Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Energies Envir.

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mardi 10 mars 2015

Manifestation pour le démantèlement du barrage de la Bourboule

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Suite à la vidange tragique du barrage de la Bourboule, les 4 AAPPMA concernées et la Fédération du Puy de Dôme pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique vous invitent à venir les soutenir et à montrer la mobilisation générale lors d'une manifestation. Rendez vous à 10H00, le 14/03/2015 au niveau du barrage incriminé.

Merci de transmettre cette information au plus grand nombre !!!! et pas seulement aux pêcheurs.... tout le monde est concerné.

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lundi 9 mars 2015

Transition énergétique : non à une loi au rabais !

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Tribune des Acteurs en transition énergétique parue sur le Monde

Le collectif des « Acteurs en transition énergétique », qui rassemble entreprises et groupements professionnels, collectivités et associations de collectivités, syndicats, ONG et associations, ne peut pas accepter que soit avalisée une loi de transition énergétique vidée de son ambition. Nous sommes convaincus que le projet que nous défendons est une chance à saisir et non un handicap. Nous appelons à une évolution désormais nécessaire, source d’emplois et de bien-être.

L’adoption en octobre 2014 du projet de loi sur la transition énergétique par l’Assemblée nationale a lancé un espoir raisonnable de tenir des objectifs ambitieux à moyen et long terme. Le président Hollande, lors de sa conférence de presse du 5 février 2015, a insisté sur le rôle de leader que devait tenir la France en matière de transition énergétique, alors que notre pays accueillera la conférence internationale sur le climat (COP 21) en fin d’année. La loi sur la transition énergétique doit en être l’illustration la plus exemplaire.

En supprimant l’échéance de 2025 pour ramener à 50 % la part de l’électricité d’origine nucléaire et en autorisant l’augmentation de la puissance nucléaire installée en France, la diversification du mix électrique semble toujours repoussée ! Comment encourager le développement des énergies renouvelables, secteur d’avenir dans lequel la France piétine, en restant sur des positions aussi passéistes ?

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mercredi 4 mars 2015

Et ce qui devait arriver, Areva

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Article du Canard Enchaîné du 25 février 2015

Le groupe nucléaire français, Areva, devrait annoncer 4,9 milliards d’euros de pertes provisoires pour 2014. Sur un chiffre d’affaires de 8,4 milliards d’euros. Et près de 8 milliards de pertes en quatre ans. Décidément l’excellence française de l’atome a pris du plomb dans l’aile !

Le 4 mars, l’entreprise présente ses résultats définitifs ainsi qu’un grand plan stratégique qui pourrait remettre en cause le modèle du groupe. Soucieuse de couper court à toutes les rumeurs, Areva a déjà communiqué sur les pertes pressenties le 23 février dernier.

Son endettement atteint 4,7 milliards d’euros pour 4 milliards de fonds propres. Pourtant, le groupe a déjà cédé quelque 7 milliards d’euros d’actifs en quelques années et a déjà bénéficié d’une première augmentation de capital de 600 millions ; c’est dire l’ampleur du désastre, tu ou nié depuis des années.

Au début de l’automne dernier, l’agence de notation Standard & Poor’s a placé Areva sous surveillance négative. Bercy s’est alors employé pour que le groupe nucléaire ne soit pas classé dans la catégorie infamante de ‘junk bonds’.

En échange, l’État, les actionnaires et la direction d’Areva ont promis de remédier à la situation en lançant une émission obligataire de quelque 800 millions début novembre 2014. Malgré un taux de 8 %, très supérieur aux conditions de financement actuelles, les investisseurs n’ont pas suivi et Areva a dû annoncer qu’il repoussait son opération. Dans l’attente de temps plus favorables…

Si Areva était une société privée, elle aurait déjà dû déposer le bilan.

A l’origine de ce crash industriel et financier, plusieurs explications :

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mercredi 25 février 2015

Barrage de la Bourboule : un désastre écologique pour quelques kwh d’électricité

photo_Bourboule.jpg Photo : Gobages.com

Communiqué du 24 février 2015

Il faudra certainement des années et des années pour reconstruire le cheptel piscicole et l’attrait touristique du parcours qui charmait de nombreux pêcheurs, amoureux de la nature, promeneurs, vacanciers, passionnés de sports de nature, etc. En effet, après l’ouverture brutale de la vanne de fond du barrage de la Bourboule, qui a libéré en quelques heures plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments stockés depuis plus de 20 ans dans la retenue, c’est une boue épaisse, de plusieurs dizaines de centimètres parfois, qui a recouvert l’ensemble du lit de la Dordogne, provoquant une importante mortalité piscicole et probablement de l’ensemble des écosystèmes subaquatiques.

C’est un véritable désastre écologique qui vient de toucher la Haute Dordogne et notamment les emblématiques Gorges d’Avèze, dont la qualité du patrimoine naturel est indéniablement reconnue (Zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, Natura 2000, etc.).

Cet événement est d’autant plus révoltant, que dès 2004, suite à plusieurs dysfonctionnements du barrage, le Comité de Rivière Haute Dordogne, composé d’élus locaux et d’acteurs de l’eau, avait alerté les pouvoirs publics sur les risques qu’il présentait à l’encontre de la population et des milieux naturels. Un comité de suivi du barrage de la Bourboule n’a pu au fil des dernières années que constater l’absence de gestion sédimentaire depuis 1994, année de la dernière vidange de la retenue.

photo_bourboule_2.jpg Photo : Gobages.com

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lundi 2 février 2015

Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Le PS et le FdG ont voté pour le projet de CPER tandis que les élus EELV et la droite se sont abstenus. hypocrisie_12.jpg

Session du Conseil régional du 2 février 2015 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors de notre Session du mois d’octobre 2013, Alain Bussière ne tarissait pas d’éloges à propos du Contrat de Plan Etat Région, celui qui devait voir le jour en 2014, mais qui aura donc pris plus d’un an de retard.

M. Bussière nous avait promis que nous allions « pouvoir compter sur une véritable puissance de frappe en couplant les dispositifs régionaux, les fonds européens et les CPER ».

Plus d’un an après, en dépit de ces solennités, le projet de protocole d’accord que vous nous soumettez aujourd’hui prévoit un engagement de l’Etat dans notre Région de 351M€ au niveau des crédits contractualisés, un montant auquel il faut retirer 202M€ de crédits routiers, lesquels n’apparaissaient pas dans le CPER précédent.

Ce projet prévoit ainsi un engagement à 50/50 grosso modo, entre l’Etat et la Région, pour les 5 prochaines années, avec un peu moins de 150M€ de chaque côté.

Hors volet routier, les crédits de l’Etat auront donc baissé de 68% entre les 2 CPER. En réalité c’est encore une baisse plus importante car c’est sans compter les dizaines de M€ de crédits que l’Etat recycle et valorise, dans une maquette financière assez malhonnête. Un constat qui nous interpelle car, en définitive, cette contractualisation entre l’Etat et la Région n’est ni paritaire, ni juste.

Non seulement l’Etat réduit drastiquement nos dotations, non seulement il nous transfère de nouvelles compétences sans les moyens qui vont avec, en matière de formation professionnelle notamment, mais en plus, dans le même temps, il nous demande, hors volet routier, de mettre plus la main à la poche que lui, qui plus est sur des prérogatives dont il ne sait toujours pas, après plusieurs années de réflexion, s’il veut nous les confier complètement, partiellement, partiellement de partiellement.

L’Etat se désengage partout ou presque par rapport au CPER précédent : - 80% de crédits sur l’enseignement supérieur, - 65% sur la recherche, moins 73% sur l’innovation, moins 31% sur le rail en Auvergne, en étant extrêmement gentil, car c’est sans compter les crédits de RFF et sans prendre en compte le Plan Rail 1 qui n’aura malheureusement pas de petit frère.

L’Etat devient même, bien souvent, l’actionnaire minoritaire. Son engagement financier ne représentera que 45% de l’enveloppe dédiée à l’enseignement supérieur, 27% dans la recherche, 22% dans l’innovation.

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jeudi 25 décembre 2014

Christian Bouchardy, du naturaliste à l'élu

Discours de Christian Bouchardy - Session budgétaire

Je voudrais profiter de cette dernière session budgétaire en région Auvergne pour faire un rapide bilan sur près de 5 ans de mandature.

Comme vous le savez, je viens du monde des naturalistes et je vais tenter de faire un point rapide entre fonctionnement démocratique d’une Région et enjeux environnementaux, car cette question, souvent mal analysée et parfois douloureuse, est toujours présente et concrète dans mon quotidien d’élu.

Malgré des difficultés, l’action du naturaliste est très gratifiante. Il n’a aucun doute sur le fait qu’une rivière propre et sauvage est plus belle qu’un chenal rectifié et pollué ; il n’a pas besoin de longues études scientifiques pour savoir qu’un bocage maillé de belles haies est plus riche en biodiversité qu’un immense champ de maïs irrigué et arrosé de pesticides.

On aura beau avancer tous les arguments possibles : économiques, sociologiques, sur la sacro-sainte propriété privée ou sur la liberté d’action et de loisir de chacun, rien ne pourra me convaincre que détruire est mieux que préserver.

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lundi 22 décembre 2014

Plan régional pour la transition énergétique : la déception

Budget 2015 : intervention d'Agnès Mollon

Je souhaiterais apporter là-aussi quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet de ce rapport concernant la contribution du patrimoine régional à la transition énergétique.

Au lendemain de la conférence de Lima, qui, ça ne vous aura pas échappé, a débouché sur un accord a minima dans les prolongations, un compromis très insuffisant pour poser les fondations nécessaires à l’accord mondial sur le climat attendu à Paris en décembre 2015, vous nous proposez donc aujourd’hui ce que vous semblez considérer comme LE plan de ce mandat pour la transition énergétique. Heureusement que les élections régionales ont été repoussées à plusieurs reprises et que les fonds européens sont passés par là car il aurait été difficile dans d’autres circonstances de se gargariser autant sur ce plan…

Ce plan justement, même s’il arrive très tardivement, et que vous l’avez réalisé seul dans votre coin, en tout cas sans votre majorité en dehors de quelques points de détails, nous le voterons par principe.

Car effectivement c’est mieux que rien, il a le mérite d’exister, de prévoir des engagements financiers, un phasage des opérations, et quelques opérations nouvelles, entre autres la mise en place d’un outil de télé relevé des consommations dans les lycées, l’étude de projets photovoltaïques sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, ou encore la mise en place de clauses environnementales dans les futurs marchés de fourniture d’électricité de notre patrimoine, avec la possibilité notamment d’inscrire une clause sur l’origine de l’électricité afin de garantir une certaine part d’électricité d’origine renouvelable.

Néanmoins, ce plan est malgré tout décevant au regard des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face et qui nous imposent à tous de changer de braquet. Il s’apparente davantage à un plan de communication dans lequel notre collectivité chiffre, budgétise et répertorie dans un document tout ce qu’elle fait en matière de transition énergétique depuis plusieurs années et tout ce qu’elle prévoyait déjà de faire demain.

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vendredi 19 décembre 2014

Aides aux entreprises : l'utilité de l'aide publique n'est toujours pas une condition indispensable...

Budget 2015 : le dispositif d'aide aux entreprises a été adopté par le FdG et le PS. Les élus EELV ont voté contre, comme l'an dernier.

Explication de vote par Agnès Mollon.

Permettez-moi de vous rappeler que nous n’approuverons pas ce rapport pour les mêmes motifs que l’an dernier dans la mesure où les modalités du dispositif n’ont pas bougé d’un iota pour l’an prochain, contrairement à notre contribution financière, l’UPA pourra s’en réjouir.

1) En période de crise et de restriction budgétaire sans précédent, comment une collectivité, comment un élu tout simplement, peut porter, cautionner un dispositif d’aide aux entreprises qui ne prévoit pas de placer l’utilité de l’aide publique comme le critère principal ? C’est une aberration, un pied de nez aux citoyens à qui on annonce chaque jour des coupes budgétaires dans les services publics, dans la protection sociale, dans la vie associative, au motif bien pratique qu’il faut rationnaliser la dépense publique. Nous ne comprenons toujours pas aujourd’hui ce qui a poussé les élus socialistes et Front de Gauche de cette enceinte à approuver l’an dernier une telle ineptie.

2) 2ème réserve, les entreprises de la filière forêt-bois, comme l’a mentionné Pierre ce matin. Je n’ai pas besoin de revenir dessus.

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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mardi 28 octobre 2014

Barrage de Sivens : le rapport d’expertise épingle le projet

Communiqué du 28 octobre 2014 - Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Le rapport d’expertise présenté lundi 27 octobre concentre toutes les critiques formulées depuis des mois par les écologistes : « surestimation des besoins de l’ordre de 35% », « pas de réelle analyse des solutions alternatives », étude d’impact « de qualité très moyenne », financement du projet «fragile», « coût élevé », etc.

Il met en exergue la précipitation dans ce projet qui ne bénéficiera, selon les deux experts mandatés, qu’à une quarantaine d’agriculteurs pour un coût estimé de 8,4 millions d’euros hors taxe pris en charge intégralement sur des fonds publics. Très onéreux, au service d’une agriculture productiviste avec laquelle il faut rompre, ce projet aura également des conséquences environnementales désastreuses, dont la destruction irréversible de la forêt et d’une zone humide de 13 hectares dans laquelle vivent 94 espèces protégées.

Les travaux ont débuté à marche forcée, au mépris du droit, de toute concertation, des recours juridiques en cours d’examen et des différents avis négatifs ou des réserves formulées par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), le Conseil national de protection de la nature (CNPN), de la Commission d’enquête publique, de la Fédération de pêche et des milieux aquatiques et de l’Office National de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Quel énorme gâchis !

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dimanche 26 octobre 2014

Formation Négawatt à Clermont-Ferrand

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Formation sur 2 jours avec Olivier Sidler : Rénovation à très faible consommation d'énergie des bâtiments existants

Les 25 et 26 novembre 2014 à Clermont-Ferrand, Maison de l’habitat - 129 avenue de la République

La rénovation des bâtiments résidentiels et tertiaires est l’un des principaux projets industriel, socio-économique et environnemental pour la France dans les prochaines années. L’ensemble des consommations d'énergie dans ces bâtiments représente plus de 40 % de notre consommation d’énergie finale !

Cette session de formation s'inscrit dans cette problématique en proposant aux professionnels concernés les clés de la rénovation à très faible consommation d'énergie, tout en s'appuyant sur les derniers retours d'expérience sur la question.

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dimanche 19 octobre 2014

Loi sur la Transition Energétique : bêtisier du développement durable - Episode 6

Devinette : Qui a tenu les propos ci-après à l'Assemblée Nationale pour défendre un amendement déposé par son groupe ?

Il s’agit tout simplement de revenir à l’expression consacrée depuis fort longtemps, depuis 1955 en fait, par notre législation, l’expression « sûreté nucléaire ». Le texte de la commission lui substitue la notion de maîtrise du risque. Ce n’est pas tout à fait la même chose. La sûreté nucléaire, c’est beaucoup plus complet. Il est vrai que la notion de maîtrise du risque est utilisée par certains organismes – AREVA, le CEA, EDF – et je pense que c’est sans doute par référence à ceux-ci que la formule a été introduite dans ce texte. Pour justifier des dispositions techniques, ces organismes ont pour objectif affiché la maîtrise du risque, mais cela me paraît finalement plutôt réducteur. Voilà pourquoi je propose de remplacer la maîtrise du risque par la sûreté nucléaire.

Réponse ? André Chassaigne

A noter que l'exposé des motifs de l'amendement (cliquer ici pour le retrouver) précise : Les auteurs de cet amendement souhaitent préciser l’objectif de la politique énergétique, en faisant référence aux termes de « garantie de sûreté nucléaire ». En effet, l’ensemble du système français d’expertise et de contrôle des installations nucléaires, avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a pour objectif de garantir la sûreté nucléaire et non une simple maîtrise des risques nucléaires.

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samedi 18 octobre 2014

Loi sur la Transition Energétique : bêtisier du développement durable - Episode 5

Devinette : Qui a tenu les propos ci-après à l'Assemblée Nationale ?

L’inertie et le statu quo seraient un choix coupable parce que la France prendrait un retard irrattrapable.

Réponse ? Ségolène Royal quelques jours avant "la suspension sine die" de l'éco-taxe !

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vendredi 17 octobre 2014

Loi sur la Transition Energétique : bêtisier du développement durable - Episode 4

Devinette : Qui a tenu les propos ci-après à l'Assemblée Nationale ?

Alors plutôt que d’énumérer une litanie de concepts tous plus vaporeux les uns que les autres – tels que la sobriété énergétique ou la décroissance durable –, tentons ensemble d’élaborer un plan d’actions concrètes et de créer les conditions de l’indépendance énergétique française. Pour cela, il nous faut sortir des choix stratégiques biaisés, nous engager dans la transition énergétique sans arrière-pensée nucléarophobe et faire de la croissance verte une chance pour l’avenir. Mais dans ce but, vous devez renoncer à la fermeture de la centrale de Fessenheim, vous engager dans la voie de la modernisation de notre parc nucléaire et abandonner tout objectif chiffré en matière de réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique.

Réponse ? Damien Abad, député UMP de l'Ain

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mercredi 15 octobre 2014

Loi sur la Transition Energétique : bêtisier du développement durable - Episode 3

Devinette : Qui a tenu les propos ci-après à l'Assemblée Nationale ?

L’énergie nucléaire est par ailleurs une énergie propre, avec un impact nul en termes de rejets de gaz à effet de serre. C’est aussi une énergie dont la source d’approvisionnement est sécurisée, puisque nos principaux fournisseurs sont des pays de l’OCDE comme l’Australie ou le Canada. Quant au gaz de schiste – si vous me permettez cette parenthèse –, ne serait-il pas raisonnable de faire au moins l’inventaire des ressources potentielles dont dispose le territoire national avant de décider ou non de l’exploiter ?

Réponse ? Michel Sordi, député UMP du Haut-Rhin

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