Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mardi 18 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

C’est une fois encore dans un cadre contraignant que le budget de notre région s’est construit. Permettez-moi à ce titre de rappeler qu’il est absolument urgent pour nos collectivités d’accéder à l’autonomie financière par une profonde réforme fiscale, car le gel des concours financiers de l’Etat pour la 4ème année consécutive, auquel il convient d’ajouter désormais la baisse des fonds européens dans nos recettes, aggravent la situation financière de notre Région, contrainte d’emprunter davantage.

Monsieur Dugléry, j’entends déjà vos sarcasmes redondants sur les dérapages de la Région en matière d’emprunt, et plus particulièrement sur les emprunts toxiques qu’elle a pu contracter, mais dois-je vous rappeler qu’à Montluçon, d’après le rapport de la Chambre régionale des comptes, vous avez souscrit 13 emprunts toxiques, représentant 69% de la structure de votre dette ? Je crois que notre majorité n’a pas de leçon de gestion à recevoir de votre part, alors permettez-moi de revenir à ce qui nous intéresse davantage que vos boniments.

Le BP 2013, dont les grandes orientations sont identiques aux budgets précédents, comporte un certain nombre d’avancées et de faiblesses.

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vendredi 14 décembre 2012

Lancement de la Centrale de mobilité régionale

En 2009, les treize autorités organisatrices de transports (AOT) en Auvergne signaient un protocole d’accord pour coordonner l’offre de transport public, simplifier l’accès aux réseaux pour les usagers, et ainsi apporter un meilleur service aux populations.

Lancé le 6 décembre en présence de Cécile DUFLOT, le site unique auvergne-mobilite.fr permet de calculer son itinéraire en transports en commun sur toute la Région en quelques clics en utilisant une chaîne continue de transports collectifs (TER, cars départementaux, tramway, bus urbains, …).

Inauguration_centrale_mobilite.JPG

Un calculateur d’itinéraire « porte à porte » indique les meilleures combinaisons entre les différents moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B, précisant l’impact écologique et intégrant des solutions de rabattement (voiture, vélo, et marche à pied).

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mercredi 12 décembre 2012

Le Conseil Régional de Midi Pyrénées veut basculer une partie des budgets d’investissements des TER vers les financements du projet LGV

Communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional Midi Pyrénées

Le Conseil Régional Midi-Pyrénées prévoit, lors de sa prochaine Commission Permanente le lundi 17 décembre 2012, une réorientation du programme des opérations de son Plan rail pour 2013 dans le cadre du Contrat de Plan Etat-région ainsi que le financement d’un programme d’anticipation foncière pour le projet LGV sur les départements du Tarn et Garonne et de Haute Garonne.

Les élus d’Europe-Ecologie de Midi Pyrénées sont très inquiets quant au vote de ces deux délibérations pour plusieurs raisons :

* Les modifications budgétaires du Contrat de Plan Etat – Région prévoient :

- La diminution des financements de la modernisation du réseau ferré de Midi-Pyrénées et de l’amélioration du service (Montant des investissements prévus : 308 millions d’euros, révisé à 289 millions d’euros), soit moins 19 000 000 €.

- L’augmentation des financements liés au projet LGV (LGV Bordeaux-Toulouse, acquisitions foncières et ses raccordements au réseau classique ; prévus à hauteur de 39 millions d’euros, révisé à 70 millions d’euros), soit plus 31 000 000 €.

Diminuer l’effort sur l’amélioration du réseau et l’amélioration du service TER ne correspond pas aux besoins des usagers de plus en plus nombreux, notamment pour leurs trajets quotidiens.

Relâcher les efforts de renouvellement et d’entretien sur les lignes supports Intercités, ne répond pas aux besoins des déplacements interrégionaux des habitants de Midi Pyrénées.

  • Le vote d’une convention pour le financement d’un programme d’anticipation foncière dans le cadre du projet de LGV Bordeaux-Toulouse apparaît prématuré. Le ministre des transports a nommé une commission réunissant parlementaires et personnes qualifiées afin de proposer et élaborer un document-cadre de la mobilité durable soutenable, compte tenu des impasses financières du projet de schéma national des infrastructures de transports. Il n’est pas possible de prendre de telles décisions avant que soit terminé ce travail. De plus, les procédures de déclaration d’utilité publique ne sont pas lancées, ni l’enquête parcellaire.
  • Au travers de la délibération, le Conseil Régional se satisfait pleinement de la réalisation de son Plan Rail et avance que l’on peut ralentir les investissements sur la modernisation du réseau sur lequel circulent les TER.
  • Le financement de la LGV ne devait pas avoir d’impact sur le financement des trains du quotidien, nous voyons aujourd’hui que cela n’est pas vrai.

Il apparaît urgent de lancer l’alerte auprès des usagers du TER, des trains Intercités des syndicats cheminots et des habitants riverains du projet de LGV sur le contenu de ces deux délibérations et de se mobiliser pour que la Commission Permanente ne vote pas ces deux délibérations.

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mercredi 14 novembre 2012

Débat d'orientations budgétaires : discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Les Auvergnats ont élu en 2010 une majorité que nous qualifions dans notre programme commun de second tour de « plurielle, soucieuse de l’emploi, de l’éducation, de l’environnement, des transports collectifs. ». Ensemble, nous avons promis aux auvergnats de nous unir pour l’emploi, la jeunesse, et pour une Auvergne du bien-être et du mieux-vivre.

Plus de deux ans après ces élections, notre région, est toujours confrontée aux réalités de la crise systémique et des cadeaux empoisonnés laissés par la droite au sein de notre institution.

L’endettement de la France atteint plus de 1 800 milliards d’euros, dont 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux catégories les plus aisées, comme c’est indiqué dans le rapport du DOB, mais aussi près de 30 milliards de subvention à la pollution chaque année, une situation avec laquelle il faudra en finir le plus vite possible. A ce titre, les écologistes attendent d’ailleurs toujours de voir une fiscalité écologique ambitieuse se mettre en place dès 2013, et avec des recettes bien supérieures aux 3 milliards d’euros avancées ces derniers jours, un montant bien en-deçà de ce qui avait été promis lors de la Conférence environnementale.

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mardi 13 novembre 2012

Session du 13 novembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais commencer mon intervention en adressant mes pensées aux victimes de l’Ouragan Sandy.

Près de 200 personnes ont laissé leur vie durant cet épisode et des centaines de milliers de réfugiés climatiques des Antilles et d’Amérique du Nord ont dû être évacués. Quant aux conséquences économiques de cette catastrophe naturelle, les premiers chiffres s’élèvent à 50 milliards de dollars, rien qu’aux Etats-Unis.

Cette nouvelle tragédie vient nous rappeler ô combien il est nécessaire et urgentissime de prendre au sérieux la question climatique. Les années passent, le courage politique n’est pas à la hauteur des enjeux, et les prévisions des scientifiques sont de plus en plus alarmantes. A moins de trois semaines de la Conférence du climat de Doha, il est désormais presque irréaliste de continuer à évoquer le plafonnement du réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle. Sans changement de cap, nous n’y parviendrons pas.

Malheureusement l’épisode Sandy risque de verdir pour seulement quelques jours des discours, voire des postures politiques focalisées sur la compétitivité, sur des restrictions budgétaires qui ne disent pas leur nom, et sur des décimales d’un taux de croissance rabougrie. Des indicateurs « Gallois », vous me pardonnerez cette plaisanterie, qui ignorent encore et toujours les précaires, les pauvres, les inégalités sociales grandissantes, la tendance à l’uniformisation culturelle, et bien sûr la crise écologique.

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jeudi 1 novembre 2012

Le contournement Sud Ouest de Vichy contesté par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé, mardi, l'arrêté autorisant la réalisation du contournement Sud Ouest de Vichy, au regard de la divagation de la rivière Allier. Dans le viseur, la construction d'un pont sur l'Allier.

La Frane, Fédération Régionale Auvergne pour la Nature et l'Environnement, est à l'origine de cette plainte devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Une attaque contre l'arrêté autorisant la construction d'un pont sur l'Allier, au sud de Saint -Yorre, et qui, selon l'association, pourrait nuire au débit et à la qualité de l'eau.

Par décision du 30 octobre, le tribunal admilnistratif de Clermont-Ferrand a donc annulé cet arrêté, sur un argument de pure forme, à savoir l'insuffisance d'informations du public relatives aux mesures compensatoires concernant la dynamique fluviale de l'Allier et les incidences sur le milieu aquatique, lors de l'enquête publique préalable à la signature de l'arrêté contesté.

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mercredi 31 octobre 2012

Nous, signataires de cet appel, condamnons l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes

Depuis plusieurs jours les exactions policières quasi-militaires se répètent à Notre-Dame-des-Landes. En appui au communiqué publié par le Bureau exécutif d’EELV, et tout en appelant à participer aux mobilisations organisées par la coordination, comme d’autres militantes et militants écologistes, je tiens à m’associer à la lutte difficile qui s’est engagée concrètement sur le terrain.

Les signataire de cet appel condamnent l’évacuation des habitants de la ZAD (Zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes qui relève d’une opération plus militaire que policière, avec des moyens disproportionnés (plus de 500 gendarmes mobiles et CRS, hélicoptère, bulldozers). Rien ne justifie ce coup de force.

Nous, signataire de cet appel, poursuivons, avec les agricultrices et agriculteurs, citoyen-nes, militant-es, la lutte contre le projet démentiel de nouvel aéroport, fleuron des grands travaux inutiles et nuisibles au moment où les ressources pétrolières deviennent rares.

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Donnez votre avis sur le projet POCL !

Lancement de la concertation pour le projet Paris Orléans Clermont Lyon

Le Préfet de la Région Auvergne Eric Delzant, préfet coordonnateur du projet, a réuni, mercredi 3 octobre, le Comité de Pilotage du projet ferroviaire Paris – Orléans – Clermont – Lyon (POCL), qui rassemble les co-financeurs du projet : Etat, Réseau Ferré de France (RFF) et les 5 Régions concernées (Auvergne, Bourgogne, Centre, Île-de-France et Rhône-Alpes).

Le Comité de Pilotage a retenu le dispositif d’études et de concertation proposé par RFF pour l’année 2012-2013. Au programme, réunions publiques, ateliers citoyens, ateliers techniques et commission consultative devront permettre à chacun d’exprimer son point de vue et d’aboutir à un projet partagé.

D’une durée d’environ un an, cette nouvelle étape permettra de dessiner le scénario final, sur la base des scénarios Ouest et Médian par Roanne.

Organisée par RFF, la concertation prévoit la mise en place d’instances de dialogue, lieux d’échanges et de contributions, tout au long de cette nouvelle étape du projet. Les instances de dialogue prévues sont ainsi les suivantes :

· Les Ateliers Citoyens s’adressent à toutes les personnes intéressées et/ou concernées par le projet et qui souhaitent y contribuer par leurs questionnements et leurs avis sur des thématiques de leur choix.

· Les Ateliers Techniques réunissent les représentants d’associations, d’acteurs socio-économiques, des services techniques de l’Etat, des collectivités. Ils permettent de recueillir les demandes, remarques et attentes sur des problématiques essentielles du projet pouvant servir à orienter les études préalables à l’enquête d’utilité publique

· La Commission Consultative rassemble les élus des principales collectivités et des chambres consulaires concernées par le projet et les parlementaires. Elle permet aux élus d’être informés et d’émettre un avis sur les études et la concertation

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mardi 2 octobre 2012

Route Centre Europe Atlantique : que les camions paient !

La RCEA est une route surchargée de camions et les accidents y sont nombreux et graves.

A qui la faute ? Aux décideurs des années 90 (dont VGE) qui ont choisi de construire une autoroute -l'A89-sur un axe secondaire plus au sud alors que les flux est-ouest de marchandises transitaient déjà massivement par la RCEA, itinéraire de surcroît gratuit.

Résultat : l'autoroute est vide et la RCEA est un couloir à camions mortel.

Alors, inévitablement, se pose aujourd'hui la question du doublement de la RCEA en 2 fois 2 voies.

Problème cela coûterait la bagatelle de 1 milliards d'euros !

Si l'itinéraire reste une nationale à la charge de l'Etat, il n'est pas prêt d'être réalisé vu l'état des finances publiques.

A notre avis, la solution la plus sage et la plus juste serait la mise en concession avec perception d'un péage, essentiellement sur les camions puisqu'ils sont totalement responsables de la nécessité de cet aménagement. On pourrait en exonérer les automobilistes des départements traversés. Cette solution avait été retenue par le gouvernement précédent. Mais le péage fait peur et, en particulier, Arnaud Montebourg et le conseil général de Saône et Loire n'en veulent pas.

Ce dernier a donc fait une proposition alternative qui consiste à faire réaliser les travaux par une société publique qui s'endetterait à cet effet et qui rembourserait grâce aux recettes de l'Ecoredevance poids lourds perçue sur les sections concernées. Séduisant sur le papier mais totalement irréaliste!

En effet, l'Ecoredevance, qui devrait être acquittée par les plus de 3,5 tonnes à partir de juillet 2013, sur 10 000 km de routes nationales et 5000km de routes départementales, est prévue à un niveau très bas. Ainsi, à 0,12 euro par kilomètre parcouru en moyenne, un trafic moyen de 4000 camions par jour sur la RCEA, sur les 115 km restant à aménager en 2 fois 2 voies, entre Montmarault, Chalon et Mâcon, représente une recette annuelle de 19 millions d’euros par an.

Le coût de perception de la taxe (système technique GPS et société Ecomouv) représente 18% des recettes. Par ailleurs, il est prévu de reverser 23% des recettes aux sociétés d’autoroutes pour financer le surcoût du report de trafic des nationales sur les autoroutes. En définitive, les recettes utilisables représentent donc environ 60 % des péages perçus, soit 11,5 millions € par an.

Pour payer le milliard d'euro emprunté, il faudrait donc percevoir ladite taxe pendant 87 ans ! Ce n’est donc pas crédible quand la durée maximum habituelle des emprunts est de 30 ans… A moins de compter sur la multiplication des camions ?!

Le ministre des transports Fréderic Cuvillier vient de missionner le conseil général de l'environnement et du développement durable pour évaluer l'ensemble des solutions possibles, y compris le transfert pur et simple de cette charge aux départements, une solution encore plus irréaliste vu l’état de leurs finances !

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lundi 13 août 2012

Cevenol : préservons intégralement la liaison Clermont - Marseille ! Lettre au ministre des transports

Monsieur le Ministre,

Les élus des territoires traversés par le train inter cités « Le Cévenol » Clermont-Ferrand- Langeac-Langogne-Alès-Nîmes-Marseille sont très inquiets des perspectives de limitation de ce train au parcours Clermont – Nîmes lors du prochain service annuel (2013).

Le Cévenol, classé Train d’Equilibre du Territoire (TET), assure le désenclavement de tout le sud Massif Central, à la fois vers Clermont-Fd et Paris – par correspondance TEOZ – et vers Marseille et Montpellier. Pour les départements fragiles de Haute-Loire, Lozère et Gard, cette liaison ferrée est la plus efficace, voire la seule, et son importance est donc vitale, non seulement pour l’attractivité résidentielle et touristique de ces territoires, mais aussi pour les besoins professionnels et personnels des populations, en particulier ceux des étudiants qui se déplacent vers les universités de Montpellier et Marseille.

Le prétexte avancé par la SNCF pour la suppression du parcours Nîmes – Marseille du TET est la saturation du graphique de la section Marseille – Miramas à l’occasion du cadencement et de la densification des liaisons TER autour de Marseille.

Or il existe la possibilité de faire circuler le Cévenol par la ligne du Port puis par la «Côte Bleue» via Martigues ou bien celle d’utiliser un sillon TER ainsi que le propose le vice-président de la Région PACA chargé des transports.

Nous espérons vivement de la part de l’Etat, autorité organisatrice des TET, une volonté de préserver la liaison intégrale Clermont – Marseille du TET Le Cévenol conformément à la convention Etat / SNCF 2011-2013.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de ma haute considération.

Pierre Pommarel

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jeudi 19 avril 2012

Communiqué de presse des opposant-e-s au projet d'aéroport à Notre Dame des Landes

Ce matin, mercredi 11 avril 2012, deux paysans ayant reçu l'ordonnance d'expropriation concernant le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes(44), commencent une grève de la faim.

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Avec leur comité de soutien, ils sont installés devant le Monument de la Résistance , au Pont Morand à Nantes.

Leur acte de résistance et de solidarité est aussi un cri de colère envers l'obstination du monde politique à vouloir détruire et bétonner. Il a pour objectif d’obtenir, de la part de tou-te-s les candidat-e-s à l’élection présidentielle, un engagement pour l’abrogation de la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport.

De plus en plus de citoyen-ne-s dénoncent le gaspillage de terres agricoles pour des projets inutiles (l’aéroport de Notre Dame des Landes en est un !) et l’utilisation de fonds publics à des fins privées.

Le comité de soutien aux grévistes appelle la population à venir les soutenir par leur présence.

Contact comité de soutien :
Cyril Bouligand : 06 21 04 76 84
Philippe Champigny : 06 78 73 68 65
Julien Durand : 06 33 51 01 25

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mardi 10 janvier 2012

Débat public LGV POCL : publication de notre cahier d'acteur

Pour nous écologistes, la finalité première d’un TGV est d’induire un report maximal des déplacements routiers et aériens courtes distances vers le rail. Si le TGV apporte une réponse, il ne s’agit pas de l’unique solution, ni la plus urgente à mettre en œuvre. Si la LGV POCL doit se faire, l’aménagement équilibré du territoire doit être au cœur de sa conception. Toutefois, il convient de rester prudent quant aux mirages des retombées socio-économiques attendues

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Quel que soit le tracé retenu, nous sommes fermement opposés au financement d’une infrastructure à grande vitesse d’intérêt national par les collectivités. Cette charge serait insoutenable pour nos budgets et briderait les actions dont bénéficient nos territoires, parmi lesquelles le soutien actif aux transports de la vie quotidienne.

A l’instar de toutes les infrastructures lourdes de transport, l'impact local d'une LGV est important, avec des effets de coupure des réservoirs de biodiversité, des corridors écologiques , des terres agricoles, et un bouleversement des paysages

Le TGV : Oui, si et seulement si !

- si la saturation de la LGV Sud Est est bien avérée,

- s'il est vraiment conçu comme un instrument d'aménagement du territoire, et non comme un « avion sur rail » destiné à réduire encore les temps de parcours entre Paris et le Sud de la France

- s’il est conçu comme une alternative au projet de TGV Transline

- s'il est parfaitement connecté au réseau classique,

- s'il est accessible à tous

- si son financement ne vient pas concurrencer le développement du réseau classique

- si les milieux naturels aussi exceptionnels que la Sologne, les Forêts de Tronçais et du Val d’Allier sont évités par le tracé.

- Si la protection de l’environnement et des populations riveraines est réellement au centre du projet.

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dimanche 18 décembre 2011

Schéma National des Infrastructures de Transport 2011 : une gabegie ?

" Le gouvernement a présenté le 17 novembre 2011 une nouvelle version du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Cette nouvelle version insiste en préambule sur la crise de la dette publique et la nécessaire « hiérarchisation » des projets qui en découle.

SNIT2011.jpg

Avec une dette de 1700 Milliards €, un déficit de 95 Milliards € sur un budget annuel de près de 300 Milliards €, l'Etat est appelé à une rigoureuse sobriété s'il veut espérer éviter la faillite.

Il n'est pas nécessaire de sortir de l'ENA pour se rendre compte de la gabegie de ce Shéma National. La lenteur de discernement et de prise de décision des responsables politiques et administratifs fait craindre le pire quand à la capacité de la France d'éviter la catastrophe économique.

L'heure est à l'économie autant financière qu'énergétique, donc à l'arrêt de la boulimie de vitesse et de distance (qu'elle soit aéronautique, automobile, ferroviaire). L'heure est plus que jamais à mettre enfin en application l'orientation du Pacte de l'Environnement signé en 2007 de relocalisation des activités humaines. Cette orientation implique des choix, en particulier celui d'investir dans les moyens de déplacements de proximité et de décourager les déplacements lointains."

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dimanche 11 décembre 2011

Session budgétaire - Discours de Pierre Pommarel sur le TGV

Nous estimons que cette infrastructure deviendra certainement indispensable lorsque la saturation de la LGV Paris-Lyon sera atteinte.

Cependant, le TGV n'est pas l'alpha et l'oméga de toute politique des transports, ne serait-ce que parce que les transports à grande distance ne représentent qu'une petite part des déplacements de nos concitoyens : 87% des déplacements en Europe font moins de 60 km!

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samedi 10 décembre 2011

Session budgétaire - Discours de Pierre Pommarel sur le TER

La Région consent un effort important pour le développement du TER qui est devenu un enjeu majeur de développement durable et une attente forte de la part de nos concitoyens.

Le fonctionnement du TER coûte 97 M€ en subventions publiques. La part du financement régional va croissant depuis 2002, date à laquelle le Conseil régional est devenu autorité organisatrice des TER alors que ce transfert devait être neutre pour nos finances à offre constante. La Région va bientôt assurer un tiers de ce financement sur ses fonds propres, le reste provenant de l'Etat. Le coût pour le budget régional sera donc voisin de 35 M€ en 2012.

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