2 millions d’euros de retombées économiques pour le festival d’Aurillac
D’après l’étude menée par le CRDTA, en attirant plus de 28 000 festivaliers, dont les 2/3 extérieurs à l’Auvergne, l’impact économique direct du festival du théâtre de rue s’élève à 2 millions d’euros. Deux sources d’impact économique ont été prises en compte pour réaliser cette étude : les dépenses locales des organisateurs du festival et les achats et consommations des festivaliers pendant leur séjour. La dépense quotidienne est estimée à 84€ par visiteur grand public, 154€ par membre de compagnies, et 184€ par personne accréditée. La restauration profite le plus de cette consommation (0, 64M€). Viennent ensuite les commerces (0,6M€), l’hébergement (0,45M€) et les bars (0,31M€). A l’heure où certains voudraient sacrifier la culture pour faire des économies, il y a des chiffres qui ne trompent pas…
Etude sur les retombées socio-économique du patrimoine auvergnat et bilan sur l’état sanitaire du patrimoine protégé
… C’est d’ailleurs notamment dans cette optique, qu’une étude vient d’être commandée sous l’impulsion de N. Rouaire, pour déterminer précisément et avec fiabilité les retombées socio-économiques et les retombées en termes d’emplois du patrimoine en Auvergne. Cette étude (qui permettra également de comprendre ce que représente un euro investi et les conséquences en Auvergne si l’investissement public s’arrêtait) est financée à parité par le Conseil régional et la DRAC. Grâce à cette étude, notre collectivité connaitra plus précisément les types de métiers du patrimoine, et dès lors, les besoins en formation pourront être anticipés afin que les savoir-faire soient transmis. Les conclusions de cette étude situeront les enjeux par territoires et typologies patrimoniales et permettront d’avoir une vision tout à fait objective des enjeux de la restauration et de la valorisation du patrimoine auvergnat, au-delà de l’aspect purement culturel et historique. Elles viendront s’ajouter aux éléments d’analyse du bilan dressé récemment par la DRAC dans une étude portant sur l’état sanitaire du patrimoine protégé. Cette dernière montre que l’état sanitaire d‘une partie du patrimoine classé et inscrit (2155 édifices) est en mauvais, voire très mauvais état.
Mises bout à bout, toutes ces analyses permettront à l’Etat et aux collectivités d’effectuer en toute connaissance de cause des choix techniques, financiers, mais aussi politiques pour la sauvegarde du patrimoine bâti de l’Auvergne.