Tribune du groupe EEA dans la revue du Conseil régional de septembre 2013
Les impératifs du désendettement et de l’intérêt général viennent d’amener l’État à écarter deux projets lourds qui impactaient l’Alsace. Il s’agit du GCO, grand contournement autoroutier – dévoreur de terres agricoles et réponse inadaptée à l’engorgement de Strasbourg – et du tronçon ferroviaire LGV Mulhouse/Petit-Croix dont l’utilité – un gain de 2 à 8 minutes – était inversement proportionnelle aux 800 millions qu’il aurait coûtés. Les écologistes saluent ces sages décisions : ils ne se mêlent pas au chœur des gémissementsdes autres élus. L’Alsace est la seule petite région accessible par deux TGV et trois autoroutes, ça n’a pas empêché le chômage. Nous approuvons au contraire la volonté nationale de privilégier le « train du quotidien », nous voulons des solutions pertinentes pour la mobilité du plus grand nombre. Passons aux actes : alternatives d’avenir au GCO, traitement des goulets ferroviaires à Strasbourg et Mulhouse, optimisation des lignes existantes, réouverture de Bollwiller/Guebwiller… C’est par l’abandon de projets pharaoniques inadaptés que passe le chemin de la transition écologique.
Andrée BUCHMANN, Jacques FERNIQUE, Sylvie GRUCKER, Djamila SONZOGNI, Jean-Marc RIEBEl, Antoine WAECHTER