaires et de se priver de 300 000€ en période de disette budgétaire ?

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mardi 9 juillet 2013

Mise au point sur le schéma des formations du Grand Clermont

Les élus écologistes se sont battus en toute transparence pour rendre ce schéma des formations cohérent, ambitieux, soucieux de l'intérêt des élèves, et respectueux des personnels des lycées et des enseignants. Rappelons que le CESER a donné un avis favorable à ce schéma, ainsi que les fédérations de parents d'élèves.

Face à l’opposition systématique de certains, du Front de Gauche notamment, à la désinformation, parfois même à la démagogie, nous avons préféré le dialogue, la co-construction, et la sincérité.

Aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir de notre attitude, quand bien même certains estiment que les évolutions que nous avons obtenues constituent de timides avancées. Nous constatons pourtant que ces avancées, permises notamment par les 6 amendements que nous avons déposés lors de la Session du Conseil régional, répondaient à la majorité des inquiétudes des principaux détracteurs de ce schéma. Il fallait donc une sacré pirouette politicienne du Front de Gauche et de la droite au Conseil régional pour d'un côté déplorer les carences d'un schéma, et de l'autre, refuser d'entériner des avancées qui levaient leurs inquiétudes !

Quelles sont ces avancées justement ? En voici quelques exemples :

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jeudi 27 juin 2013

La LGV POCL repoussée à 2035 au minimum, une chance pour les trains du quotidien ?

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS DU GROUPE EELV DU CONSEIL REGIONAL D'AUVERGNE

La commission Mobilité 21 vient de rendre ses conclusions sur la révision du Schéma national des infrastructures de transport, un schéma dans lequel la droite avait empilé les projets sans clairvoyance, sans vision d'ensemble, et sans tenir compte de l’état des finances publiques.
Dans son rapport, la Commission Duron met l’accent sur l’amélioration de l’existant et confirme les arguments avancés par les écologistes depuis des années, en déclarant qu’il est nécessaire de « sortir de la vision trop restrictive qui considère la grande vitesse ferroviaire comme seul marqueur de modernité, alors qu’elle conduirait à des impasses ».

Parmi les 245 milliards d’euros de projets inscrits dans le SNIT, la LGV POCL, dont la mise en circulation est repoussée à 2035 au minimum, comme nous n’avons jamais cessé de le dire, mais sans jamais être écouté ! En effet, la droite n’a pas eu le monopole de la démagogie sur le projet POCL ; combien d’élus de gauche en Auvergne ont réclamé leur joujou sans jamais se poser la question de son financement, et malheureusement, sans jamais envisager la modernisation du réseau classique comme solution alternative ?

Depuis le début, nous répétons que la réalisation de la LGV POCL dépend de deux critères décisifs : l’état des finances publiques tout d’abord et la date de saturation de la ligne Paris-Lyon ensuite. Finalement, chacun pourra constater que les écologistes ont bien les pieds sur terre et qu’ils sont bien les seuls à ne pas vendre des rêves impossibles aux citoyens !

En effet, sans l'affectation d'une nouvelle ressource nationale pérenne dédiée au financement des infrastructures ferroviaires, il est tout à fait inimaginable d'envisager à la fois de tels projets de LGV mais aussi la modernisation du réseau classique, des trains de la vie quotidienne et du fret. Et ce n’est pas l’affectation annuelle de 450 millions d’euros supplémentaires à l’AFIT, issus des recettes d’une écotaxe poids lourd sans cesse repoussée, qui permettra de résoudre l’équation !

Plus que jamais, le pragmatisme de la Commission Duron offre une chance au Train à Haut Niveau de Service proposé par les écologistes de 6 régions réunies, une proposition qui ne laisse d’ailleurs pas insensibles Guillaume Pépy, le président de la SNCF, et Jean-Louis Bianco, ancien Ministre des Transports, tous deux favorables à un train intermédiaire entre le TGV et le TER.

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mercredi 26 juin 2013

Plus de 6 millions d'euros pour les routes départementales : le groupe EELV vote contre

Des conventions triennales de partenariat ont été signées en 2007 entre la Région et les départements auvergnats pour la période 2007-2009. Ces conventions comportent un volet routier contre lequel les écologistes se sont toujours opposés depuis le départ, un volet routier définissant des objectifs généraux en matière de désenclavement et les grands axes routiers susceptibles de recevoir un concours régional.

Pour le Cantal, deux opérations sont notamment inscrites : le contournement de St Flour par la RD 926 et l'aménagement de la RD 120 entre Prentegarde et la Corrèze. Ces deux opérations ont pris beaucoup de retard. La faute aux écolos d'après la droite...

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Vœu relatif au site d’enseignement agricole Antoine Brun à Lapalisse (03)

Voeu adopté par le FdG et la droite. Le groupe EELV s'est abstenu. Le PS a voté contre.

Depuis 2005 le lycée Antoine Brun à Lapalisse, devenu un site du lycée de Neuvy à Moulins, a subi de profonds bouleversements dans son offre de formation. Au fil des ans en effet, l’Etat et le ministère de l’agriculture se sont attachés à démanteler méthodiquement les filières de formations agricoles. Les fermetures de bac pro ou les transferts de formations vers d’autres établissements publics et privés, ont littéralement vidé de sa substance ce lycée agricole.

Les dangers étaient donc grands en 2005 à l’occasion de la fermeture de la classe de bac pro CGEA et pour l’avenir même de l’établissement. Presque huit années plus tard, le Conseil régional d’Auvergne ne peut que constater que les choix opérés par les précédents gouvernements étaient bel et bien suicidaires pour le lycée de Lapalisse. Les orientations qui ont prévalu, ont été menées dans le but de détricoter l’enseignement agricole public dispensé dans les territoires ruraux comme l’Allier. C’est essentiellement une logique comptable qui a dominé dans les choix de fermetures ou de transferts de filières.

Le Conseil régional d’Auvergne considère que l’existence d’une structure publique de formation agricole est un vecteur essentiel de développement du service public et de solidarité territoriale. Même si le Lycée de Lapalisse dépend aujourd’hui de celui de Neuvy, la décision définitive de fermeture du site n’est pas opportune et se traduirait par une désertification accrue de ce territoire.

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Motion d'urgence POCL : le groupe ne prend pas part au vote

Cette motion d'urgence a été votée par la droite, le PS, et le FdG (moins deux abstentions). Le groupe EELV n'a pas pris part au vote, ne souhaitant pas tomber dans le jeu facile des pressions et du lobbying des collectivités territoriales. C'est bel et bien à la Commission mobilité 21 de déterminer les délais et l'intérêt de réaliser ou non les projets d'infrastructure de transport inscrits dans le SNIT, et non aux collectivités ! Le groupe EELV a également rappelé l'intérêt du scénario alternatif à la LGV POCL co-construit avec les écologistes des 5 autres régions concernées par le POCL.

Cette motion, à l’initiative de l’association TGV Grand Centre Auvergne avait pour objet de solliciter « la reconnaissance de ce projet par l’Etat comme prioritaire et son inscription dans la liste des opérations ferroviaires à conduire en urgence en tenant compte non seulement de son intérêt stratégique mais a aussi de la mobilisation sans précédent de l’ensemble des élus toutes sensibilités confondues, des acteurs économiques et sociaux et de l’intérêt manifesté par la population à l’occasion du débat public organisé en 2012. »

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Voeu en hommage à Clément Meric (militant antifasciste)

Voeu adopté par EELV, le FdG, et le PS. L'UPA n'a pas pris part au vote.

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre est indigne et révoltant. Il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois.

Confortés par des partis reprenant à leur compte des propos et des pratiques de l’extrême-droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous ont été l’occasion pour eux d’être mis sur le devant de la scène. Les conseillers régionaux d’Auvergne dénoncent la banalisation insupportable du FN et de ses idées xénophobes et racistes. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire.

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Vœu contre les licenciements boursiers annoncés par le groupe Michelin en Indre et Loire

Voeu déposé par le FdG, amendé par le groupe EELV. Les deux groupes ont voté ce voeu, le PS a voté contre, et la droite n'a pas pris part au vote

Le groupe Michelin a annoncé sa volonté de supprimer 700 emplois dans son usine de pneumatiques poids lourds à Joué-les-Tours. Michelin annonce également l’arrêt de la production, d’ici au premier semestre 2015, pour la regrouper sur le site de La Roche-sur-Yon.

Les raisons invoquées, avec la baisse des ventes dans le secteur poids lourds, masquent bien mal une stratégie qui vise à satisfaire toujours plus les intérêts des actionnaires. En effet la santé financière de Michelin est resplendissante. La multinationale auvergnate a réalisé, en 2012, un chiffre d’affaire de 21,5 milliards d’euros, en hausse de 25%, et un bénéfice net de 2,4 milliards d’euros (+ 7,4 %).

Le manufacturier dit vouloir éviter des licenciements secs et des départs contraints. Pour cela, Michelin propose comme menu à ses salariés des départs en retraite anticipée ou de la mobilité sur le territoire national pour les plus jeunes. Comme trop souvent cette mobilité forcée se traduirait par des déchirements de familles et des séparations insupportables pour les salariés ! Il est à noter ici, que cette mobilité forcée vient d’être inscrite dans la loi dite de « sécurisation de l’emploi » transcrivant l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier dernier. Ainsi désormais tout employeur pourra demander à ses salariés de se rendre mobiles plus facilement sous peine de licenciement en cas de refus.

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Amendement EELV en faveur du développement des formations en lien avec les énergies renouvelables et les matériaux écologiques d’isolation au Lycée Pierre-Joël Bonté

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 23 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Pour atteindre les objectifs énergie-climat de la France contenus dans le Grenelle de l’environnement, le schéma régional climat air énergie de la Région Auvergne évalue à l’échelle de notre collectivité les besoins supplémentaires en professionnels du bâtiment entre 3300 et 3900 personnes à l’horizon 2020. Le schéma rappelle également que « la formation continue doit être en mesure de qualifier plus d’artisans (2 200 éco-artisans en juin 2011 sur la France entière) » et que « les filières du bâtiment (formation initiale) doivent faire l’objet d’une promotion auprès du jeune public ».

En ce sens, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont prévoit de développer des formations en lien avec l’efficacité énergétique et la thématique des matériaux écologiques dans la construction. Il est en revanche trop discret ou imprécis sur le développement des formations liées à l’intégration des énergies renouvelables et des matériaux d’isolation écologique dans le bâtiment.

A l’échelle du Grand Clermont, le lycée Pierre-Joël Bonté à Riom apparaît comme un pôle de compétence en matière de formations sur le Bâtiment. Ainsi, aux formations qu’il accueille déjà au sein de ses filières professionnelles, générales et technologiques, ce lycée a vocation à perfectionner son offre de formation en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le bâtiment.

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Amendement EELV : expérimentation sur les mobilités douces et gestion des intermodalités

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 20 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Des besoins de formation en lien avec le développement durable ont été identifiés par le CARIF OREF Auvergne, dans une étude de 2010 « Les métiers de l’environnement – Analyse Prospective » et par le CESER dans une note de 2011 « Graines d’Emploi, la croissance verte ». Ces besoins concernent les domaines du recyclage, de la gestion des déchets, ou encore du management environnemental.

Néanmoins, de nombreuses formations en lien avec le développement durable n’existent pas à ce jour - à l’instar des formations relatives aux mobilités douces et à la gestion des intermodalités - car les référentiels, dont certains ont été annoncés lors du Grenelle de l’Environnement, n’ont jamais été publiés et doivent être élaborés par l’Education nationale. Ce thème a d’ailleurs été abordé dans les ateliers Graines d’emplois.

Pour faire face à cet enjeu, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont envisage d’expérimenter, dans le futur lycée Camille Claudel, de nouveaux diplômes en lien avec le développement durable, en particulier sur le recyclage et la valorisation des déchets.

Les mobilités douces et la gestion des intermodalités devraient également y figurer, quand bien même des formations existent déjà sur le sujet en Auvergne. Pour ce faire, un travail approfondi sur le descriptif des métiers nouveaux et donc des référentiels doit être mené par l’Education nationale, en étroite relation avec les professionnels, le Conseil régional d’Auvergne et les autorités académiques.

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Amendement EELV : équité territoriale et nécessités d'aménagement et d'équilibre du territoire

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – pages 3, 6, 10 et 12 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

En Auvergne, 53 bassins de vie sur 61 sont qualifiés de ruraux par l’INSEE. 60% de la population auvergnate vit dans ces espaces peu densément peuplés (soit le double de la moyenne nationale). Les bassins de vie ruraux auvergnats se caractérisent par une moindre variété d’équipements et sont fragilisés par une faible population, tandis que les bassins de vie situés en zone de montagnes sont ceux où l’accessibilité des habitants aux équipements indispensables à une bonne qualité de vie est la plus contrainte.

Ainsi, à l’instar des services publics de proximité, des spécialistes de la santé, des commerces alimentaires, etc., la présence d’un lycée sur un territoire participe à son attractivité et au maintien des populations, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un bassin de vie rural ou d’une zone de montagnes.

Dès lors, parce que les lycées jouent un rôle structurant pour les populations en milieu rural, quels que soient le type et la voie de formation, l’offre territoriale en formation initiale doit être dimensionnée par rapport à la démographie bien sûr, mais aussi par rapport à l’équité territoriale et aux nécessités d’aménagement et d’équilibre du territoire.

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Amendement EELV : complémentarité de la voie scolaire et de l'apprentissage

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – pages 3 et 12 de l’annexe tirée à part

déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

La formation par voie scolaire et l’apprentissage constituent deux voies de formation professionnelles complémentaires. Ainsi, c’est bel et bien parce qu’elles sont complémentaires que le Conseil régional a toujours refusé d’ouvrir des sections par la voie de l’apprentissage lorsque la formation concernée n’était pas ouverte par la voie scolaire. Cette approche, cet équilibre indispensable entre les deux voies de formation, permettent également d’éviter un glissement de la prise en charge de la formation professionnelle initiale de l’Etat vers la Région.

Dès lors, il est primordial d’afficher clairement cette règle de conduite dans les documents relatifs :

- aux principes structurants de l’offre territoriale en formation initiale

- au Schéma stratégique de l’offre de formation initiale (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont

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Amendement EELV relatif aux "publics à besoins éducatifs spécifiques" : élèves des classes ULIS, 3ème prépapro, plateforme de lutte contre le décrochage scolaire, élèves provenant de SEGPA

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 24 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

Les signataires du Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont souhaitent favoriser la suppression des freins à la poursuite d’études - en particulier pour des jeunes porteurs de handicap - tant par la réalisation des aménagements nécessaires que par l’accompagnement éducatif adapté.

Les sections accueillant des publics à besoins éducatifs particuliers (3ème préparatoire à la voie professionnelle, classe ULIS, plateforme MGI/MLDS, élèves provenant des SEGPA) doivent bénéficier d’une attention particulière. Un cadre propice à leur épanouissement et à leur accompagnement individualisé doit leur être offert, ce qui exige d’accueillir ce type de public dans des lycées où les effectifs sont les plus réduits (600 élèves environ).

Dans le cadre du schéma de l’offre de formation du Grand Clermont, il est prévu d’accueillir les élèves de la classe ULIS, de la 3ème prépa pro, et de la plateforme MGI / MLDS du lycée Vercingétorix au lycée La Fayette ou au lycée de Chamalières. Si ces lycées offrent effectivement une polyvalence et une diversité des parcours et des intervenants, des passerelles entre les formations, et pour le Lycée La Fayette, une desserte de qualité par les transports en commun, en revanche, ils ne sont pas adaptés pour assurer une qualité de vie scolaire, un parcours de formation individualisé, et un accompagnement approprié des élèves de 3ème préparatoire à la voie professionnelle, de la classe ULIS, et de la plateforme MGI/MLDS du lycée Vercingétorix.

A l’inverse, un lycée de petite taille, une petite structure éducative, pourrait offrir le cadre propice à l’épanouissement et à l’accompagnement individualisé de ces jeunes.

Enfin, le transfert de ces parcours de formation, en particulier pour les élèves de la classe ULIS du lycée Vercingétorix, ne pourra avoir lieu avant la rentrée 2015, soit un délai raisonnable non seulement pour bien préparer en amont ce transfert avec les élèves et leurs parents, mais aussi pour adapter les locaux de leur futur établissement.

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Amendement EELV contre la suppression de formations, de divisions, de postes d'agents des lycées et contre la révision à la baisse du taux d'encadrement dans les lycées du Grand Clermont

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 22 de l’annexe tirée à part

déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Le Rectorat de l’Académie de Clermont-Ferrand et le Conseil régional d’Auvergne ont affirmé publiquement et à plusieurs reprises, premièrement que tous les personnels des lycées seraient maintenus sur le Grand Clermont, et deuxièmement, que le taux d’encadrement enseignants serait également préservé sur ce territoire dans le cas où le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont serait adopté.

Pourtant, si le Schéma actuel précise bien qu’il ne débouchera sur aucune suppression de formation et de division, il est en revanche très évasif sur le maintien de tous les postes des personnels des lycées, et tout à fait muet non seulement sur le maintien des postes d’agents statutaires de la Région, mais aussi sur la préservation du taux d’encadrement enseignants dans les lycées du Grand Clermont.

Pour que ce Schéma des formations du Grand Clermont, dans son aspect opérationnel, soit un schéma vivant, concerté, il est donc indispensable d'ajouter ou d'affiner ces points et de prévoir des mesures d’accompagnement précises avec l’ensemble des personnels des lycées, en partenariat et en concertation étroite avec leurs représentants.

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mardi 25 juin 2013

Session du 25 juin - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le débat national et régional sur la transition énergétique est porteur d’enseignements et d’espoirs.

Lors de la journée citoyenne du 25 mai, qui s’est tenue dans 14 régions volontaires dont l’Auvergne, plus de 1.000 citoyens, recrutés par des instituts de sondage, ont échangé sur les enjeux de la transition énergétique. Au terme de cette journée, une chose est sûre : les citoyens français plébiscitent un changement de cap et voient la transition énergétique comme une véritable opportunité économique, sociale et environnementale !

En effet, 66% des français ayant participé à cette journée estiment que la transition énergétique est « une chance de s’engager dans un modèle de société plus sobre, avec une nouvelle qualité de vie, plus respectueuse de l’environnement ». 74% d’entre eux jugent même qu’elle aura « un effet plutôt positif pour la société française ».

Alors que certains s’amusent depuis trop longtemps à jouer avec les peurs et les fantasmes, en affirmant à l’emporte-pièce que la transition énergétique c’est le retour à la bougie et la déliquescence de nos emplois, les citoyens sont finalement peu nombreux à acquiescer de telles élucubrations : seulement 3% des citoyens considèrent qu'elle « met en danger les emplois actuels dans l’énergie » et 1% qu’elle serait « un retour en arrière ».

Près d’un français sur 5 souhaiterait pouvoir investir dans des sociétés locales ou autoproduire son énergie, et ils sont enfin plus de 30% à souhaiter que la majorité de la production et de la consommation d'énergie soit locale, autrement dit à souhaiter une décentralisation de la politique énergétique.

La transition énergétique est une formidable opportunité pour relancer la créativité de nos industries, créer des emplois non délocalisables, de l’innovation sociale et des projets de territoires. La transition énergétique doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité. Elle peut contribuer à une sortie de crise. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente et de viser une véritable indépendance énergétique.

Pour construire cette économie, il faudra bien se l’avouer un jour, l’EPR est une chimère. Depuis le devis initial, la note de Flamanville a explosé de 257%, pour s’élever aujourd’hui à 8,5 milliards d’euros ! Quant au prix du kwh de l’EPR, on va allègrement dépasser les 10 centimes d’euros, alors que le kwh de l’éolien terrestre s’établit autour de 8 centimes et va continuer de baisser…

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