Pour notre région, deux alternatives ont été avancées :

1. Quatre lignes TET sont transférées aux régions et deviennent des lignes TER (Montluçon-Paris, Clermont-Bordeaux, Clermont-Nîmes et Clermont-Béziers)

2. Une seule resterait ligne TET, Clermont-Paris. Les autres lignes deviendraient des lignes TER (Montluçon-Paris, Clermont-Bordeaux, Clermont-Nîmes, Clermont-Béziers, Nantes-Lyon et Bordeaux-Lyon)

Les trains d’équilibre du territoire, dont l’Etat est l’Autorité Organisatrice des Transports (AOT), complètent le service TER et TGV et possèdent une réelle mission d’aménagement du territoire en proposant une offre ferroviaire traversant plusieurs régions. Il parait donc essentiel que l’Etat garde la main sur les TET.

Au regard de l’importance du rôle transversal joué par les lignes TET, il est impossible de concevoir que l’Etat puisse faire supporter l’effort financier et la gestion des TET aux conseils régionaux des territoires concernés. De plus, nous constatons que les lignes TET transférables correspondent aux lignes jugées peu rentables et aujourd’hui clairement menacées. Les régions ne peuvent pas assumer le démantèlement de lignes essentielles annoncé par l’Etat et participer de surcroit à l’émiettement de l’entreprise publique SNCF.

Le Conseil régional d’Auvergne demande à l’Etat d’assumer pleinement sa responsabilité d’AOT, sa mission d’aménagement des territoires et qu’il poursuive bien son rôle de garant du service public ferroviaire au niveau national.