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Tribunes du groupe pour le journal "Notre Région"

 

Novembre-Décembre 2015

Fin de mandat

 

Nous voici donc parvenus au terme de cette mandature régionale 2010-2015.

Au sein de la majorité de gauche, écologiste et solidaire, notre groupe de 20 élus régionaux a œuvré sans relâche pour développer et améliorer les services publics régionaux et impulser des politiques innovantes pour la transition écologique de nos territoires :

- pour les transports régionaux : création de la carte Zou, ré-ouverture de lignes ferroviaires, augmentation importante du nombre de voyageurs quotidiens...

- pour l’environnement : économies d’énergie, soutien aux énergies renouvelables, création de nouveaux parcs naturels régionaux, stratégie régionale de la biodiversité, protection du littoral et de la mer, contrats de rivières pour lutter contre les inondations...

- pour le logement : réhabilitation énergétique de 25 000 logements, lutte contre l’habitat insalubre et dégradé, création d’un fonds pour le logement des jeunes...

- pour la santé : passe santé pour les jeunes, création de maisons régionales de santé, charte mieux manger au lycée, soutien au bio et aux circuits courts, protection des terres agricoles...

- pour l’économie et l’emploi : soutien aux filières économiques innovantes et à la reconversion écologique de filières industrielles, à l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, entreprises d’insertion), responsabilité sociale des entreprises...

- pour la démocratie : critérisation et transparence des aides et dispositifs régionaux, exemplarité dans l’exercice des fonctions d’élus...

Il appartiendra aux électrices et aux électeurs de juger ce bilan lors des élections régionales qui se tiendront les 6 et 13 décembre prochains.

Pour notre part, nous resterons mobilisés pour rendre notre région encore plus écologique, solidaire et citoyenne.

 

Septembre-Octobre 2015

Réfugiés, Climat et Solidarité : les trois sont liés !

Les images des migrants en méditerranée, fuyant leur pays et cherchant secours en Europe, nous parviennent en nombre sur nos écrans. Au début de l’été, un camp de réfugiés, hommes, femmes et enfants, s’est établi à la frontière franco-italienne, où les organisations humanitaires sont intervenues dans le calme, de manière remarquable. Le Pape a alerté sur cette mer méditerranée en passe de devenir un grand cimetière si rien n’est fait pour qu’elle ne soit à nouveau une zone d’échanges apaisés et prospères. Cette situation n’est pas nouvelle mais elle empire pour devenir bientôt incontrôlable. Comme celle du Climat. En effet, l’incapacité des gouvernants à résoudre les déséquilibres – qu’ils soient écologiques, économiques, sociaux ou politiques – nous met face à une situation bien périlleuse. Car au fond, c’est du même mal dont il s’agit. La destruction des écosystèmes et le rejet des gaz à effet de serre menacent la pérennité de notre climat, tel que nous l’avons toujours connu. Les populations vivant dans des zones déjà sous tensions font face à une perturbation de leurs conditions de vie et seront de plus en plus amenées à se déplacer. Devant ces changements rapides, nous prenons nos responsabilités. En investissant dans la transition énergétique, dans l’économie sobre en ressources et respectueuse de l’environnement, dans les modes de transport doux, dans la protection des espaces naturels remarquables et des continuités écologiques. Et en « écologisant » les plans d’aménagement du territoire. Les politiques menées dans l’institution régionale sont capitales pour faire face aux mutations en cours. Aujourd’hui, le courage et l’innovation politiques sont plus que jamais nécessaires. Il est grand temps !

Eté 2015

C’est quoi une politique culturelle écologiste ?

Pour les écologistes, la culture ne se réduit pas au divertissement, certes nécessaire. C’est au travers d’une définition élargie qu’ils abordent cette question. La culture, ce sont les arts, multiples et infinis, mais aussi les langues tout autant que les sciences. On mesure à quel point les politiques « culturelles » sont des politiques transversales et structurantes : promotion de la culture générale et de la culture scientifique vont de pair et l’apprentissage des langues est le meilleur point d’entrée vers la connaissance de l’autre, de sa vision du monde. Discuter, confronter les points de vue, rencontrer, apprendre, telles sont les missions – entre autres - d’une presse libre et indépendante, et nous aidons, dans le cadre de nos politiques régionales, au maintien et au développement de médias « citoyens ». Transmettre la culture du débat, du respect et de la non-violence c’est prendre part à la construction d’un monde en paix. L’école y joue, certes, un rôle central mais c’est bien toute la société qui est concernée. Car lutter contre les stéréotypes et les préjugés en tout genre, inclure les personnes handicapées, ce n’est pas seulement les premières années de la vie mais tous les jours. La culture est aussi un moyen de redynamiser le lien social, vecteur de convivialité, au travers de structures culturelles de proximité, sobres en argent public et bien plus en adéquation avec les attentes de la culture populaire, la culture de tous les jours, pour toutes et tous. Et même lorsqu’elle est minoritaire : nous soutenons, avec constance et de longue date, la préservation des langues régionales mais aussi des langues rares et anciennes, gages d’une « biodiversité culturelle » véritable.

Avril-Mai 2015

Sommet Paris Climat 2015 : pour mieux vivre ensemble, soignons la planète !

 

En décembre 2015, la France accueillera les 193 pays membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour une grande Conférence sur le Climat (COP 21). Si rien n'est fait pour réduire les gaz à effet de serre, les scientifiques prévoient une augmentation minimale de 4°C de la température du Globe d'ici la fin du siècle et des conséquences très négatives sur la vie humaine et tous les écosystèmes : sécheresses, famines, inondations…

On le sait déjà depuis plusieurs années, l'inaction coûterait bien plus cher que les actions à mener aujourd'hui pour limiter les dérèglements climatiques mais aussi s'y adapter.

Cette conférence aura pour but de limiter le réchauffement à 2°C par des politiques concertées à l'échelle de la planète : créer un Fonds Vert pour aider les pays pauvres dans la transition énergétique, engager chaque pays à voter des lois contraignantes, transformer nos industries, notre agriculture, nos modes de transports, et repenser notre urbanisme. Surtout, il s’agit, bien au-delà des États, de mobiliser les citoyens, associations, syndicats, entreprises et collectivités locales, dans un modèle de développement soutenable, qui respecte le vivant et partage les richesses.

Ce sommet mondial ne doit pas rester une affaire de chefs d’Etat et de diplomates car il concerne notre avenir à chacun d'entre nous. Alors, dès le mois de juin, participons aux mobilisations citoyennes qui proposent des solutions concrètes pour agir dans notre vie quotidienne : préserver notre santé et notre alimentation, réduire et trier nos déchets, préserver la nature qui nous protège, habiter des villes durables, produire, consommer et se déplacer sans polluer. L'heure tourne : Agissons maintenant !

Janvier- février 2015

 

Cabu, Clarissa, Bernard, Ahmed, Yoav…

A l'heure où ces lignes seront publiées, nous n'aurons pas oublié les terribles attentats de Charlie Hebdo et de l'HyperCacher, l'émotion, le grand élan citoyen mais aussi les interrogations sur les racines d'un drame, au cœur de notre République. Et nous n’oublions pas les horreurs commises dans de nombreuses régions du monde, aux motivations diverses.

Les terroristes ont attaqué la liberté d'expression mais aussi la France de l'Egalité et de la tolérance. Parmi les victimes, dont nous saluons encore la mémoire, il y avait des français sans religion, mais aussi de religions, d’origines géographiques et sociales différentes. A nous de ne pas céder à la peur et de défendre les valeurs de dialogue auxquelles nous sommes attachés, pour faire barrage à la violence, aux amalgames sur nos compatriotes musulmans.

Nous avons confiance dans le fait que nous saurons trouver le juste équilibre entre les moyens nécessaires à la lutte contre le terrorisme et le respect de nos libertés. Nous sommes conscients aussi du chantier que nous avons pour lutter contre l'ignorance par davantage de culture et d'éducation.

L'équipe de Charlie Hebdo, notamment Cabu ou l'économiste Bernard Maris, partageait aussi les valeurs de l'écologie.

Avec eux, nous n'oublierons pas que le fanatisme et le terrorisme trouvent leurs racines dans les guerres pour le pétrole et les matières premières. Et qu'en nous mobilisant pour stabiliser le climat, pour l’eau, bien commun de l’humanité, et le maintien des agricultures locales, source de l’alimentation, pour des énergies renouvelables et disponibles pour tous…, on lutte aussi pour la paix.

Ces pensées, que nous défendons depuis longtemps, accompagneront plus encore nos actions, tout au long de cette année 2015.

 

Novembre-décembre 2014

Partenaires pour nos terres !

Notre Région passe au vert. Une formule ? Non, car jour après jour, une politique nouvelle, une dynamique de transformation écologique et sociale, est impulsée par les élu-e-s écologistes.

En témoigne l’inauguration récente de la ferme bio des Jonquiers à Aubagne, que la Région a aidée pour l’acquisition du terrain. La Foncière Terre de liens, partenaire associé, a collecté de son côté plus de 300 000 € d’épargne citoyenne pour cette opération, sauvant ainsi 2,68 ha de terres fertiles, menacées par l’extension d’une grande surface. Grâce à ce partenariat original, Olivier et Hauria, maraichers bio, ont pu s’établir de manière pérenne, développer leur production et créer plusieurs emplois. Ils vendent leurs fruits et légumes sur les marchés locaux, dans les AMAP, et prévoient d’approvisionner une cantine locale.

Il est absolument nécessaire de maintenir et développer l’activité agricole, y compris dans les zones périurbaines de notre territoire. Cet exemple démontre que c’est possible et témoigne d’une bonne et reproductible initiative écologique.

Pour accompagner de jeunes agriculteurs qualifiés ne bénéficiant pas d’héritage familial et rencontrant des difficultés quant à l’accès au foncier, aux bâtiments agricoles et au logement, une volonté politique forte a été nécessaire.

Depuis 2010 la Région mène une politique de préservation du foncier agricole en aidant financièrement les collectivités locales rachetant des terres pour installer des agriculteurs. Le travail fait avec la Fondation Terre de liens innove en matière de partenariat public/citoyens sur les acquisitions foncières.

Les écologistes entendent généraliser ce processus vertueux dans toutes les politiques.

Bònei festas calendalas e a l'an que vèn !

octobre 2014

 

La Région mobilisée face au changement climatique

Le changement climatique aura des conséquences planétaires majeures au cours du XXIè siècle.

Notre région sera particulièrement affectée, comme l’ensemble de la Méditerranée.

C’est pourquoi sous l’impulsion de ses élu-e-s écologistes, la Région mène depuis 2004 des politiques ambitieuses de lutte contre le changement climatique.

D’abord pour atténuer son ampleur, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et donc la consommation d’énergie du territoire régional. Le programme AGIR + pour la transition énergétique a ainsi soutenu plus de 1200 projets ; avec le programme RHEA la réhabilitation énergétique de 35 000 logements sociaux a été engagée ; la desserte régionale en TER a doublé en dix ans…

La Région accompagne également l’adaptation aux impacts probables du changement climatique. L’organisation de nos territoires et les activités économiques sont à repenser pour faire face à plus de canicules, des sécheresses plus longues en été, des précipitations plus concentrées à l’automne et au printemps et des hivers plus doux avec moins de neige.

La lutte contre le changement climatique engage la responsabilité de tous.

C’est particulièrement vrai à l’échelle des Etats. En accueillant en décembre 2015 à Paris un sommet décisif contre le changement climatique, nommé COP 21, la France a l’ambition de peser sur le destin de la planète, des femmes et des hommes. C’est pourquoi les élu-e-s écologistes du Conseil régional invitent chacun à se mobiliser pour le climat, le forum AGIR pour le climat du 3 novembre à l’hôtel de Région donnera le coup d’envoi de cette mobilisation régionale.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Un-guide-d-informations-COP21-pour.html

 

Septembre 2014

 Bonne rentrée, dans son assiette !

 

L'impact de l'alimentation et de l’environnement sur la santé est prouvé scientifiquement.

La Région a la responsabilité des cantines des lycées et donc, de la qualité des repas de nos adolescents. C'est un chantier d'importance pour les écologistes, reconnus dans ce combat.

Travailler sur la restauration collective est d'autant plus fondamental que la question permet de traiter également de : l'agriculture biologique (AB) locale, des circuits courts de production (limiter les transports) et ainsi du développement de l'emploi local et ce dans tous nos territoires.


Les obstacles sont nombreux mais nous ne baissons pas les bras face à cet enjeu primordial concernant le quotidien (et l’avenir) de milliers de familles de PACA. Notre Région a toujours fait le choix de ne pas déléguer ce service au secteur privé. Elle  sert chaque année 11 millions de repas à 90.000 lycéens, soit près de 30 millions d’euros de denrées alimentaires achetées.

Que voulions nous ? :

Un service public accessible à tous, quels que soient les revenus des familles : c’est l’objet de la tarification sociale.

Un service public de l’alimentation, qui redonne du sens à l’acte de se nourrir et préserve la santé de la jeunesse : c’est l’objet d’une charte d’engagement, votée en juin 2014.
Nos engagements pour les années à venir y sont clairement énoncés : 20% de produits bio à chaque repas, des circuits courts pour des aliments issus de productions locales et peu transformés, des fruits et légumes de saison, une alimentation méditerranéenne, des conditions d’accueil répondant aux attentes des lycéens.

Notre ambition est celle d’une véritable transition alimentaire à l’horizon 2030, aussi stratégique et décisive pour notre région que la transition énergétique.

http://paca.elus-ecologistes.fr

juillet-août 2014

Parce qu’elle nous fait du bien !,
l’agriculture biologique (AB) mérite d’être plus fortement soutenue
.

Les crises que nous vivons nécessitent des politiques publiques efficaces pour la création d’emplois et d’activités plus respectueuses de l’environnement. L’agriculture biologique répond à ces enjeux. Elle réduit le nombre d’intermédiaires et les transports polluants, préserve notre environnement et contribue à la vitalité économique de nos territoires en créant plus d’emplois que l’agriculture conventionnelle. En outre, il est 20 fois moins coûteux d’éviter la pollution de l’eau en soutenant l’AB, plutôt que de traiter l’eau polluée.

1ère région bio de France avec 15,2% de Surface Agricole Utile en bio (moyenne nationale à 3,9%), notre région possède de nombreux atouts pour son développement : conditions climatiques, filières de production et gammes de produits diversifiées, demande soutenue des marchés pour le bio local, acteurs motivés et compétents. La Région encourage depuis plusieurs années cette filière. Un amendement que notre groupe a déposé en 2011, voté, a fixé l’objectif réaliste de 30% d’AB en PACA d’ici 2020.

Malgré un marché en croissance, on observe un ralentissement des conversions des agriculteurs. Pour relancer la dynamique, il est nécessaire de donner confiance aux producteurs quant à la rentabilité de leur activité, par l'organisation et la structuration des filières, mais également par des orientations politiques fortes et cohérentes de soutien à la bio et au foncier agricole.

Il faut se donner les moyens d’atteindre les objectifs affichés. Avec la restauration collective des lycées, la gestion des aides aux producteurs bio, le soutien aux structures de développement…, la Région dispose de leviers. Notre groupe veillera à ce qu'ils soient activés.

 

juin 2014

Oui, renforçons les Régions !

Le nouveau projet de réforme territoriale vise à simplifier « le mille-feuille » et redéfinir « qui fait quoi, avec quels moyens ? ». Il s’agit, enfin !, de ne plus disperser les énergies, rendre les actions publiques plus compréhensibles et efficaces et d’établir plus d’égalité entre territoires. Et pour que cette réforme soit éclaircie et démocratique, nous jugeons opportun de reporter les élections, afin que les habitants se prononcent en connaissance de cause vis à vis des futurs élus locaux et de leurs projets.

Mais l’annonce du renforcement de la Région et l’affirmation des bassins de vie comme maille essentielle vont dans le bon sens. La disparition programmée des départements aussi. Cela permet de faire coïncider l’organisation d’un territoire à la vie quotidienne de ses habitants, en assurant un équilibre urbain/rural. Discutons aussi sur le projet d’attribuer des compétences exclusives et spécifiques à chaque collectivité, tout en gardant quelques compétences partagées, comme la culture et le sport, pour lesquels la complémentarité entre collectivités peut être féconde.

Les écologistes œuvrent pour une Europe et des Régions fortes, assises sur un modèle de développement soutenable et non sur une ligne libérale, génératrice de violences et régressions.

Nous sommes pour une Région aux pouvoirs règlementaires et financiers renforcés, pilotant des programmes qui nécessitent une taille critique. Pour dynamiser une économie responsable et l’emploi local, pour l’aménagement harmonieux du territoire, pour mieux respirer, se déplacer, se loger, se former, innover, pour protéger notre environnement, les Régions doivent, ainsi, accélérer la transition écologique, que nous mettons en place en Provence-Alpes-Côte-D’azur.

 

mai 2014

Reconstruire une gauche écologiste et sociale

Au lendemain des élections municipales, qui ont lourdement sanctionné la gauche et la politique gouvernementale, les écologistes ont décidé de sortir du Gouvernement. Le Pacte de Responsabilité, qui prévoit 50 milliards d’économies, ne nous permettait plus de mener nos politiques dans de bonnes conditions. La politique d’austérité européenne, qui doit être changée, rejaillit en cascade sur le budget de l’Etat et sur celui des collectivités locales.

Dans ce contexte difficile, le Gouvernement trouve pourtant les moyens de financer des milliards d’aides aux entreprises, sans distinction de taille, de secteur d’activité, ni claire contrepartie. A côté, les collectivités locales (dont les Régions), premiers investisseurs publics, sont appelées par l’Etat à réduire leur budget. Nous ne sommes pas d’accord avec cette politique qui empêche un développement économique et un aménagement du territoire porté par les acteurs locaux.

A la Région, nous menons souvent le débat sur les critères et l’évaluation des aides aux entreprises. Avec ses faibles moyens, nous nous félicitons que la Région construise sa politique économique non pas sur la baisse des coûts du travail mais sur l’investissement et la recherche, le soutien à l’économie verte, sociale et solidaire, aux innovations écologiques qui permettent de produire mieux avec moins de gaspillage et de pollution.

Nous sommes plus que jamais vigilants à pouvoir réaliser les engagements pris auprès des citoyens en 2010, en réunissant le sens des responsabilités et le respect de nos valeurs. C'est un exercice difficile et porteur de nombreux débats, mais dont nous continuerons à rendre compte.

avril 2014

 Avec les Régions, réinventons l’Europe !

Le projet européen a scellé la réconciliation franco-allemande, intégré trois pays du sud de l’Europe qui sortaient de la dictature puis des pays d’Europe centrale et orientale émancipés du joug soviétique. Cette construction européenne est précieuse.

Mais quel est aujourd’hui son projet politique et sa place dans le quotidien de chacun d’entre nous ? L’Europe est en crise. Elle paye des décennies de politiques néo-libérales et un réel déficit démocratique. Les Etats-nations masquent parfois  les bénéfices attribuables à l’Europe et l’accusent de maux dont ils sont souvent eux-mêmes responsables.

Nombre de projets régionaux ne pourraient se réaliser sans l’Europe. De 2007 à 2013, 825 millions d’euros de fonds européens ont été accordés à notre région ! Ils ont permis de soutenir la formation des demandeurs d’emploi, des projets de recherche médicale, la réhabilitation thermique de  logements, le réseau ferroviaire des Chemins de fer de Provence, etc.

Dès 2014, les conseils régionaux géreront directement une grande partie des aides européennes, rendant leur accès plus lisible et simple. L’Europe, grâce au rôle renforcé des Régions, se rapproche des citoyen-nes ! Les élus régionaux écologistes ont participé aux négociations pour orienter l’utilisation des fonds européens en PACA : efficacité énergétique des bâtiments, économie verte, transports ferroviaires, prévention des risques naturels, protection de la biodiversité, etc., seront fortement soutenus.

Les écologistes proposent un modèle de développement soutenable, respectueux des générations futures. Reprenons la main pour une Europe citoyenne, écologique, fédérale et solidaire, œuvrant à une juste coopération avec le reste du monde.

 

mars 2014

L’écologie pense le social.
La social-démocratie pense-t-elle l’écologie ?

 

En période de crise, on dit que l’environnement n’est pas la priorité des français. Pourtant, si l’écologie est « bonne pour la planète », elle l’est surtout pour les êtres humains. Le climat, les ressources naturelles sont au cœur de nos modes de vie, de notre santé, de l’économie.

L’écologie combat les inégalités, et les mécanismes qui les entretiennent, dans la répartition des richesses. 1% de la population mondiale détient 50% des richesses ! Des secteurs entiers sont en crise.

Si les écologistes pensent à la dimension sociale, la social-démocratie voulue par le Président Hollande oublie trop souvent l’environnement. La politique économique et le dialogue social devraient soutenir des emplois durables, dans des secteurs d’activité de l’économie verte, avec des financements nationaux et européens.

 

A la Région, nous portons des politiques qui concilient cette double dimension :

-          Pour se déplacer moins cher en polluant moins : plus de trains régionaux, cartes Zou avec des tarifs attractifs et la gratuité pour les jeunes,

-          Pour le droit au logement : aide aux communes à construire plus de logements sociaux, travail avec la Fondation Abbé Pierre contre l’habitat indigne, financement des travaux d’économies d’énergies (20 000 logements sociaux réhabilités en 2 ans),

-          Pour l’emploi durable : aide aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, l’écologie industrielle et l’économie circulaire, la reconversion des industries et la formation des personnels,

-          Pour la recherche et l’innovation : faire avancer l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le transport non polluant, la santé et le bien-être

 

L’écologie et le social, ça marche ensemble !

janvier- février 2014

Fin 2013, fin de la culture ? 2014, faim de culture !

Notre groupe nourrit de vives inquiétudes à propos du secteur culturel.

Dans ces temps de profondes crises, c'est la culture qui rassemble les hommes et apaise les tensions. Elle fait humanité. Aussi, notre soutien en direction des manifestations et des structures devrait être, de la proximité jusqu’à l’excellence, sans faille. Or, nous sommes inquiets car nous avons fait face à des investissements particulièrement lourds qui viennent assécher un budget déjà contraint par la raréfaction de l’argent public.

Ainsi MP 2013 a demandé un effort initial de 12 millions d’€. L’association affiche aujourd’hui un déficit de 3 millions sans qu’une cellule de crise en ait assuré la tutelle.

Les évènements de MP 2013 devaient s’inscrire dans un équilibre durable. Il est urgent d’entamer une réflexion pour voir comment et sous quelles conditions des opérations peuvent être pérennisées et bénéficier à l’ensemble du territoire régional, le positionnant ainsi comme une pièce maîtresse de l’Art et de la Culture en Méditerranée.

Comment accompagner les opérateurs culturels, financièrement et humainement en difficulté, pour avoir relevé le défi de la capitale 2013 ?

De plus,  « Le Conseil Régional a compétence pour assurer la promotion des langues régionales». Avec quel partenariat et quels moyens gèrerons-nous cette compétence ? Comment assurer un destin à notre langue régionale ?

Il est plus que temps d’avancer avec collégialité, humanité et néanmoins rigueur, conformément à notre engagement d’intégrer les critères économiques sociaux et environnementaux dans nos politiques, en garantissant une pérennité à notre action culturelle, apte à recoudre un tissu social et territorial de plus en plus distendu et déchiré.

 

Décembre

Comptes de Noël : l’heure des choix

Citoyen-ne-s et entreprises payent taxes et impôts. En retour, ils BéNéFICIENT de services publics et de prestations sociales. Le consentement à payer est aujourd'hui remis en cause : trop de prélèvements sur les ménages, évasion fiscale, dégradation des services rendus. Une réforme fiscale est nécessaire, notamment pour les Régions qui ont peu de moyens.

Ainsi, sur votre feuille d'impôts locaux, sachez que vous ne payez rien pour la Région. Nous recevons des dotations de l'Etat, qui ont tendance à baisser. La seule recette fiscale régionale est la carte grise. D'un autre côté, les dépenses augmentent. Elles sont bien nécessaires si nous voulons des lycées de qualité, dynamiser l’économie et l’emploi et plus de trains régionaux…
Si nous ne voulons pas laisser filer la dette, nous devons faire des choix.

Les écologistes ont décidé de refuser la hausse de la carte grise et d'engager la Région sur une meilleure gestion des fonds publics : plus de critères sociaux et environnementaux, moins de dépenses pour les routes (qui ne sont pas de notre compétence), priorité aux transports collectifs, à la formation, à l'économie solidaire, aux logements sociaux et la rénovation thermique des bâtiments pour baisser les consommations et factures d’énergie…

Ni austérité, ni gaspillage de fonds publics : trouvons le chemin de la justice et de l'apaisement politique.

Nous vous souhaitons à tou-te-s de belles fêtes de fin d’année.

 

Novembre

POUR UN BUDGET AU SERVICE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

Le vote du budget 2014 du Conseil régional est prévu le 13 décembre. Notre groupe propose les orientations budgétaires suivantes, en négociation avec nos partenaires de la gauche régionale :

-      Travailler sur la qualité de la dépense publique : le rapport de la Chambre régionale des comptes nous y invite, sur des questions comme les relations avec les associations ou l’évaluation de nos politiques. Nous demandons, avant la fin de l’année, une délibération sur les « éco-conditions », pour établir de vrais critères dans l’octroi de l’argent public régional.

-       Créer un opérateur énergétique régional : une agence qui pourrait lever des financements pour accompagner les collectivités locales dans leurs chantiers de réhabilitation thermique des bâtiments et d’énergies renouvelables.

-       Appliquer nos engagements de mandature : moins de béton et de goudron, moins de grands stades et de ronds-points, plus d’intelligence, de culture, de transports collectifs, de services aux habitants. Voilà le rôle que nous défendons pour notre région. Plutôt que financer la L2 ou le stade Vélodrome à Marseille, nous préférons investir sur l’économie -en particulier l’économie sociale et solidaire-, l’emploi, la formation, la qualité de vie dans les lycées, la culture, l’environnement, la qualité des logements.

Il n’est donc pas question, pour les écologistes, d’augmenter le prix de la carte Zou dans les transports régionaux, mise en place il y a un an, avec déjà plus de 150 000 abonnés dans notre région.

La feuille de route de notre Groupe est précise, nous aurons à cœur de défendre nos valeurs et nos engagements dans cette période difficile pour nos concitoyens.

 

octobre

Pourquoi favoriser l'utilisation des transports collectifs plutôt que la voiture ?

Pour réduire la facture des ménages et entreprises en matière de déplacements, pour résorber les embouteillages, diminuer la pollution de l’air, nocive et coûteuse pour la santé, réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Comment diminuer les inégalités d’offres de déplacements sur notre territoire ? comment améliorer l'articulation entre les différents transports (train, bus, métro, tramway, vélo…), ce qu’on appelle l’inter-modalité ?

Autant de chantiers majeurs que les écologistes défendent et auxquels notre vice-président aux Transports, J.-Y. Petit, s’est attelé, dès le début du mandat.

Il s’agissait à court terme de redresser la qualité et la fiabilité du service TER. Un accord Région/SNCF/RFF a permis plus de trains, plus ponctuels et une meilleure information en temps réel. Depuis peu, cette qualité a connu des défaillances dont J.-Y. Petit s’est le premier inquiété auprès de la SNCF. Un plan de redressement est en cours.

Il s’agissait d’offrir des tarifs plus attractifs et concurrentiels par rapport à la voiture. Ce fut la mise en place de la carte ZOU ! Aujourd’hui, une nouvelle offre simplifie la vie des usagers entre Marseille/Aix et Marseille/Aubagne, avec le PASS Alternatif, 1er pas vers une tarification unique, zonale.

Il s’agissait aussi de se projeter dans l’avenir. Ont ainsi été programmés l’achat de matériel roulant (16 locomotives en 2013), une augmentation du nombre de trains sur certains axes, des réouvertures, doublement et créations de lignes.

Parce que la méconnaissance des alternatives peut retenir de laisser sa voiture, un nouvel outil est conçu pour l’information des usagers : pacamobilite.fr Il indique précisément comment circuler en transports collectifs d’une adresse à l’autre en PACA.

En 3 ans, 20 000 personnes sont passées de la voiture au train pour leurs trajets. Et vous ?

 

septembre

Plus de pouvoir aux Régions, plus de démocratie

Avec 27 régions, 102 départements, plus de 36 000 communes et plusieurs milliers de groupements de communes, l’organisation institutionnelle française est trop compliquée. Les moyens humains et financiers sont dispersés. Les citoyens se perdent dans les circuits de décision et ne mesurent plus l'utilisation de l'argent public. L'abstention et les votes protestataires progressent.

De nouvelles lois sur la décentralisation seront votées au Parlement d'ici la fin de l'année. Elles doivent être à la hauteur des enjeux. Les Régions françaises sont encore des nains politiques et financiers en comparaison de leurs homologues allemandes, espagnoles ou italiennes. Les compétences des Régions doivent se renforcer pour l'Aménagement du territoire, le Développement économique, la Transition écologique, la Biodiversité, l'Innovation, le Tourisme et la Culture. Les Régions ont besoin de renforcer leurs moyens avec de nouvelles recettes, venant de la fiscalité verte par exemple.

Par ailleurs, dans notre région, deux grandes métropoles seront instituées : Nice et Marseille, peut-être une troisième avec Toulon. Or, ces villes ne dominent pas seules notre territoire. La Région devra veiller à l'égalité des bassins de vie, en fixant des objectifs communs avec les Métropoles mais aussi avec les territoires ruraux, alpins, les autres villes comme Avignon, les espaces péri-urbains souvent délaissés.

Les écologistes souhaitent une Europe forte avec des régions fortes, la suppression des départements sur les territoires métropolitains et surtout, plus de parole aux citoyens : suffrage direct à la Métropole, référendum d'initiative citoyenne. Sous ces conditions, nous soutenons la création de la métropole Aix-Marseille Provence - qui supprimera les 6 intercommunalités existantes – pour développer des projets au service des citoyens, de l'emploi, des transports.

La démocratie, c'est l'affaire de toutes et tous

 

juillet-août 2013

Les vacances, vraiment pour tou-te-s ?

Les un-e-s prendront des vacances, d’autres n’en auront pas les moyens.

Pour ceux qui travaillent dans le tourisme, ce sera une période intense d’activités.

Nous sommes la 1ère région d’accueil des touristes français et la 2e pour les étrangers. Très diversifié, avec 25000 entreprises non délocalisables et 148 000 emplois (permanents + saisonniers ou induits), le tourisme se situe en 3e position des activités économiques régionales et le nombre de ces emplois progresse.

Nous savons l’apport économique et humain de la manne touristique. Encore faudrait-il qu’elle soit plus équitablement partagée. Nos nombreux atouts sont fragiles et fortement concurrencés par d’autres régions du monde.

La trop grande concentration de l’afflux sur un temps réduit et sur des territoires pose problème. Les ressources naturelles s’épuisent, des conflits d’usage existent (gestion de l’eau et des déchets par ex.), les thromboses routières sont légion et des équipements publics sont sous-dimensionnés en période d’affluence ou surdimensionnés le reste de l’année.

Se pose également la question des emplois saisonniers trop précaires, de la formation et des logements, trop peu nombreux et trop chers, pour ces personnels. Ne sacrifions pas l’avenir des habitants et du tourisme lui-même sur l’autel du laisser-faire. Nous voulons un tourisme durable ! Un tourisme social et culturel qui prenne en compte, avec la même exigence, la qualité de vie des habitant-e-s et des touristes. Et qui valorise les ressources locales pour l’avenir.

Consciente des risques, la Région a travaillé un nouveau schéma régional de développement touristique, voté fin 2012. Nous avons également adopté en juin 2013 le schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire, fortement porté par les écologistes, qui fixe des orientations pour un développement plus harmonieux, responsable et solidaire.

Bel été !

  

mai-juin 2013

Pour une rénovation profonde de la politique

Nous traversons une période difficile : installation de la récession, crise sociale, morale, crise de confiance envers la parole politique.

Pourtant l’action politique reste indispensable. Elle construit l’ensemble des règles et directions de notre vivre-ensemble quotidien.

Les écologistes portent depuis longtemps des mesures de transparence de la vie politique et de lutte contre les conflits d’intérêts, les lobbies, contre le cumul des mandats, pour la parité et la proportionnelle… Tout ce qui peut rendre la démocratie vivante et rapprocher davantage la politique de la diversité, des besoins et idées de tous et toutes les citoyen-ne-s.

Il reste des promesses à appliquer (non-cumul des mandats…) et des progrès à faire, notamment sur l’évaluation et le contrôle de nos politiques.

Au sein de l’institution régionale, notre groupe a fait adopter dès le 28 juin 2010, une délibération de lutte contre les paradis fiscaux : la mise en œuvre des règles de transparence financière dans les relations entre la Région et les banques.

Nous avons également obtenu la mise en place de pénalités financières pour les conseillers régionaux absentéistes.

Nous demandons de généraliser des critères clairs pour les aides publiques du Conseil régional.

Nous soutenons la démarche de mise à disposition au public des bases de données régionales (open data). 

Nous suivons le programme que nous avons porté devant les électeurs en 2010, qui donnera lieu à un bilan, porté à connaissance des citoyens. 

Nous entendons garder ce cap d'une rénovation de la vie publique profonde, nécessaire, mais sans démagogie.

 

avril 2013

L’écologie, c’est prévoir l’avenir

La Région s'engage pour la jeunesse, à travers de nombreuses politiques, initiées en partie par les écologistes : formation (lycées, centres de formation d’apprentis), emploi, Pass Culture, carte Zou (gratuité pour les lycéens, étudiants et apprentis dans les transports régionaux), Pass santé + (contraception), « Mieux manger au lycée », Fonds de soutien réservé à la production de logements pour les jeunes, alimenté par les pénalités régionales aux communes ne respectant pas leurs obligations de logements sociaux…

Concernant les lycées et CFA, soucieux de la qualité de l'enseignement et des conditions d'études, les écologistes défendent aujourd'hui les 5 priorités suivantes :

·         Réduction des inégalités entre les lycées sur notre territoire, avec une priorité budgétaire sur la rénovation des lycées les plus anciens (normes de sécurité et d'accès, numérique)

·         Pas de rénovation de lycée sans réhabilitation thermique, pour réduire le coût et la consommation de l'énergie, tout en améliorant le confort

·         Meilleure concertation avec les Rectorats sur les cartes scolaires, le nombre de classes et le contenu des nouvelles formations et sections à ouvrir dans nos lycées publics

·         Sensibilisation et association des lycées sur le « mieux manger au lycée » et l'éducation à l'environnement

·         Création d'emplois d'avenir dans la médiation, avec la garantie pour les jeunes embauchés de bénéficier de formations diplômantes et de l'encadrement de professionnels.

C'est ainsi que nous assurerons une bonne gestion des fonds publics, au service des personnels enseignants et techniques des lycées, et des jeunes dont nous voulons assurer l'avenir.

 

Mars 2013

Reprenons en main notre énergie

La Commission de Régulation de l’Energie vient d’annoncer une augmentation de 30% du prix de l’électricité en France d’ici 2017. Il est faux de dire que cette hausse est due au développement des énergies renouvelables (ENR).

En effet, il s’agit de financer essentiellement :

- Des investissements dans les réseaux électriques ;

- Le rattrapage de l’inflation sur plusieurs années ;

- La hausse du prix de l’énergie fossile et nucléaire.

Nous défendons le principe de tarifs sociaux et progressifs de l’énergie, d’autant plus que le mythe du nucléaire à bas coût se termine. Les français vont devoir payer une lourde facture de mise en sécurité et de démantèlement. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire vient de chiffrer à 430 Milliards € le coût qu’engendrerait un accident nucléaire en France, similaire à celui de Fukushima. Les souffrances et la désolation des sinistrés sont, elles, inquantifiables. Pour le  2e anniversaire de Fukushima, une grande chaîne humaine est organisée à Paris le 9 mars, réclamant la sortie du nucléaire.

Nous finançons depuis plusieurs années dans notre région une politique d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique (entre autres l’isolation thermique de logements sociaux), le développement des énergies renouvelables, des transports collectifs (TER et multimodalité) et des circuits courts.

La Région PACA s’est engagée dans le débat national sur la transition énergétique depuis novembre 2012. Participez aux débats prévus en région, de mars à mai 2013, pour le choix des énergies de demain : http://www.transition-energetique-paca.fr

 

Février 2013

Marie Tarbouriech, notre collègue et amie, conseillère régionale EELV/Poc, déléguée à l’alimentation de qualité, est décédée ce 11 janvier.

Dans le chagrin et en hommage, nous lui offrons notre tribune, en publiant ici ses vœux pour 2012, intemporels.

 

Bon An 2012

Comme l’on dit dans notre midi

(Prononcer « bou an)

Que cette nouvelle année vous apporte

Santé et joie de vivre

Discernement et tolérance

Générosité et solidarité…..

 

Ouvrons les yeux sur les beautés

De tout ce qui nous entoure,

Le sourire d’un enfant,

Les feuilles givrées sur le chemin,

La haie au bord du champ

Le coucher de soleil aux couleurs féériques

La profondeur du ciel nocturne….

Ouvrons les yeux sur les menaces

 

Et les atteintes à cet ordre naturel,

L’exploitation des ressources,

Le laisser aller nucléaire,

La pollution des sols, de l’eau,

De l’air, de notre nourriture,

De nos pensées, de nos rêves…

 

Ouvrons les yeux, indignons-nous,

Et agissons, réagissons,

Pour préserver notre terre

Notre nourriture, notre santé

Soutenons l’agriculture biologique,

Les producteurs de proximité

Consommons localement

Mettons un « holà » aux grands aménagements

Cela fait du bien à notre terre,

A notre vie, à notre santé.

Ecoutons les humbles, les oubliés,

Gardons les pieds sur terre,

Pour agir avec bon sens,

Ecoutons les artistes, les poètes

Gardons les yeux au ciel

Pour faire vivre nos rêves…

En 2012…

         …..réinventons le monde !

Marie TARBOURIECH

 

Janvier 2013

Prendre les chiffres à la lettre

Notre groupe a manifesté sa cohérence, à propos du budget 2013 du conseil régional. De manière concertée, nous avons voté au ¾ POUR et ¼ ABSTENTION.

Vote favorable parce que nous sommes dans une majorité de gauche avec laquelle nous partageons des orientations positives. De plus, sans les écologistes, certaines pratiques ne changeraient pas, certains projets ne naîtraient pas. Notre Région n’est pas encore une « éco-région »  mais nous pouvons revendiquer de vraies avancées !

Pourquoi notre réserve ? Le budget doit traduire une vision politique face à la réalité, des priorités, des choix opérationnels. Pour la préparation de ce budget, beaucoup de discussions techniques, mais où sont la vision, le courage des choix au nom de l’intérêt général ? Pourquoi le budget en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS) stagne-t-il ? Alors qu’elle résiste mieux à la crise et que l’argent public y rapporte deux fois plus d’emplois que dans l’économie traditionnelle. Pourquoi continuer à financer des routes, des ronds-points, des tunnels, des nouvelles remontées mécaniques dans des stations de ski, des équipements fastueux…? Est-ce bien le rôle de la Région, est-ce une politique sociale et responsable face aux crises ? Pourquoi n’avons-nous toujours pas, pour choisir et évaluer nos politiques, des  éco-conditions, qui mesurent les impacts sur l’emploi, les impacts sociaux et environnementaux ?

Engagés vers la transition écologique, qui n’est ni l’austérité, ni l’irresponsabilité du toujours plus mais le souci du soutenable, de l’équitable et du durable, nous vous souhaitons une année 2013 pleine d’essentiel, de chaleur humaine et de gaité, de dignité, d’espérance et de partage.

 

Décembre 2012

Commission Jospin sur la rénovation et la déontologie de la vie publique

Comment défendre la justice sociale, combattre le chômage, demander toujours plus d’investissement professionnel, des efforts à chacun et ne pas respecter la règle du non-cumul des mandats ?

Etre député, sénateur, président d’un Conseil régional, général ou maire d’une grande commune sont des fonctions nobles qui nécessitent un investissement à plein temps. Cumuler, c’est se reposer sur d’autres. Trancher sur des dossiers, sans avoir pu les suivre correctement.

Nous voulons des élu-e-s pleinement investi-e-s dans leur mandat, qui impulsent, suivent, arbitrent, avec attention et régularité les politiques dont ils/elles ont la charge.

Le scrutin de liste à la proportionnelle, l’obligation de parité et le non-cumul des mandats sont les seules solutions pour  régénérer la pratique démocratique, rajeunir, féminiser et garantir la diversité dans nos assemblées. Pour qu’elles soient enfin représentatives de la population, ses besoins et aspirations.

Les crises que nous traversons et que la population subit violemment obligent à penser de nouvelles solutions. Elles ne se développeront que dans un rapport étroit entre les élu-e-s et le terrain. Le mandat unique permettrait cette disponibilité entière d’écoute, d’échanges, de pédagogie. Le prétexte qu’un député ou sénateur peut mieux défendre à Paris sa commune, son département ou Région a fait flores.  Nous sommes bien placés pour le savoir, nous, conseillers régionaux EELV. Nous sommes en lien étroit avec les élu-e-s EELV des autres échelons et nous échangeons, travaillons ensemble sur des dossiers. D’autant mieux que chacun a investi pleinement sa mission, en prise directe avec les citoyen-ne-s.

Un seul mandat d’importance, c’est permettre la clarification des rôles et responsabilités de chacun, renforcer la démocratie et la confiance des électeurs et de tous les fonctionnaires qui travaillent pour des services publics de qualité.

 

novembre 2012

Il faudra plus de souffle pour continuer la décentralisation et réformer les collectivités 

Les écologistes plaident et agissent depuis toujours pour la construction d’une Europe fédérale dans laquelle les régions aient toute leur place. Les Régions sont des échelles territoriales à la fois de proximité, avec une compréhension fine des besoins des populations locales et à la fois de taille suffisante pour répondre efficacement aux enjeux globaux.

Les postures et discours actuels sur la réforme des collectivités nous laisse craindre que l’acte III de la décentralisation manque de courage. Départements et régions semblent destinés à coexister pour encore longtemps, et la place des métropoles est encore bien floue.

Nous restons déterminés pour que ce projet de loi garantisse davantage d’efficacité, de clarté de l’action publique, d’égalité des territoires et de démocratie locale. Les piliers doivent en être le scrutin de liste à la proportionnelle et le non cumul des mandats, afin de rajeunir, féminiser et garantir une diversité des profils socio-culturels de nos assem­blées.

En accordant aux Régions une véritable autono­mie réglementaire et en conférant un caractère prescriptif aux schémas directeurs en matière d’aménagement, d’économie, de formation, de déplacements, d’énergie, … les conseils régio­naux pourront devenir les chefs de file de la tran­sition écologique et du développement équilibré des territoires. Cette réforme n’aura de sens que si elle s’accompagne d’une réforme de la fiscalité qui permette aux Régions de retrou­ver une véritable autonomie fiscale.

Les 10 propositions des écologistes sont à lire en téléchargeant fichier ici

octobre 2012

Reconstruire !

La conférence environnementale et les feuilles de route gouvernementales positionnent clairement la transition écologique comme objectif et solution viable. C’est la reconnaissance, enfin, que l’écologie est un levier de développement économique, social, culturel et non un frein.

Le cap du développement soutenable est désormais partagé. Si les étapes, pour y parvenir, sont parfois en débat au sein de la majorité, il faut y voir la preuve de la vitalité de notre démocratie et du foisonnement des idées.

Parce que les ressources naturelles et la biodiversité nous nourrissent, abreuvent, chauffent, habillent, protègent et soignent, nous permettent de nous loger, de nous déplacer, de communiquer et de nous ressourcer, il faut agir plus !

Lutter contre les pollutions et les gaspillages, enclencher la transition énergétique, améliorer l’efficacité énergétique, développer massivement les filières d’énergies renouvelables et faire du démantèlement des centrales nucléaires une filière française d’excellence.

Voilà les pistes concrètes de travail porteuses d'innovation et d'emploi.

 

septembre 2012

Il est où le monde d’après ?

Une minorité d’humains épuise le reste de l’humanité, les ressources naturelles et dégrade la planète. Mais l’économie marque toujours davantage sa suprématie sur l’écologie. L’échec du Sommet de la terre Rio +20 en atteste. Il n’y a pas eu d’accord pour fixer des objectifs précis afin de lancer un programme d’actions à l’échelle mondiale et s’en donner les moyens.

On attendait aussi plus sur la reconnaissance de l’éducation et de la culture comme 4e pilier du développement durable. A. Delhaye, vice-présidente au développement soutenable, accompagnée d’une délégation régionale, représentait le président Vauzelle à Rio. La Région PACA s'est impliquée à différentes échelles dans ce sommet afin que les acteurs territoriaux et principalement les Régions prennent part activement à l'atteinte d'objectifs de développement durable ambitieux.

Car une chose est certaine : depuis 20 ans, ce sont les acteurs non étatiques et en particulier les régions, aiguillonnées par les élu-e-s écologistes, qui mettent en œuvre le développement soutenable sur les territoires.

C'est quand le changement ?

Le ministre de l’intérieur disait vouloir rompre avec le discours de Grenoble de Sarkozy. Mais les déplacements de Roms, les intimidations, les destructions de campement, à grand renfort de force publique et de pelleteuses, continuent. Inhumaines, coûteuses, inefficaces, ces pratiques prouvent aussi le poids de l’extrême droite dans notre société. Alors en matière de solidarités, il est vraiment urgent de changer !

Nous réclamons des solutions d’accueil et d’insertion dignes, co-construites avec les collectivités, l’Etat et l’Europe. La Région a montré l’exemple en accompagnant et finançant un Espace Solidaire d’Hébergement pour les Roms à Marseille, dès l’été 2011.

 

juin/juillet/août 2012

Notre groupe se réjouit de la victoire de la gauche et des écologistes aux élections présidentielles et législatives et salue la nomination du 1er gouvernement paritaire de la Ve République.

Le Président de la République et le Premier Ministre ont souhaité placer l'écologie au cœur de l'action gouvernementale. C’est un engagement porteur de solutions d’avenir.

Cécile DUFLOT a la responsabilité d’un nouveau pôle ministériel majeur : « le ministère de l’égalité des territoires et du logement », au carrefour des crises écologiques, économiques et sociales.

Pascal CANFIN est Ministre délégué en charge du développement, secteur clef de la solidarité internationale, pour réduire la fracture entre le Nord et le Sud et sortir de l’ère trouble postcoloniale.

Ces nominations d’écologistes à des fonctions qui sortent du strict champ environnemental confortent notre vision transversale et notre travail entrepris depuis longtemps.

Un groupe de 18 député-e-s écologistes siège aussi pour la 1ère fois à l’Assemblée nationale. Il est le seul groupe politique paritaire du palais Bourbon. Il  donne ainsi déjà l’exemple pour une société plus égalitaire. Il se veut laboratoire et vigie de lois engageant notre pays vers un développement soutenable pour tous et pour la planète.

L’écologie politique est un projet global de société.

Notre groupe fait déjà partie de la majorité au Conseil Régional et nous avons depuis 2010 la responsabilité des Transports (TER…), du Logement/Foncier/Habitat, de la Santé/Alimentation et des problématiques environnement/climat/énergie. Nous avons ainsi pu initier des actions et des programmes qui pourront être amplifiés à l’échelle nationale, pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyen-ne-s.

 

Mai 2012

La biodiversité : notre assurance-vie !

La biodiversité est à la source de la plupart de nos besoins vitaux et de nos activités économiques. Mais elle est gravement menacée, notamment par les activités humaines. Stopper son érosion constitue un objectif partagé à l’échelle de la planète. Notre région a la plus grande biodiversité de France métropolitaine, ce qui nous oblige à agir et être exemplaire.

L’élaboration d’une Stratégie globale pour la Biodiversité dans notre région est un engagement du Conseil Régional pour les générations présentes et à venir. L’enjeu est de repenser la relation homme-nature pour faire émerger un nouveau modèle, dans lequel la biodiversité soit mieux connue, préservée et valorisée.

Protéger la biodiversité doit être synonyme d’un tourisme durable et de protection du littoral, d’une agriculture de qualité respectueuse des sols, du développement raisonné de nos filières (bois, énergie…), de mieux vivre dans nos villes…

En décembre 2010, la Région votait à l’unanimité une délibération-cadre Biodiversité actant l’élaboration d’une Stratégie Globale en PACA. Une stratégie « globale » car notre collectivité a fait le choix d’une gouvernance partagée au sein de l’institution pour intégrer la biodiversité dans toutes ses politiques, en impliquant élus et services mais également en mobilisant l’ensemble des acteurs régionaux dans un projet de territoire.

C’est dans cet esprit que les 1ères Assises de la Biodiversité (juin 2011) ont eu lieu ainsi que 6 ateliers départementaux sur un diagnostic partagé.

Il s’agit maintenant de définir en commun les orientations qui vont être menées ainsi qu’un plan d’actions et de mesures concrètes.

La biodiversité doit être au cœur de l’action régionale, partie prenante d’un aménagement du territoire équilibré, d’une attractivité sociale et culturelle et d’un développement économique soutenable.

Avril 2012

L’écologie crée de l’emploi !

Nous avons en PACA des secteurs déjà actifs dans l’économie verte : chimie verte, photovoltaïque, biomasse, papier recyclé…

L’Economie sociale et solidaire (ESS) est active également sur les secteurs de la mobilité, de la construction, de l’énergie, de l’alimentation.
En 2011, la moitié des prêts du Conseil Régional pour la création d’entreprises a été réalisée dans les secteurs verts. De plus, les indicateurs semblent prouver que l’économie verte est plus performante que l’économie classique.
Les élus écologistes se sont mobilisés pour que notre Région obtienne de l’Etat deux pôles de recherche importants pour le développement de filières vertes : France Energie Marine (éoliennes flottantes) et Greenstars (micro-algues).
La pétrochimie, elle, est confrontée à un triple enjeu environnemental : réchauffement climatique, rejets polluants du raffinage, raréfaction des ressources naturelles. Ce constat ne doit pas conduire à fermer brutalement les raffineries, mais à les adapter pour améliorer leurs performances environnementales, sauvegarder les savoir-faire et compétences des salariés, dans un système de production intégré avec la chimie et préparer la transition verte de l’industrie de l’Etang de Berre. Il faudrait passer d’un pôle pétrolier à un pôle Carburants verts, Recyclage industriel et Énergies nouvelles d’ici 10 ans !
Certains secteurs économiques sont encore sous-représentés : déchets, transports collectifs, éolien par exemple. Cela passe aussi par des politiques nationales de soutien (réglementations, fonds d’investissement, livrets d’épargne dédiés).
L’emploi et la croissance en PACA tireraient ainsi profit d’une politique plus écologiste.

Mars 2012

Mieux se loger !

L’objectif des écologistes est d’établir des priorités dans les politiques régionales et marquer les efforts dans les projets durables, bénéfiques tant pour l’économie que pour la qualité de vie des habitants. Aujourd’hui et sur le long terme. Il s’est agi, par exemple, de pousser la Région à marquer la question du logement et du foncier comme urgente et prioritaire, et entraîner sur ce sujet tous les acteurs régionaux (collectivités, bailleurs sociaux, entreprises du bâtiment…).

L’équation est difficile. Nous souhaitons stimuler l’augmentation de l’offre en matière de logements, en l’occurrence sociaux (compte tenu du revenu moyen, 60 % de la population régionale, dont beaucoup de salariés, peut prétendre à un logement social), aider à l’éradication des logements insalubres, enrayer l’étalement urbain et la disparition alarmante des terres agricoles. Afin de diminuer la précarité énergétique (factures de chauffage notamment), la Région a également mis en place une politique de réhabilitation thermique des logements sociaux, adossée aux programmes de réhabilitation classique : d’ici 2014, plus de 25 000 logements auront été réhabilités dans la région.

La Région a posé des programmes, consacré des budgets pour avancer dans ces directions.

De plus, pour stimuler la construction de logements sociaux, une délibération votée en décembre 2011 acte que le conseil régional baissera de 20 % ses subventions aux communes qui ne respectent pas la loi SRU (imposant aux communes de rattraper leur retard en production de logements sociaux, selon un calendrier triennal).

 

Février 2012

Forage à haut risque !

Un permis de recherche d’hydrocarbures a été accordé en 2002, à 24 kms de nos côtes provençales. Une demande de prolongation de ce permis « Rhône maritime » est en cours d’instruction dans les services de l’Etat. Elle porte sur une durée de 5 ans et sur une superficie de 9375 km2.
Le danger est triple : pollution sonore, danger sismique et risque de pollution par hydrocarbures.
Les ondes utilisées pour les prospections perturbent les mammifères marins. Or ces prospections sont effectuées à proximité de nos espaces marins protégés : le sanctuaire PELAGOS, le parc national de Port-Cros, le parc marin de la Côte Bleue et le futur parc national des Calanques.
Les risques de pollution par hydrocarbures liés à un projet d’exploitation existent. Le forage se trouve dans des zones sismiques importantes. Or le niveau de maîtrise technique est aléatoire, comme nous l’a rappelé l’accident désastreux de la plateforme BP dans le Golfe du Mexique en 2010, avec plus de 800 millions de litres d’hydrocarbures déversés.
Notre groupe a demandé au Ministre de l’Ecologie et au Ministre de l’Industrie de mettre un terme définitif à ces demandes de prospection en Méditerranée. Et, dans le même esprit, a soumis un vœu, voté à la majorité du Conseil Régional le 16 décembre 2011.
Le vrai défi est aujourd’hui de trouver des alternatives crédibles aux énergies fossiles, de lutter contre le gaspillage énergétique et de développer les énergies renouvelables. Pas de mettre en danger une mer fermée, avec les impacts probables sur les écosystèmes marins, sur les activités économiques et touristiques, sur la santé des habitants de notre région qui vivent, pour 80% d’entre eux, sur le littoral.

Janvier 2012

LGV : ni la très grande vitesse, ni le grand immobilisme !

De quoi parle-t-on avec la LGV ? De très grande vitesse (300 km/h). Ce qui implique une nouvelle infrastructure.

Une vitesse de 220 km/h suffit pour raccourcir les temps de parcours entre les villes pour désenclaver l’est de la région, pour contribuer à l’arc méditerranéen (Espagne/France/Italie). Cette vitesse de 220 km/h est celle de TER performants. Elle peut être mise en œuvre, avec une modernisation des infrastructures existantes, des réouvertures de lignes et quelques nouveaux tronçons obligés.

Il s’agit de répondre en priorité aux difficultés quotidiennes auxquelles font face les usagers des transports régionaux. 4 millions d’habitants vivent le long du littoral. Certaines zones sont d’ores et déjà saturées. Il y a urgence à développer et moderniser des infrastructures, en limitant les nuisances, sur les réseaux les plus saturés que sont la côte d’azur vers Nice et l’aire marseillaise.

Il est tout aussi essentiel de prendre en compte le fret ferroviaire. Chaque jour, 18 000 camions circulent entre Aix et Vintimille. 40% des traversées alpines (du Nord et du Sud) s'effectuent à la frontière à Vintimille.

EELV veut une politique de transports ambitieuse ET réaliste ! Notre région ne peut s’offrir le luxe d’un projet démesuré (LGV), financièrement et écologiquement coûteux, inadapté aux besoins réels. Notre région ne peut pas tout refuser en bloc. Ne nions pas l’absolue nécessité d’un plan audacieux de transports ferroviaires régionaux mixtes (passagers et marchandises).

Décembre 2011

Répondre aux besoins des habitant-e-s de notre région !

Services et élu-e-s élaborent le budget 2012 de la Région dans un contexte difficile. Il sera voté le 16 décembre.

Du fait de la crise financière, les banques ne prêtent plus. Le gouvernement se désengage, gèle ses contributions. Or 85% des recettes régionales dépendent de l’Etat.

Les marges de manœuvre sont donc limitées. Mais nous tenons le cap avec fermeté, en opérant des économies d’échelle et une gestion rigoureuse des fonds publics. En bonne intelligence avec nos partenaires de la gauche, nous tenons nos engagements de campagne : politiques d’aides aux plus fragiles, et de soutien à l’emploi, à la culture et à l’innovation.

Les écologistes élaborent des politiques d’avenir, indispensables pour nos concitoyen-ne-s : Transports (TER), Logement/Foncier, Environnement/ Climat/Energie et Santé/Alimentation. Leurs budgets augmentent ou se stabilisent. Parce que des programmes concrets en dépendent pour la qualité de vie et le développement soutenable dans notre région : amélioration de l’offre et de la fiabilité des TER, baisse des tarifs (cartes Zou !), logement social, aide au logement pour les jeunes, isolation thermique des bâtiments, préservation des terres agricoles, politique d’économie d’énergies et de développement local des énergies renouvelables… Pour aller plus loin, nous souhaitons que la Région gèle, étale ou annule des crédits annoncés sur des opérations qui sont de la responsabilité de l'Etat (tunnels de Toulon et de Tende, routes, ITER...) dont les coûts explosent, alors que le gouvernement, lui, n'hésite pas à geler ses engagements.

Novembre 2011

Plus de qualité et de justice dans les assiettes !

Sous notre impulsion, une délégation Santé/Alimentation a été créée.

La Région ayant la responsabilité des lycées, la qualité de l'alimentation dans leurs cantines et une tarification plus juste représentent une priorité. Suite à une étude, il s'est avéré qu'en matière de coût de repas pour les familles dans la restauration lycéenne, la justice sociale et territoriale n’était pas assurée, du fait de différences de tarifs, héritées du passé.

Est-ce justifié que des familles paient jusqu’à 6 € le repas alors que d’autres paient 2.17 €, soit moins que le coût estimé d’un repas ? Ces disparités de tarifs ne correspondent pas à des réalités de territoire, de coûts réels et de réalité de revenus.

Nous devons nous donner les moyens d’avoir une tarification sociale juste et efficace. Elle doit être une aide ciblée aux familles les plus en difficultés et permettre l’accès de tous à ce service public. Une délibération votée le 21 octobre enclenche une démarche d’harmonisation progressive des tarifs. La majoration représente seulement entre 0,73 centimes et 2, 95 € par mois et certains verront une baisse des tarifs dans les mêmes proportions. Le souhait est de parvenir à une juste harmonisation à l’horizon 2016.

L’harmonisation des tarifs doit nous permettre de rendre plus efficace la tarification sociale que nous allons appliquer en 2011-2012.

Par ailleurs, la dynamique des achats de proximité au meilleur rapport « qualité/prix/impacts environnementaux », la diversification des modes de restauration et la création de groupements d’achats, permettront d’atteindre le prix cible en assurant qualité, juste rémunération des producteurs et fournisseurs et respect de l’environnement.

Octobre 2011

Solidaires

Les élu-e-s écologistes sont solidaires de ceux qui refusent la répression policière, les expulsions.

En particulier celles que subissent les ROMS et les gens du voyage. Les premiers, citoyens européens, ont le droit de circuler dans toute l’Europe. Un statut provisoire spécifique, réservé aux Roumains et aux Bulgares
durant une période qui peut durer encore quelques années, ne les autorise pas à travailler. N’est-ce pas une ineptie ? Les seconds sont pour la plupart citoyens français et nomades. C’est leur droit.

Les ROMS, les gens du voyage, sont concentrés dans des lieux insalubres, pollués, bruyants. Entre autoroutes, voies ferrées et décharges. C’est révoltant.

Le droit à la santé, un logement, un travail sont universels. La politique de répression qui s’abat sur les populations les plus fragiles est celle du bouc émissaire. Ce ne sont pas eux les responsables des difficultés que nous rencontrons chaque jour. Ce sont les spéculateurs et certains de leurs amis politiques.

Les élu-e-s écologistes, avec les militants associatifs comme la Fondation Abbé Pierre, l’AMPIL (Association Méditerranéenne pour l’Insertion par le Logement), Médecins du Monde… prouvent qu’il est possible de trouver des solutions, pour les plus démunis d’entre nous. Le Conseil Régional a ouvert un espace d’hébergement solidaire pour les Roms à Marseille. Avec un dispositif d’accompagnement pour la santé, la scolarisation, la formation. Que chaque collectivité en fasse autant ! Que le Préfet fasse respecter la loi qui oblige les collectivités à mettre à disposition des gens du voyage des aires d’accueil.

L’intégration ne se décrète pas. Elle se construit.

 

Septembre 2011

Pour la décroissance, l'emploi et les solidarités.

La production infinie de biens n’a aucun sens dans un monde fini. La décroissance est un projet politique qui a un autre but que l’augmentation constante du PIB. Les écologistes militent pour prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux dans le calcul de la richesse des Etats et dans les critères d'attribution de subventions de la Région.

Le mythe de la croissance infinie du PIB est à bout de souffle. Les dettes privées de certaines banques ont été « socialisées » en dettes publiques, qui génèrent aujourd’hui de nouveaux impôts. Dans le cycle impôts, récession, chômage, dette, violences…, ce sont les plus « modestes » qui payent les dettes des spéculateurs. De plus, les aides du gouvernement en faveur des plus riches ont lourdement aggravé les déficits publics.

Il faut au contraire mettre en place un bouclier social protecteur (retraite à 60 ans, couverture sociale…) et engager la transition écologique et démocratique de la société.

Les actions de la Région en faveur d’emplois durables, de transports publics de qualité, de tarification sociale (cartes Zou!), les solidarités vers les populations en difficulté (et notamment Roms), la réhabilitation thermique des logements sociaux, le soutien aux énergies renouvelables, l’engagement pour une agriculture respectueuse de l’environnement et une alimentation de qualité..., participent de cette conversion écologique de l’économie que nous voulons.

Pour sortir de la dette et prendre le virage de la transition écologique, les écologistes mettent déjà en œuvre des solutions au quotidien.

Eté 2011

Parc national des calanques

Vous êtes nombreux, habitants et vacanciers, à profiter des richesses naturelles et culturelles exceptionnelles de notre région. Chacun en est responsable. Mais nous élu-e-s plus encore, parce que le courage politique (ou son absence) impacte longuement l’aménagement du territoire et les orientations du vivre-ensemble.

Réserves et parcs naturels régionaux sont des espaces précieux alliant développement économique local et durable, capacité d’innovation, tourisme responsable, activités agricoles, préservation des ressources, du patrimoine naturel et culturel, de la biodiversité, du cadre de vie.

S’il est un territoire qui requiert aujourd’hui du courage politique, c’est celui des calanques.

Le Parc National des Calanques est attendu par tous à l’échéance 2012. Pourtant lors de la présentation de la version 3 de la Charte en juin dernier, nous ne pouvons que constater que les enjeux nationaux et internationaux en matière de préservation de la biodiversité sont loin d’être atteints. Nous ne voulons pas d’un parc « au rabais » où les maires et le conseil général font valoir leurs revendications et veulent rogner les surfaces de cœur présentes sur leur commune ou sur leur territoire. Nous voulons un parc national à la hauteur des enjeux sans céder aux sirènes des usagers qui veulent seulement conforter leurs intérêts économiques à court terme. Nous voulons que le périmètre du site classé soit totalement dans le cœur de parc. Et il est certain que le maintien de certaines pratiques (comme les lâchers de tirs) est incompatible avec les objectifs d’un parc national. Il faut revoir la copie et améliorer la version actuelle de la charte pour que nous soyons définitivement signataires de la version 4.

Le parc des Calanques est une chance unique de sauvegarder pour tous un environnement exceptionnel mais très fragile.

Juin 2011-

Les écologistes œuvrent pour concilier qualité des services et justice sociale.

En matière de restauration dans les lycées (+ de produits locaux, frais, bio de saison et aides financières aux familles) comme pour les transports régionaux, les écologistes allient qualité des services et pouvoir d’achat.

Les déplacements constituent un enjeu majeur social, environnemental et économique. Face à un prix du carburant en constante augmentation, à la raréfaction des carburants fossiles et aux enjeux climatiques, la nécessité de transports collectifs accessibles et de qualité est une urgence.

La majorité élue en 2010 avait un enjeu majeur : redresser la qualité et la fiabilité du service TER. Un an après, un accord Région/SNCF/RFF (le plan PrioriT), a permis un redressement spectaculaire de la fiabilité au 1er trimestre 2011.

Pour favoriser l’accès aux transports collectifs pour tous, sous notre impulsion, la Région a adopté à l’unanimité une importante réforme tarifaire. En septembre 2011, voici la gamme ZOU ! Gratuité pour les jeunes sur le trajet domicile/études, jusqu’à -75 % pour tous et carte solidarité étendue !

La Région a également décidé d’accorder aux communes de nouvelles aides en faveur de l’usage du vélo. Rappelons que la moitié des déplacements mécanisés font moins de 3 kms !

Parce qu’il faut aussi voir loin, la Région a adopté un vaste plan de développement du transport régional, avec des augmentations de capacité de certains axes ferroviaires, et la réouverture de plusieurs lignes.

Il s’agit de chantiers colossaux, la mobilisation de tous est plus que jamais nécessaire !

 

 

Mai 2011
Changeons nos énergies !

Après Tchernobyl, malgré Fukushima, en dépit des risques d’autres catastrophes (58 réacteurs nucléaires en France, sans parler des installations nucléaires militaires), le gouvernement s’entête. Aucune réflexion n’est engagée sur une sortie du nucléaire, à l’inverse de plusieurs pays européens. Le Gouvernement bloque les mesures ambitieuses élaborées lors du Grenelle de l’environnement en matière de transition énergétique. Ce même gouvernement maintient la possibilité d’exploiter un jour les gaz de schistes.

Le dernier rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) prouve pourtant scientifiquement que les énergies renouvelables pourront, à terme, fournir toute l’énergie dont l’humanité a besoin.

Les écologistes défendent, au Conseil régional, cette politique énergétique vertueuse - sobriété, efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables. En production solaire, grâce au programme AGIR porté par les écologistes, PACA est passée de la 11e place des régions françaises en 2004, à la 1ère en 2010 ! Dernièrement, la Région a décidé d’apporter son soutien à la filière, malmenée par le gouvernement, en relançant un appel à projets pour des installations photovoltaïques. Elle concourt également à l’installation d’éoliennes flottantes à Fos-sur-Mer.

Inciter à prendre les transports collectifs, grâce à une meilleure fiabilité des trains et bus régionaux et une nouvelle tarification plus attractive, développer un grand plan d’isolation thermique des logements sociaux, sauvegarder la production locale agricole et développer les circuits courts de vente aux consommateurs, refuser le projet ITER qui engloutit les budgets recherche et ne répond en rien à l’urgence énergétique, sont quelques-unes des politiques que nous menons au Conseil Régional, dans le sens de la transition énergétique.

Avril 2011 -
Des élections ne font pas le printemps.

L’abstention majoritaire favorise la poussée du FN et montre le dangereux décalage entre les attentes des citoyens et les réponses des partis traditionnels. Mais ces élections cantonales ont permis aux écologistes d’accroître leur enracinement, dans les territoires ruraux comme dans les villes. Notre présence sur le terrain a confirmé combien les préoccupations écologiques sont partagées par un nombre croissant de citoyens. Europe Ecologie les Verts, et nous le prouvons par notre travail au Conseil régional, développe des solutions constructives pour l’ensemble des priorités des français : emploi, logements, transports, santé, social, lutte contre les discriminations, éducation…

Le Japon, meurtri par un dévastateur tremblement de terre et tsunami, rappelle à l’ordre nos sociétés, avec la terrible menace de Fukushima. L’impact sanitaire et économique va durer des décennies. Le choix du nucléaire est mortifère, très coûteux, et nous rend dépendants des réserves et pays producteurs d’uranium. La question majeure concernant la production et la consommation d’énergie appelle un vrai débat démocratique que nous demandons depuis plus de 30 ans ! Soit nous continuons dans l’aveuglement en exploitant des ressources naturelles finies et dont l’exploitation provoque des dégâts environnementaux, économiques et géostratégiques (pétrole, uranium, gaz de schistes), soit nous nous attaquons résolument aux solutions possibles : diminuer nos consommations d’énergie -et pas notre qualité de vie- et développer massivement les énergies renouvelables. Nous travaillons à le favoriser ici même en PACA !

Février 2011
Hausses, réductions, abandons, les choix d’un budget traduisent les vraies orientations politiques.

Le Conseil régional vote en février le premier budget du mandat. Le contexte est celui de la crise : crise économique, démocratique et environnementale qui renforce pauvreté et exclusion et qui continue de dégrader les conditions de vie. Notre ambition est celle du volontarisme quand le gouvernement s'enferme dans l'austérité, imposée aux autres et non à ses membres et cercles proches. Les arbitrages budgétaires demandent du courage. Il faut toute l'énergie du groupe Europe Ecologie les Verts/Partit Occitan pour défendre les priorités sociales et environnementales dans l’intérêt général : réhabilitation thermique des logements sociaux (25.000 seront rénovés en 4 ans) préservation du foncier agricole (pour notre autonomie alimentaire et la préservation de nos paysages), Maisons Régionales de la Santé (pour corriger les inégalités face aux offres de soins), alimentation bio et de proximité dans les lycées, amélioration de la fiabilité des TER et nouvelle tarification des transports collectifs régionaux, aide au tissu associatif, lutte contre toutes les discriminations. On ne peut ici expliciter tous les engagements pris.

Parallèlement, des économies doivent s’opérer sur les grands projets pharaoniques au coût disproportionné sans rapport avec leur réelle utilité : grands stades, grands festivals, ITER, autoroutes, aéroports, forum mondial de l’eau, aide aux grands groupes privés… Des paroles aux chiffres qui permettent d’agir, les écologistes sont cohérents, transparents et responsables.

Janvier 2011
On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés (
Einstein)

L’Europe est en crise, de la Grèce à l’Irlande. Demain, à qui le tour ? Notre modèle de développement est dépassé : gâchis environnementaux, problèmes de santé, développement du chômage, des précarités, des inégalités et de la pauvreté au sein même de nos sociétés d’abondance.
Certains préfèrent favoriser angoisses et renoncements pour mieux soumettre et prônent les replis égoïstes, pour mieux régner. D’autres ânonnent de vieilles rengaines, par manque de souffle ou par intérêt partisan.
Pour apporter de vraies solutions, nous devons nous engager vers une véritable transformation écologique et sociale.
Mais la transformation impose un changement culturel, car il nous faut une autre vision de la richesse. C’est là une différence majeure entre la vision portée par Europe Ecologie les Verts et les autres partis.
Notre richesse, ce sont les biens communs
 : l’eau, l’air, le soleil, la terre, l’intelligence, la santé, l’éducation et les valeurs d’égalité, de solidarité, d’autonomie et de responsabilité. Elles seules garantissent le progrès de la société dans son ensemble.
Mais conduire cette transformation nécessite au préalable un renouvellement des pratiques politiques. L’éthique, garante de l’intérêt général, est une des principales conditions du changement. A travers les initiatives concrètes que portent les écologistes, un nouveau modèle se dessine. Participer à cette vision inventive et responsable, c’est passer de la déception des promesses non tenues à la construction de vraies voies d’avenir.

Décembre 2010
Pour la transformation d’une société malade de ses excès, gâchis et injustices.

Les chantiers lancés par les écologistes sont nombreux et tous les engagements pris avec les électeurs/trices se mettent en place à la Région.

Les écologistes échangent avec toutes les composantes de la société et travaillent sur tous les sujets. Ils œuvrent, non pour quelque clan ou thème privilégié, mais pour des politiques transversales pérennes, dans l’intérêt général.

Ainsi, dans le cadre de ses prérogatives au Conseil Régional, notre groupe lutte pour la transparence avec les partenaires financiers et l’établissement de critères objectifs dans les attributions de subventions. Il bataille, entre autres, contre la marchandisation de l’eau et pour la préservation de la biodiversité (nos ressources vitales !), pour la baisse de la facture de chauffage des ménages, à travers la réhabilitation thermique des bâtiments, pour l’amélioration de la qualité de service des trains régionaux (TER), une tarification plus juste et lisible, le renforcement des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables sur nos territoires, la préservation du foncier pour une agriculture viable, de proximité et de qualité, la restauration bio pour les lycées avec des produits locaux, des dispositifs pour la santé des jeunes, pour les PME et la création d’emplois et pour la reconversion des industries pétrochimiques de la région…

En responsabilité, les écologistes prouvent leur capacité d’engager des politiques ambitieuses pour le bien commun. Il faut aller ensemble plus avant.

Octobre 2010 -
Retraites aux flambeaux ?!

Les chantiers lancés par les écologistes sont nombreux : lutte contre la marchandisation de l’eau et préservation de cette ressource vitale, baisse de la facture de chauffage pour les ménages précaires grâce à la réhabilitation thermique des bâtiments, amélioration de la qualité de service des TER, préservation de la biodiversité régionale, renforcement des économies d’énergie et développement des énergies renouvelables sur nos territoires, restauration scolaire biologique et de proximité pour les lycées… De l’implication de toutes et tous dépendra leur réussite.

 Par ailleurs, les écologistes ont appelé dès le début à la mobilisation générale pour les retraites. Alors que la droite ne jure que par l’allongement de la durée de cotisation et la fin progressive de la retraite par répartition, regardons la réalité : seuls 22% des salariés travaillent lorsqu’ils prennent leur retraite !

La priorité est la résorption du chômage pour consolider notre modèle de retraite. Il faut porter collectivement une réflexion large sur le type d’activités souhaitables, sur la répartition des richesses, sur les différents temps de vie, les solidarités intergénérationnelles, la place des personnes âgées dans la société, de la maternité et de l’éducation…

Le gouvernement ne semble avoir comme objectif que de mettre à mal notre modèle social au profit du modèle privé (assurances et capitalisation). Nous demandons un vrai débat national reliant le thème de l’économie, du travail et celui des retraites et la validation du projet final par une consultation populaire

Eté 2010 -
18 élu(e)s Europe Ecologie/les Verts/Partit Occitan au Conseil Régional, pour des politiques écologiques innovantes dans notre région.

Alors que l’Etat annonce son désengagement financier auprès des collectivités locales, que les gouvernements, fébriles, donnent des réponses brutales antisociales pour rattraper leurs politiques irresponsables, les écologistes proposent depuis longtemps des solutions politiques viables, soucieuses des ressources naturelles ET humaines. Vos 18 conseiller(e)s régionaux Europe Ecologie savent qu’il faut fixer des priorités : développer les projets créateurs d’emplois locaux et durables, des formations pour accompagner les conversions d'industries vouées à la disparition, des projets soucieux de l’environnement, stimulateurs de lien social et de mieux-être collectif…
A travers 4 vice-présidences acquises (Transports/Eco-mobilité, Environnement/Energies, Santé/Alimentation, Foncier/Logement), des présidences de commissions et d’organismes-clés (emploi, économie, culture, finances, agriculture) nous travaillons déjà, entre autres pour des politiques de transports collectifs fiables et de qualité (et pour une tarification incitative, socialement juste), la réhabilitation de logements sociaux (isolation thermique), pour améliorer la santé et l’alimentation dans notre région et pour la préservation, vitale, du foncier agricole. Europe Ecologie est la 3e force politique en France et la 2e au sein de la majorité en PACA.

Merci à tous ceux et celles qui, par la voie des urnes, ont signifié leur volonté de rendre notre région résolument plus sociale et écologiste.