Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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lundi 16 septembre 2013

APPEL A CANDIDATURE POUR UN CHARGE DE MISSIONS « INGENIERIE PROJETS» EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

L'appel à candidature est clos désormais.

Contexte de l'appel à candidature :

Le GRAB Auvergne (Groupement Régional des Agriculteurs Biologiques) est une association loi 1901 née en janvier 2012, membre du réseau national des producteurs (FNAB). En lien avec les groupements d'agriculture biologique départementaux (GAB) et les groupes de production, elle construit son action autour des missions suivantes : - représenter et défendre les intérêts des agriculteurs biologiques au niveau régional

- soutenir le développement de la production en agriculture biologique par la formation, l'accompagnement technique, la communication auprès des producteurs.

Dans ce cadre, le GRAB Auvergne recrute, cet automne, son premier poste suivi d'embauches prévues au printemps 2014 sur des postes techniques

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mardi 10 septembre 2013

Café écolo à Riom le 30 septembre : l'habitat participatif

Les écolos du Pays de Riom organisent un Café-écolo sur le thème de l’habitat participatif le 30 septembre à 18h30, au Bar le Glacier, avec la participation du directeur du CAUE 63 (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement) et de Danielle Auroi (députée) qui expliquera les avancées de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) sur ce sujet.

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lundi 9 septembre 2013

Sans-papiers – hébergement d’urgence : Question écrite de Danielle Auroi à Manuel Valls

- Texte de la question -

Mme Danielle Auroi alerte M. le ministre de l’intérieur sur la situation des personnes sans-papiers écartées des structures d’hébergement d’urgence. Selon l’article L. 345-2-2 du code de l’action sociale et familiale, « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence », quel que soit son statut administratif et l’État dont il est ressortissant. Dans une ordonnance du 10 février 2012, le Conseil d’État a estimé que l’accueil inconditionnel d’une personne en détresse relevait d’une liberté fondamentale. De plus, le Gouvernement a affirmé sa volonté, lors du Comité interministériel de lutte contre les exclusions du 21 janvier 2013, de conserver ce principe intangible. Pourtant, dans un courriel envoyé aux organisations de solidarité, l’administration départementale affirmait que devaient être « exclues d’une orientation vers l’insertion les personnes ... sans titre, titulaires d’un titre inférieur à un an ou d’un simple récépissé de demande de titre, et les travailleurs migrants saisonniers sans emploi et sans ressources pouvant prétendre à des aides dans un autre État de l’Union européenne ». Certaines préfectures encouragent également les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) à ne plus accueillir les personnes déboutées en justice dont l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été notifiée. Elle s’inquiète donc du respect par l’administration française du principe de solidarité avec les personnes en grande difficulté et lui demande de bien vouloir lui exposer les raisons qui justifient les directives préfectorales d’exclusion des personnes sans-papiers des structures d’hébergement d’urgence.

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mardi 3 septembre 2013

Un toit c'est un droit ! Manifestation mardi 3 septembre à 18h devant l'église des Minimes (place de Jaude)

Manifestation mardi 3 septembre à 18h devant l'église des Minimes (place de Jaude)

Un toit c'est un droit ! Régularisation de tous les sans-papiers

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lundi 2 septembre 2013

Premières réserves naturelles régionales en Auvergne

Jusqu’à ce jour, la Région Auvergne ne comptait aucune réserve naturelle régionale (RNR) bien que leur création soit de la compétence des régions depuis 2003.

Depuis décembre 2010, la région Auvergne s’est prononcée en faveur de la création des RNR, sachant que le choix politique qui a été fait privilégie la concertation avec tous les partenaires potentiels, de telle sorte que la demande de création d’une réserve émane des propriétaires eux-mêmes. Cette méthode a le double avantage de favoriser une acceptation locale sans ambiguïté et de créer un véritable partenariat entre la Région et les acteurs locaux.

Après une première année de concertation entre les différents organismes impliqués (département, communes, propriétaires privés, associations, chambres consulaires, service de l’Etat, etc.) et la Région, une première série de sites a été identifiée en fonction de leur intérêt écologique, notamment en matière de biodiversité et de la faisabilité des projets.

Fin 2013, trois projets font d’ores et déjà l’objet d’une procédure de classement auprès de la Région :

- le projet de RNR du lac de Malaguet en Haute-Loire : commune de Monlet Senbadel et Félines
- le projet de RNR des Cheires et grottes de Volvic dans le Puy-de-Dôme : commune de Volvic
- et le projet de RNR du Val de Loire Bourbonnais : commune de St Martin des Lais et Garnat-sur-Engyèvre

D’autres projets sont également bien avancés bien qu’encore au stade de l’expertise : le projet de RNR du Puy de Marmant sur la commune de Veyre-Monton (63), le projet du rocher de Laqueuille sur la commune de Dienne (15), et le projet de Haute-Vallée de la Loire (43).

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mercredi 31 juillet 2013

Energie : la transition dont ils ne veulent pas

TRIBUNE DE BRUNO REBELLE DANS LE MONDE DU 19/07/2013

Après six mois d'un débat dont la qualité et la profondeur ont été saluées par tous – 50 réunions des 8 groupes de travail du Conseil national, plus de 1 000 débats dans les territoires, une consultation citoyenne innovante –, le Comité de pilotage pensait tenir un bon texte de recommandations pour que le gouvernement engage notre pays dans une transition énergétique, ô combien nécessaire. Mais à l'ouverture de la dernière séance de travail, nos espoirs ont été douchés par le Mouvement des entreprises de France (Medef).

Le syndicat patronal a choisi de déclarer irrecevable le texte, alors qu'il avait bataillé jusqu'au dernier moment pour imposer certains amendements. Passons sur l'inélégance de la méthode, qui méprise le jeu collectif auquel les autres acteurs se sont pliés. Regardons plutôt ce que nous dit cette reculade, finalement passagère.

Nous savions que le plus difficile dans ce débat serait de s'affranchir des postures dans lesquelles les acteurs s'enferment. Dans ce théâtre social, les organisations non gouvernementales (ONG) ne doivent rien lâcher, les syndicats s'accrochent aux acquis et les collectivités campent sur leurs compétences et leurs maigres ressources. Le Medef, lui, endosse l'habit de l'acteur responsable, réaliste et soucieux de préserver la compétitivité et la croissance.

L'indécrottable optimiste que je suis se prenait à rêver que le réalisme serait de reconnaître que le changement climatique n'attend pas, pas plus que les 3 264 500 chômeurs recensés en mai, ou que le déficit commercial alourdit, en 2012, de 70 milliards d'euros d'achat de pétrole, de gaz et d'uranium. J'ai vu la plupart des acteurs évoluer. Les ONG ont fini par assouplir certaines de leurs revendications légitimes, notamment celle portant sur la décrue du nucléaire.

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mardi 30 juillet 2013

Agriculture bio en Auvergne : sur la voie de la structuration

Entre la volonté des acteurs et les incitations des collectivités locales, à commencer par la Région, le paysage Bio de l’Auvergne semble sur le point de s’éclaircir. Un « Pôle de conversion biologique » est sur le point de se structurer.

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lundi 29 juillet 2013

Face au mythe du TGV, le Train à Haut Niveau de Service, le train rapide qui n'oublie personne

Depuis 30 ans, la France ne conçoit son avenir ferroviaire qu’à travers un réseau TGV tracé en étoile entre la capitale et les grandes métropoles. Ailleurs, en guise d’aménagement du territoire, on nous propose des gares perdues en rase campagne, où chaque jour s’arrêtent quelques trains fonçant vers Paris.

Exemple emblématique de cette logique, le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont- Ferrand – Lyon se propose de doubler l’itinéraire Paris – Lyon existant, pour pas moins de 15 milliards d’euros.

Vitesse ou rapidité ?

Pendant ce temps, sur le réseau existant où passe la grande majorité des usagers, le confort s’est dégradé et les temps de parcours se sont allongés faute d’entretien. Des lignes ont fermé. Des territoires entiers sont laissés avec une seule solution pour se déplacer : l’automobile.

Aujourd’hui, entre ces deux logiques, on peut parler d’une fracture ferroviaire, qui ne fait qu’accélérer l’hypertrophie des métropoles et la mise à l’écart des territoires ruraux. Les usagers plébiscitent avant tout des trains efficaces, nombreux et abordables. Or, s’il est fréquent et s’il arrive directement en centre-ville, un train qui roule à 200 km/h peut permettre un déplacement plus rapide qu’un TGV qui fi le à 320 km/h en pointe.

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C’est pourquoi les élus Europe Écologie – Les Verts de six régions ont travaillé avec des experts ferroviaires pour proposer une nouvelle vision des politiques de transport interurbain : le Train à Haut Niveau de Service, ou THNS.

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lundi 22 juillet 2013

Tribune politique - Juin 2013 (Fatima Bezli)

Fatima fait le point sur les actions phares liées à sa mission au Conseil régional d'Auvergne : conférence égalité dans les 4 départements, semaine de la diversité, sensibilisation des élus et des agents à la lutte contre les discriminations, ...

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lundi 15 juillet 2013

La transition énergétique, un impératif et une opportunité pour la France et l’Auvergne

CAHIER D'ACTEUR DEPOSE PAR LE GROUPE EELV DANS LE CADRE DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

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« La transition énergétique est un impératif et une opportunité bien plus qu’une contrainte » d’après l’Association des Régions de France, une allégation sans appel que les écologistes dressent depuis toujours. Changement climatique, épuisement des ressources d’énergie fossile et d’uranium, factures d’énergie et précarité énergétique qui ne cessent d’augmenter, déficit colossal et croissant de la balance commerciale dû aux importations massives de gaz, d’uranium et de pétrole (près de 70 milliards d’euros en 2012), risques socio-économique, technologique, sanitaire, environnemental et géopolitique… sont autant d’enjeux qui pèsent sur nos sociétés, autant de « contraintes » bien plus lourdes que la transition énergétique.

Le débat national sur la transition énergétique constitue un véritable débat de société. Derrière la transition énergétique, c’est bel et bien de la transformation écologique de nos modes de vie, de production, de consommation, de déplacement et d’organisation dont il doit être question. En filigrane, le questionnement et l’évaluation de nos besoins sont en jeu. Dès lors, la problématique de la transition énergétique ne peut pas, ne doit pas être enfermée dans une dimension financière ou technique voire technologique des débats, portant exclusivement sur le mix énergétique à atteindre, ou pire, sur la recherche de solutions techniques miracles, symboles de la fuite en avant de notre société. De plus, « cette transition énergétique ne pourra pas fonctionner si elle laisse sur le bord du chemin ceux de nos concitoyens qui ne peuvent faire face à l’augmentation des coûts » indiquent très justement la Fondation Abbé-Pierre et l’UNIOPSS. La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas.

Le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion d’apporter rapidement et durablement des réponses et des mesures concrètes, cohérentes et ambitieuses, permettant à la France de respecter ses engagements européens et internationaux et d’atteindre le Facteur 4. Pour cela, c’est un véritable changement de braquet qui doit être impulsé à l’issue du débat, et faute de moyens humains, techniques, et financiers suffisants en faveur de la transition énergétique nous n’y parviendrons pas.

La transition énergétique implique à ce titre la mobilisation de tous les acteurs, l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les associations, les ménages, … Elle nécessite enfin des objectifs énergie-climat beaucoup plus ambitieux pour l’Union Européenne, une mobilisation européenne sans atermoiement lors des négociations internationales sur le climat, et des efforts industriels et de formation coordonnés de ses Etats membres.

Si la France respecte aujourd’hui ses engagements au titre du Protocole de Kyoto, il s’agit d’un résultat en trompe l’œil. D’après le récent rapport du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie , «l’empreinte carbone par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES » et « le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard » car il se base sur « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ».

Ainsi, c’est dès maintenant qu’il faut agir en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des EnR. Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre fiscalité est indispensable. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique ! La transition énergétique est une formidable opportunité de relancer la compétitivité de nos industries, de créer des emplois non délocalisables, de libérer l’innovation sociale et les projets de territoires, et de mobiliser les citoyens grâce à une politique décentralisée, concertée, solidaire, et équitable. La transition énergétique peut contribuer à une sortie de crise et doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité.

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vendredi 12 juillet 2013

Plan d’investissements d’avenir : le verre est à moitié vide !

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12 JUILLET 2013

Deux ministres de l’environnement remerciés en un an, 522 suppressions de postes de fonctionnaires et une enveloppe budgétaire amputée de 7% pour 2014 au Ministère de l’écologie, … l’enjeu pour J.M Ayrault, à travers ce nouveau Plan d’Investissements d’Avenir, était de montrer que l’environnement ne constituait pas « une variable d’ajustement » pour son gouvernement. Force est de constater que le verre est à moitié vide, que bon nombre de précisions s’imposent, et que la cohérence n’est pas toujours au rendez-vous.

Le Premier Ministre a annoncé que la moitié des fonds alloués au Plan d’investissements serait consacrée « directement ou indirectement à la transition énergétique ». Derrière ces déclarations, l’arbre ne cache-t-il pas la forêt ?

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mercredi 10 juillet 2013

300 000 euros pour Fuji Electric France : seuls les écologistes disent non !

Lors de la commission permanente du 8 juillet 2013, les écologistes sont les seuls à s'être opposés à l'attribution d'une avance remboursable de 300.000 euros à Fuji Electric France, une avance qui portait sur de l'investissement matériel et non sur l'emploi.

L'entreprise, qui souhaite montrer à son groupe que sa gestion est autonome, qu'elle peut assumer seule de nouveaux marchés, qu'elle est soutenue et accompagnée localement, prévoit de créer 6 emplois (15 à la date de la demande) à travers un projet de développement de 1,5 million d'euros.

Grâce à ce projet, l'entreprise cherche à favoriser la réduction des coûts de production, via un niveau d'équipement automatisé poussé et une diminution des coûts d'achat. En termes d'investissements matériels, cela se traduit concrètement par l'acquisition d'équipements de mesure, d'automatisation et d'usinage estimés à 1,5 million d'euros (tour à commande numérique, centre d'usinage, générateur, outillages, sondes, matériels de test, ...)

Pour le groupe écologiste, l'aide de la Région n'était pas nécessaire, encore moins déterminante pour l'entreprise. En effet, cette entreprise, basée à Clermont Ferrand, appartient au Groupe Fuji Electric Co Ltd, pour lequel 25 000 salariés travaillent. Son chiffre d'affaires s'élève à 8 milliards de dollars et il a réalisé 90 millions d'euros de bénéfice net en 2012 (107 M€ prévus en 2013). Sa trésorerie a augmenté de 14% depuis 2009. Dès lors, la Région avait-elle besoin de se substituer aux actionnaires et de se priver de 300 000€ en période de disette budgétaire ?

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mardi 9 juillet 2013

Mise au point sur le schéma des formations du Grand Clermont

Les élus écologistes se sont battus en toute transparence pour rendre ce schéma des formations cohérent, ambitieux, soucieux de l'intérêt des élèves, et respectueux des personnels des lycées et des enseignants. Rappelons que le CESER a donné un avis favorable à ce schéma, ainsi que les fédérations de parents d'élèves.

Face à l’opposition systématique de certains, du Front de Gauche notamment, à la désinformation, parfois même à la démagogie, nous avons préféré le dialogue, la co-construction, et la sincérité.

Aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir de notre attitude, quand bien même certains estiment que les évolutions que nous avons obtenues constituent de timides avancées. Nous constatons pourtant que ces avancées, permises notamment par les 6 amendements que nous avons déposés lors de la Session du Conseil régional, répondaient à la majorité des inquiétudes des principaux détracteurs de ce schéma. Il fallait donc une sacré pirouette politicienne du Front de Gauche et de la droite au Conseil régional pour d'un côté déplorer les carences d'un schéma, et de l'autre, refuser d'entériner des avancées qui levaient leurs inquiétudes !

Quelles sont ces avancées justement ? En voici quelques exemples :

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jeudi 27 juin 2013

La LGV POCL repoussée à 2035 au minimum, une chance pour les trains du quotidien ?

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS DU GROUPE EELV DU CONSEIL REGIONAL D'AUVERGNE

La commission Mobilité 21 vient de rendre ses conclusions sur la révision du Schéma national des infrastructures de transport, un schéma dans lequel la droite avait empilé les projets sans clairvoyance, sans vision d'ensemble, et sans tenir compte de l’état des finances publiques.
Dans son rapport, la Commission Duron met l’accent sur l’amélioration de l’existant et confirme les arguments avancés par les écologistes depuis des années, en déclarant qu’il est nécessaire de « sortir de la vision trop restrictive qui considère la grande vitesse ferroviaire comme seul marqueur de modernité, alors qu’elle conduirait à des impasses ».

Parmi les 245 milliards d’euros de projets inscrits dans le SNIT, la LGV POCL, dont la mise en circulation est repoussée à 2035 au minimum, comme nous n’avons jamais cessé de le dire, mais sans jamais être écouté ! En effet, la droite n’a pas eu le monopole de la démagogie sur le projet POCL ; combien d’élus de gauche en Auvergne ont réclamé leur joujou sans jamais se poser la question de son financement, et malheureusement, sans jamais envisager la modernisation du réseau classique comme solution alternative ?

Depuis le début, nous répétons que la réalisation de la LGV POCL dépend de deux critères décisifs : l’état des finances publiques tout d’abord et la date de saturation de la ligne Paris-Lyon ensuite. Finalement, chacun pourra constater que les écologistes ont bien les pieds sur terre et qu’ils sont bien les seuls à ne pas vendre des rêves impossibles aux citoyens !

En effet, sans l'affectation d'une nouvelle ressource nationale pérenne dédiée au financement des infrastructures ferroviaires, il est tout à fait inimaginable d'envisager à la fois de tels projets de LGV mais aussi la modernisation du réseau classique, des trains de la vie quotidienne et du fret. Et ce n’est pas l’affectation annuelle de 450 millions d’euros supplémentaires à l’AFIT, issus des recettes d’une écotaxe poids lourd sans cesse repoussée, qui permettra de résoudre l’équation !

Plus que jamais, le pragmatisme de la Commission Duron offre une chance au Train à Haut Niveau de Service proposé par les écologistes de 6 régions réunies, une proposition qui ne laisse d’ailleurs pas insensibles Guillaume Pépy, le président de la SNCF, et Jean-Louis Bianco, ancien Ministre des Transports, tous deux favorables à un train intermédiaire entre le TGV et le TER.

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mercredi 26 juin 2013

Plus de 6 millions d'euros pour les routes départementales : le groupe EELV vote contre

Des conventions triennales de partenariat ont été signées en 2007 entre la Région et les départements auvergnats pour la période 2007-2009. Ces conventions comportent un volet routier contre lequel les écologistes se sont toujours opposés depuis le départ, un volet routier définissant des objectifs généraux en matière de désenclavement et les grands axes routiers susceptibles de recevoir un concours régional.

Pour le Cantal, deux opérations sont notamment inscrites : le contournement de St Flour par la RD 926 et l'aménagement de la RD 120 entre Prentegarde et la Corrèze. Ces deux opérations ont pris beaucoup de retard. La faute aux écolos d'après la droite...

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