Notre engagement public prend des formes diverses, mais nos convictions se rejoignent pour affirmer que la fusion du Conseil Régional et des Conseils Généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en une collectivité unique sera un progrès essentiel pour l’Alsace.
Chacun à notre manière, nous visons l’intérêt général. Nos cheminements convergent souvent. Nous partageons des objectifs et des espoirs. Dans ce contexte de crise profonde et globale, nous imaginons et engageons des solutions pour notre région : pour la justice sociale, pour l’emploi, pour la solidarité, pour l’écologie, pour une économie viable porteuse de sens, pour l’épanouissement culturel, pour une démocratie renouvelée.
La démarche qui est engagée est novatrice et en avance par rapport aux institutions actuelles et s’inscrit comme chacun dans la philosophie des écologistes.
Mais il faut gagner le référendum et le gagner, c’est faire en sorte qu’au moins 25 % des inscrits de chaque département votent oui. Et le oui ce n’est pas gagné. Et la participation, ce n’est pas gagné. Et il ne suffit pas de dire : « on va faire des économies », ce qui n’est pas sûr, « on va être plus efficace », peut-être, « l’Alsace sera plus forte », peut-être. >> Lire la suite de l’article »
Le rapport sur la politique régionale en faveur du bilinguisme est sous-titré : « Wo ein Wille ist, ist ein Weg ». Je traduis pour les non germanophones : Où est une volonté est un chemin.
J’entends bien. Mais j’ai du mal à voir venir le chemin.
Les deux rapports affichent un volontarisme à souligner. Malgré un contexte de crise, la Région veut affirmer l’importance de la culture et souligne son apport économique.
Nous voilà dans une démarche nouvelle qui doit être innovante. Beaucoup, et vous-mêmes, présentez souvent l’Allemagne comme modèle démocratique, pour certains aspects.
Un des aspects est celui de la dissociation entre délibératif et exécutif. A l’Assemblée d’Alsace de mener le débat politique et les orientations, au Conseil exécutif de l’organiser et de le mettre en œuvre. Nous partageons cela. >> Lire la suite de l’article »
Pour notre part, nous nous sommes battus durant des années contre le projet de GCO, qui selon vous n’est pas clos avec la DUP en cours jusqu’en 2018, alors que de notre point de vue il est bel et bien écarté pour son manque de réponses adéquates aux problématiques d’engorgement et de pollution. S’il était fait, ce serait un surcroît de trafic, une perte de la biodiversité, une perte de terres agricoles fertiles, une urbanisation supplémentaire et une extension de la pollution atmosphérique. Tout cela est inacceptable. Si le contournement était réalisé, le problème d’engorgement demeurerait. La question reste donc entière : comment répondre aux enjeux des transports pour l’Alsace et pour Strasbourg ? Il convient d’apporter des réponses adéquates, de bon sens et financées à cette préoccupation essentielle des alsaciens. >> Lire la suite de l’article »
En préambule, M Le Président, vous n’ignorez pas que si des seuils d’alerte sont dépassés depuis quelque temps, c’est parce qu’il y a eu un changement de seuil. Les seuils d’information sont passés de 80 à 50 microgramme par m3/24h et les seuils d’alerte de 125 à 80.
En ce qui concerne les particules fines, il se trouve que cela relève de ma compétence au niveau de la Communauté urbaine US et que je suis régulièrement avisée par l’ASPA lorsqu’il y a des dépassements. Et sur mon téléphone apparait « dépassement Bas-Rhin », « dépassement Alsace », ce qui veut dire que lorsqu’il y a des dépassements ce ne sont pas des dépassements sur Strasbourg, mais bien des dépassements sur l’ensemble du département ou sur l’ensemble de la région et parfois elles durent plusieurs jours. Voici pour le premier point. >> Lire la suite de l’article »
Avant tout, nous vous demandons de dissocier en deux parties le vote : les axes 1 et 2 d’une part, l’axe 3 d’autre part.
En effet, permettez-moi de saluer tout d’abord l’effet positif pour notre région de la politique de soutien à l’audio visuel et au cinéma, en bonne entente avec les acteurs régionaux et la Communauté urbaine de Strasbourg.
Le Bureau d’accueil des tournages, créé en 1998, a accueilli une quarantaine de tournages en Alsace à l’impact favorable pour l’économie de notre région, le travail des professionnels, des comédiens ou des techniciens, pour l’image de l’Alsace. Merci à toutes celles et tous ceux qui sont fortement engagés dans ce secteur. Leur détermination et leur fougue font que notre région est merveilleusement présente à l’extérieur. >> Lire la suite de l’article »
J’aimerais dire en préambule qu’il est normal qu’une convention de financement de plusieurs millions qui engage la collectivité sur 55 ans soit débattue en séance plénière.
Vous avez indiqué, Monsieur le Président, que le projet a déjà été débattu en 2006. Beaucoup d’éléments nouveaux sont intervenus depuis :
- premièrement, il avait été affirmé qu’il n’y aurait pas de participation des collectivités, or il y a maintenant une demande de participation financière de celles-ci ;
- deuxièmement, le budget prévisionnel a doublé ;
- troisièmement, il n’y avait pas encore eu de décision de la cour européenne concernant le grand Hamster, puisque celle-ci a eu lieu en 2011.
Monsieur le Président, madame la présidente, chers collègues,
J’aimerais faire un focus particulier sur la question des bâtiments économes en énergie. Je préfère utiliser cette terminologie qui est celle de l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur que le sigle à la mode de BBC (Bâtiment Basse Consommation).
A la fois pour des raisons environnementales (le bâtiment représente le premier consommateur d’énergie en France – 43% de l’énergie finale, et est grand émetteur de gaz à effets de serre – 23%) et surtout pour des questions sociales ( l’augmentation actuelle du prix de l’énergie et celle à venir qui risque d’être drastique ), nous avons à nous saisir à bras le corps de la problématique des bâtiments économes en énergie. >> Lire la suite de l’article »
Comme vous le rappeliez dans votre propos liminaire, Monsieur le Président, la Recherche et l’Université de Strasbourg, qu’on devrait pouvoir appeler l’Université d’Alsace, sont à l’Honneur.
A travers les Prix Nobel décerné à Jules Hoffmann, et toutes les autres distinctions que ce chercheur et son équipe se voient attribuer, mais aussi d’autres personnalités et elles sont nombreuses qui ont choisi de venir faire ou terminer leurs études en Alsace et qui occupent des postes remarquables dans les universités du monde, dans les structures internationales, dans des responsabilités politiques… >> Lire la suite de l’article »
Je ne vais pas être originale en remarquant que dans un contexte de crise économique qui ne fait que commencer, le budget que le Conseil régional consacre à l’économie diminue.
Est-ce à dire que nous avons grand espoir de pouvoir bénéficier de la dynamique économique qui s’instaure en Bade Wurtenberg qui recherche de plus en plus des emplois qualifiés ?
Il est vrai que dans un passé pas très lointain, les dirigeants alsaciens s’étaient installés dans le confort d’un environnement favorable en étant convaincus qu’il n’était pas nécessaire d’innover et que la prospérité allait de soi.
C’était le temps des 60.000 travailleurs frontaliers vers la Suisse et vers l’Allemagne, et de l’implantation d’entreprises étrangères, notamment japonaises et américaines, à grands coups d’exonération de taxes professionnelles et de subventions. >> Lire la suite de l’article »
La politique agricole de la Région va dans le sens d’une meilleure prise en compte de la préservation de la ressource, et du rapprochement avec la société : réduction des intrants, cultures nécessitant peu ou pas d’engrais comme le miscanthus, l’organisation de circuits courts…
Indéniablement les nouvelles demandes sociales, des consommateurs ou des collectivités, ont un impact bénéfique sur l’évolution des pratiques agricoles et la volonté de maintien des exploitations et de l’emploi.
Les AMAP, les paniers légumes, les opérations de fermes ouvertes, les fermes en ville, les lieux de vente directe…. Toutes ces initiatives témoignent d’un basculement de valeurs.
Même s’il se cache encore entre les lignes des porcheries ou des poulaillers industriels, de l’épandage de phytosanitaires, du retournement excessif de prairies. Les choses vont dans le bon sens.
Messieurs les présidents, chers collègues, mesdames et messieurs,
Il est beaucoup d’interrogations ce matin sur notre identité et le vivre- ensemble. J’aimerais dire avec André Weckmann qu’est alsacien celui ou celle qui choisit de l’être, quel que soit le moment où il /elle est arrivé sur ce territoire.
N’oublions jamais, Messieurs les présidents, que l’Alsace a toujours été terre d’accueil, et notre « vivre ensemble », notre culture commune se sont aussi constitués à travers l’apport des peuples plus lointains et nos échanges avec les peuples du monde. Si l’Alsace avait vécu repliée sur elle-même, elle n’aurait pas connu ce dynamisme qu’on lui envie. >> Lire la suite de l’article »
Le Conseil régional a 2 jours de boulot intense juste avant la trêve des confiseurs : c’est sa session budgétaire.
Tout commence par un débat court de politique générale ouvert par le Président auquel répondent les présidents de groupe. Cette année, sans trop d’effort rhétorique, le Ministre Richert a lu à toute vitesse l’épaisse liasse que lui avait préparée son cabinet. En réponse, face au tir de barrage à gros calibre socialiste (« vous avez, M.Richert, doublé votre crochet aux lycées par un uppercut à la formation continue »), et d’une toute autre nature, les vociférations du Front National, la contribution écologiste passait pour plus nuancée. Bien sûr, le Président, distributeur de bons et de mauvais points, n’a pas manqué de souligner ce contraste, décernant à Jacques Fernique le titre « d’opposant équilibré ». >> Lire la suite de l’article »