Lors de la commission permanente du 8 juillet 2013, les écologistes sont les seuls à s'être opposés à l'attribution d'une avance remboursable de 300.000 euros à Fuji Electric France, une avance qui portait sur de l'investissement matériel et non sur l'emploi.
L'entreprise, qui souhaite montrer à son groupe que sa gestion est autonome, qu'elle peut assumer seule de nouveaux marchés, qu'elle est soutenue et accompagnée localement, prévoit de créer 6 emplois (15 à la date de la demande) à travers un projet de développement de 1,5 million d'euros.
Grâce à ce projet, l'entreprise cherche à favoriser la réduction des coûts de production, via un niveau d'équipement automatisé poussé et une diminution des coûts d'achat. En termes d'investissements matériels, cela se traduit concrètement par l'acquisition d'équipements de mesure, d'automatisation et d'usinage estimés à 1,5 million d'euros (tour à commande numérique, centre d'usinage, générateur, outillages, sondes, matériels de test, ...)
Pour le groupe écologiste, l'aide de la Région n'était pas nécessaire, encore moins déterminante pour l'entreprise. En effet, cette entreprise, basée à Clermont Ferrand, appartient au Groupe Fuji Electric Co Ltd, pour lequel 25 000 salariés travaillent. Son chiffre d'affaires s'élève à 8 milliards de dollars et il a réalisé 90 millions d'euros de bénéfice net en 2012 (107 M€ prévus en 2013). Sa trésorerie a augmenté de 14% depuis 2009. Dès lors, la Région avait-elle besoin de se substituer aux actionnaires et de se priver de 300 000€ en période de disette budgétaire ?