Mon élection à la Présidence de l’ARPE PACA

Ce vendredi 15 mars 2013, j’ai été élue Présidente de l’ARPE par le Comité syndical et  succède ainsi à mon collègue Conseiller régional, Christian Desplats.

Membre du Comité syndical depuis mars 2010, je connais bien l’ARPE avec qui j’ai notamment participé, dans le cadre de la Stratégie globale pour la Biodiversité, à la création de l’Observatoire régional de la Biodiversité en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Mon ambition aujourd’hui, à la tête de l’ARPE, est de renforcer la complémentarité de son action avec les politiques de la Région et des départements dans la mise en oeuvre de la transition écologique et énergétique des territoires. Grâce au vaste champ de compétences de ses agents, l’Agence est le partenaire naturel des collectivités locales pour la qualité de l’eau et des milieux aquatiques, la préservation de la biodiversité, l’écodéveloppement des territoires et l’urbanisme durable, les nouvelles filières de l’économie verte. Autant de sujets qui répondent à une demande croissance des collectivités et qui sont au coeur des enjeux de développement de la région.

L’ARPE a été la première agence publique régionale de ce type créée en France (1979).
Elle conseille et accompagne, depuis plus de 30 ans, les collectivités dans le domaine de
l’environnement et de l’écodéveloppement.
Sa vocation est de développer et d’aider à la prise en compte de l’environnement et du
développement durable dans tout projet relatif au territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur
pour le compte des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.
Fruit de la volonté commune de la Région et des Départements de disposer, sur le territoire régional, d’un outil technique de terrain, l’ARPE agit au quotidien pour initier et accompagner le montage de projets, explorer et valider de nouveaux procédés d’intervention pour sensibiliser et informer.

Plus d’infos sur www.arpe-paca.org

Les élus écologistes rencontrent le Préfet des Alpes-Maritimes

Ce mercredi 6 mars 2013, une délégation des élu-e-s écologistes des Alpes-Maritimes composée des quatre élus régionaux (André Aschieri, Joëlle Faguer, Annabelle Jaeger et Philippe Mussi), et de Mari-Luz Hernandez-Nicaise, conseillère municipale et métropolitaine, ont rencontré le Préfet des Alpes-Maritimes, Christophe Mirmand.

Pendant près de 3 heures de discussion, ils ont pu se livrer à un tour d’horizon des grandes questions départementales et exposer leurs points de vue.

Des questions géographiques d’abord, autour de différents secteurs à enjeux comme Sophia-Antipolis et ses enjeux de développement largement contraints par le manque de transports en commun, la mise en place des intercommunalités, la vallée de la Siagne où se conjuguent difficilement développement, respect de l’environnement et prise en compte des risques naturels, problèmes de transports vers et dans la Vallée de la Roya, Nice et  la Plaine du Var enfin.

Sur l’OIN Plaine du Var, les élu-e-s écologistes ont plaidé notamment pour que le transfert du Min ne se fasse pas à la Baronne, pour des PLUs plus respectueux des terres agricoles et la mise en œuvre d’un véritable projet agricole dans la Plaine du Var. Les impacts nocifs sur les zones Natura 2000 des opérations engagées ont été évoqués. Les élu-e-s ont réaffirmé leur souhait d’un projet global de territoire mis en œuvre dans le cadre d’un processus de concertation de la population.

La discussion a largement porté sur les questions relatives aux déchets à l’échelle départementale, tant ménagers que du BTP ; et sur les enjeux de transports : les élu-e-s ont discuté de l’avenir de la ligne Nice –Breil, de la Convention Franco-italienne, du Tunnel de Tende à l’Est ; la ligne Cannes-Grasse à l’Ouest mais aussi les questions d’autorités de transport et le devenir des 2 aéroports : Nice et Cannes-Mandelieu.

Projet de PLU de la Gaude : un contre-sens historique !

Nice, le 22 février 2012 – Communiqué de presse

Ce projet de PLU va dans le sens inverse de l’histoire : à l’heure où une soi-disant unanimité politique s’affiche enfin sur le constat de la nécessité de limiter l’artificialisation des terres et préserver les terres agricoles, ce PLU s’inscrit en parfaite contradiction avec ces objectifs. Les actes sont bien loin des paroles officielles dans l’Eco-Vallée…

> Une gestion incontrôlée de la consommation d’espace

Les densités constructibles au POS de 1985 ont été multipliées par 2.5 en secteur résidentiel, par 5 autour du village et par 10 au village et à la Baronne. 90 hectares situés en partie sud et classés en zone urbaine, deviennent constructibles mais… pour 53 logements nouveaux seulement. Un mitage inacceptable !

Les logements sociaux sont prévus en nombre insuffisant mais surtout leur localisation ne respecte pas un minimum de mixité territoriale. Tous les logements prévus se situent aux Nertières, aux Ambronnets et surtout à La Baronne. Aucun n’est projeté dans le village. Nous demandons la réalisation de petits ensembles (30 logements) associés à des infrastructures intégrées de sports, loisirs, éducation et de services qui ne sont pas prévues dans ce projet.

> Sur le territoire de l’OIN Plaine du Var, les terres  agricoles continuent de disparaître

Et ce, malgré les déclarations des acteurs politiques locaux dont Christian Estrosi, Président de la Métropole, qui se targue de réaliser une « Eco-vallée » porteuse d’un nouveau modèle de développement et respectueuse des terres agricoles.

Le projet de PLU et l’implantation du MIN à la Baronne, ce sont encore plus de terres fertiles sacrifiées dans le périmètre de l’ « Eco »-vallée, et des hectares de zones boisées collinaires mises en danger. Nous constatons une destruction des vraies zones de maraîchage périurbain au profit d’un projet incompatible de surcroît avec la protection de la zone Natura 2000 du lit mineur du fleuve Var.

Pour ces raisons, nous souscrivons à l’avis du Préfet de revoir la délimitation de la zone agricole sur les crêtes et plateaux et de reclasser en zone agricole le secteur au dessus de la Baronne.

> Le déplacement du MIN et le pôle agro-alimentaire de La Baronne, un non sens économique et écologique !

Nous l’avions déjà souligné lors de l’enquête publique sur le projet de mise en compatibilité du POS de la Gaude en décembre dernier : outre la consommation de 25 ha de terres nourricières, la localisation du futur pôle agroalimentaire va générer une série de nuisances :

- création d’importantes nuisances sonores et imperméabilisation de grandes surfaces lié aux dimensions du bâti,

- accroissement considérable de la circulation : 1200 mouvements de PL/J et 5200 VL/J avec 800 véhicules/ heure de pointe, et donc pollution atmosphérique accrue,

- création d’un échangeur très proche de la zone village.

Le dernier rapport d’activité du MIN démontre que la majeure partie des marchandises arrive et repart de la bande littorale. Les marchandises effectueront donc inutilement un aller-retour supplémentaire littoral-La Baronne en camion. Nous sommes face à un non sens écologique et économique si on se projette dans un futur proche où il deviendra impératif d’avoir recours au fret ferroviaire en raison du renchérissement des carburants pétroliers.

Nous demandons donc de réétudier l’emplacement du MIN soit en le reconstruisant sur place sur le site de Saint-Augustin, soit dans un lieu plus approprié en particulier au plus près d’une desserte tant routière que ferroviaire.

Pour toutes ces raisons, nous nous sommes opposées au projet du PLU de la Gaude lors de l’enquête publique qui se termine aujourd’hui et nous envisageons de saisir la Commission des pétitions européennes à propos de la mise en danger des zones Natura 2000 par les effets cumulés des opérations en cours.

Extraits des observations d’Annabelle Jaeger, conseillère régionale PACA,  et de

Mari-Luz Hernandez-Nicaise, Conseillère métropolitaine de Nice-Côte d’Azur déposées dans le cadre de l’enquête publique :

Cliquez ici pour lire l’intégralité de notre dire.

 

Tunnel de Tende : sous la pression des élu-e-s écologistes, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur renonce à financer le doublement du Tunnel de Tende en 2013.

 Marseille, le 14 décembre

A l’occasion du débat d’orientation budgétaire et du budget 2013, le groupe des élu-e-s EELV a défendu le renoncement des financements régionaux aux équipements routiers et autoroutiers. S’il a obtenu une nette diminution de ces financements, il déplore un budget qui se monte encore à 40 M€.

Après d’âpres négociations, il a néanmoins obtenu qu’en 2013, il n’y aurait aucun financement régional pour le doublement du Tunnel de Tende dans les Alpes-Maritimes. C’est un premier pas très positif, le groupe restera mobilisé pour s’assurer qu’il en soit de même en 2014.

« S’il est important de remédier aux problèmes de sécurité que pose l’état actuel du tunnel, avec une remise aux normes pour sécuriser la circulation tant dans le tunnel que sur la route qui traverse les villages de la vallée de la Roya, nous sommes convaincus que le doublement du tunnel impliquerait une explosion du trafic, synonyme d’une augmentation considérable des gênes pour les habitants de la vallée et des émissions de gaz à effet de serre.

Le nombre de véhicules légers au Col de Tende est déjà énorme, voir disproportionné par rapport à la taille des villages de la vallée, et aux besoins locaux.

La circulation des poids lourds au Col de Tende, soutenable aujourd’hui compte tenu des contraintes du passage alterné du tunnel, serait naturellement amplifiée par le doublement, au risque de transformer la vallée en un simple couloir de circulation entre Vintimille Turin et au-delà les tunnels du Fréjus et du Mont Blanc, ce qu’elle est déjà pour les véhicules légers. »

Les élu-e-s écologistes souhaitent que la Région concentre son intervention sur la promotion du transfert modal. A ce sujet, la ligne ferroviaire  Nice – Breil – Tende est aujourd’hui menacée du fait de la vétusté de l’infrastructure et de la dégradation du service côté italien. « Notre région doit clairement faire le choix de donner la priorité à la rénovation de la ligne ferroviaire et au rétablissement d‘un véritable service  transfrontalier entre NICE et CUNEO. Nous demandons toujours la révision de la convention franco-italienne qui détermine les conditions de financement et d’exploitation de la partie française de la voie ferrée entre Breil / Tende et la frontière italienne. »

Le Groupe des élu-e-s Europe Ecologie Les Verts/Partit occitan

 

Les élus écologistes du 06 opposés au projet aéroportuaire de Notre Dame des Landes

Communiqué de presse du 9 novembre 2012

Les élus Europe Ecologie Les Verts des Alpes Maritimes affirment leur opposition au projet aéroportuaire de Notre Dame des Landes.
Le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes date de près de 40 ans et s’avère une entreprise coûteuse (446 millions), démesurée par rapport aux besoins réels et inutile au regard des crises économique, sociale, climatique.
Sur un plan environnemental, le projet implique un véritable écocide avec la destruction de zones humides, éléments caractéristiques du bocage, qui abritent des espèces endémiques strictement protégées. En outre des hectares de terres agricoles fertiles seront irrémédiablement détruits. Malgré les mesures et les sommes colossales mises en œuvre, Vinci ne peut pas réellement assurer la compensation écologique des terres mobilisées pour ce projet.
Sur le plan juridique, le gouvernement doit attendre l’issue des recours déjà engagés auprès des tribunaux. En outre d’autres procédures sont prêtes à être lancées dès la parution de l’arrêté préfectoral relatif à la « loi sur l’eau », vers la fin décembre.
Enfin, sur le plan humain, les expulsions menées par les forces armées avec une rare brutalité ne sont pas acceptables.
Les élus Euro Ecologie les Verts apportent leur soutien aux élus et habitants de la région nantaise et appuient les actions du comité de soutien du 06 en cours de création.

Des écologistes dans les exécutifs régionaux : pour quoi faire ?

Des écologistes dans les exécutifs régionaux : pour quoi faire ? Des politiques écologiques et sociales qui répondent aux besoins immédiats des habitants!

Compte tenu de l’ampleur de la crise économique et environnementale, il est plus que jamais nécessaire que les écologistes soient présents dans les exécutifs nationaux et locaux.

Au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le groupe écologiste composé de18 conseillers régionaux, agit depuis 2 ans et demi, pour mettre en œuvre une politique écologique et sociale à travers notamment leurs 4 vice-présidents (membres de l’Exécutif) et leurs 13 élus délégués.

A l’occasion d’une conférence de presse de rentrée organisée à Nice le 25 septembre dernier, les 4 élu-e-s* des Alpes-Maritimes ont illustré cette dynamique à travers 4 politiques : transport, logement-foncier, développement soutenable-biodiversité, et coopération décentralisée.

Pour lire ce bilan axé sur les Alpes-Maritimes, cliquez ici

*André Aschieri, Vice-Président Foncier-Logement-Habitat, Joelle Faguer, déléguée à la Solidarité internationale, Annabelle Jaeger, déléguée à la Biodiversité et Philippe Mussi, Membre de la Commission d’Appel d’Offres et de la Délégation de Service Public

Non à l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste

Le groupe EELV/partit occitan du Conseil Régional PACA se félicite de la décision du gouvernement d’interdire l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, et notamment le rejet du permis de Brignoles, conformément au vœu du Conseil Régional PACA du 18 février 2011.
 
 
 
(…) Reste le sujet des hydrocarbures non conventionnels : le gaz de schiste, qui soulève bien des passions, bien des questions. J’entends les arguments économiques, ils existent et les considérations, souvent exagérées, sur l’ampleur des gisements.
Mais soyons clairs, dans l’état actuel de nos connaissances, personne, je dis bien personne, ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huile de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et pour l’environnement. C’est pourquoi, j’ai demandé à Delphine BATHO, ministre de l’Ecologie, de prononcer – sans attendre davantage – le rejet des sept demandes de permis déposées auprès de l’Etat, et qui ont légitimement suscitées l’inquiétude dans plusieurs régions de France.
S’agissant de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma position durant le quinquennat. (…)
 
Nous appelons cependant à la plus grande vigilance suite au lobbying de la communauté de l’industrie, tel qu’il ressort à travers l’appel de 22 industriels le 19 septembre, publié sur le site internet d’Usine Nouvelle
 
Nous continuons de soutenir les luttes en cours dans d’autres régions de France et du monde contre l’exploitation saccageuse et polluante de ces hydrocarbures non conventionnels et souhaitons avoir en France des assurances au-delà du quinquennat.
C’est pourquoi nous appelons à la manifestation qui se tiendra le samedi 22 septembre à St Christol-lez-Alès où notre groupe sera représenté par le docteur Pierre Souvet, président de l’ASEF.
 
Retrouvez tous nos communiqués de presse sur :

Conférence environnementale, on avance !

Communiqué de presse EELV du 15 septembre 2012

Europe-Ecologie Les Verts salue les avancées qu’ont permis les débats entre les quelques trois cents participants de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre à Paris. Tant François Hollande, Président de la République que Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, ont rappelé l’impératif de la transition écologique et énergétique pour notre pays et donné raison aux écologistes en affirmant que la crise économique et sociale que nous vivons ne se résoudrait pas sans cette perspective.
Une « feuille de route » de la transition écologique est fixée, avec des orientations claires et déjà quelques avancées concrètes à souligner : l’annonce d’un calendrier de fermeture de la centrale de Fessenheim ; le refus d’autorisation de 7 permis de gaz de schiste ; la relance du débat sur la fiscalité écologique enlisé depuis l’abandon du projet de taxe carbone, avec la création d’un comité permanent sur le sujet ; l’affirmation de la Banque Publique d’Investissement comme banque de la transition écologique ; le lancement de deux nouveaux parcs éoliens off-shore ; la création d’une agence nationale de la biodiversité ; un plan de développement de l’agriculture biologique…
On aurait pu aller encore plus loin et annoncer la suppression de toutes les niches fiscales favorables à ceux qui polluent le plus (22 milliards d’euros minimum de recettes), un zéro artificialisation des sols, et des choix clairs sur l’arrêt impératif de certains grands projets d’infrastructures néfastes à l’environnement comme aux finances de notre pays, comme le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes.
Europe-Ecologie Les Verts prendra toute sa part dans l’action du gouvernement qui vient d’inscrire pour la première fois de l’histoire de ce pays la transition écologique comme priorité politique.
Cette conférence marque le début d’un processus crucial pour amorcer le changement… maintenant !
Europe Ecologie – Les Verts

Première séance plénière au Comité des Régions Européen

Grand moment d’émotion pour moi aujourd’hui : je siège en séance plénière du Comité des Régions européen, et ceci dans l’hémicycle du Parlement européen.

Connaissez-vous le Comité des Régions? Le rôle du « CdR » consiste à faire valoir les points de vue locaux et régionaux sur la législation européenne. Il rédige à cette fin des rapports («avis») sur les propositions de la Commission.

La Commission, le Conseil et le Parlement doivent consulter le Comité des régions avant toute prise de décisions portant sur des thèmes intéressant les pouvoirs locaux et régionaux (par exemple, la politique de l’emploi, l’environnement, l’éducation ou la santé publique). Il intervient donc en amont des textes et ceci est tres intéressant.

Au nom des écologistes Français, je siège avec Jean-Vincent Placé. Je vais pour ma part participer aux Commissions Environnement et Ressources Naturelles, ceci en parfaite cohérence avec mon travail au sein du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, en tant que déléguée à la biodiversité.

Une plongée au coeur de l’Europe, fascinante et effrayante à la fois. Fascinante car je sais combien l’Europe impacte nos politiques nationales et locales (c’est bien Elle qui a dicté la plus grande part de notre réglementation environnementale par exemple.), mais effrayante aussi : j’ai le sentiment d’être une toute petite goutte d’eau dans une immense machine; comment cette goutte d’eau peut-elle grandir et porter ses fruits? A suivre…

Pour en savoir plus sur le Comité des Régions, cliquez ici

Annabelle Jaeger

Les écologistes dénoncent les terres fertiles sacrifiées dans la Plaine du Var

Christian Estrosi se « refuse à tout bétonnage sur les terres agricoles de la Plaine du Var » ! Vraiment ? De qui se moque-t-on ?

Le PLU de Saint-Laurent du Var, ce sont de nouvelles terres fertiles sacrifiées sur l’autel des projets de l’OIN Plaine du Var : 40% de surfaces agricoles en moins, et quasiment 60% pour la partie située dans la plaine alluviale !

L’urbanisation du secteur des Iscles, une nouvelle entorse à la DTA, un pied de nez à l’éco-vallée !

> Les élus écologistes dénoncent le sacrifice de nouvelles terres agricoles dans la Plaine du Var et demandent leur sanctuarisation et leur reconquête dans le cadre d’un projet agricole global à l’échelle de la Plaine

> La Région PACA donne un avis défavorable au PLU

> L’autorité environnementale recommande de surseoir à toute modification de zonage sur ce secteur

> La CDCEA* 06 s’est réunie le 13 mars 2012 et a émis un avis réservé

*Commission départementale de la consommation des espaces agricoles.

Sur le territoire de l’OIN Plaine du Var, malgré les déclarations des acteurs politiques locaux –au premier rang desquels Christian Estrosi dans une interview de Nice Matin ce 5 juin où il déclare « se refuser à tout bétonnage sur les terres agricoles de la Plaine du Var afin de protéger l’environnement »- et les objectifs affichés d’une prétendue « Eco-vallée » porteuse d’un nouveau modèle de développement et respectueuse des terres agricoles, celles-ci continuent de disparaître. Devant l’imminence d’une crise généralisée sociale, écologique, financière, les écologistes défendent l’idée que « pas un mètre carré de terre fertile ne soit perdu ».

Pour lire le communiqué de presse complet, cliquer ici

André Aschieri, Vice-Président de la Région PACA, délégué au foncier agricole

Annabelle Jaeger, Conseillère régionale EELV, déléguée à la biodiversité, Représentant la Région au sein du Conseil d’administration de l’EPA OIN Plaine du Var

Mari-Luz Nicaise, Conseillère municipale de Nice, Conseillère métropolitaine de Nice-Côte d’Azur