Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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lundi 22 décembre 2014

Plan régional pour la transition énergétique : la déception

Budget 2015 : intervention d'Agnès Mollon

Je souhaiterais apporter là-aussi quelques compléments aux propos de Pierre Pommarel ce matin au sujet de ce rapport concernant la contribution du patrimoine régional à la transition énergétique.

Au lendemain de la conférence de Lima, qui, ça ne vous aura pas échappé, a débouché sur un accord a minima dans les prolongations, un compromis très insuffisant pour poser les fondations nécessaires à l’accord mondial sur le climat attendu à Paris en décembre 2015, vous nous proposez donc aujourd’hui ce que vous semblez considérer comme LE plan de ce mandat pour la transition énergétique. Heureusement que les élections régionales ont été repoussées à plusieurs reprises et que les fonds européens sont passés par là car il aurait été difficile dans d’autres circonstances de se gargariser autant sur ce plan…

Ce plan justement, même s’il arrive très tardivement, et que vous l’avez réalisé seul dans votre coin, en tout cas sans votre majorité en dehors de quelques points de détails, nous le voterons par principe.

Car effectivement c’est mieux que rien, il a le mérite d’exister, de prévoir des engagements financiers, un phasage des opérations, et quelques opérations nouvelles, entre autres la mise en place d’un outil de télé relevé des consommations dans les lycées, l’étude de projets photovoltaïques sur le site de la Grande Halle d’Auvergne, ou encore la mise en place de clauses environnementales dans les futurs marchés de fourniture d’électricité de notre patrimoine, avec la possibilité notamment d’inscrire une clause sur l’origine de l’électricité afin de garantir une certaine part d’électricité d’origine renouvelable.

Néanmoins, ce plan est malgré tout décevant au regard des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face et qui nous imposent à tous de changer de braquet. Il s’apparente davantage à un plan de communication dans lequel notre collectivité chiffre, budgétise et répertorie dans un document tout ce qu’elle fait en matière de transition énergétique depuis plusieurs années et tout ce qu’elle prévoyait déjà de faire demain.

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mardi 16 décembre 2014

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Compte tenu du peu de temps dont je dispose, je ne m’étendrai pas sur le contexte national et sur toutes les solutions alternatives qu’aurait dû étudier le gouvernement pour éviter d’imposer la cure d’austérité sévère sur les collectivités locales, dans le cadre d’un plan sans précédent de réduction de la dépense publique. Nous avons déposé un vœu avec le Front de Gauche sur ce sujet qui résume très bien le contexte d’étau dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Permettez-moi seulement de citer la prise de position de l’ARF : « les dotations que perçoivent les Régions sont toutes des dotations compensant des fiscalités disparues ou des transferts de charge liés à la décentralisation. Il s’agit donc de dotations dues et les faire baisser est une forme de saisie financière » . Le coup de rabot aveugle dans le budget 2015 met en péril leur capacité à maintenir leurs interventions sur la formation des chômeurs, leur soutien aux employeurs d’apprentis , leur accompagnement des PME , leurs efforts en faveur de la mobilité durable . »

Dans ce contexte, le BP 2015 de notre collectivité ne peut être que marqué lui aussi par l’austérité, bien que les fonds européens, dont nous sommes autorité de gestion, s’apparentent à du pain bénit pour atténuer cet état de fait.

Monsieur le Président, si François Hollande vient de découvrir le changement climatique et l’urgence écologique, pas nous. Or, au lendemain de la conférence de Lima qui a acté la nécessité de réduire de 40 à 70% les émissions de GES pour limiter à 2°C la hausse de la température de la planète, ce dernier budget auvergnat que vous nous présentez aujourd’hui est clairement insuffisant de ce point de vue-là. Je prendrai 4 exemples pour l’illustrer.

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mercredi 28 mai 2014

Facture du nucléaire : l'alerte de la Cour des comptes

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Illustration : Olivero

Article paru dans Le Monde du 27-05-2014

Alerte, dérapage ! La Cour des comptes a rendu public, mardi 27 mai, un rapport très attendu sur les coûts de la filière nucléaire. Réalisé à la demande du président, François Brottes (PS), et du rapporteur, Denis Baupin (EELV), de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le document tire la sonnette d'alarme. Et les conclusions de la haute juridiction financière ne devraient pas réconcilier les pro- et les antinucléaires.

Outre l'actualisation des données sur le coût de production de l'électricité nucléaire, il était demandé à la Cour d'évaluer le montant des investissements liés à la maintenance et à la rénovation du parc nucléaire, d'une part, et de chiffrer les coûts associés au risque d'accident nucléaire majeur, d'autre part.

Premier constat : le coût de production de l'électricité nucléaire s'envole. Entre 2010 et 2013, la facture a connu une forte hausse, passant de 49,6 euros par mégawattheure (MWh) à 59,8 euros/MWh. C'est une augmentation de 20,6 % en euros courants (+16 % en euros constants, c'est-à-dire en tenant compte de l'inflation).

Cette flambée des coûts tient à l'évolution des différentes charges, et notamment aux investissements de maintenance et de sécurité. Dans cette période, ils ont plus que doublé, passant de 1,75 milliard d'euros en 2010 à 3,8 milliards en 2013 (+117 %).

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mardi 27 mai 2014

Avec le traité transatlantique, l'UE et les États-Unis sabordent le climat et la transition

Article paru sur Mediapart le 19 mai 2014

Un cinquième cycle de négociations entre l'Union européenne et les États-Unis a débuté ce lundi 19 mai à Arlington (Virginie) et se poursuivra jusqu'au 23 mai. Selon un document de négociation secret rendu public ce lundi par le Huffington Post, l'Union européenne propose aux États-Unis de libéraliser complètement le marché transatlantique de l'énergie et des matières premières. Le texte encourage ainsi l'exploitation et le commerce transatlantiques des hydrocarbures non conventionnels tout en réduisant considérablement les capacités des États à soutenir le développement des énergies renouvelables.

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Le document secret rendu public est daté du 20 septembre 2013 et a été rédigé par les services de la Commission européenne. Il tire son origine du premier round de négociations de juillet 2013. Il a été remis aux négociateurs américains en prélude du deuxième cycle de négociations d'octobre dernier. C'est une première ébauche de ce que pourraient être les grandes lignes des règles de commerce et d'investissement en matière de ressources naturelles et d'énergie.

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jeudi 15 mai 2014

Climat, Energie, Pêche, Agriculture : classement des députés européens

Energie-Climat : la notation du Réseau Action Climat France

logo__1_.pngSur les questions climatiques et énergétiques, qui sont les meilleurs élèves du Parlement européen sortant ? Qui sont les cancres ? Le Réseau Action Climat France et son représentant à Bruxelles, Le Climate Action Network Europe, ont passé au crible les votes des eurodéputés sortants sur 10 textes essentiels à l'ambition européenne face au changement climatique. Ils publient une notation de ces parlementaires et de leurs partis politiques.

Les 10 votes analysés sont ceux sur : le marché européen des quotas d’émissions de CO2, les objectifs européens de baisse des gaz à effet de serre à l’horizon 2020 et 2030, les politiques de développement des énergies renouvelables, les politiques de baisse de la consommation d’énergie, les négociations internationales sur le changement climatique, l’intégration du climat dans les politiques de développement, les financements internationaux pour l’action climatique dans les pays du Sud, et les mécanismes de suivi des émissions et de transparence.

  • Pour en savoir plus et consulter le classement, cliquer ici

Climat-Energie, Pêche, Agriculture : la notation de WWF

logo.png Le WWF a sélectionné les votes portant sur les politiques suivantes lors de la législature 2009-2014 :
- la résolution du Parlement européen sur le cadre énergie-climat à l'horizon 2030
- la réforme de la politique commune de la Pêche
- la réforme du Fonds Européen pour les affaires maritimes et de la pêche
- le règlement sur la pêche profonde
- la réforme de la politique agricole commune

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mardi 22 avril 2014

Notre-Dame-des-Landes : Bruxelles lance une procédure d'infraction contre la France

Article d'Actu Environnement du 18 avril 2014

La Commission met en demeure la France et pointe un défaut d'évaluation des impacts environnementaux lors de la procédure d'autorisation du projet aéroportuaire. Les maîtres d'ouvrage restent confiants pour lancer les travaux en dépit des recours.

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Cette procédure d'infraction intervient après que la préfecture de Loire-Atlantique ait publié le 21 décembre 2013 quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, moyennant des mesures compensatoires des zones humides impactées. L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays-de-la-Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés.

Infraction sur les impacts cumulatifs du projet

Mais, selon l'AFP, Bruxelles reprocherait aux autorités françaises de n'avoir pas mené, lors de la procédure d'autorisation, "une évaluation des effets synergiques et des impacts cumulés de l'ensemble des infrastructures du projet". Une telle évaluation "aurait dû être établie au moins avant la publication des arrêtés de décembre qui permettent d'initier les travaux d'aménagement", a précisé un représentant de la Commission européenne au site d'informations Presse Océan.

La France enfreindrait la directive de 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement qui impose pour la construction d'un aéroport, de recenser notamment "les effets notables sur l'environnement, y compris les effets secondaires et cumulatifs".

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mercredi 19 mars 2014

Projet de loi pour la Transition Énergétique : l'immobilisme des élus régionaux

Vœu en faveur d’un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique déposé par le Groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 18 mars 2014

Le vœu a été rejeté : vote contre de l'ensemble des élus Front de Gauche, PS et de droite

Télécharger le vœu : cliquer ici

Pourquoi a-t-il été rejeté ? Pour des motifs assez obscurs ou de mauvaise foi : le vœu est trop long, il nous demande de soutenir uniquement la proposition de plusieurs associations écologistes, certaines propositions de ce projet de loi sont incohérentes, d'autres imprécises, un projet de loi est en cours d'écriture mais nous pouvons malgré tout demander au gouvernement d'accélérer sur ce dossier et de prendre en compte les propositions issues du débat national ...

Et sur le fond finalement qu'avons-nous entendu ? Une seule chose en définitive - et pas des moindres - provenant du Front de Gauche : il faut se questionner sur les aides de l'Etat aux énergies renouvelables, la France pourrait être condamnée par l'Europe.

Motus et bouche cousue en revanche sur les aides d'Etat à la filière nucléaire...

Exposé des motifs :

A l’occasion de la conférence environnementale de 2012, François Hollande déclarait que « l’enjeu, celui qui nous rassemble, c’est de faire de la France la Nation de l’excellence environnementale. C’est un impératif pour la planète. Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? ».

Ainsi, pour orienter efficacement et durablement la France vers la transformation écologique de son mode de vie et de production, le Président de la République s’est engagé entre autres à réformer la fiscalité en profondeur et à mener pendant 9 mois un grand débat national et territorial sur la transition énergétique, à l’issue duquel un projet de loi de programmation pour la transition énergétique serait débattu et voté par les parlementaires.

Apres 9 mois de débat, y compris en région Auvergne, la rédaction du projet de loi patine, l’inertie et les annonces contradictoires s’accumulent. Face à ce constat, 9 organisations écologistes de renom** ont proposé le 26 février 2014 « un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique », un projet qui reprend pour 80% des mesures consensuelles issues du débat public et sur lesquelles les associations environnementales, les syndicats agricoles, les organisations syndicales interprofessionnelles et patronales, les représentants des collectivités territoriales, entre autres, s'étaient entendus au sein du Conseil national de la transition écologique (CNTE) au mois de juillet 2013.

Les mesures contenues dans ce projet de loi sont un socle qui permettrait d’engager la France vers un modèle énergétique plus sobre et équitable, créateur d’emplois, générateur d’innovations et davantage respectueux de l‘environnement.

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne, soucieux du développement durable et de la prise en compte des contributions issues du débat national sur la transition énergétique, demande au gouvernement et aux parlementaires de s’appuyer très largement sur le projet de loi proposé par 9 organisations environnementales pour construire et adopter une loi en 2014 en faveur de la transition énergétique qui devra notamment intégrer :

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mardi 18 mars 2014

Session du 18 mars : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité » avertissait récemment M. Repussard, le directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cette semonce fait suite aux déclarations du Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour qui la prolongation des centrales au-delà de 40 ans « n'est pas acquise » car « il y a bien des sujets majeurs de sûreté à regarder à cette échéance » n'en déplaise à Arnaud Montebourg qui n'en finit plus de proclamer son amour démesuré pour l'atome.

Sur l'avenir du parc nucléaire français, outre l'échéance pressante de « sortir de l'ambiguïté » comme dirait l'autre, il convient pour les pouvoirs publics, pour le chef de l'Etat et du Gouvernement de prendre en compte le coût pharaonique qu'impliquerait la prolongation des centrales. Un coût très largement minoré par EDF, comme d'habitude, qui prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici 2025, alors qu'un budget quatre fois supérieur serait nécessaire pour ne pas transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France et éviter d'aller vers des prolongations de fonctionnement par défaut.

200 milliards d'euros, voilà donc la modique somme à mettre sur la table rapidement d'après l'étude commandée par Greenpeace. Un montant qui serait bien entendu supporté par les consommateurs et par un Etat vache à lait qui aujourd'hui cherche à économiser le quart de cette somme.

Ce n’est pas au Medef qu’il faut proposer un pacte de responsabilité mais à la planète et aux citoyens !

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mercredi 5 mars 2014

Prolonger les réacteurs au-delà de 40 ans, plus cher et incertain que prévu ?

Article publié par la Gazette des Communes le 25 février 2014

Si EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, il lui en coûtera quatre fois plus qu'officiellement annoncé, sauf à transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France, estime un rapport commandé par Greenpeace.

Invoquant les risques pour l’avenir du parc nucléaire et la sécurité des Français, l’ONG écologiste a donc demandé mardi 25 février 2014 que la loi sur la transition énergétique qui doit être votée cette année « fixe la limite d’âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français ».

De par leur conception, « les centrales ont été dimensionnées pour 40 ans » d’exploitation et l’autorisation de les prolonger au-delà de cette limite « n’est pas acquise », a d’ailleurs insisté la semaine dernière le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, auditionné à l’Assemblée nationale.

Il y a « bien des sujets de sûreté majeurs à regarder à cette échéance », notamment « des phénomènes de vieillissement sur certains composants des centrales, qu’on doit regarder d’autant plus attentivement qu’ils ne sont pas nécessairement remplaçables », avait souligné M. Chevet.

Les demandes d’EDF seront en outre examinées « au cas par cas » et à l’aune des critères de sûreté plus stricts applicables à la troisième génération de réacteurs, tels l’EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), comme le veut la doctrine française en la matière, a prévenu le président de l’Autorité indépendante.

Dans cette perspective, EDF, l’unique opérateur des 58 réacteurs électro-nucléaires de l’Hexagone (19 centrales au total), prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d’euros à des travaux de maintenance d’ici à 2025.

Cela représenterait environ un milliard d’euros par réacteur.

Seul hic, un tel coût suffirait à peine à maintenir la sûreté des installations à leur niveau actuel et resterait bien loin des exigences retenues par l’ASN pour les réacteurs de troisième génération, assure le rapport réalisé à la demande de Greenpeace par le cabinet WISE-Paris, spécialisé dans l’énergie et proche du mouvement antinucléaire.

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lundi 24 février 2014

Près de trois cents personnes se mobilisent pour la circulation des trains du Massif-central

Article du Progrès publié le 22/02/2014

Clermont-Ferrand. Samedi matin, environ 300 personnes ont répondu à l’appel des cheminots CGT. Elles ont manifesté contre les fermetures annoncées de sept lignes, entre la gare et la place du 1er -Mai.

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dimanche 23 février 2014

Notre-dame-des-Landes: EELV se réjouit du succès de la mobilisation à Nantes

EELV se réjouit du succès de la mobilisation ce samedi à Nantes pour contester le projet de deuxième aéroport à Nantes prévu à Notre-Dame-des-Landes.

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Il faut saluer la rencontre entre des dizaines de milliers de manifestants pacifiques et un cortège impressionnant de centaines de tracteurs venus des départements voisins. Cette mobilisation illustre la volonté commune de préserver ces terres agricoles et zones humides.

Militant-e-s, élu-e-s et responsables d’EELV étaient présent-es en nombre pour réaffirmer leur opposition à ce projet absurde et d’un autre siècle, et demander son abandon définitif.

EELV déplore la présence d’éléments perturbateurs et condamne fermement les dégradations et les actes de violences en marge de la manifestation.

Nous espérons que la mobilisation, ainsi que les recours qu’EELV a déposés à la suite des recours des associations opposées au projet, auront raison de l’entêtement du gouvernement sur ce projet inutile.

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jeudi 20 février 2014

Relancer l’Europe par la transition énergétique

Tribune du 17 février 2014 dans Libération de Denis Baupin, député EELV de Paris, Yannick Jadot, député européen, membre de la commission commerce international, et Ronan Dantec, Sénateur EELV de Loire Atlantique

Demain, François Hollande présidera, avec Angela Merkel, un sommet franco-allemand qui abordera des sujets majeurs : la relance de l’Europe, la taxe sur les transactions financières ainsi que les objectifs climatiques et énergétiques dont l’Union doit se doter à l’horizon 2030. A bien des égards, nous considérons que ces thèmes sont liés. Les enjeux sont majeurs. La facture énergétique de l’Europe vis-à-vis du reste du monde est gigantesque et ne cesse d’augmenter, pour atteindre près d’un milliard d’euros par jour. En France, 3,4 millions de ménages souffrent de précarité énergétique, et plus de 100 millions d’Européens en sont victimes. Nos infrastructures énergétiques arrivent en fin de vie et des investissements colossaux sont nécessaires. Partout, nous constatons les premières conséquences dramatiques du dérèglement climatiques. Notre futur dépend de nos choix énergétiques présents.

En adoptant le «paquet climat énergie» en 2008, l’UE prenait le leadership mondial dans ce domaine : elle s’engageait d’ici à 2020 à réduire d’au moins 20% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, à avoir 20% d’énergies renouvelables dans son «mix» énergétique et à diminuer de 20% sa consommation d’énergie. Six ans plus tard, notre volontarisme s’est émoussé et l’effondrement du marché des quotas de CO2 facilite le retour du charbon. Les mesures d’efficacité énergétique nous laissent à mi-chemin de l’objectif affiché ; les industries des renouvelables sont déstabilisées par les soubresauts de leur cadre réglementaire et financier et, dans le cas du photovoltaïque, par la concurrence déloyale chinoise. Et aujourd’hui, l’Europe semble marquer le pas et l’horizon 2030 s’obscurcit.

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mercredi 12 février 2014

Manif à Nantes le 22 février contre Notre-Dame-des-Landes

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L'Etat et les pro-aéroport menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l'aéroport. Une nouvelle vague d'expulsions pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu'à l'automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux. Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes pour leur montrer qu'il n'est pas question qu'ils touchent au bocage.

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 – Les Naturalistes en lutte - Des habitant-e-s de la ZAD

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mercredi 18 décembre 2013

Orientations de la politique régionale en faveur de l'environnement

Discours de Christian Bouchardy - Session budgétaire

La Région met en œuvre une politique en faveur de l’environnement et des énergies, qui s’appuie sur des documents et schémas stratégiques régionaux découlant pour la plupart du Grenelle de l’environnement, et sur les orientations nationales dans ces domaines :

- en matière d’économies d’énergies et d’énergies renouvelables, le Plan Climat-Energie de la Région adopté en 2009 et le Schéma régional climat air énergie (SRCAE) arrêté en juillet 2012 ;

- dans le domaine de la préservation et la restauration de la biodiversité et des paysages, le Plan biodiversité adopté en 2009 et le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) en cours d’élaboration avec l’Etat, qui propose de conforter le réseau écologique constitué des trames verte et bleue ;

- en ce qui concerne la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques, la mise en œuvre des SDAGE, SAGE et de la DCE mais aussi le Schéma de développement durable de la rivière Allier (SDDRA) adopté en 2009, document propre à la Région Auvergne.

Ces schémas concernent fortement les politiques "environnement" et "énergies" de la Région mais peuvent également comporter des engagements relevant d’autres champs d’intervention : agriculture, forêt, économie, formation, habitat… d'où une nécessaire transversalité de nos politiques.

Deux grands axes :

- Les économies d’énergies et le développement des énergies renouvelables

- La préservation et la restauration de la biodiversité, des paysages et des milieux aquatiques -

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samedi 30 novembre 2013

Pétition : SOS gare d'Ambert, ne fermez pas le guichet !

À l'attention : Direction régionale Auvergne de la SNCF

SOS GARE D'AMBERT

Citoyennes, citoyens, ensemble nous devons la sauvegarder !

INACCEPTABLE :

Le projet de fermeture du guichet de la gare d'Ambert et le transfert de ce service public vers le privé, avec limitation d’activités et de services rendus à la population (vente de billets régionaux, uniquement).

INQUALIFIABLE :

La méthode pratiquée et la non prise en compte des réels besoins des usagers, à savoir : billets nationaux, internationaux, tarifs groupés pour les scolaires, les collectivités : quelles garanties pour leur avenir et les activités de conseils ?

INCOMPREHENSIBLE :

Les motifs de cette fermeture : la rentabilité n'est pas moindre que dans d'autres gares du territoire, cette fermeture entraînerait l’abandon des citoyens et des citoyennes de ce bassin et provoquerait sa condamnation économique et touristique.

Ensemble, faisons front pour dire non à cette fermeture !

Il y en a assez de brader ce territoire sous prétexte de rentabilité, assez de supprimer tous les services publics.

EGALITE de traitement partout et RESPECT pour tous.

Un collectif de citoyennes et citoyens en colère.

Pour signer la pétition, c'est ici

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