Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mercredi 19 mars 2014

Le PS et le Front de Gauche refusent un audit indépendant sur les financements demandés par la SNCF et RFF à la Région

Motion déposée par le Groupe EELV - Session du Conseil régional du 18 mars 2014

Votée uniquement par la droite et les écologistes, la motion a été rejetée.

Exposé des motifs

Le service public de transport régional représente aujourd’hui 12 000 trains par jour, soit la très large majorité des 15 000 circulations quotidiennes sur le réseau ferroviaire Français.

Malgré l’absence regrettable d’une ressource fiscale propre aux régions dédiée au financement du système ferroviaire, conjuguée au gel du montant des dotations de l’Etat versées chaque année aux régions au titre de la compensation du coût des services TER, les régions ont malgré tout réussi en 10 ans de gestion TER à dynamiser la fréquentation de ces trains de la vie quotidienne.

Grâce à une politique d’investissement volontariste des conseils régionaux pour l’acquisition de nouvelles rames, le développement de nouvelles dessertes, la rénovation des gares, voire des lignes ferroviaires, la fréquentation des voyageurs sur les lignes régionales a augmenté d’après l’ARF de 55% depuis 2002, année de la décentralisation de la gestion des TER aux régions.

Sur cette même période, 2002-2012, le coût du TER pour les régions a quasiment doublé (+90%), une faible part de cette évolution étant expliquée par l’évolution de l’offre TER (+24%). Ainsi, hors effet d’accroissement de l’offre, le coût du TER a augmenté en moyenne dans nos régions de plus de 4,4% par an selon l’ARF. L’Auvergne n’échappe pas à ces évolutions.

Dans ce contexte, et alors que le Président de l’ARF, Alain Rousset, déclarait récemment « Nous payons pour l’exploitation des lignes sans savoir combien cela coûte », Alain Le Vern, Directeur général régions et Intercités de la SNCF convenait que « les régions ont raison d’être exigeantes vis-à-vis de la SNCF et de se soucier de l’argent public. Et elles ont quelques raisons de se plaindre, de vouloir transparence et efficacité. Difficulté financière ou pas, une entreprise de transport et de service public comme la SNCF doit de toute façon procéder au prix le plus juste ».

Ainsi, à l’instar d’autres régions, notre collectivité a d’ailleurs été amenée à plusieurs reprises ces dernières années à refuser les devis présentés par la SNCF, quand la région Lorraine de son côté, s’attachait les services d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour expertiser le niveau des dépenses facturées par l’exploitant en vue d’initier avec lui une nouvelle démarche de dialogue contradictoire.

Si « des améliorations ont été constatées en matière de transparence financière de la SNCF, avec la récente communication aux régions des comptes par ligne des progrès sont encore souhaitables, ce qui nécessite de consolider et de préciser la transparence attendue pour que les régions soient de véritables autorités organisatrices et puissent décider des services régionaux à mettre en œuvre » comme le suggère le Manifeste des régions pour le renouveau du système ferroviaire publié par l’ARF.

Ainsi, dans un souci de transparence, de bonne gestion de l’argent public, et afin de répondre aux enjeux de mobilité de demain, le Conseil régional d’Auvergne souhaite faire procéder à un audit indépendant des comptes qui lui sont fournis par la SNCF.

Dans cet esprit, et suite à la publication du « Manifeste des régions pour le renouveau du système ferroviaire » par l’Association des Régions de France, le Conseil régional d’Auvergne s’engage également à soutenir la proposition visant à confier à l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF), la responsabilité de vérifier que les financements demandés par RFF et la SNCF correspondent bien aux coûts qu’ils sont censés couvrir, que ce soit les redevances d’infrastructures, les redevances de gares, et les subventions TER.

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mardi 18 mars 2014

Session du 18 mars : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité » avertissait récemment M. Repussard, le directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cette semonce fait suite aux déclarations du Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour qui la prolongation des centrales au-delà de 40 ans « n'est pas acquise » car « il y a bien des sujets majeurs de sûreté à regarder à cette échéance » n'en déplaise à Arnaud Montebourg qui n'en finit plus de proclamer son amour démesuré pour l'atome.

Sur l'avenir du parc nucléaire français, outre l'échéance pressante de « sortir de l'ambiguïté » comme dirait l'autre, il convient pour les pouvoirs publics, pour le chef de l'Etat et du Gouvernement de prendre en compte le coût pharaonique qu'impliquerait la prolongation des centrales. Un coût très largement minoré par EDF, comme d'habitude, qui prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici 2025, alors qu'un budget quatre fois supérieur serait nécessaire pour ne pas transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France et éviter d'aller vers des prolongations de fonctionnement par défaut.

200 milliards d'euros, voilà donc la modique somme à mettre sur la table rapidement d'après l'étude commandée par Greenpeace. Un montant qui serait bien entendu supporté par les consommateurs et par un Etat vache à lait qui aujourd'hui cherche à économiser le quart de cette somme.

Ce n’est pas au Medef qu’il faut proposer un pacte de responsabilité mais à la planète et aux citoyens !

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jeudi 6 mars 2014

Transports urbains : gratuité ou tarification solidaire?

Tribune dans Libération, le 3 mars 2014, de Jean Sivardière, Président de la FNAUT

Avancée par divers candidats aux municipales, la gratuité des transports est une fausse bonne idée en contexte de crise.

La gratuité des transports a déjà été introduite dans une vingtaine d’agglomérations françaises, de taille modeste le plus souvent mais parfois importantes (Châteauroux, Aubagne). Elle est aujourd’hui promise par divers candidats, de droite et de gauche, aux élections municipales : à Aix-en-Provence, Avignon, Angoulême, Amiens, Lyon… L’idée est séduisante, mais c’est en réalité une fausse bonne idée qui repose sur des illusions et présente des risques non maîtrisés à ce jour.

La gratuité répond-elle à une demande des usagers ? Manifestement non, ces derniers privilégient la poursuite de l’amélioration de l’offre : maillage du réseau, fréquence, vitesse commerciale, intermodalité, tarification familiale… On est encore loin, en France, de l’optimum «suisse».

L’équité sociale implique-t-elle la gratuité pour tous ? Non, la tarification solidaire en vigueur à Strasbourg suffit à garantir le droit au transport des usagers à faibles revenus, la gratuité étant réservée aux personnes sans ressources, dans le cadre d’une démarche de réinsertion sociale. Le transport public a un coût économique élevé, pourquoi subventionner intégralement ceux qui peuvent payer ?

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lundi 24 février 2014

Près de trois cents personnes se mobilisent pour la circulation des trains du Massif-central

Article du Progrès publié le 22/02/2014

Clermont-Ferrand. Samedi matin, environ 300 personnes ont répondu à l’appel des cheminots CGT. Elles ont manifesté contre les fermetures annoncées de sept lignes, entre la gare et la place du 1er -Mai.

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dimanche 23 février 2014

Notre-dame-des-Landes: EELV se réjouit du succès de la mobilisation à Nantes

EELV se réjouit du succès de la mobilisation ce samedi à Nantes pour contester le projet de deuxième aéroport à Nantes prévu à Notre-Dame-des-Landes.

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Il faut saluer la rencontre entre des dizaines de milliers de manifestants pacifiques et un cortège impressionnant de centaines de tracteurs venus des départements voisins. Cette mobilisation illustre la volonté commune de préserver ces terres agricoles et zones humides.

Militant-e-s, élu-e-s et responsables d’EELV étaient présent-es en nombre pour réaffirmer leur opposition à ce projet absurde et d’un autre siècle, et demander son abandon définitif.

EELV déplore la présence d’éléments perturbateurs et condamne fermement les dégradations et les actes de violences en marge de la manifestation.

Nous espérons que la mobilisation, ainsi que les recours qu’EELV a déposés à la suite des recours des associations opposées au projet, auront raison de l’entêtement du gouvernement sur ce projet inutile.

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mercredi 12 février 2014

Manif à Nantes le 22 février contre Notre-Dame-des-Landes

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L'Etat et les pro-aéroport menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l'aéroport. Une nouvelle vague d'expulsions pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu'à l'automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux. Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes pour leur montrer qu'il n'est pas question qu'ils touchent au bocage.

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 – Les Naturalistes en lutte - Des habitant-e-s de la ZAD

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jeudi 9 janvier 2014

L’Union internationale pour la conservation de la nature prend position sur Notre Dame des Landes

Article de Reporterre du 9 janvier 2014

L’Union internationale de conservation de la nature est un organisme international discret, mais constitue une référence pour les études de la biodiversité mondiale. Son comité français vient d’écrire une lettre au ministre de l’Ecologie : il souligne les qualités écologiques du site de Notre Dame des Landes, l’insuffisance des méthodes de protection de la nature, et la nécessité de mener des études avant d’envisager tout chantier.

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jeudi 26 décembre 2013

La Région, vache à lait de la SNCF ?

Amendement déposé par le Groupe EELV - Session budgétaire

L'amendement a été rejeté par le PS et le Front de Gauche. La droite s'est abstenue.

Exposé sommaire des motifs :

En tant qu’autorité organisatrice des transports, il appartient au Conseil régional d’Auvergne de définir, en relation avec la SNCF, les actions tarifaires à conduire sur le service TER.

Certains produits tarifaires, comme la carte loisirs ou le billet Solidarité, s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la convention d’exploitation 2009 – 2015 définissant les relations entre le Conseil régional d’Auvergne et la SNCF, leurs attributions et obligations respectives. L’impact financier de ces actions tarifaires est intégré dans la définition de l’objectif de recettes.

A contrario, d’autres dispositifs tarifaires mis en place avant 2002, autrement dit avant le transfert de la compétence AOT, continuent de faire l’objet de contributions spécifiques, n’étant pas intégrés dans la Convention d’exploitation : il s’agit du Billet U en faveur des étudiants, de l’abonnement TANDEM en faveur des salariés et des étudiants de l’agglomération clermontoise, ainsi que du Billet Emploi qui accorde la gratuité sur les TER pour les démarches des demandeurs d’emplois.

Pour 2014 et 2015, il est prévu que le Conseil régional intervienne, via le compte qualité TER, à hauteur de 225 000€ et 25 000€ pour financer trois services de distribution à distance de titres TER : le lecteur billettique, le billet imprimé et le m-ticket. Toutefois, cette dépense supplémentaire est complètement du ressort de l’exploitant et des missions de service public qui lui incombent. C’est la raison pour laquelle l’amendement proposé vise à supprimer la contribution financière de la Région relative à la mise en œuvre de ces trois canaux de distribution à distance.

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mardi 24 décembre 2013

Attirer plus d'usagers sur les transports TER de notre Région ? Ils ont dit non...

Amendement déposé par le Groupe EELV - Session budgétaire 2013

L'amendement a été rejeté par les élus régionaux de droite, du PS et du Front de Gauche.

Exposé sommaire des motifs :

Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’agir en faveur d’un aménagement durable et équilibré des territoires, la mobilité durable constitue une priorité du Conseil régional d’Auvergne. Compte tenu de ces enjeux et de cette volonté politique, la pérennisation et le développement du réseau et de l’offre de transport en commun, en particulier du réseau et de l’offre ferroviaires, sont par conséquent des réponses structurantes.

Dès lors, pour développer l’usage des transports en commun pour tous, et notamment du TER, au moins deux leviers d’actions peuvent évoluer et être mobilisés par notre collectivité : l’offre de transport et les actions tarifaires. Des études peuvent ainsi être conduites sous maîtrise d’ouvrage du Conseil régional afin d’examiner les possibilités d’évolutions de ces deux leviers et leur impact.

A ce titre, en vue de mener une réflexion approfondie pour attirer davantage d’usagers sur les transports TER de notre Région, le Conseil régional engagera l’an prochain :

- L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui répondrait très fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particulier. Cette offre routière ou ferroviaire est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy après 20h30 depuis Clermont-Ferrand, absence de liaison entre Clermont-Ferrand et la banlieue sud le samedi soir après 19h50, etc.

- L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utilisent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif (familles, personnes non abonnées, etc.). Comme le montre le rapport d’activité TER Auvergne de 2012, l’essentiel de la clientèle TER actuelle bénéficie d’abonnements (41% des recettes totales du trafic 2012) ou de tarifs réduits ; seule 22% de la clientèle voyage au plein tarif. Ainsi, le risque financier pour notre collectivité d’une action tarifaire en faveur d’un public qui n’utilise jamais ou presque le TER pourrait être négligeable, d’autant plus que le coût de la réduction tarifaire pourrait très largement être compensé par le gain de clientèle et par l’amélioration globale de l’image du TER. Sans aller jusqu’au TER à 1€ (expérimenté par la Région Languedoc-Roussillon) ou au car à 1 ou 2 € (opération conduite par certains départements), il pourrait par exemple être raisonnable de porter tous les jours la réduction de la carte Loisirs à 50% et non plus seulement le week-end.

- L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en période estivale pour les jeunes de 18 ans dans le cadre du forfait Open Tour, une mesure issue de l’Agenda 21 de notre collectivité.

- L’étude du développement de l’offre géographique de TER par des lignes routières inter-villes complétant le réseau ferré afin de créer un véritable réseau armature (Moulins/Montluçon, Clermont-Ferrand/Aubusson, Le Puy/Langogne/Mende…).

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jeudi 19 décembre 2013

Etude d'un scénario alternatif à la LGV POCL : oui unanime des élus régionaux !

Amendement déposé par le groupe EELV voté à l'unanimité lors de la Session budgétaire

Exposé sommaire des motifs :

Le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon, dite LGV POCL, a fait l’objet d’un débat public interrégional entre le 3 octobre 2011 et le 31 janvier 2012. Le 7 juin 2012, à partir du bilan de ce débat et compte tenu de l’inscription du projet au pressenti schéma national des infrastructures de transport (SNIT), le conseil d’administration de RFF décidait d’approfondir l’étude des scénarios « Ouest » et « Médian », dans leur variante « Roanne ». Cette étude complémentaire est encore en cours, bénéficiant d’ailleurs de 200 000 € de la Région Auvergne.

Or cette étude est déjà en décalage avec les délais de l’éventuelle réalisation de la LGV POCL et ses conclusions seront donc précoces. En effet, selon le scénario retenu en juillet 2013 par le Gouvernement à la suite des travaux de la Commission « Mobilité 21 », la LGV POCL est classée dans la catégorie des « secondes priorités » à engager entre 2030 et 2050, compte tenu du flou qui règne sur l’horizon de la saturation de la LGV Paris-Lyon existante.

Cette étude repose également sur un modèle de la très grande vitesse dont la pertinence est de plus en plus sévèrement questionnée, tant au niveau de l’investissement que du fonctionnement. En effet, s’il a fait ses preuves pour concurrencer l’avion en reliant le centre- ville des grandes métropoles comme Lille, Paris, Lyon, Marseille, la généralisation du modèle 100% LGV se révèle particulièrement inadaptée et coûteuse, d’autant plus dans la période de crise que nous traversons et en l’absence de ressource nouvelle et pérenne dédiée au financement du réseau ferroviaire.

De plus, le mythe du TGV a fini par aboutir en France à la dualisation du réseau ferré et à créer une véritable fracture territoriale : d’un côté un réseau 100% TGV, rapide, entièrement organisé en étoile autour de Paris et reliant les grandes métropoles ; de l’autre, un réseau classique, des lignes du quotidien plus abordables financièrement pour les usagers, mais de plus en plus mal desservies et dégradées. Ce constat est particulièrement sévère et inquiétant pour l’Auvergne.

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mardi 17 décembre 2013

Budget 2014 du Conseil régional d'Auvergne : Un budget mi-figue mi-raisin

Discours de Pierre Pommarel - Session du 16 au 18 décembre 2013

C’est dans un contexte particulièrement morose et tout à fait incertain que vous nous proposez ce Budget Primitif 2014 ; tout d'abord, bien sûr :

- baisse des dotations de l’Etat,

- incertitudes sur nos compétences de demain, avec des réformes nationales qui sont anticipées dans ce budget sans même qu’elles ne soient finalisées au plus haut niveau de l’Etat,

- troisièmement, flou quasi total sur le futur Contrat de Plan Etat Régions, avec un Etat qui ne cesse d’alourdir la commande sans jamais s’avancer officiellement sur sa contribution financière, exception faite du volet mobilité où ses propositions sont tout à fait scandaleuses et aux antipodes des besoins de l’Auvergne,

- enfin incertitudes de nos collectivités sur les fonds européens pour la période 2014 – 2020.

Vous avez, dit Monsieur le Président, je vous cite, « qu’à données constantes, et avec une nouvelle baisse programmée de la dotation de l’Etat, je ne vois pas comment faire le budget 2015 ». Comment, en effet, construire sereinement et solidement un budget dans de telles conditions ?

Lors de son discours d’ouverture du Congrès 2013 de l’ARF, Jacques Auxiette avertissait clairement le gouvernement sur l’asphyxie des régions : « Que l’on nous transfère des ressources. Et vite ! Les dotations ne sont pas des cadeaux. Elles financent des compétences que l’Etat n’a plus. En dehors des moyens réels, nous avons besoin également de perspectives à moyen terme ».

Malgré ce nouveau cri d’alarme, vous vous êtes pourtant associé récemment à l’ensemble des Présidents de Régions pour demander un droit à l’expérimentation pour les collectivités. Séduisant sur le papier, mais faut-il aujourd’hui courir d'autres lièvres alors que nous sommes déjà étranglés par des transferts de compétences et de charges mal compensés ? Faut-il le faire avant toute réforme fiscale d’envergure alors que nous sommes d’ores et déjà forcés de restreindre nos ambitions, y compris sur nos compétences obligatoires : les TER, les lycées, la formation ?

Ceci m’amène à ce qui ce nous rassemble aujourd’hui, le Budget 2014 de notre collectivité.

Ce budget aurait pu, malgré ce contexte, être plus vertueux, plus cohérent, plus responsable.

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jeudi 12 décembre 2013

Ryanair : les écolos, vous ne comprenez rien nous avait-on dit l'an dernier...

Extrait du discours d'Agnès Mollon lors de la Session budgétaire de 2012 :

"Enfin, en matière de Transport, et je terminerai là-dessus. Notre groupe n’a pas la mémoire courte et nous tenons à vous prévenir que nous ne voterons aucun crédit au syndicat mixte de l’aéroport de Clermont, visant à prendre en charge les frais de 475 000 euros correspondant à la venue de Ryanair. Pierre Pommarel est d’ailleurs le seul élu régional à avoir voté au Syndicat mixte contre la venue de Ryanair.

Cette compagnie aérienne, habituée au chantage financier avec les collectivités, au claquage de porte, chef d’orchestre elle aussi de la casse sociale et de la démolition du droit du travail, aurait d’ailleurs pu nous proposer de déduire l’ardoise qu’elle nous a laissée il y a 9 ans, ou au moins nous proposer à terme une liaison aérienne vers le hub de Notre Dame des Landes, vous savez, là où sont encore rassemblés ceux que JM Ayrault nomme les « décroissants et anarcho-autonomes qui font de la casse à chaque sommet international » et que pour notre part nous appelons les Vigiles du monde de demain."

Extrait du discours de Pierre Pommarel :

"Le groupe Europe Écologie Les Verts souhaite le maintien de l’activité sur l’aéroport de Clermont-Ferrand. Il n’y a pas de syndrôme Notre-Damedes-Landes.

En revanche, nous avons des interrogations fortes par rapport à la venue de Ryanair. Nous pensons que ce choix est dangereux. Nous connaissons les moeurs de Ryanair qui vient puis s’en va comme il le souhaite, après avoir « plumé » les collectivités locales. Par ailleurs, il nous propose des destinations qui n’ont pas de quoi nous faire rêver : Porto est certes une destination intéressante pour nos ressortissants portugais qui habitent l’Auvergne et peuvent ainsi retourner dans leur pays d’origine à l’occasion des vacances. En revanche, en matière d’import sur l’économie régionale, l’effet est nul. Quant à la destination Charleroi, nous sommes circonspects sur son impact sur l’attractivité de l’Auvergne, en particulier sur le plan touristique.

Cela dit, notre opposition au subventionnement à hauteur de 475 000 € par l’ensemble des collectivités pour la venue de Ryanair ne remet pas en question notre soutien au maintien de la plate-forme clermontoise, en particulier aux travaux de mise aux normes qui sont décidés par le Syndicat mixte de l’aéroport."

Mais comme d'habitude les élus régionaux de tous les autres groupes politiques nous avaient dit que nous ne comprenions rien...

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vendredi 6 décembre 2013

Arrêtons les agrocarburants, ils polluent et en plus ils affament

TRIBUNE DANS LIBERATION DE JEAN ZIEGLER RAPPORTEUR SPÉCIAL DES NATIONS UNIES POUR LE DROIT À L’ALIMENTATION DE 2000 À 2008, MEMBRE DU COMITÉ CONSULTATIF DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME

Brûler des centaines de millions de tonnes d’aliments de première nécessité pour la production d’agrocarburants est un crime contre l’humanité. Depuis 2007, les gouvernements européens et américain ont apporté un soutien sans faille à l’industrie agroalimentaire afin de lui permettre de remplir les réservoirs des voitures avec de la nourriture, notamment grâce à la mise en place d’objectifs contraignants, d’allégements fiscaux et de subventions de plusieurs milliards d’euros chaque année. Pour quel résultat ? Progression de la faim dans le monde, accaparement massif des terres, dégradation de l’environnement, et au finale, des centaines de milliers de vies perdues. Le gouvernement français et les autres dirigeants européens disposent dans le mois qui vient d’une opportunité unique de mettre un terme à ce désastreux développement des agrocarburants. A une époque où toutes les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de n’avoir pu suffisamment s’alimenter - selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) - il est urgent que nos décideurs politiques agissent.

Quelle ironie d’entendre certaines multinationales continuer à promouvoir les agrocarburants comme une alternative durable aux combustibles fossiles, «bonne pour l’environnement». En effet, hormis ceux qui bénéficient directement des politiques européennes sur les agrocarburants (telles que l’objectif de 10% d’énergie renouvelable dans les transports), peu sont désormais ceux qui continuent de croire aux avantages environnementaux et sociaux de cette énergie. La réalité est qu’il s’agit simplement d’une autre forme d’exploitation inconsidérée des ressources naturelles : produire un seul litre d’agrocarburants nécessite ainsi pas moins de 2 500 litres d’eau.

Les politiques française et européenne de promotion des agrocarburants ont, depuis 2008, détourné les cultures vivrières des marchés alimentaires, sous la pression des puissantes entreprises agroalimentaires qui poursuivent leur course au profit. Cette utilisation de grandes quantités de cultures et de denrées alimentaires pour des quantités relativement faibles de carburant a eu trois conséquences désastreuses.

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samedi 30 novembre 2013

Pétition : SOS gare d'Ambert, ne fermez pas le guichet !

À l'attention : Direction régionale Auvergne de la SNCF

SOS GARE D'AMBERT

Citoyennes, citoyens, ensemble nous devons la sauvegarder !

INACCEPTABLE :

Le projet de fermeture du guichet de la gare d'Ambert et le transfert de ce service public vers le privé, avec limitation d’activités et de services rendus à la population (vente de billets régionaux, uniquement).

INQUALIFIABLE :

La méthode pratiquée et la non prise en compte des réels besoins des usagers, à savoir : billets nationaux, internationaux, tarifs groupés pour les scolaires, les collectivités : quelles garanties pour leur avenir et les activités de conseils ?

INCOMPREHENSIBLE :

Les motifs de cette fermeture : la rentabilité n'est pas moindre que dans d'autres gares du territoire, cette fermeture entraînerait l’abandon des citoyens et des citoyennes de ce bassin et provoquerait sa condamnation économique et touristique.

Ensemble, faisons front pour dire non à cette fermeture !

Il y en a assez de brader ce territoire sous prétexte de rentabilité, assez de supprimer tous les services publics.

EGALITE de traitement partout et RESPECT pour tous.

Un collectif de citoyennes et citoyens en colère.

Pour signer la pétition, c'est ici

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vendredi 29 novembre 2013

Plaidoyer de Pierre Pommarel en faveur de la pérennisation du réseau ferroviaire Auvergnat

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

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