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• Pollution de l'air à Marseille - 29/06/2011

Pollution de l'air à Marseille

Marseille, le 29 juin 2011,

 

Pollution de l'air à Marseille : il en va de la santé et du confort des marseillais.  A l'Etat de prendre ses responsabilités !
 
Sommés par la Commission européenne de réduire la pollution de l'air dans plusieurs capitales régionales dont Marseille, sous peine d'une astreinte (pour Marseille, de 300 000 € par jour avec effet rétroactif), les services de l'État ont déclenché il y a quelques mois la révision du Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) des Bouches-du-Rhône.
 
Le Conseil Régional et les autres collectivités territoriales, comme les industriels, ont répondu présents aux nombreuses réunions de préparation des fiches-actions, l'Etat laissant entendre qu'il saurait se retourner vers les uns et les autres pour payer l'amende européenne si chacun ne prenait sa part de responsabilité.
 
La Région - et tout particulièrement ses élu-e-s écologistes - œuvrent pour des politiques volontaires de développement soutenable, en l’occurrence pour une réduction des déplacements routiers, grâce à des plans ambitieux de développement du transport collectif (plan PrioriT, protocole d’accord Région/SNCF/RFF : augmentation de la fiabilité, de l’attractivité des TER), rénovation de gares et de lignes, nouveaux chantiers, achat de matériel roulant, tarification sociale incitative…
voir :

paca.elus-ecologistes.fr/themes/6138-transports/
 
Aujourd’hui, c'est l'État lui-même qui hésite à mettre en place, dès cet été, la mesure la plus efficace, la plus lisible et la moins coûteuse que constitue la limitation homogène à 90 km/h de la vitesse sur l'ensemble des voies rapides qu'il gère autour de Marseille . Non content de n'avoir pas joué le rôle qui était le sien dans le cadre du précédent PPA (contrôles de pollution, voies réservées aux transports en commun sur les voies rapides ... ), il refuse maintenant une mesure qui a fait ses preuves dans bon nombre d'agglomérations européennes, et dont les bénéfices sont multiples : sécurité routière, plus grande fluidité du trafic, moindre bruit, baisse de la pollution de l'air et des consommations de carburant, moindre contribution au réchauffement climatique, ...
 
La Région, les collectivités et les industriels sont prêts à continuer de s'investir dans l'amélioration de la qualité de l'air dans l'aire urbaine marseillaise, mais l'État, sans doute le premier responsable de la situation actuelle, doit prendre ses responsabilités qui sont les siennes, au titre de ses pouvoirs de police.

Jean-Yves PETIT
Vice-président Europe Ecologie les Verts / Partit occitan au Conseil Régional PACA,
en charge des transports et de l'éco-mobilité.