Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 6 novembre 2013

L'Auvergne est-elle encore une terre d'asile ?

REPORTAGE DE FRANCE 3 AUVERGNE

Une question abordée lors de la journée d'interpellation du 5 novembre à Riom. A l'initiative de l'association Emmaüs de Bussières-et-Pruns. Qui propose cette journée sur la politique d'asile en France. Au moment où l'accueil des migrants demandeurs d'asile pose question.

cada_FR3.jpg

"Les droits fondamentaux doivent être reconnus et réalisés pour tous". C'est la demande qu'Emmaüs Europe a formulée dans un courrier adressé à chaque candidat au Parlement Européen. Insistant sur le respect des droits des migrants. C'était en 2009.

En 2014, à l'instar de l'interpellation réalisée lors de la campagne électorale de 2009, Emmaüs Europe demandera encore le respect des droits des migrants en Europe.

Le 5 novembre 2013, l'association Emmaüs de Bussières-et-Pruns, dans le Puy-de-Dôme, a choisi d'organiser une journée d'interpellation à Riom. Autour du thème : Quand l'accueil des migrants demandeurs d'asile pose question. Y compris en Auvergne "terre d'asile depuis de longues années" mais "où le problème est que les dispositifs existants ne peuvent plus répondre aux arrivées massives de demandeurs d'asile" comme l'explique Chantal Charrade, vice-présidente du CADA ( Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile) de Bussières-et-Pruns. L'un des CADA du Puy-de-Dôme qui aide de nombreux sans papiers déboutés, réfugiés politiques et autres demandeurs d'asile.

Julio DE LA GRANJA, Président d'Emmaüs Europe, sera l'invité de notre journal mardi 5 novembre à 19 heures. Il répondra, en direct, aux questions de Jérôme Doumeng.

Pour voir le reportage, cliquer ici

Reportage : Alfonso Martinez, Laurent Pastural. Intervenants : Nathalia (Demandeur d'asile), Fatima BEZLI (Présidente du Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile de Bussières-et-Pruns), Movladi (Réfugié politique), Chantal CHARRADE (Vice-Présidente CADA de Bussières-et-Pruns).

Lire la suite...

mardi 5 novembre 2013

Le Parc Naturel Régional du Haut-Allier sur les rails

REPORTAGE DE FRANCE 3 AUVERGNE

Un troisième parc naturel régional pourrait voir le jour en 2015, aux côtés de ceux du Livradois-Forez et des Volcans d'Auvergne. Ce lundi, le futur "Parc naturel régional du Haut-Allier" a franchi une étape importante vers l'obtention de son label.

PNR_FR3.jpg

Situé de part et d'autre des gorges de l'Allier, le périmètre du futur parc régional s'étend sur 88 communes de Haute-Loire et de Lozère… un territoire aux atouts touristiques nombreux sur lesquels les élus veulent aujourd'hui miser.

Voir le reportage en cliquant ici

Reportage : Matthias Julliand, Elodie Monnier. Intervenants : René Souchon (Psdt de la région Auvergne), Michel Nouvel (Maire de Chambon-le-Château), Lionel Roucan (Psdt de l'association "Parc naturel régional des gorges du Haut-Allier")

Lire la suite...

vendredi 1 novembre 2013

Journée d'échanges sur la langue et la culture occitanes : Mardi 19 novembre à Clermont-Fd

Occitan_en_Auvergne_1.png

Occitan_en_Auvergne_2.png

Lire la suite...

jeudi 31 octobre 2013

Eco-taxe poids lourds : l'avis de la Confédération Paysanne Bretonne et de la FNAUT

Communiqué de la Confédération Paysanne du 24 octobre :

Nous considérons que l’amalgame qui est fait aujourd’hui entre la crise de l’agroalimentaire breton et l’écotaxe relève plus du populisme que de l’économie. Nous ne pouvons pas considérer que l’écotaxe soit responsable en quoi que ce soit dans cette crise : pas un seul centime n’a encore été prélevé sur les entreprises.

De plus, les craintes liées à cette taxe, énoncées pour la compétitivité des entreprises, sont l’arbre qui cache la forêt. La crise actuelle de l’agroalimentaire a plus de lien avec de mauvais choix économiques de dirigeants d’entreprise y compris coopératives, en pariant incessamment sur la croissance des volumes plus que sur la valeur ajoutée des productions bretonnes. Tout le monde n’est pas en difficultés : regardons d’abord quelle entreprise l’est et son positionnement en termes de produits et de marchés ou encore sa stratégie de rémunération et de formation de ses salariés…

La mise en place de l’écotaxe, est effectivement à revoir dans ses modalités sous peine de provoquer des effets contre-productifs aux objectifs initiaux (comme la pénalisation des productions locales faces aux productions importées). Mais n’oublions pas ses enjeux : c’est une décision du grenelle de l’environnement porté par le précédent gouvernement et issu d’une large concertation,, pour faire face aux défis du réchauffement climatique. Des moyens efficaces doivent être mis en place afin de réorienter certains aspects de notre économie. L’agriculture comme d’autres secteurs est concernée.

Il convient aussi d’étudier les retombées positives de ces taxes y compris chez nous, qui permettraient d’améliorer entre autres les infrastructures de transport, de la région. En tout état de cause, l’utilisation de ces taxes devra être la plus efficiente possible. Le refus dogmatique de toute discussion sur le sujet, sous prétexte que l’agroalimentaire est en crise augure mal des avancées nécessaires que nos économies devront faire face à ces enjeux climatiques.

Face donc à ce brouhaha médiatique la Confédération paysanne n’ira pas aboyer avec les loups à cette réunion. Les paysans bretons vont demain perdre plus de 60 millions d’euros par an avec la mise en place de la nouvelle PAC, nous préférons nous mobiliser en priorité sur la défense des paysans.

Lire la suite...

mardi 29 octobre 2013

Dépeçage et nouveau report de l’écotaxe poids lourds, les symptômes d’un Etat obnubilé par la route

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS REGIONAUX EELV DU 29 OCTOBRE 2013

Autoroutes à péages exclues du dispositif, routes nationales non imposées pour plus de la moitié d’entre elles, routes locales taxées au plus petit dénominateur commun -0,5% du réseau routier local concerné- , véhicules agricoles non concernés par l’écotaxe poids lourds, abattement de 50% sur le taux kilométrique de la taxe en Bretagne, de 30% en Midi-Pyrénées et Aquitaine, exonération des véhicules de collecte de lait, etc., que reste-t-il de l’écotaxe poids lourds votée en 2009 par le Parlement au sortir du Grenelle de l’Environnement et dont la mise en application vient d’être repoussée pour la sixième fois ? Plus grand-chose à force de la détricoter et d’être un peu de l’avis de tout le monde !

Sous la pression des lobbies, les ministres des Transports et de l’Agriculture et le Premier Ministre, J.M Ayrault, viennent une nouvelle fois de courber l’échine et peut-être même de signer l’arrêt de mort (volontaire ?) de l’écotaxe poids lourds, dont la constitutionnalité pourrait être remise en question.

Ainsi, l’énième dépeçage à prévoir et le nouveau report de l’écotaxe poids lourds constituent les symptômes supplémentaires de l’addiction de l’Etat et de la majorité des élus « au tout-routier », une addiction anachronique, au détriment du rail et du fret ferroviaire et fluvial qui devaient bénéficier des recettes de cette taxe. Quid de leur financement, de leur pérennisation et de leur modernisation dans nos territoires ?

Malheureusement, l’écotaxe poids lourds est le symbole d’une fiscalité écologique traitée par-dessus la jambe, à bâtons rompus, et sans aucune pédagogie par les gouvernements successifs.

Force est de constater qu’aujourd’hui cette taxe n’est plus lisible, qu’elle sera probablement inefficace, alors qu’initialement elle était susceptible de favoriser la relocalisation de l’économie, l’emploi dans nos territoires, et le report du transport de marchandises de la route vers le rail. Autrement dit des objectifs louables dans un monde qui marche sur la tête, où il est désormais encouragé de faire parcourir par exemple plus de 9 000 kilomètres à un pot de yaourt et plus de 12 000 à un steak pour les retrouver dans votre assiette ! Il est d’ailleurs bien triste d’entendre ces derniers jours la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, et bien d’autres pseudos défenseurs du monde agricole, faire implicitement l’apologie d’un tel modèle, dont l’impasse économique, sociale, et environnementale n’est plus à prouver.

Lire la suite...

lundi 28 octobre 2013

Sauver et développer le rail en Auvergne, il y a urgence !

Après les fantasmes autour du TGV en Auvergne, faisant fi de son coût prohibitif de 15 milliards d’euros, la réalité revient au galop : malgré les investissements conséquents du Conseil régional en faveur des trains du quotidien (Plan rail sur les voies et modernisation des rames), le développement, et pire, le maintien du réseau de transport ferré en Auvergne sont aujourd'hui menacés. D'ores et déjà de graves inquiétudes pèsent sur l'avenir des lignes reliant Clermont-Fd à Tulle, Béziers, et St-Etienne, faute de travaux de modernisation. Pourquoi ?

Car les dotations financières de l’Etat à notre Région vont baisser. Car l’Etat, Réseau Ferré de France et la SNCF souhaitent désormais se concentrer sur les lignes ferroviaires principales et l’interconnexion des grandes villes, au détriment de la desserte des zones moins denses et du Massif Central. Car la SNCF facture très chèrement ses prestations à notre Région pour un service dont la qualité est loin d’être irréprochable. Car le futur Contrat de Plan Etat-Région risque de privilégier la route au détriment du rail, ce qui serait totalement anachronique.

Car les Régions ne disposent toujours pas d’une ressource fiscale affectée au développement du TER, faute d'une volonté politique, à droite comme à gauche, de réorienter en profondeur la fiscalité en faveur du développement durable : taxer les activités polluantes, les bénéfices des sociétés autoroutières, supprimer les multiples avantages fiscaux pour le transport routier et l’aviation, les consommations et les transports inutiles, etc. permettrait non seulement de développer les alternatives au tout routier, d’inciter à la relocalisation de l'économie et de réduire des taxes sur les biens de première nécessité pour les citoyens ou les charges pesant sur le travail des TPE et des PME.

Lire la suite...

jeudi 24 octobre 2013

Eco-taxe poids lourds : Halte à la démagogie

TRIBUNE DE GAELLE ROUGIER, CONSEILLERE REGIONALE EELV EN BRETAGNE

Nombre d’affirmations fantaisistes – pour ne pas dire démagogiques – circulent sur l’écotaxe. Nous voulons rétablir quelques vérités.

L’éco-taxe, une nouvelle gabelle ? Rappelons cette vérité simple que ses détracteurs se gardent bien de clamer : si les routes bretonnes sont gratuites pour les usagers, leur coût est financé par l’impôt et donc par l’ensemble des contribuables bretons. Ainsi, pour les bretons, l’éco-taxe poids lourds est une bonne nouvelle : en taxant les entreprises, elle allège le coût des infrastructures de transports pour tous les contribuables. Elle est, en cela, une mesure sociale.

Les détracteurs de l’éco-taxe se présentent comme les défenseurs de Bretagne et de ses intérêts. Mais alors que les régions disposent de toujours moins de moyens, l’éco-taxe est une manne indispensable pour financer les grandes autoroutes maritimes, fluviales et ferroviaires dont nous avons besoin pour se connecter aux réseaux économiques européens. S’ils sont contre l’éco-taxe, que proposent-ils donc pour financer l’ambition ferroviaire bretonne ? Rien. On assiste à une manipulation de l’histoire bretonne au profit du conservatisme patronal. Quand le prix du gazole aura doublé, comment la Bretagne exportera ses productions si elles ne disposent pas d’infrastructures de fret ferroviaire ou maritime ? L’éco-taxe permet d’engager la transition de l’économie bretonne et donc d’assurer l’avenir de nos emplois. Ne pas fournir cet effort fiscal aujourd’hui, c’est organiser notre propre défaite demain.

Lire la suite...

mercredi 23 octobre 2013

Marche pour la défense du Cévenol et de l'Aubrac : rdv vendredi en Haute-Loire

photo_marche.png Photo : La Montagne

Appel à la mobilisation pour la défense du Cévenol et de l'Aubrac

Partie de Béziers le 4 mai dernier, avec une arrivée prévue le 13 novembre devant le ministère des Transports, à Paris, la marche destinée, notamment, à refuser la fermeture de la ligne ferroviaire Béziers-Clermont-Paris, fera étape le vendredi 25 octobre en Haute-Loire. Les marcheurs partiront de Lempdes-sur-Allagnon à 11 h 30 pour rejoindre la gare d’Arvant à 12 h 30, où sera mise en place une plaque portant l’inscription « L’Aubrac et le Cévenol, des trains de vie pour le Massif Central ». Cette marche est initiée par le comité pluraliste de réhabilitation, de défense et de promotion de la ligne SNCF Béziers-Millau-Neussargues-Clermont-Paris.

Pierre Pommarel sera présent.

Lire la suite...

mardi 22 octobre 2013

PNR Sources et Gorges du Haut Allier : newsletter d'octobre 2013

Newsletter_oct_2013.jpg

LE MOT DU PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION :

Les 2 et 3 octobre derniers le PNR de la Haute vallée de Chevreuse accueillait le congrès annuel de la fédération des 48 PNR de France. Notre association de préfiguration y était invitée.

LR_-_congres_PNR_2013.jpgJ’ai pu témoigner de l’élaboration de notre projet et j’ai constaté qu’il bénéficiait d’une écoute très positive de la part du Ministère et de la fédération des Parcs. Nous sommes considérés comme l’un des projets les plus crédibles parmi la vingtaine de projets en cours d’étude. Notre méthode d’élaboration collective de la charte est saluée.

Les choses ne sont pas jouées, il nous reste beaucoup d’étapes à franchir, mais prenons les bonnes nouvelles comme elles arrivent, et c’en est une ! Merci aux lecteurs de cette newsletter dont un grand nombre contribue d’une manière ou d’une autre à l’écriture de charte.

Notez dans vos agenda les dates de nos prochaines réunions territoriales et venez nombreux !

Lionel ROUCAN

INVITATION

L’Association organise des RÉUNIONS TERRITORIALES PUBLIQUES sur l'avant projet de charte à partir du 22 octobre 2013...

Ces rencontres permettront aux élus et aux habitants d'échanger sur l'avant projet de charte et de développer ses 4 orientations.

Consulter le calendrier de ces réunions ICI

Nous comptons sur votre présence et participation !

FOCUS

ORIENTATION 2 DE L'AVANT PROJET DE CHARTE

La précédente newsletter vous avait présenté l'orientation 1 du projet de charte. Nous vous proposons un focus sur l'orientation 2 : "Résister"

Un constat alarmant :

Les activités artisanales et industrielles souffrent de la conjoncture économique et en sont fragilisées, les services en zone isolée sont difficilement maintenus, les inquiètudes persistent quant à la vitalité du monde agricole et l’avenir de la ligne ferroviaire suscite de nombreuses questions quant à son maintient. De part ces difficultés, le territoire se voit fragilisé.

Les conséquences :

Le verbe « résister » témoigne dans cette charte de Parc naturel régional d’un attachement profond des habitants à vivre dans ce territoire alors même que les activités, quasiment partout présentes, sont en situation de fragilité.

Lire la suite...

jeudi 17 octobre 2013

Notation extrafinancière de la Région Auvergne -Tribune de Lionel Roucan

Dans sa tribune politique, Lionel revient sur la méthode et surtout sur les enjeux et les conclusions positives ou négatives de la notation extra-financière de la Région Auvergne.

Tribune_LR_oct_13.jpg

Pour voir la vidéo, cliquer ici

Lire la suite...

Ma maison, ma planète : rendez-vous pour un habitat durable en Auvergne du 17 au 20 octobre

Ma maison ma planète est organisé en Auvergne par les Espaces INFO→ENERGIE,membres du réseau « Rénovation info services ».

info-energie-auvergne.jpg

Cette manifestation, GRATUITE ET OUVERTE A TOUS, participe au programme national de la Fête de l’Energie, initiée par l’ADEME.

Consulter le programme pour chaque département ici : http://www.mamaisonmaplanete.org/

Lire la suite...

Soirée-débat sur les "mauvaises herbes" et l'usage des pesticides : avec G. Clément et C.Bouchardy

Le 17 octobre à 20h30 au Centre culturel de Pérignat-les-Sarliève (Avenue de la République), salle l'Affiche

"Mauvaises herbes" ! Vous avez dit mauvaises ? Elles ont souvent mauvaise réputation, nous les avons trop longtemps appelées «mauvaises herbes» et étrangement associée leur destruction à notre conception de propreté. Posons nous un instant et prenons un peu de recul pour nous interroger : en quoi ces herbes sont elles mauvaises ?... Qu'y a t il de plus propre : une allée ou un trottoir traité chimiquement, ou quelques herbes et fleurs favorisant la biodiversité? Les pesticides sont présents partout, dans l'air, les sols, l'eau et même les aliments avec des incidences avérées sur la santé et l'environnement. Passer d'un usage massif à un usage raisonné et limité implique des modifications comportementales fortes. Un peu plus de "mauvaises herbes" pour un peu plus de santé ? Le débat mérite d'être posé."

Lire la suite...

mercredi 16 octobre 2013

Contribution énergie-climat : la comprendre, c'est l'adopter

Pourquoi a-t-elle un rôle essentiel dans la protection du climat ? En quoi êtes-vous concerné ? Est-ce une contrainte ou une opportunité ? 6 pages pour comprendre.

Réussir la transition écologique, sortir du cercle vicieux d’un modèle énergétique à bout de souffle pour diviser nos émissions de gaz à effet de serre par un facteur 4 à 6, c’est possible ! Cela dépendra tout à la fois de notre capacité à conjuguer engagement citoyen, progrès techniques, financements innovants, nouvelle gouvernance du long terme et basculement vers une fiscalité écologique en parallèle de la mise en place de politiques ambitieuses.

Réussir la transition écologique, c’est aussi donner progressivement au carbone et aux consommations d’énergies le prix juste qui correspond au coût réel pour la société. Et faire en sorte que ce soit une opportunité pour tous, citoyens et entreprises !

Retrouver la brochure d'information éditée par France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot, membres du Réseau Action Climat France en cliquant ici

Lire la suite...

mardi 15 octobre 2013

Salon Veyre nature : quelle alimentation demain sur le territoire des Cheires ?

Le salon aura lieu les 19 et 20 octobre à Saint Saturnin.

veyre_nature.jpg

Lire la suite...

vendredi 11 octobre 2013

Débat sur les retraites : les écologistes ne feront preuve "ni d’une opposition pavlovienne, ni de résignation"

Entretien avec Véronique Massonneau, député EELV

Un seul texte à l'ordre du jour de cette semaine à l'Assemblée nationale : celui de la réforme des retraites. Pour Véronique Massonneau, le dossier est ouvert depuis un long moment : désignée cheffe de file des écolodéputé-e-s sur le sujet, elle a déjà à son actif de nombreuses heures d'auditions de syndicalistes, responsables patronaux ou économistes. Des auditions menées en synergie avec les responsables du parti écologiste, et qui ont été utiles au travail en commission, mené la semaine dernière. Même si l'attitude de la ministre n'aura pas contribué à faire de cet examen en commission un grand moment de démocratie parlementaire ! A quelques minutes du début des débats dans l'hémicycle, Véronique Massonneau rappelle les priorités et les axes de travail des écologistes.

Comment abordez-vous ce marathon de l’examen du projet de loi sur les retraites ?

Avec le sens des responsabilités : Nous refusons de pratiquer une opposition pavlovienne, parce que nous ne nions pas les difficultés de financement ou la nécessité de changer la loi héritée du Sarkozysme qui ne prenait pas en compte la pénibilité ou pérennisait des inégalités hommes/femmes. Pour autant, nous refusons la résignation : nous savons ce sur quoi nous nous sommes engagés devant les électeurs, et c’est en fonction de cela que nous entendons continuer à travailler sur le texte.

Vous parlez du financement : comment jugez-vous les solutions préconisées par le gouvernement ?

C’est un des points principaux de notre divergence de vues avec nos partenaires socialistes. Le gouvernement a renoncé à recourir à des financements complémentaires – notamment sur le capital – et a privilégié deux pistes : La première piste, c’est l’augmentation de cotisations salariales et le report de l’indexation des pensions : c’est sur les salariés et les retraités que portera donc l’effort, alors que les augmentations de cotisations patronales seront compensées pour les entreprises. Et l’autre piste, c’est un allongement de la durée de cotisation qui est de notre point de vue extrêmement contestable. Nous avons notamment proposé en commission que ce dernier point fasse l’objet d’une étude précise, afin de déterminer les effets de cet allongement des carrières des actifs sur le chômage. Cela nous a été refusé. Nous le regrettons fortement.

Lire la suite...

- page 17 de 60 -