Cela doit pas­ser, a-t-il ajouté, par "un ren­for­ce­ment des pou­voirs des régions" per­met­tant de "don­ner un sta­tut" aux langues régio­nales, "leur per­mettre un accès à l’enseignement tout à fait régu­lier et nor­ma­lisé, et non pas option­nel et occasionnel". Il faut égale­ment "qu’on leur per­mette d’être pré­sentes dans la vie publique et dans la vie offi­cielle", a ajouté le député euro­péen selon lequel "toutes les langues régio­nales fran­çaises sont mena­cées de dis­pa­ri­tion à plus ou moins long terme". "Ce ne sont pas les langues régio­nales qui vont mettre en péril l’unicité de la République", a lancé le député écolo­giste Paul Molac. "Les langues amé­rin­diennes sont en dan­ger de mort" en Guyane, a relevé de son côté Jean-Jacob Bicep, député euro­péen écologiste.

(AFP)