Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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jeudi 10 octobre 2013

Pétition : les dessous de l'aviation

Dans un appel au gouvernement français, le RAC-France demande un prix sur la pollution des avions. L'urgence climatique requiert la contribution de tous les secteurs de l'économie. L'aviation ne peut plus y échapper.

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L’avion est le moyen de transport le plus polluant. Par passager et par kilomètre parcouru, il est trois fois plus nocif pour le climat que la voiture. C’est aussi le mode de transport dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement, alors qu’il rejette déjà autant d’émissions que l’Allemagne. Les vols de courte distance sont les plus polluants par passager et kilomètre parcouru. Ils sont loin d’être rares : un vol sur cinq en France se fait sur le territoire domestique !

Malgré l’explosion des émissions de gaz à effet de serre de l’avion, celles-ci échappent toujours aux règlementations internationales sur le climat. Elles n’ont pas été intégrées au protocole de Kyoto. Sous l’organisation des Nations unies en charge de l’aviation civile (l’OACI ), les pays ne sont jamais parvenus à un accord. Face à cette inertie, l’Union européenne a pris les devants à travers son marché des quotas de CO2. Mais elle a été confrontée à une levée de boucliers sans précédent qui l’a forcée, fin 2012, à amputer une partie de sa législation.

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mercredi 9 octobre 2013

Les Trentes Glorieuses étaient désastreuses‏

Les "Trentes glorieuses", qui ont marqué la France de 1945 à 1975, sont célébrées comme une période idéale. Mais la prospérité de l’époque s’est fait à un lourd prix environnemental. Sous plusieurs aspects, ces décennies ont en fait marqué une régression. Reporterre s’entretient avec l’historien Christophe Bonneuil (retrouver l'article sur le site de Reporterre).

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Dans un nouvel ouvrage, des chercheurs français et américains proposent Une autre histoire des "Trente Glorieuses" (Ed. La Découverte). Renouvelant notre regard sur les décennies d’après-guerre, les différents textes réunis s’inscrivent dans une histoire environnementale globale. Rencontre avec Christophe Bonneuil, historien des sciences, qui a co-dirigé ce livre collectif.

Reporterre - Pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ?

Christophe Bonneuil - Avec Céline Pessis et Sezin Topçu, nous avons longuement travaillé sur les « Trente Glorieuses » à travers nos études sur les technocraties coloniales, le nucléaire et la modernisation agricole. Et nous avons constaté que les récits historiens étaient souvent imprégnés de l’idéologie des protagonistes de la modernisation d’après-guerre. Le métabolisme environnemental de la période, par exemple, est très peu étudié. En rédigeant ce livre collectif, notre idée était de lancer un pavé dans la mare pour décoloniser le regard historien du mythe des « Trente Glorieuses ».

En quoi les « Trente Glorieuses » sont-elles un mythe ?

Il y a premièrement le mythe de la rupture avec Vichy. Les « Trente Glorieuses »s’inscriraient en rupture avec le retour à la terre et à la tradition prôné par le régime pétainiste. Or, c’est dans les années 1930, en réponse à la Grande Dépression, qu’un dirigisme modernisateur étatique émerge. Plusieurs historiens en ont montré les continuités à travers les régimes politiques de 1936 jusqu’aux années 1960. Au-delà des affichages traditionnalistes, le régime de Vichy était en fait déjà dominé par des technocrates modernisateurs qui ont pensé le premier Plan, par exemple. Le mythe des Trente glorieuses a eu pour fonction, en réalité, de disqualifier toute critique du modèle de développement d’après-guerre en assimilant ces critiques au vichysme, au passé, à la réaction.

Un deuxième mythe est celui d’une France métropolitaine qui accède à la modernité seule, grâce à la perte du « boulet » des colonies, comme ont pu l’écrire certains historiens... Or, la croissance des décennies d’après-guerre est inséparable d’un échange inégal avec le Tiers-Monde et du pillage des ressources naturelles limitées de la planète.

Enfin, un troisième mythe est celui d’un consensus social autour du « progrès ». Dans la nostalgie collective, tout le monde aurait communié après-guerre dans une même société consumériste, avec un même rapport à la technique, au« progrès », à la croissance. Les historiens ont énormément étudié les clivages idéologiques Est-Ouest qui traversaient la France à cette époque, mais ils ont négligé d’étudier les oppositions au machinisme et à l’emprise de la technique, ou les centaines de conflits socio-environnementaux qui se sont produits. Cela a eu pour effet de gommer les alertes scientifiques et les résistances sociales du passé, ce qui dépolitise la problématique environnementale, comme si elle n’était qu’une simple facette, alors invisible, d’un nécessaire redressement du pays.

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mardi 8 octobre 2013

Nucléaire, exception française : revoir le documentaire

Un documentaire réalisé par Frédéric Biamonti

Ecrit par Frédéric Biamonti, Samuel Luret et Kenechi Watanebe

Une coproduction : Morgane & Kami productions, avec la participation de France 3

Nucléaire, exception française

Depuis la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima, le nucléaire vit à l'heure des critiques et des remises en cause. Malgré l'onde de choc qui résonne dans le monde entier, l'Hexagone continue de promouvoir le nucléaire, avec la même force et le même entêtement. Avec ses 58 réacteurs procurant 74% de l'électricité, ses 410 000 emplois, et un poids économique évalué à 34 milliards d'euros, la filière française est un cas à part. Son développement fait aujourd'hui de la France le pays le plus nucléarisé au monde.

C'est l'histoire de cette conviction que va raconter ce film. Une obstination qui confine parfois à l'aveuglement, portée par les partisans inconditionnels de l'énergie atomique. Recrutés parmi l'élite des grandes écoles d'ingénieurs, ils font partie du cercle des experts du nucléaire français. Cultivant le secret et le déni, ils ont réussi à confisquer le débat public. Le documentaire se construit à partir des témoignages d'acteurs majeurs, de ministres, de dirigeants d'EDF ou d'Areva mais également d'opposants qui remettent en question le choix quasiment exclusif de l'énergie nucléaire. En faisant également appel aux images d'archives, " Nucléaire, exception française " va soulever le voile sur les abus, les errements, les mensonges qui, d'hier à aujourd'hui, ponctuent l'histoire de ces soixante dernières années.

Pour voir le documentaire : cliquer ici

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lundi 7 octobre 2013

L'égalité femmes - hommes vue par le Front de Gauche

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Humour douteux ? Sexisme ordinaire ? A vous de voir...

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jeudi 3 octobre 2013

Une exposition itinérante pour faire découvrir la langue et la culture occitane

Comme le breton ou l'alsacien, l'occitan est une langue en voie de disparition. Si les auvergnats sont majoritairement favorables à la sauvegarde de leur langue régionale, il existe pour l'instant en Auvergne peu de structures pour la faire découvrir aux nouvelles générations et l'enseigner. A ce jour, deux calandretas existent à Aurillac et au Puy-en-Velay. Au niveau régional, c'est dans le Cantal que la pratique de la langue est encore la plus répandue. Mais le Conseil Régional d'Auvergne, qui co-finance l'exposition est favorable à la création de classes en occitan, notamment à Clermont-Ferrand. Les choses pourraient donc peut-être bouger d'ici quelques années.

L'exposition "Paroles de pays", proposée par l'Institut d'études occitanes d'Auvergne, s'attache à donner les résultats d'une enquête réalisée par l'IFOP en 2006 auprès de la population auvergnate. On y apprend par exemple que 54% des auvergnats espèrent une présence de l'occitan sur France 3 Auvergne. Enfin, l'exposition propose de découvrir le "parler occitan" à travers des dialogues type bande-dessinée, mais aussi l'origine des noms de familles.

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Pour voir la vidéo, cliquer ici

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vendredi 27 septembre 2013

13ème Foire Bio Nature en Combrailes - Dimanche 29 septembre

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jeudi 26 septembre 2013

Des initiatives citoyennes européennes écolos à soutenir

L’initiative citoyenne européenne (ICE) est un outil de démocratie directe permettant aux citoyens de l’UE de proposer l’examen d’une loi. Si au moins 1 million de citoyens européens issus de 7 pays différents la soutienne, la loi sera étudiée par la commission européenne. Contrairement à une pétition ordinaire, l’ICE a le pouvoir juridique d’influencer la politique. Signer une ICE, c’est exactement comme voter. C’est pourquoi certaines informations telles que votre adresse, votre date de naissance et votre numéro d’identité sont nécessaires.

Pour une gestion responsable des déchets, contre les incinérateurs
Site : http://ice.id.st
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/ECI-2012-000009/public/index.do

Arrêtons l’Ecocide en Europe: une Initiative des Citoyens pour donner des Droits à la Terre
Site : http://www.endecocide.eu
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000029/public/index.do

Revenu de base inconditionnel – Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l’UE
Site : http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
Pour la signer : https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000028/public/index.do

L’eau et l’assainissement sont un droit humain! L’eau est un bien public, pas une marchandise !
Site : http://www.right2water.eu/fr
Pour la signer : https://signature.right2water.eu/oct-web-public/index.do

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mercredi 25 septembre 2013

Voeu en faveur du maintien des gares et des guichets SNCF en Auvergne

Déposé par le groupe EELV, le vœu a été adopté à la majorité : vote favorable de la droite et abstention du PS. Le FdG n'a pas participé au vote, considérant que l'affaire était réglée pour le guichet d'Ambert. Peu importe que les citoyens et les usagers ne soient pas conviés à la table des négociations qui rassemblera uniquement les élus locaux, les acteurs économiques et la SNCF... Peu importe que d'autres gares et d'autres guichets soient menacés en Auvergne...

Le vœu :

Quand bien même la direction régionale de la SNCF en Auvergne dégage un résultat net bénéficiaire de 1,7 million d'euros en 2012 (2,46 millions d'euros en 2011), l'opérateur envisage officiellement pour la seconde année consécutive de fermer le guichet de la gare d'Ambert pour des motifs de rentabilité économique.

Pour pallier cette fermeture, un distributeur automatique de billets TER chez un commerçant prestataire pourrait être installé d'après la SNCF, en lieu et place de l'agent SNCF partant bientôt à la retraite, et que l'entreprise ne prévoit pas de remplacer.

Pourtant, la gare d'Ambert et son guichet offrent un véritable service public de proximité aux habitants, qui devront en cas de fermeture, se déplacer à Thiers, Montbrison, Issoire, ou au Puy en Velay, soit à 40 kilomètres au minimum, pour bénéficier d'un service d'accueil comparable et pour retirer les billets réservés par Internet.

En effet, les nombreux renseignements sur les horaires, les abonnements et les réductions tarifaires, les conseils sur les trajets via un contact humain, direct, ne pourront jamais être remplacés par une machine électronique impersonnelle. L'installation envisagée d'un distributeur automatique de billet TER ne permettra pas de répondre à la demande des usagers, qui dans leur très grande majorité, s'adressent au guichet de la Gare d'Ambert pour des billets nationaux et internationaux, mais aussi pour des cartes d'abonnement scolaires, des prestations commerciales, comme des locations de voitures ou des réservations d'hôtels.

Ainsi, à l'instar des gares et des guichets de la Bourboule, de Langeac, de Brassac-les-Mines, de Royat-Chamalières, de Saint-Germain-des-Fossés, de Gannat, et de Commentry, le guichet et la gare d'Ambert participent à la vie, à l'aménagement et à l'équilibre de nos territoires.

Dès lors, le Conseil régional d'Auvergne demande à la direction régionale de la SNCF :

- d'engager une concertation à grande échelle avec l'ensemble des élus du territoire, des acteurs sociaux et économiques, des usagers et des citoyens avant d'envisager toute fermeture ou réduction de l'amplitude horaire d'ouverture du guichet d'Ambert ;

- de maintenir et de pérenniser les guichets et les gares en Auvergne, à Ambert notamment, mais aussi à la Bourboule, Langeac, Brassac-les-Mines, Royat-Chamalières, Saint-Germain-des-Fossés, Gannat, et Commentry, afin de contribuer au maintien du service public de proximité, à l'aménagement et à l'équilibre de nos territoires, et afin de faciliter l'usage du train et des transports collectifs.

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Voeu en faveur d'une politique d'hébergement pérenne des personnes les plus démunies

Déposé par le groupe EELV lors de la Session du Conseil régional d'Auvergne du 24 septembre 2013, le vœu n'a pas été adopté dans son intégralité, suite aux amendements déposés et adoptés par le PS.

Le voeu déposé par le groupe EELV :

L'Anef, association d'aide aux personnes en situation de précarité qui gère les services du 115 et qui emploie 110 salariés, a été contrainte, le 2 septembre 2013, de cesser l'activité du service intégré de l'accueil et de l'orientation (SIAO) du Puy-de-Dôme, qui fournit des hébergements d'urgence à des familles en grande difficulté. Du fait d'un manque de fonds – l'association a en effet avancé un montant de 1 988 592 euros pour régler des nuitées d'hôtel du 1er janvier au 1er septembre 2013 - 362 personnes, dont 160 enfants, se sont retrouvées sans hébergement à la veille de la rentrée scolaire, entrainant une mobilisation citoyenne et militante et l'occupation de la place de Jaude à Clermont-Ferrand pendant deux semaines.

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Vœu en faveur du relèvement de la vitesse du Cévenol

Déposé par le groupe EELV, le voeu a été adopté à l'unanimité

Frédéric Cuvillier, Ministre des Transports, déclarait récemment qu'« il n'existe pas de solution de transport alternative au Cévenol entre Clermont-Ferrand et Nîmes et le Gouvernement n'envisage, en aucune manière, à quelque échéance que ce soit, sa suppression. Je vais donc veiller à ce que cette desserte se poursuive, dans le cadre de sa fonction d'aménagement du territoire »

Cette déclaration rassurante ne doit toutefois pas faire oublier plusieurs difficultés qui nuisent au bon fonctionnement et à l'attractivité du CEVENOL - lequel transporte environ 95 000 voyageurs chaque année - parmi lesquelles :

- la fermeture depuis le 1er juillet 2013 des guichets des gares de la ligne entre Langogne et La Grand Combe les samedis, dimanches et jours de fêtes ;

- le temps de correspondance insuffisant entre le train le Cévenol arrivant à 19h16 à Clermont-Ferrand et le train Clermont-Ferrand / Paris de 19h29, puisque le premier subit des retards quotidiens systématiques (de 17 minutes en moyenne en juillet 2013) ;

- la mise en place d'un service de bus de remplacement chaotique lors des travaux de réhabilitation des infrastructures financés dans le cadre du Plan Rail Auvergne 2009-2013.

Les travaux financés par l'intermédiaire du Plan Rail (d'un montant de 13 millions d'euros dont 4,7 millions d'euros du Conseil régional d'Auvergne), dont la dernière phase doit se terminer début novembre - sous réserve que leur exécution soit complète et conforme aux cahiers des charges - doivent entre autres permettre de gagner 20 minutes pour tous les trains et de porter la vitesse en ligne de 40 à 75 km/h, apportant enfin une première réponse aux difficultés mentionnées ci-dessus.

Suite à l'interpellation de l'Association des élus pour la défense du Cévenol, le Conseil régional d'Auvergne demande au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, et au Président de la SNCF, Guillaume Pépy, de veiller au relèvement à 75 km/h dès le service annuel 2014 de la vitesse du Cévenol, soit sa vitesse initiale (contre 40 km/h aujourd'hui), sur la partie centrale de la ligne entre Monistrol d'Allier et Langogne.

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La transition écologique, pas l'affaire des élus régionaux Front de Gauche !

A l'occasion de la Session du 24 septembre, le groupe EELV a déposé un vœu en faveur de la transition écologique qui n'a pas été adopté par le Conseil régional.

Les demandes de notre groupe faisaient écho à la résolution "pour une fiscalité écologique au cœur d’un développement soutenable" déposée à l'Assemblée nationale par des députés du groupe socialiste et EELV (cliquer ici pour la retrouver). Adoptée par des députés PS et écologistes, dont certains députés d'Auvergne, elle n'avait toutefois pas convaincu le Front de Gauche et la droite.

Le Front de Gauche s'était abstenu, aux motifs que la résolution ne prévoyait pas de mesures d'accompagnement pour les citoyens, les territoires, et les entreprises les plus fragiles, que la résolution ne proposait pas de supprimer une des niches fiscales défavorables à l'environnement -la détaxation du kérosène-, et que la fiscalité écologique n'était finalement qu'un impôt de plus visant à vider le portefeuille des citoyens.

De son côté, la droite n'avait pas non plus voté le texte à l'Assemblée nationale, plaidant plutôt pour une taxe énergie-climat aux frontières de l'Europe sur les produits importés afin d'éviter des distorsions de concurrence et les délocalisations des productions.

En déposant un vœu en faveur de la transition écologique (voir le texte ci-après), les écologistes du Conseil régional d'Auvergne avaient bien pris le soin d'intégrer les remarques et les réserves les plus pertinentes des députés Front de Gauche et UMP et d'y apporter des réponses claires.

Ainsi, on peut notamment lire dans ce vœu, en gras, mais peut-être aurait-il fallu l'écrire en majuscule :

- que "la progression de la fiscalité écologique doit donc être intégrée à une réforme large des prélèvements obligatoires et à une transformation progressive de la structure de l'impôt"

- et que "l'idée n'est pas de culpabiliser nos concitoyens ou de pratiquer un matraquage fiscal, mais bel et bien de dégager non seulement de nouvelles recettes en vue de financer la transition écologique, mais aussi de réduire les impôts ou les charges sur la consommation (baisse du taux de TVA sur les biens de première nécessité, les travaux d'efficacité énergétique, les titres de transport, ...) ou le travail."

On retrouve également dans ce vœu des propositions d'accompagnement pour les ménages, les entreprises, et pour les territoires les plus fragiles, en particulier les territoires ruraux ou de montagne, afin de s'orienter vers la transition écologique.

Qu'importe, quitte à être de mauvaise foi, autant l'être jusqu'au bout ! Et à ce jeu-là, les conseillers régionaux du Front de Gauche excellent, y compris les conseillers régionaux du Parti de Gauche ou de la Gauche Unitaire.

Ainsi, c'est par des arguments pour le moins abscons que le groupe FdG a justifié un vote contre (la droite et le PS s'abstenant de leur côté) : "le vœu est trop long", "on dirait un texte de loi", "on ne partage pas la philosophie du vœu", "c'est un impôt de plus pour les citoyens", "vous n'évoquez pas la libéralisation des marchés de l'énergie", ...

Aux bons souvenirs des déclarations verdissantes de Jean-Luc Mélenchon

Sur la question écologique, Jean-Luc Mélenchon s'aventurait à proclamer pendant la campagne présidentielle "Nous voulons être éclaireurs, déclencheurs", "ceux qui ne sont pas écologistes aujourd'hui sont des fainéants intellectuels" et même " Il fallait être aveugle pour ne pas voir que le modèle communiste, comme le modèle social-démocrate, intégrait une dimension productiviste qui est une aberration eu égard aux limites de la planète".

"Fainéants intellectuels", "aveugles", les élus Front de Gauche auvergnats ? Une chose est sûre, ce ne sont effectivement pas les "éclaireurs" ou les "déclencheurs" de la transformation écologique de nos modes de vie et de production !

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Notation extra financière de la Région Auvergne - Discours de Pierre Pommarel

Pour toutes les raisons que Lionel Roucan a évoquées tout à l’heure, je souhaite saluer cette initiative régionale qui vient, non pas à contre-courant, mais bien en complément de la notation financière de notre région.

Vous me permettrez de ne pas rappeler toutes les limites des notations financières, ni le mode de fonctionnement de leurs agences de notation ou leur manque de fiabilité, puisque Lionel les a très bien résumés dans son propos.

Toutefois, dans la perspective de nos prochaines discussions budgétaires, je souhaiterais revenir sur plusieurs points positifs ou négatifs, sur lesquels le rapport de notation extra-financière est éclairant.

Parmi les points positifs :

Premièrement de nombreux programmes régionaux concourent à l’épanouissement des Auvergnats. C’est notamment le cas les investissements régionaux en faveur de la modernisation des lycées, les dispositifs en faveur de la mobilité européenne des jeunes, la gratuité des formations sanitaires de niveau V, le Pack Jeunes adultes, la politique culturelle régionale, le Plan Rail ou encore les points visio-publics qui permettent de maintenir le service public en milieu rural.

Deuxièmement, plusieurs dispositifs régionaux sont salués dans ce rapport, car ils permettent d’inciter à des pratiques de production et de consommation responsables : il s’agit par exemple des initiatives de la Région en matière d'agriculture biologique, des dispositifs liés à l'agritourisme, l'inclusion de clauses d'insertion dans certains marchés publics, et les initiatives mises en œuvre au sein des services en matière d'achats responsables.

Troisièmement, ce rapport se félicite de l’implication de notre collectivité en faveur de la protection des espaces et des paysages. A ce titre, il souligne l'intérêt des projets de réserves naturelles régionales, des actions locales en faveur de la protection de l'eau et des milieux aquatiques, et, bien sûr, de l'engagement de notre région en faveur des PNR, qui pourraient prochainement couvrir plus d'un tiers de notre territoire.

Quatrième et dernière remarque « positive » mise en valeur dans cette notation, la volonté de la Région de recourir toujours plus à l’évaluation. C’est une très bonne chose car c’est grâce à ces évaluations que nous pouvons avancer et rectifier le tir quand il le faut. Il est donc primordial de continuer et de perfectionner ce travail, et c’est d’ailleurs l’intention du Conseil régional, avec l’évaluation prévue ou en cours des contrats Auvergne +, du FIAD ou de la Carte Jeunes Nouveau Monde par exemple.

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Notation extrafinancière de la Région Auvergne - Discours de Lionel Roucan

Les agences de notation financière sont trop souvent érigées comme des références du champ politique.

Pourtant, leur indépendance de jugement, la nature des liens qu'elles entretiennent avec de puissants acteurs boursiers, leur rôle, leur fiabilité, la transparence de leurs méthodes, et leurs critères de notation strictement financiers sont largement sujets à caution, d'où la proposition d'ailleurs de plusieurs candidats aux élections présidentielles de 2012, d'Eva Joly notamment, de créer une agence de notation publique européenne.

Cette agence, transparente et indépendante, aurait bien sûr pour ambition d'offrir une alternative à l'oligopole des agences de notations Standard and Poor's, Moody's et Fitch, qui, rappelez-vous, ont très largement alimenté et exacerbé l'instabilité des marchés dans le monde et dans la zone euro. L'Affaire ENRON, la crise des sub primes, la crise Grecque, etc. sont autant d'exemples peu réjouissants que nous devons garder constamment à l'esprit, car c'est bel et bien aux politiques, élus par les citoyens, qu'il revient de décider. C'est bien de leur responsabilité de voir uniquement dans le travail des agences de notation une simple aide à la décision, et non un pendule aux vertus prophétiques.

A l’instar du PIB, les notations financières n’intègrent aucun critère environnemental ou social, et elles ne constituent donc en aucun cas le résultat d’une évaluation globale. Par conséquent, la pertinence de leurs conclusions ne peut pas nous satisfaire car il est indispensable d'avoir recours à des éléments extra-financiers pour juger objectivement l'action publique.

Voilà pourquoi le Conseil régional d'Auvergne a dans un premier temps engagé un important travail d'évaluation autour du rapport de développement humain et durable l'an dernier, un travail transversal qui a permis véritablement de réaliser une dissection économique, sociale et environnementale de nos orientations, de nos actions et de notre fonctionnement.

Voilà pourquoi également, le Conseil régional a souhaité ponctuer cette démarche par une notation extra-financière cette année, car la notation financière attribuée par Standard and Poors ne peut pas, ne doit pas, être l'alpha et l'oméga de nos orientations et de nos politiques.

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mardi 24 septembre 2013

Session du 24 septembre 2013 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Pour commencer, permettez-moi d’avoir une pensée et d’apporter le soutien entier du groupe écologiste à nos amis du Parc Naturel Régional du Morvan, victimes d’agressions et d’injures caricaturales et d’actes inadmissibles de dégradation de la part de quelques agriculteurs et syndicalistes de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs.

Une fois de plus, en déversant leur colère, mais aussi des tombereaux de gravats, de fumier, en brûlant des pneus sur le site de la Maison du PNR du Morvan, cette minorité vient jeter l’opprobre sur la profession agricole, une profession avec qui, au Conseil régional d’Auvergne et dans l’ensemble des Parcs Naturels Régionaux de France, nous avons l’habitude de travailler, de dialoguer, de construire des projets gagnants-gagnants pour l’agriculture et l’environnement.

Cette attitude irresponsable visant une nouvelle fois à opposer la protection de l’environnement et l’agriculture, est tout à fait déplacée, malvenue, et complètement contraire à la réalité de ce que nous vivons dans les parcs et les régions.

Nous comprenons parfaitement l'amertume de tous les agents et élus du parc qui sont ainsi injustement stigmatisés. Nous tenons à leur faire part de notre solidarité et à les encourager à poursuivre, en accord avec les agriculteurs volontaires, leur indispensable action, aux multiples retombées positives pour la protection de l’environnement et pour la profession agricole.

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vendredi 20 septembre 2013

Lutte des sans abris : rassemblement devant la préfecture vendredi 20 septembre 18 heures à Clermont-F

Après les deux semaines d’occupation de la place de Jaude, l’hébergement de toutes les familles dans des hôtels, foyers ou au centre Anatole France, le RESF 63 (Réseau Éducation Sans Frontières) appelle à un nouveau rassemblement, le vendredi 20 septembre, à 18h.

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