Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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vendredi 29 novembre 2013

Plaidoyer de Pierre Pommarel en faveur de la pérennisation du réseau ferroviaire Auvergnat

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

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mercredi 16 octobre 2013

Contribution énergie-climat : la comprendre, c'est l'adopter

Pourquoi a-t-elle un rôle essentiel dans la protection du climat ? En quoi êtes-vous concerné ? Est-ce une contrainte ou une opportunité ? 6 pages pour comprendre.

Réussir la transition écologique, sortir du cercle vicieux d’un modèle énergétique à bout de souffle pour diviser nos émissions de gaz à effet de serre par un facteur 4 à 6, c’est possible ! Cela dépendra tout à la fois de notre capacité à conjuguer engagement citoyen, progrès techniques, financements innovants, nouvelle gouvernance du long terme et basculement vers une fiscalité écologique en parallèle de la mise en place de politiques ambitieuses.

Réussir la transition écologique, c’est aussi donner progressivement au carbone et aux consommations d’énergies le prix juste qui correspond au coût réel pour la société. Et faire en sorte que ce soit une opportunité pour tous, citoyens et entreprises !

Retrouver la brochure d'information éditée par France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot, membres du Réseau Action Climat France en cliquant ici

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jeudi 10 octobre 2013

Pétition : les dessous de l'aviation

Dans un appel au gouvernement français, le RAC-France demande un prix sur la pollution des avions. L'urgence climatique requiert la contribution de tous les secteurs de l'économie. L'aviation ne peut plus y échapper.

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L’avion est le moyen de transport le plus polluant. Par passager et par kilomètre parcouru, il est trois fois plus nocif pour le climat que la voiture. C’est aussi le mode de transport dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement, alors qu’il rejette déjà autant d’émissions que l’Allemagne. Les vols de courte distance sont les plus polluants par passager et kilomètre parcouru. Ils sont loin d’être rares : un vol sur cinq en France se fait sur le territoire domestique !

Malgré l’explosion des émissions de gaz à effet de serre de l’avion, celles-ci échappent toujours aux règlementations internationales sur le climat. Elles n’ont pas été intégrées au protocole de Kyoto. Sous l’organisation des Nations unies en charge de l’aviation civile (l’OACI ), les pays ne sont jamais parvenus à un accord. Face à cette inertie, l’Union européenne a pris les devants à travers son marché des quotas de CO2. Mais elle a été confrontée à une levée de boucliers sans précédent qui l’a forcée, fin 2012, à amputer une partie de sa législation.

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mercredi 25 septembre 2013

La transition écologique, pas l'affaire des élus régionaux Front de Gauche !

A l'occasion de la Session du 24 septembre, le groupe EELV a déposé un vœu en faveur de la transition écologique qui n'a pas été adopté par le Conseil régional.

Les demandes de notre groupe faisaient écho à la résolution "pour une fiscalité écologique au cœur d’un développement soutenable" déposée à l'Assemblée nationale par des députés du groupe socialiste et EELV (cliquer ici pour la retrouver). Adoptée par des députés PS et écologistes, dont certains députés d'Auvergne, elle n'avait toutefois pas convaincu le Front de Gauche et la droite.

Le Front de Gauche s'était abstenu, aux motifs que la résolution ne prévoyait pas de mesures d'accompagnement pour les citoyens, les territoires, et les entreprises les plus fragiles, que la résolution ne proposait pas de supprimer une des niches fiscales défavorables à l'environnement -la détaxation du kérosène-, et que la fiscalité écologique n'était finalement qu'un impôt de plus visant à vider le portefeuille des citoyens.

De son côté, la droite n'avait pas non plus voté le texte à l'Assemblée nationale, plaidant plutôt pour une taxe énergie-climat aux frontières de l'Europe sur les produits importés afin d'éviter des distorsions de concurrence et les délocalisations des productions.

En déposant un vœu en faveur de la transition écologique (voir le texte ci-après), les écologistes du Conseil régional d'Auvergne avaient bien pris le soin d'intégrer les remarques et les réserves les plus pertinentes des députés Front de Gauche et UMP et d'y apporter des réponses claires.

Ainsi, on peut notamment lire dans ce vœu, en gras, mais peut-être aurait-il fallu l'écrire en majuscule :

- que "la progression de la fiscalité écologique doit donc être intégrée à une réforme large des prélèvements obligatoires et à une transformation progressive de la structure de l'impôt"

- et que "l'idée n'est pas de culpabiliser nos concitoyens ou de pratiquer un matraquage fiscal, mais bel et bien de dégager non seulement de nouvelles recettes en vue de financer la transition écologique, mais aussi de réduire les impôts ou les charges sur la consommation (baisse du taux de TVA sur les biens de première nécessité, les travaux d'efficacité énergétique, les titres de transport, ...) ou le travail."

On retrouve également dans ce vœu des propositions d'accompagnement pour les ménages, les entreprises, et pour les territoires les plus fragiles, en particulier les territoires ruraux ou de montagne, afin de s'orienter vers la transition écologique.

Qu'importe, quitte à être de mauvaise foi, autant l'être jusqu'au bout ! Et à ce jeu-là, les conseillers régionaux du Front de Gauche excellent, y compris les conseillers régionaux du Parti de Gauche ou de la Gauche Unitaire.

Ainsi, c'est par des arguments pour le moins abscons que le groupe FdG a justifié un vote contre (la droite et le PS s'abstenant de leur côté) : "le vœu est trop long", "on dirait un texte de loi", "on ne partage pas la philosophie du vœu", "c'est un impôt de plus pour les citoyens", "vous n'évoquez pas la libéralisation des marchés de l'énergie", ...

Aux bons souvenirs des déclarations verdissantes de Jean-Luc Mélenchon

Sur la question écologique, Jean-Luc Mélenchon s'aventurait à proclamer pendant la campagne présidentielle "Nous voulons être éclaireurs, déclencheurs", "ceux qui ne sont pas écologistes aujourd'hui sont des fainéants intellectuels" et même " Il fallait être aveugle pour ne pas voir que le modèle communiste, comme le modèle social-démocrate, intégrait une dimension productiviste qui est une aberration eu égard aux limites de la planète".

"Fainéants intellectuels", "aveugles", les élus Front de Gauche auvergnats ? Une chose est sûre, ce ne sont effectivement pas les "éclaireurs" ou les "déclencheurs" de la transformation écologique de nos modes de vie et de production !

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Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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mardi 24 septembre 2013

Session du 24 septembre 2013 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Pour commencer, permettez-moi d’avoir une pensée et d’apporter le soutien entier du groupe écologiste à nos amis du Parc Naturel Régional du Morvan, victimes d’agressions et d’injures caricaturales et d’actes inadmissibles de dégradation de la part de quelques agriculteurs et syndicalistes de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs.

Une fois de plus, en déversant leur colère, mais aussi des tombereaux de gravats, de fumier, en brûlant des pneus sur le site de la Maison du PNR du Morvan, cette minorité vient jeter l’opprobre sur la profession agricole, une profession avec qui, au Conseil régional d’Auvergne et dans l’ensemble des Parcs Naturels Régionaux de France, nous avons l’habitude de travailler, de dialoguer, de construire des projets gagnants-gagnants pour l’agriculture et l’environnement.

Cette attitude irresponsable visant une nouvelle fois à opposer la protection de l’environnement et l’agriculture, est tout à fait déplacée, malvenue, et complètement contraire à la réalité de ce que nous vivons dans les parcs et les régions.

Nous comprenons parfaitement l'amertume de tous les agents et élus du parc qui sont ainsi injustement stigmatisés. Nous tenons à leur faire part de notre solidarité et à les encourager à poursuivre, en accord avec les agriculteurs volontaires, leur indispensable action, aux multiples retombées positives pour la protection de l’environnement et pour la profession agricole.

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lundi 15 juillet 2013

La transition énergétique, un impératif et une opportunité pour la France et l’Auvergne

CAHIER D'ACTEUR DEPOSE PAR LE GROUPE EELV DANS LE CADRE DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

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« La transition énergétique est un impératif et une opportunité bien plus qu’une contrainte » d’après l’Association des Régions de France, une allégation sans appel que les écologistes dressent depuis toujours. Changement climatique, épuisement des ressources d’énergie fossile et d’uranium, factures d’énergie et précarité énergétique qui ne cessent d’augmenter, déficit colossal et croissant de la balance commerciale dû aux importations massives de gaz, d’uranium et de pétrole (près de 70 milliards d’euros en 2012), risques socio-économique, technologique, sanitaire, environnemental et géopolitique… sont autant d’enjeux qui pèsent sur nos sociétés, autant de « contraintes » bien plus lourdes que la transition énergétique.

Le débat national sur la transition énergétique constitue un véritable débat de société. Derrière la transition énergétique, c’est bel et bien de la transformation écologique de nos modes de vie, de production, de consommation, de déplacement et d’organisation dont il doit être question. En filigrane, le questionnement et l’évaluation de nos besoins sont en jeu. Dès lors, la problématique de la transition énergétique ne peut pas, ne doit pas être enfermée dans une dimension financière ou technique voire technologique des débats, portant exclusivement sur le mix énergétique à atteindre, ou pire, sur la recherche de solutions techniques miracles, symboles de la fuite en avant de notre société. De plus, « cette transition énergétique ne pourra pas fonctionner si elle laisse sur le bord du chemin ceux de nos concitoyens qui ne peuvent faire face à l’augmentation des coûts » indiquent très justement la Fondation Abbé-Pierre et l’UNIOPSS. La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas.

Le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion d’apporter rapidement et durablement des réponses et des mesures concrètes, cohérentes et ambitieuses, permettant à la France de respecter ses engagements européens et internationaux et d’atteindre le Facteur 4. Pour cela, c’est un véritable changement de braquet qui doit être impulsé à l’issue du débat, et faute de moyens humains, techniques, et financiers suffisants en faveur de la transition énergétique nous n’y parviendrons pas.

La transition énergétique implique à ce titre la mobilisation de tous les acteurs, l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les associations, les ménages, … Elle nécessite enfin des objectifs énergie-climat beaucoup plus ambitieux pour l’Union Européenne, une mobilisation européenne sans atermoiement lors des négociations internationales sur le climat, et des efforts industriels et de formation coordonnés de ses Etats membres.

Si la France respecte aujourd’hui ses engagements au titre du Protocole de Kyoto, il s’agit d’un résultat en trompe l’œil. D’après le récent rapport du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie , «l’empreinte carbone par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES » et « le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard » car il se base sur « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ».

Ainsi, c’est dès maintenant qu’il faut agir en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des EnR. Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre fiscalité est indispensable. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique ! La transition énergétique est une formidable opportunité de relancer la compétitivité de nos industries, de créer des emplois non délocalisables, de libérer l’innovation sociale et les projets de territoires, et de mobiliser les citoyens grâce à une politique décentralisée, concertée, solidaire, et équitable. La transition énergétique peut contribuer à une sortie de crise et doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité.

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jeudi 30 mai 2013

31 mai – Conférence «Energies / énergies fossiles et autres ressources de notre petite planète»

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A l’occasion du débat national sur la transition énergétique, Cheires AMAP et les Paniers Champanellois, s’approprient le sujet et vous convient à une conférence débat sur la thème :

Energies / énergies fossiles et autres ressources de notre petite planète : point de vue d’un géologue et écologiste, par Christophe LANSIGU,(président de Cheires-AMAP) le Vendredi 31 mai 2013, 20 h 30, dans les locaux du CPIE Clermont-Dômes (Theix – St Genès Champanelle)

Un état des lieux, quelques preuves de la nécessité de la transition énergétique et… de l’inéluctable changement de modèle de société qui l’accompagne. A partir de faits simples et d’un petit tour du monde de la consommation de ressources naturelles, nous essaierons d’en savoir un peu plus sur la marche du monde et les inévitables changements à venir dans nos habitudes de consom’acteurs. Les gaz de schistes et l’uranium nous sauveront-ils du renchérissement du prix de l’énergie, ou sont-ils une fausse solution qui pourrait, au final, nous faire perdre un temps précieux et nous coûter très cher…

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jeudi 16 mai 2013

Communiqué de presse : Le diesel et la France, un amour désuet, un pied de nez pour l’emploi et la transition énergétique

Communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional d'Auvergne - 15 mai 2013

Interrogé à l’Assemblée nationale, M. Cazeneuve a annoncé que le gouvernement ne relèverait pas la fiscalité sur le diesel en 2014, tout en soulignant que la question restait « ouverte pour la suite ».

Ainsi, en plein débat sur la transition énergétique, le ministre du Budget a annoncé en substance, que le verdissement de la fiscalité française n’était pas pour demain, mais sait-on jamais, peut-être pour après-demain ! Alors que le diesel est un problème de santé publique majeur, comparable à celui de l’amiante, c’est malheureusement une fois encore les intérêts économiques de court terme, de l’industrie automobile notamment, qui ont prévalu, à l’instar du report de l’écotaxe poids lourd.

Cette histoire d’amour désuète entre la France et le diesel perdure depuis 30 ans et se traduit par des avantages fiscaux qui font perdre à l’Etat, sans-le-sou nous dit-on pourtant constamment, près de 8 milliards d’euros chaque année d’après la Cour des Comptes, auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français, qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France, contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. De plus, alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi.

Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la poursuite sous perfusion d’activités caduques qui ne préparent ni le fameux « redressement productif » de l’économie française, ni l’avenir de notre pays.

Avant dernière en Europe en matière de fiscalité environnementale, la France a l’occasion de profiter dès maintenant du débat national sur la transition énergétique pour s’orienter enfin vers une fiscalité juste, équitable et écologique. Néanmoins, ce débat national restera une opération de communication et un simulacre de démocratie, aussi longtemps que le statut quo sera proposé en matière de fiscalité et que l’Etat continuera de céder aux pressions des lobbys.

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mardi 14 mai 2013

La voix est libre : transition énergétique, un avenir sans énergie (revoir l'émission de Fr3 en présence de Lionel Roucan)

Les réserves de pétrole ne sont pas inépuisables et le nucléaire est une énergie particulièrement contestée. Comment pourront-nous nous en passer dans une cinquantaine d’années ?

Le premier gisement ce sont les économies disent certains ou alors il faudra trouver autre chose. Oui mais quoi ? C’est le thème du débat sur la transition énergétique organisé en ce moment en France. Solaire, éolien, énergies renouvelables comme le bois ou le gaz de méthanisation, chacun avance sa solution.

Et si la vérité c’était un peu de tout ?

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Retrouver l'émission à laquelle participaient Lionel Roucan, Mireille Schurch, Daniel Vigier (FRANE), et Nathalie Frelier (Directrice Régionale de l'ADEME) en cliquant ici

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jeudi 28 mars 2013

Journées de l'Energie du 29 au 31 mars

Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, le Gouvernement initie les Journées de l’Energie, qui auront lieu du 29 au 31 mars 2013.

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Consulter le programme des évènements organisés par les Espaces INFO→ENERGIE d’Auvergne en cliquant ici

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mercredi 27 mars 2013

Quelle alternative aux projets de LGV POCL et Poitiers Limoges ? Les écologistes proposent un scénario alternatif trois fois moins coûteux !

Les projets de LGV inscrits dans le Schéma national des infrastructures de transport s’élèvent à 245 milliards d’euros, une somme hors de portée aujourd’hui et dans les 25 ans qui viennent. Dans la période de crise que nous traversons, où un euro d’argent public dépensé doit plus que jamais être un euro utile, les écologistes de 6 régions réunies ont tenu à apporter leurs réflexions à la Commission dite « Mobilité 21 », en charge de hiérarchiser avant juin les projets du SNIT.

Face aux projets de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon et Poitiers-Limoges, les écologistes proposent une alternative permettant de désaturer les LGV existantes (Paris-Lyon et Atlantique) et de désenclaver le Massif Central sans attendre les calendes grecques : un réseau « Cœur de France » combinant l’optimisation des lignes existantes et la construction de lignes nouvelles seulement là où elles sont nécessaires et utiles. Pour un coût trois fois moindre !

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jeudi 21 mars 2013

Pour la transition énergétique : conférence – débat le jeudi 28 mars avec Yves COCHET et l’association NEGAWATT

Réduire les factures d’énergie, Anticiper la fin du pétrole, Réduire l’effet de serre, Sortir du nucléaire

Se chauffer, s'éclairer, se déplacer : l'énergie est au coeur de nos vies à tel point que nous n'en percevons les limites et que nous vivons dans l'illusion d'un monde aux ressources infinies.

Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles de pétrole, de gaz, de charbon, et même d'uranium, les bouleversements climatiques, les catastrophes écologiques, sont des signaux d'alerte qui ne laissent plus la place au doute : il est nécessaire et urgent de changer notre manière de consommer et de produire l'énergie.

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mercredi 13 mars 2013

Débat sur l'énergie à Clermont-Ferrand le 9 avril - Inscription jusqu'au 18 mars

logo_DNTE.png Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique (DNTE), la Région Auvergne, en collaboration avec l’Etat, la DREAL, l’ADEME, vous invite à une journée régionale ouverte à tous, pour relayer au plus près des Auvergnats les 4 questions majeures soulevées dans ce débat :

1) Comment aller vers la sobriété et l’efficacité énergétiques ?

2) Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ?

3) Quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?

4) Quel coût et quel financement pour la transition énergétique ?

Cette journée régionale se déroulera le 9 avril 2013 à la Grande halle d’Auvergne de 9h à 16h45.

Elle sera présidée par le Préfet de région et le Président de la Région et se déroulera sous l’égide d’un expert national sur les questions énergétiques : Pierre RADANNE.

Différents acteurs régionaux sont invités à exposer leur point de vue autour de 4 tables rondes successives animées par un journaliste professionnel. Chaque table ronde traite d’une des 4 questions majeures soulevées par le DNTE (voir le programme prévisionnel ci-dessous et en PJ).

Un temps d’échanges avec le public sera aménagé après chaque table ronde.

Pour vous inscrire : renvoyer le coupon réponse ci-joint avant le 18 mars (1 par personne) à l’adresse électronique suivante : DNTE@cr-auvergne.fr

Merci de bien vouloir diffuser ce message à vos réseaux …

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mardi 12 mars 2013

Session du 12 mars - Discours de Pierre Pommarel

« La fiscalité sur l’énergie se caractérise par de nombreuses dépenses fiscales qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activités qu’à des objectifs environnementaux. Afin de favoriser la transition énergétique, la réorientation des dépenses fiscales relatives à l’énergie paraît donc nécessaire ».

Voici donc le constat amer et la conclusion sans détour dressés par la Cour des Comptes qui fustige à son tour l’incohérence de la fiscalité écologique française dans un référé rendu public adressé aux Ministères de l’Ecologie et de l’Economie.

A l’instar des écologistes qui dénoncent depuis de nombreuses années le maintien de privilèges anachroniques à des secteurs d’activités appelés nécessairement à évoluer, la Cour des Comptes pointe elle aussi du doigt plusieurs aberrations qui vont à l’encontre de la transformation écologique de notre économie :

- En 1er lieu, la détaxation du kérosène qui profite au mode de transport le plus polluant, et qui grève les finances publiques de 3,5 milliards d’euros chaque année, dont 3 à 400 millions d’euros pour les vols intérieurs de métropole. En plus d’être anti-environnementale, cette niche est tout à fait inéquitable d’un point de vue de justice sociale, puisque ce sont bien les milieux aisés qui profitent majoritairement de la diminution artificielle du prix des billets d’avion.

- Deuxième niche décriée par la Cour des Comptes, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole qui ampute chaque année les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires (42000 décès prématurés) et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. Alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi. Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la continuation sous perfusion d’activités caduques.

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