Ce rassemblement organisé à l’initiative des cheminots CGT d’Auvergne et du Massif- central, a mobilisé des associations d’usagers (Auvergne, Limousin, Aveyron, Lozère), et des élus de tous bords, de Haute-Loire, de Lozère, du Cantal, du Puy-de-Dôme, et de Corrèze. Mais aucun maire en écharpe tricolore.

« Selon un récent communiqué de Réseau ferré de France (RFF) adressé à la Région, explique la CGT, l’ensemble des lignes d’Auvergne, hormis Clermont-Ferrand/Moulins/Paris, pourrait fermer à l’horizon 2020 si des crédits ne sont pas trouvés d’ici là pour entretenir le réseau ferroviaire. Le contrat de Plan État-Région 2014-2019 ne prévoit aucune enveloppe financière - sauf pour Clermont-Ferrand/Paris - pour la maintenance des infrastructures du réseau ! La Région refuse de le signer dans sa version actuelle ».

150 millions d’euros seraient nécessaires pour sauver ces lignes

Le syndicat poursuit : « La liaison Clermont-Ferrand/Bordeaux disparaîtra dès juillet, avec la fermeture du tronçon Ussel/Eygurande-Merlines. La liaison Clermont-Ferrand/Saint-Étienne (tronçon de Thiers à Noirétable) pourrait subir le même sort, ainsi que Bordeaux/Lyon (tronçon Montluçon à Lavaufranche), Paris via Brive (tronçon Viescamp à Lamativie). L’Aubrac, tronçon de Neussargues à Loubaresse, et le Cévenol, tronçon de Brioude à Langogne sont aussi menacés, ainsi que la ligne Le Puy/Firminy/Saint-Etienne (tronçon du Puy à Firminy) ».

Consulter le rapport de RFF sur les lignes inter-régionales : http://www.massifcentralferroviaire.com/photos/rapport_rff_auvergne_octobre_2013.pdf