Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mercredi 25 juin 2014

Péage de transit : "Nous sommes consternés par ce recul"

Article du Progrès du 24-06 2014

Pierre Pommarel Président du groupe EELV au conseil régional d'Auvergne : Nous sommes consternés par ce recul

«Avec ce péage, nous allons vers une recette réduite à 500 millions d'euros, c'est loin des 900 millions initialement annoncés. Nous sommes consternés par ce recul et nous savons très bien que ça ne permettra pas de financer la transition énergétique et notamment le développement des transports collectifs. Le gouvernement n'aura pas les moyens de réaliser ce qui a été promis, il n'y aura pas un effet de levier suffisant. Les Allemands ont mis en place l'écotaxe il y a quelques années et en ont tirée 5 milliards d'euros. En France, on n'a même pas pu assurer cette première mouture à 900 millions.

Au lieu de 15000 km de routes, seulement 4000 sont finalement concernés. En Haute-Loire, la RN88 et la RN102 sont épargnées, tout comme l'autoroute A75 qui est utilisée par de nombreux camions en provenance de la péninsule ibérique.

On va les laisser tranquilles alors qu'ils occasionnent des coûts de fonctionnement considérables et causes d'importants dégâts aux chaussées.

Le gouvernement a manqué de courage. Ils ont voulu prendre une mesure de la façon la plus légère possible et laisseront leurs successeurs gérer la suite.

C'est un cadeau de plus fait aux transporteurs après les 50 millions liés à la taxe à l'essieu et les 150 millions à la taxe au gasoil. Le gouvernement a même autorisé la circulation aux camions de 44 tonnes, et pas seulement aux 40 tonnes. Ça représente 400 millions d'euros chaque année pour l'entretien des routes, soit pratiquement le montant de ce petit péage.»

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mardi 24 juin 2014

Session du 24 juin 2014 : intervention liminaire de P. Pommarel

3 points sont abordés dans ce discours : la réforme territoriale, la nécessaire coopération des régions en matière ferroviaire, et le refus de céder au chantage exercé par le groupe ERAMET.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Aux lendemains des élections locales et européennes, où l’abstention représente encore et toujours le premier parti politique de France, sans même parler de la montée en puissance de l’extrême-droite, la démarche technocratique, à la hussarde du Président de la République sur la réforme territoriale est un véritable pied de nez à la démocratie, aux territoires et à la citoyenneté tout simplement.

Elle émerge dans la plus grande précipitation. Qui plus est, cette réforme est démagogique vis-à-vis des Français puisque les économies à la grosse louche promises par la diminution du nombre de Région sont un leurre.

La réforme territoriale envisagée ne permettra pas de faire des économies substantielles à défaut de s’attaquer d’une part au fonctionnement de l’Etat et ses relations avec les collectivités, d’autre part à la clarification des compétences afin de supprimer les doublons et les trop nombreuses strates et antichambres administratives.

Pour l'instant, la seule chose promise aux territoires c’est un nouveau transfert de dette de l’Etat vers les collectivités, en particulier vers les Régions dont l’équilibre financier est de plus en plus fragilisé.

Cette réforme ne peut être celle de l’austérité, elle devrait être forcément pensée en même temps qu’une vaste réforme fiscale redonnant de l'autonomie aux Régions, et à l’issue d’un vrai débat démocratique impliquant les citoyens et les acteurs socio-économiques.

Notre pays a besoin d’être réformé, l’action publique a besoin d’être plus lisible et efficace, c’est une certitude.

Mais fallait-il une fois de plus, porté par l’idéologie social-libérale de la compétitivité territoriale, prendre le problème à l’envers en commençant non seulement par créer de grandes métropoles, puis des méga-régions à la logique concurrentielle, alors que la France est championne d’Europe du nombre de communes et qu’elle recense une centaine de conseils généraux dont la suppression est renvoyée à un calendrier plus qu’incertain ?

Fallait-il improviser un découpage des Régions totalement déconnecté des réalités de la vie des citoyens, des bassins de vie, des enjeux socio-économiques et environnementaux des territoires, du patrimoine historique et culturel, mais aussi des coopérations existantes ?

La taille des régions françaises est un faux débat car elles sont en superficie et en population au-dessus de la moyenne européenne. Le vrai débat, et il faudra bien avoir le courage de l’avoir un jour, pour mettre fin au jacobinisme historique de la France, c'est qu’elles sont des naines financières à côté de leurs homologues des grands pays européens.

En euros par habitant, le poids budgétaire des Régions françaises est 5 à 10 fois inférieur à celui des Régions des autres pays européens. Leur autonomie, leur pouvoir d’action, leur possibilité d’avoir des politiques différenciées sont extrêmement limités dans la mesure où elles ne maîtrisent que 12,5% de leurs recettes fiscales. 13% pour l’Auvergne.

Ainsi, au lieu de les faire grandir contre leur volonté et contre celle des citoyens – les sondages l’attestent, en Auvergne notamment – il faut leur transférer des compétences certes, mais aussi et surtout des moyens financiers et réglementaires pour qu’elles soient plus autonomes. Les annonces du gouvernement en la matière doivent tous nous inviter à la plus grande vigilance.

De plus, « penser que la compétitivité de la France sera améliorée par la construction de grandes régions est un non-sens économique » comme l’écrit un ancien sous-préfet : « les entreprises Michelin, Volvic et Vichy n’ont besoin ni d’une métropole clermontoise ni d’une grande région Auvergne Rhône Alpes pour être des leaders mondiaux dans leur domaine », au même titre que Kuhn à Saverne, sous-préfecture du Bas Rhin de 12 000 habitants, de Bugatti à Molsheim, 9300 habitants, de Kronenbourg à Obernai, 11 000 habitants. La réussite de ces entreprises n’a rien à voir avec la dimension de la métropole ou de la région dans lesquelles elles se situent.

Permettez-moi également de mettre dans le débat quelques chiffres de comparaison au regard des compétences principales des Régions afin de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues, voire à une forme de dogmatisme de certains prophètes de la fusion Auvergne / Rhône-Alpes.

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mardi 17 juin 2014

Reportage en images : rassemblement à la gare de Merlines

150 personnes se sont rassemblées samedi 14 juin en Corrèze devant la gare de Merlines pour protester contre la suspension de la liaison directe entre Clermont-Ferrand et Limoges. Parmi eux des citoyens, des usagers, des syndicats, des élus de Corrèze et d'Auvergne.

Peu d'auvergnats ont fait le déplacement en dehors des écologistes, de l'Association des Usagers des Transports d' Auvergne et de l'association des Amis des chemins de fer d'Auvergne. Aucun syndicat auvergnat n'était présent et un seul élu du Conseil régional d'Auvergne s'est rendu sur place : Pierre Pommarel, représentant du groupe EELV.

Quelques photos du rassemblement et des intervenants :

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lundi 16 juin 2014

Mobilisation pour le train Ussel-Clermont Ferrand : reportage

Reportage de France 3 Limousin du 14-06-2014

150 personnes se sont rassemblées ce matin en Corrèze devant la gare de Merlines.

Usagers du train, élus et syndicats s'opposent à la suppression de la ligne Ussel-Clermont-Ferrand. Cause de cette fermeture programmée pour juillet : le mauvais état des voies sur une partie du tracé.

Voir le reportage : cliquer ici

Intervenants :

Pierre Pommarel, président du groupe EELV - conseil régional d'Auvergne, Pascal Montigny, maire de Merlines, François Desproges, secrétaire de l'association - TER Limoges-Ussel-Clermont, et Marc Tournebize, président de l'AFAC Auvergne - association des amis des chemins de fer.

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jeudi 12 juin 2014

Non à la fermeture de la section ferroviaire Laqueuille-Eygurande ! Soutien à la manifestation du samedi 14 juin

Les 11 élus Europe Ecologie les Verts des Conseils régionaux d’Auvergne et du Limousin tiennent à apporter leur soutien à la manifestation organisée à 10h30 le Samedi 14 juin en gare d’Eygurande Merlines par le collectif de défense de la ligne Limoges-Ussel-Clermont.

Nous appelons toutes les personnes qui souhaitent une politique du rail au service de tous à se joindre au cortège pour protester contre la fermeture annoncée pour début juillet du tronçon ferroviaire Laqueuille-Eygurande. Cette fermeture, faute de volonté politique en région comme au plus haut sommet de l’Etat, et sous prétexte de rentabilité, entraînera la disparition des relations directes entre Clermont-Fd, Limoges, Brive et Bordeaux.

Ainsi, la liaison directe entre les deux grandes villes du Massif Central sera coupée en raison du refus de rénover les seuls 22 km de la section Laqueuille – Eygurande, soit 10 % du kilométrage total de la ligne Clermont-Ferrand – Limoges (207 km).

A contre-courant des enjeux environnementaux, de l’aménagement durable et équilibré des territoires, cette fermeture est inacceptable à plus d’un titre :

1) Elle rendra les auvergnats et les limousins encore plus dépendants de la route et de l’énergie pétrolière, alors qu’en 2011 plus de 3800 voyageurs-kilomètres empruntaient la ligne entre Clermont-Fd et Ussel (2800 environ en 2012 malgré les travaux), en particulier des scolaires, des travailleurs et des touristes.

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mardi 10 juin 2014

Manifestation samedi 14 juin contre la fermeture de la section Eygurande - Laqueuille

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Service public ferroviaire - Fermeture d’Eygurande à Laqueuille

Samedi 14 juin à 10h30 : Rassemblement devant la gare d’Eygurande-Merlines contre la fermeture de la ligne SNCF organisé par le collectif de défense de la ligne Limoges-Ussel-Clermont

Vous ne voulez pas que votre territoire soit rayé de la carte ? Venez nombreux exprimer votre refus !

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lundi 2 juin 2014

Mobilisation pour le TER Limoges – Ussel – Clermont

L’association TER Limoges-Ussel-Clermont se mobilise depuis 2012 pour le maintien des lignes Limoges-Clermont et Bordeaux-Lyon.

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De nombreuses réunions ont eu lieu depuis St Léonard-de-Noblat jusqu’à St-Julien-Puy-Lavèze associant les usagers, les élus, les socio-professionnels, les syndicats, la population.

Elles ont permis de mesurer l’enjeu que représente la présence de ce moyen de transport et 2 sollicitations ont été formulées :

- La demande immédiate pour qu’il n’y ait pas de train supprimé sur la ligne

- La mise en place d’un temps de travail pour travailler d’une part sur les horaires et les correspondances, et d’autre part sur la stratégie de reconquête des usagers.

Au mois de février, nous avons appris que la ligne entre Clermont et Ussel devait être « suspendue » en juillet prochain car nécessitant des travaux au niveau d’Eygurande (partagés entre les régions Auvergne et Limousin), et que le train serait remplacé par des cars.

Nous sommes intervenus en demandant que soient précisées les dates des travaux et de remise en circulation des trains.

Nous avons également fait part de notre grande inquiétude aux élus des régions Limousin et Auvergne, et avons été reçus au Ministère des Transports qui nous a indiqué que la réalisation de ces travaux devait être priorisée par les régions Auvergne et Limousin afin d’être inscrits au Contrat de Projet État Région 2014-2020 pour être financée.

Si le Limousin s’est positionné en faveur de ces investissements, l’Auvergne ne les a pas prévus dans ses priorités. La ligne sera donc coupée entre Clermont et Ussel mettant en péril toutes les liaisons qui passent par Ussel.

Face à cette impasse, nous vous proposons de nous rencontrer à la mairie d’Ussel mercredi 4 juin à 18h00 pour déterminer ensemble les actions à mener pour appeler l’attention sur notre territoire.

Nous comptons sur la mobilisation du maximum de personnes mercredi 4 juin.

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mardi 29 avril 2014

Rénover la section ferroviaire Laqueuille-Eygurande : signer la pétition adressée à R. Souchon

Pétition de l'Association des Usagers des Transports d' Auvergne : Acceptez d'inscrire au Contrat de Plan Etat-Région en discussion la rénovation de la section de ligne Laqueuille –Eygurande

RFF a annoncé la fermeture, en juillet prochain, en raison de sa dégradation, de la section Laqueuille – Eygurande de la ligne Clermont-Ferrand – Limoges/Brive.

Cette fermeture entraînera la disparition des relations ferroviaires directes entre Clermont-Ferrand et Limoges, Brive et Bordeaux. Les voyageurs se dirigeant vers ces destinations ou en provenant devront obligatoirement changer de mode de transport en gare d'Ussel, le trajet entre Clermont et Ussel s'effectuant désormais en car TER-Auvergne.

Cette dégradation de l'offre - dissuasive - résulte du refus, par la Région Auvergne, d'inscrire au prochain Contrat de Plan Etat-Région (CPER) la rénovation de la section menacée de fermeture. Pourtant l'Auvergne n'aurait à financer qu'une partie des 7 M€ auxquels sont estimés les travaux, puisqu'elle pourrait bénéficier d'une participation de RFF, de l'Etat, ainsi que de la Région Limousin, son président s'y étant engagé par écrit.

Ainsi, l'itinéraire direct de Clermont-Ferrand vers l'Ouest sera coupé en raison du refus de rénover les seuls 22 km de la section Laqueuille – Eygurande, soit 10 % du kilométrage total de l'axe Clermont-Ferrand – Limoges (207 km), alors que les autres sections ont récemment été remises à niveau à grands frais, notamment les 21 km de la double voie Clermont – Volvic dont l'une deviendra superflue s'il n'y a plus de circulations au-delà de Laqueuille.

Les signataires demandent donc instamment de revenir sur le refus d'inscrire au CPER en discussion la rénovation de la section Laqueuille – Eygurande.

Comme les élus du Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne, signez la pétition en cliquant ici

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mercredi 23 avril 2014

Et si la gratuité des transports n’était pas une bonne idée ?

Tribune de Jean Sivardière, président de la FNAUT, chez Reporterre

La gratuité des transports, belle sur le papier, est difficilement appliquable. Et surtout, elle ne parvient pas à baisser considérablement l’utilisation de la voiture. Une réelle politique d’amélioration des transports alternatifs à la voiture serait plus à même de le faire.

La gratuité des transports urbains a le vent en poupe, elle était au programme de nombreux candidats, de gauche (Avignon) comme de droite (Amiens), aux récentes élections municipales.

Ces candidats mettaient en avant deux arguments principaux, l’un social, l’autre écologique : la gratuité facilite les déplacements de tous ceux qui ne disposent que de revenus faibles voire inexistants ; elle attire les automobilistes et permet donc de réduire les embouteillages et les nuisances subies par les citadins. Nous répondons à ces arguments séduisants et attirons ensuite l’attention sur les effets pervers de la gratuité.

1. L’équité sociale n’implique pas la gratuité pour tous. La tarification dite solidaire, introduite en particulier à Strasbourg, est indexée sur le quotient familial ; elle suffit à garantir le droit au transport des usagers à faibles revenus, la gratuité totale étant réservée à ceux qui en ont vraiment besoin, dans le cadre d’une démarche de réinsertion sociale. Le transport public a un coût économique élevé, pourquoi subventionner intégralement les usagers qui peuvent payer ?

La gratuité ne touche pas l’automobiliste

2. La gratuité n’intéresse pas l’automobiliste qui, en moyenne, dépense trois fois plus pour se déplacer en voiture plutôt qu’en transport collectif : environ 27 centimes par kilomètre pour un taux moyen d’occupation de la voiture de 1,3 passagers lors des déplacements de proximité, soit 35 centimes pour un déplacement en solo, contre 11 centimes en transport collectif en Ile-de-France et 13 centimes en province (voir l’étude réalisée pour la FNAUT par l’économiste des transports Jean-Marie Beauvais sur le coût, pour le consommateur, des différents modes de transport, FNAUT Infos n°211, janvier 2013).

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mardi 22 avril 2014

Notre-Dame-des-Landes : Bruxelles lance une procédure d'infraction contre la France

Article d'Actu Environnement du 18 avril 2014

La Commission met en demeure la France et pointe un défaut d'évaluation des impacts environnementaux lors de la procédure d'autorisation du projet aéroportuaire. Les maîtres d'ouvrage restent confiants pour lancer les travaux en dépit des recours.

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Cette procédure d'infraction intervient après que la préfecture de Loire-Atlantique ait publié le 21 décembre 2013 quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, moyennant des mesures compensatoires des zones humides impactées. L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays-de-la-Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés.

Infraction sur les impacts cumulatifs du projet

Mais, selon l'AFP, Bruxelles reprocherait aux autorités françaises de n'avoir pas mené, lors de la procédure d'autorisation, "une évaluation des effets synergiques et des impacts cumulés de l'ensemble des infrastructures du projet". Une telle évaluation "aurait dû être établie au moins avant la publication des arrêtés de décembre qui permettent d'initier les travaux d'aménagement", a précisé un représentant de la Commission européenne au site d'informations Presse Océan.

La France enfreindrait la directive de 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement qui impose pour la construction d'un aéroport, de recenser notamment "les effets notables sur l'environnement, y compris les effets secondaires et cumulatifs".

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jeudi 3 avril 2014

Voeu relatif au transfert de lignes de Train d'Equilibre du Territoire

Voeu déposé par le Front de Gauche adopté à l'unanimité

La Commission Infrastructures et Transports de l’Association des Régions de France du 16 octobre a convenu que que les régions Aquitaine, Auvergne, Picardie et Centre participent au groupe de travail restreint Etat / Régions sur l’articulation entre les TER et les Trains d’Equilibre du Territoire (TET).

Les objectifs de ce groupe de travail sont :

- De progresser sur la connaissance des « marchés » respectifs du TET et du TER, comprendre les besoins auxquels ceux-ci répondent, et identifier les moyens de mieux les articuler entre eux.
- D’encadrer les conditions techniques et financières dans lesquelles les évolutions de périmètre pourraient être envisagées, en tenant compte du financement du renouvellement des matériels roulants qui sont tous en fin de vie.

Lors de la première réunion le 17 février dernier, le Ministère des Transports, à travers ses représentants, a annoncé une volonté forte de transférer des TET vers l’activité TER.

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mercredi 2 avril 2014

Voeu pour un véritable réseau ferroviaire et un désenclavement total du Massif Central

Voeu déposé par le Groupe Front de Gauche adopté à l'unanimité après amendement

Depuis de nombreuses années, acteurs économiques, élu-e-s, associations, usagers et cheminots, constatent unanimement la dégradation du réseau ferroviaire du Massif-Central. De nombreuses mobilisations publiques se déroulent de plus en plus régulièrement afin d’alerter sur les dangers liés aux déclins et à l’avenir de lignes ferroviaires structurantes pour le transport de voyageurs et de marchandises.

Alors que beaucoup de politiques territoriales des collectivités du Massif-Central sont essentiellement axées sur l’accueil de nouvelles populations et le désenclavement des territoires, les fermetures de lignes ferroviaires, essentielles à son aménagement auraient, de graves conséquences pour les populations. Les ambitions que se sont fixées les collectivités territoriales seraient ainsi nettement remises en cause. A l’heure où les défis environnementaux représentent de grands enjeux majeurs dans les politiques de ces mêmes collectivités, les pouvoirs publics, en l’occurrence l’Etat, doivent agir pour moderniser le réseau ferré existant. Or nous regrettons vivement que les moyens financiers ne soient pas mis sur la table pour réaliser des investissements urgents et indispensables.

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mardi 1 avril 2014

FEDER-FSE : des ambitions fortes pour la protection du patrimoine naturel et la transition énergétique

Intervention de Pierre Pommarel -Session du 18 mars 2014

Contrairement à d’autres régions, le PO FEDER FSE 2014-2020, tel qu’il nous est proposé aujourd’hui, ne manque pas d’ambitions en faveur de la protection du patrimoine naturel et de la transition énergétique. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

A ce stade de la réflexion, il est en effet prévu que 6% du FEDER environ, c’est-à-dire 13M€, soit spécifiquement consacré à la biodiversité et à la politique de l’eau.

Une somme à laquelle il convient d’ajouter également les projets qui bénéficieront indirectement à la protection de l’environnement dans le cadre du FEDER, ainsi que les sommes qui lui seront consacrées dans le cadre du FEADER et des POI Massif Central et Loire.

Il est également envisagé de consacrer 23M€ de fonds européens en faveur de la réhabilitation des friches urbaines en apportant des aides aux travaux de démolition, de dépollution, de réhabilitation et de requalification.

Il est aussi prévu que 23% des fonds FEDER soit mobilisés sur la transition énergétique, alors que le seuil obligatoire était de 15%.

Ce sont donc plus de 50M€ de fonds européens qui permettront d’agir favorablement en faveur de l’efficacité énergétique tout d’abord mais aussi des énergies renouvelables. L’accent sera porté sur la rénovation des bâtiments résidentiels et tertiaires, enjeu majeur pour préparer l’avenir énergétique de l’Auvergne et de ses habitants. Sur ce sujet, nous espérons vivement que les fonds européens permettront d’apporter une nouvelle dynamique et une ambition plus forte sur la rénovation des bâtiments d’enseignement en Auvergne.

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jeudi 20 mars 2014

Fermeture de la ligne Clermont-Limoges : la Région doit prendre ses responsabilités !

Extraits du discours de Pierre Pommarel lors de la Session du 18 mars 2014

140 M€ sont nécessaires pour sauver notre réseau sur la partie auvergnate et ne pas perdre le bénéfice des efforts entrepris dans le cadre du Plan rail et du CPER précédent. Sur ces 140 M€, il est déjà absolument urgent de mobiliser rapidement 7 M€ pour rénover le tronçon Laqueuille-Eygurande et éviter la fermeture au mois de juillet de la ligne Clermont-Limoges. La Région Limousin s’est officiellement dite prête à contribuer financièrement au sauvetage de cette ligne.

Par conséquent, Monsieur le Président, il est de la responsabilité de notre collectivité d’agir de concert avec le Limousin pour faire évoluer les négociations avec l’Etat et aboutir promptement à des engagements de sa part afin de pérenniser cette liaison est-ouest dont l’intérêt est tout à fait majeur et qui sinon deviendra totalement et définitivement dépendante de la route.

La Région PACA a réussi à obtenir une année transitoire entre les 2 CPER, autrement dit à bénéficier d'émoluments de l'Etat pour financer ses projets ferroviaires en 2014 ; alors pourquoi pas nous pour le sauvetage de Laqueuille-Eygurande ?

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mercredi 19 mars 2014

Projet de loi pour la Transition Énergétique : l'immobilisme des élus régionaux

Vœu en faveur d’un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique déposé par le Groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 18 mars 2014

Le vœu a été rejeté : vote contre de l'ensemble des élus Front de Gauche, PS et de droite

Télécharger le vœu : cliquer ici

Pourquoi a-t-il été rejeté ? Pour des motifs assez obscurs ou de mauvaise foi : le vœu est trop long, il nous demande de soutenir uniquement la proposition de plusieurs associations écologistes, certaines propositions de ce projet de loi sont incohérentes, d'autres imprécises, un projet de loi est en cours d'écriture mais nous pouvons malgré tout demander au gouvernement d'accélérer sur ce dossier et de prendre en compte les propositions issues du débat national ...

Et sur le fond finalement qu'avons-nous entendu ? Une seule chose en définitive - et pas des moindres - provenant du Front de Gauche : il faut se questionner sur les aides de l'Etat aux énergies renouvelables, la France pourrait être condamnée par l'Europe.

Motus et bouche cousue en revanche sur les aides d'Etat à la filière nucléaire...

Exposé des motifs :

A l’occasion de la conférence environnementale de 2012, François Hollande déclarait que « l’enjeu, celui qui nous rassemble, c’est de faire de la France la Nation de l’excellence environnementale. C’est un impératif pour la planète. Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? ».

Ainsi, pour orienter efficacement et durablement la France vers la transformation écologique de son mode de vie et de production, le Président de la République s’est engagé entre autres à réformer la fiscalité en profondeur et à mener pendant 9 mois un grand débat national et territorial sur la transition énergétique, à l’issue duquel un projet de loi de programmation pour la transition énergétique serait débattu et voté par les parlementaires.

Apres 9 mois de débat, y compris en région Auvergne, la rédaction du projet de loi patine, l’inertie et les annonces contradictoires s’accumulent. Face à ce constat, 9 organisations écologistes de renom** ont proposé le 26 février 2014 « un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique », un projet qui reprend pour 80% des mesures consensuelles issues du débat public et sur lesquelles les associations environnementales, les syndicats agricoles, les organisations syndicales interprofessionnelles et patronales, les représentants des collectivités territoriales, entre autres, s'étaient entendus au sein du Conseil national de la transition écologique (CNTE) au mois de juillet 2013.

Les mesures contenues dans ce projet de loi sont un socle qui permettrait d’engager la France vers un modèle énergétique plus sobre et équitable, créateur d’emplois, générateur d’innovations et davantage respectueux de l‘environnement.

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne, soucieux du développement durable et de la prise en compte des contributions issues du débat national sur la transition énergétique, demande au gouvernement et aux parlementaires de s’appuyer très largement sur le projet de loi proposé par 9 organisations environnementales pour construire et adopter une loi en 2014 en faveur de la transition énergétique qui devra notamment intégrer :

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