Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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jeudi 27 juin 2013

La LGV POCL repoussée à 2035 au minimum, une chance pour les trains du quotidien ?

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS DU GROUPE EELV DU CONSEIL REGIONAL D'AUVERGNE

La commission Mobilité 21 vient de rendre ses conclusions sur la révision du Schéma national des infrastructures de transport, un schéma dans lequel la droite avait empilé les projets sans clairvoyance, sans vision d'ensemble, et sans tenir compte de l’état des finances publiques.
Dans son rapport, la Commission Duron met l’accent sur l’amélioration de l’existant et confirme les arguments avancés par les écologistes depuis des années, en déclarant qu’il est nécessaire de « sortir de la vision trop restrictive qui considère la grande vitesse ferroviaire comme seul marqueur de modernité, alors qu’elle conduirait à des impasses ».

Parmi les 245 milliards d’euros de projets inscrits dans le SNIT, la LGV POCL, dont la mise en circulation est repoussée à 2035 au minimum, comme nous n’avons jamais cessé de le dire, mais sans jamais être écouté ! En effet, la droite n’a pas eu le monopole de la démagogie sur le projet POCL ; combien d’élus de gauche en Auvergne ont réclamé leur joujou sans jamais se poser la question de son financement, et malheureusement, sans jamais envisager la modernisation du réseau classique comme solution alternative ?

Depuis le début, nous répétons que la réalisation de la LGV POCL dépend de deux critères décisifs : l’état des finances publiques tout d’abord et la date de saturation de la ligne Paris-Lyon ensuite. Finalement, chacun pourra constater que les écologistes ont bien les pieds sur terre et qu’ils sont bien les seuls à ne pas vendre des rêves impossibles aux citoyens !

En effet, sans l'affectation d'une nouvelle ressource nationale pérenne dédiée au financement des infrastructures ferroviaires, il est tout à fait inimaginable d'envisager à la fois de tels projets de LGV mais aussi la modernisation du réseau classique, des trains de la vie quotidienne et du fret. Et ce n’est pas l’affectation annuelle de 450 millions d’euros supplémentaires à l’AFIT, issus des recettes d’une écotaxe poids lourd sans cesse repoussée, qui permettra de résoudre l’équation !

Plus que jamais, le pragmatisme de la Commission Duron offre une chance au Train à Haut Niveau de Service proposé par les écologistes de 6 régions réunies, une proposition qui ne laisse d’ailleurs pas insensibles Guillaume Pépy, le président de la SNCF, et Jean-Louis Bianco, ancien Ministre des Transports, tous deux favorables à un train intermédiaire entre le TGV et le TER.

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mercredi 26 juin 2013

Plus de 6 millions d'euros pour les routes départementales : le groupe EELV vote contre

Des conventions triennales de partenariat ont été signées en 2007 entre la Région et les départements auvergnats pour la période 2007-2009. Ces conventions comportent un volet routier contre lequel les écologistes se sont toujours opposés depuis le départ, un volet routier définissant des objectifs généraux en matière de désenclavement et les grands axes routiers susceptibles de recevoir un concours régional.

Pour le Cantal, deux opérations sont notamment inscrites : le contournement de St Flour par la RD 926 et l'aménagement de la RD 120 entre Prentegarde et la Corrèze. Ces deux opérations ont pris beaucoup de retard. La faute aux écolos d'après la droite...

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Motion d'urgence POCL : le groupe ne prend pas part au vote

Cette motion d'urgence a été votée par la droite, le PS, et le FdG (moins deux abstentions). Le groupe EELV n'a pas pris part au vote, ne souhaitant pas tomber dans le jeu facile des pressions et du lobbying des collectivités territoriales. C'est bel et bien à la Commission mobilité 21 de déterminer les délais et l'intérêt de réaliser ou non les projets d'infrastructure de transport inscrits dans le SNIT, et non aux collectivités ! Le groupe EELV a également rappelé l'intérêt du scénario alternatif à la LGV POCL co-construit avec les écologistes des 5 autres régions concernées par le POCL.

Cette motion, à l’initiative de l’association TGV Grand Centre Auvergne avait pour objet de solliciter « la reconnaissance de ce projet par l’Etat comme prioritaire et son inscription dans la liste des opérations ferroviaires à conduire en urgence en tenant compte non seulement de son intérêt stratégique mais a aussi de la mobilisation sans précédent de l’ensemble des élus toutes sensibilités confondues, des acteurs économiques et sociaux et de l’intérêt manifesté par la population à l’occasion du débat public organisé en 2012. »

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jeudi 16 mai 2013

Communiqué de presse : Le diesel et la France, un amour désuet, un pied de nez pour l’emploi et la transition énergétique

Communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional d'Auvergne - 15 mai 2013

Interrogé à l’Assemblée nationale, M. Cazeneuve a annoncé que le gouvernement ne relèverait pas la fiscalité sur le diesel en 2014, tout en soulignant que la question restait « ouverte pour la suite ».

Ainsi, en plein débat sur la transition énergétique, le ministre du Budget a annoncé en substance, que le verdissement de la fiscalité française n’était pas pour demain, mais sait-on jamais, peut-être pour après-demain ! Alors que le diesel est un problème de santé publique majeur, comparable à celui de l’amiante, c’est malheureusement une fois encore les intérêts économiques de court terme, de l’industrie automobile notamment, qui ont prévalu, à l’instar du report de l’écotaxe poids lourd.

Cette histoire d’amour désuète entre la France et le diesel perdure depuis 30 ans et se traduit par des avantages fiscaux qui font perdre à l’Etat, sans-le-sou nous dit-on pourtant constamment, près de 8 milliards d’euros chaque année d’après la Cour des Comptes, auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français, qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France, contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. De plus, alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi.

Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la poursuite sous perfusion d’activités caduques qui ne préparent ni le fameux « redressement productif » de l’économie française, ni l’avenir de notre pays.

Avant dernière en Europe en matière de fiscalité environnementale, la France a l’occasion de profiter dès maintenant du débat national sur la transition énergétique pour s’orienter enfin vers une fiscalité juste, équitable et écologique. Néanmoins, ce débat national restera une opération de communication et un simulacre de démocratie, aussi longtemps que le statut quo sera proposé en matière de fiscalité et que l’Etat continuera de céder aux pressions des lobbys.

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mercredi 10 avril 2013

Alternative aux LGV POCL et Poitiers-Limoges : reportage de France 3

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

Reportage : Jean Paul Vincent, Eric Taxil. Intervenants : Pierre POMMAREL (EELV), Conseil Régional d'Auvergne, Pierre MERIAUX (EELV), Conseil Régional Rhône-Alpes, Marc HORVAT (EELV), Conseil Régional du Limousin.

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mercredi 3 avril 2013

37e congrès de France Nature Environnement - Mobilités de demain : « Se déplacer et transporter moins, mieux, autrement »

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Le 37ème Congrès National de France Nature Environnement (F.N.E.) aura lieu pour la première fois à Clermont-Ferrand les 4 et 5 avril 2013.

Ce congrès, organisé conjointement avec la F.R.A.N.E, est axé sur les mobilités et ses enjeux environnementaux (se déplacer et transporter moins, mieux, autrement).

Entre pollutions, territoires grignotés et importations massives de carburant, les transports pèsent lourd sur notre environnement, notre santé, notre économie et notre bilan énergétique. La crise actuelle exacerbe ces pressions mais elle constitue aussi une opportunité de réexaminer nos façons de nous déplacer. Des mobilités bien pensées concourent à la vitalité économique, au respect de la nature et au bien-être des individus.

Les 4 et 5 avril 2013, acteurs institutionnels, associatifs, syndicaux, économiques se retrouveront à l'initiative de France Nature Environnement pour débattre des mobilités de demain et élaborer des propositions concrètes. Quatre grandes questions guideront nos réflexions : quelles énergies pour quelles mobilités ? Quelle gouvernance pour un service d'intérêt général ? Quelle marge de manœuvre pour agir sur la demande en mobilités ? Les mobilités à quels coûts ?

Ouvert à tous, un Village des mobilités réunira associations, collectivités locales et entreprises travaillant sur cette thématique, ancrée dans notre quotidien. Des ateliers et démonstrations nous inviteront à changer nos habitudes de piéton, de cycliste ou d'automobiliste.

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************** Cliquer ici pour consulter le programme **************

En partenariat avec :
L'Ademe - la Ville de Clermont-Ferrand - Le Conseil Général Puy-de-Dôme - le Conseil Régional Auvergne - le Crédit Coopératif - la Fondation PSA Peugeot Citroën - la SNCF

Partenariat Médias :
France bleu - la Gazette des communes - Terraeco

En collaboration avec :
CCI FRANCE - CEREMH - Certu - CFDT- CNES - FUB - IFSTTAR - PREDIT - UTP

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samedi 30 mars 2013

Tribune politique - Mars 2013 (Pierre Pommarel)

Dans sa tribune politique du mois de mars, Pierre dénonce l'aberration économique, sanitaire et écologique du diesel.

Il rappelle que les transports routiers diesel comptent parmi les principaux émetteurs de particules fines, responsables d’environ 42000 décès prématurés en France. Les filtres à particules étant obligatoires sur les véhicules diesel neufs depuis 2011 seulement, la part des véhicules équipés reste très minoritaire dans le parc automobile actuel. De plus, ces filtres ne retiennent pas les particules les plus fines, les nanoparticules, ni les émissions d’oxyde d’azote, elles aussi très nocives pour la santé. N’en déplaise à A. Montebourg, les véhicules diesel neufs ou récents sont donc loin d’être propres.


****************** Pour voir la vidéo cliquer ici ******************

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mercredi 27 mars 2013

Quelle alternative aux projets de LGV POCL et Poitiers Limoges ? Les écologistes proposent un scénario alternatif trois fois moins coûteux !

Les projets de LGV inscrits dans le Schéma national des infrastructures de transport s’élèvent à 245 milliards d’euros, une somme hors de portée aujourd’hui et dans les 25 ans qui viennent. Dans la période de crise que nous traversons, où un euro d’argent public dépensé doit plus que jamais être un euro utile, les écologistes de 6 régions réunies ont tenu à apporter leurs réflexions à la Commission dite « Mobilité 21 », en charge de hiérarchiser avant juin les projets du SNIT.

Face aux projets de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon et Poitiers-Limoges, les écologistes proposent une alternative permettant de désaturer les LGV existantes (Paris-Lyon et Atlantique) et de désenclaver le Massif Central sans attendre les calendes grecques : un réseau « Cœur de France » combinant l’optimisation des lignes existantes et la construction de lignes nouvelles seulement là où elles sont nécessaires et utiles. Pour un coût trois fois moindre !

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mardi 12 mars 2013

Session du 12 mars - Discours de Pierre Pommarel

« La fiscalité sur l’énergie se caractérise par de nombreuses dépenses fiscales qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activités qu’à des objectifs environnementaux. Afin de favoriser la transition énergétique, la réorientation des dépenses fiscales relatives à l’énergie paraît donc nécessaire ».

Voici donc le constat amer et la conclusion sans détour dressés par la Cour des Comptes qui fustige à son tour l’incohérence de la fiscalité écologique française dans un référé rendu public adressé aux Ministères de l’Ecologie et de l’Economie.

A l’instar des écologistes qui dénoncent depuis de nombreuses années le maintien de privilèges anachroniques à des secteurs d’activités appelés nécessairement à évoluer, la Cour des Comptes pointe elle aussi du doigt plusieurs aberrations qui vont à l’encontre de la transformation écologique de notre économie :

- En 1er lieu, la détaxation du kérosène qui profite au mode de transport le plus polluant, et qui grève les finances publiques de 3,5 milliards d’euros chaque année, dont 3 à 400 millions d’euros pour les vols intérieurs de métropole. En plus d’être anti-environnementale, cette niche est tout à fait inéquitable d’un point de vue de justice sociale, puisque ce sont bien les milieux aisés qui profitent majoritairement de la diminution artificielle du prix des billets d’avion.

- Deuxième niche décriée par la Cour des Comptes, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole qui ampute chaque année les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires (42000 décès prématurés) et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. Alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi. Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la continuation sous perfusion d’activités caduques.

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vendredi 1 mars 2013

L’écologie est l’avenir de la classe ouvrière - Jacques Archimbaud

Petroplus, Arcelor Mital, PSA... ? D’autres avenirs ouvriers sont possibles

Automobiles, pétrole, pneus, acier, il va falloir dire la vérité ! Sidérurgie, Psa, Renault, Goodyear, Faurecia. Les plans de licenciements se multiplient.

Des milliers d’ouvriers qui ont sué sang et eau pendant 150 ans pour la jouissance de quelques grandes familles de profiteurs et des générations lamentables de petits boursicoteurs, vont être jetés comme des malpropres par des tôliers qui les auront pressés jusqu’à la dernière minute.

Des ministres s’agitent, des avocats syndicaux tentent par de pathétiques plaidoiries de retarder en droit la fatale échéance... On se raccroche à la fable des licenciements boursiers comme cause majeure du massacre social qui se déroule sous nos yeux. Tout le monde entretient la croyance selon laquelle, comme aux Usa, après une purge sévère, tout finira par repartir comme en quatorze...

Il n’en est rien : aucune des activités carbonées à la base des deux révolutions industrielles et de la seconde accumulation du capital n’a d’avenir sur le long terme.

On peut tenter de retarder l’échéance. On peut mentir aux ouvriers qui d’ailleurs n’en croient rien. C’est une autre direction qu’il faut prendre, on a déjà vingt ans de retard, il faut décider maintenant.

Moins d’automobiles de grosses cylindrées, davantage de trains, d’autobus et de tramways... Moins d’avions et davantage de bateaux, moins de pétrole et plus d’énergies renouvelables et d’écomateriaux, moins de surconsommation individuelle standardisée et plus de services partagés à haute valeur ajoutée. Moins d’ hypermarchés et plus de commerces de proximité. Moins de camions et d’autoroutes et plus de circuits courts. La reconversion est urgente, incontournable, juste et positive.

Il y aurait cependant un scandale à ce que les ouvriers qui ont tout le temps donné, payent une fois encore pour la navrante cécité historique des classes dirigeantes.

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jeudi 28 février 2013

Tribune politique - Janvier 2013 (Pierre Pommarel)

Dans sa tribune politique du mois de janvier, Pierre déplore la réalisation de l'autoroute A89 entre Balbigny et la Tour de Salvagny, une nouvelle voie autoroutière complètement contraire à l'ère du temps et aux engagements de la France visant à répondre aux défis énergétiques et climatiques.

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lundi 28 janvier 2013

CEVENOL : réponse de M. Cuvillier à Pierre Pommarel

Dans un courrier du 9 août 2012, Pierre Pommarel, très inquiet des perspectives d'avenir du CEVENOL pour 2013, interpellait le ministre des Transports, F. Cuviller, lui demandant de faire preuve de volonté afin de préserver la liaison intégrale Clermont – Marseille conformément à la convention Etat / SNCF 2011-2013.

Télécharger la réponse du Ministre en cliquant ici

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jeudi 24 janvier 2013

Aéroport de Clermont : Le point sur sa gestion et son financement en 2013

Dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, l'Etat a transféré aux collectivités territoriales la propriété, l'aménagement, l'entretien et la gestion de 150 aérodromes. Seuls les aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg et Montpellier sont encore la propriété de l'Etat, tandis que les aéroports d’Orly et de Charles-de-Gaulle à Paris appartiennent à la société anonyme Aéroports de Paris, détenue majoritairement par l’Etat.

En Auvergne, ce transfert de propriété s'est effectué le 1er janvier 2007 au profit d'un syndicat mixte créé à l'initiative du Conseil régional d’Auvergne, en partenariat avec le Département du Puy de Dôme et la Communauté d'Agglomération de Clermont Ferrand. Ce syndicat mixte, le SMACFA (syndicat mixte de l'aéroport de Clermont Ferrand Auvergne) est financé selon la clé de répartition suivante : le Conseil régional y contribue à hauteur de 40%, le Conseil général du Puy-de-Dôme à 32%, et Clermont Communauté à 28%.

Depuis le 1er janvier 2008, le SMACFA délègue la gestion de l'exploitation de l'aéroport à la SEACFA (société d’exploitation de l’aéroport de Clermont-Fd Auvergne), une société détenue à 99% par le groupe Vinci et à 1% par le groupe Keolis. Ce contrat de délégation de service public, courant jusqu'au 31 décembre 2014 (auparavant la chambre de commerce était l'exploitant de la plateforme), est de type affermage, le Syndicat ayant à sa charge les opérations d’investissement utiles au développement des activités de l’aéroport et au gros entretien.

Le budget 2013 du SMACFA s’élève à 6,5 M€ répartis grosso modo en 2,5 M€ de dépenses de fonctionnement et en 4 M€ de dépenses d’investissement.

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vendredi 18 janvier 2013

Autoroute A89: anachronisme et inconséquence

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS REGIONAUX EELV D'AUVERGNE ET DE RHONE-ALPES

La nouvelle autoroute Clermont-Lyon va aggraver la congestion du trafic au nord de Lyon. Mais surtout, elle représente le contraire de ce que devrait être un investissement d’avenir.

Les élus écologistes des régions Rhône-Alpes et Auvergne ne peuvent décidément pas se réjouir de l’inauguration des 50 km de l’autouroute A89 entre Balbigny et La Tour de Salvagny.

Compte tenu des engagements de la France pour répondre aux défis énergétique et climatique, et face au renchérissement continu et durable du prix des carburants, cette nouvelle stimulation de la mobilité routière relève du déni de réalité et de la fuite en avant.

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Inadapté

Censé réduire de 30 minutes le parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon (1h45), en évitant le détour par Saint-Etienne, le raccourci de Balbigny n’est rien d’autre qu’un nouvel aspirateur à véhicules, de surcroît inefficace pour gagner du temps ! « Les flux de véhicules de ce tuyau à gros gabarit vont déboucher directement dans le tissu périurbain de l’Ouest Lyonnais, sur un réseau tout à fait inadapté qu’ils contribueront à saturer encore davantage, en particulier lors des heures de pointe, souligne Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission Transports du Conseil régional Rhône-Alpes. Non content d’accroître les pollutions et les nuisances, ce trafic supplémentaire ira de pair avec encore davantage d’étalement périurbain et d’artificialisation du territoire. »

Agnès Mollon, Présidente du groupe des élus écologistes à la Région Auvergne déclare de son côté « Quant au train, dont les temps de parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon avaient enfin pu être réduits et rendus compétitifs par rapport à la route (2h15), il sera à nouveau disqualifié et pour longtemps. C’est donc bien un transfert modal à l’envers de l’Histoire qui est prévu. Et tout cela pour un coût pharaonique : un milliard et demi d’euros…soit 30 millions d’euros le kilomètre ! »

Développement durable

En période de crise économique, sociale et environnementale, nul doute que d’autres investissements auraient été plus judicieux. Pour la même somme, on aurait pu doter la région de Lyon d’un véritable RER, moderniser radicalement la ligne ferroviaire Clermont – Saint Etienne via Montbrison et Thiers, ou encore rénover la ligne Lyon-Roanne en créant une section de ligne nouvelle entre Lozanne et Roanne, avec un potentiel de vitesse entre 220 et 250 km/h.

« Nous déplorons que le développement durable et l’écologie soient plus souvent invités dans les discours que dans les choix d’aménagement du territoire et des grands équipements qui conditionnent notre avenir », conclut Jean-Charles Kohlhaas.

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jeudi 17 janvier 2013

Invitation des élus EELV à l'inauguration de l'A89 : Vinci ne manque pas d'humour !

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