Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - europe écologie

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mercredi 19 mars 2014

Le PS et le Front de Gauche refusent un audit indépendant sur les financements demandés par la SNCF et RFF à la Région

Motion déposée par le Groupe EELV - Session du Conseil régional du 18 mars 2014

Votée uniquement par la droite et les écologistes, la motion a été rejetée.

Exposé des motifs

Le service public de transport régional représente aujourd’hui 12 000 trains par jour, soit la très large majorité des 15 000 circulations quotidiennes sur le réseau ferroviaire Français.

Malgré l’absence regrettable d’une ressource fiscale propre aux régions dédiée au financement du système ferroviaire, conjuguée au gel du montant des dotations de l’Etat versées chaque année aux régions au titre de la compensation du coût des services TER, les régions ont malgré tout réussi en 10 ans de gestion TER à dynamiser la fréquentation de ces trains de la vie quotidienne.

Grâce à une politique d’investissement volontariste des conseils régionaux pour l’acquisition de nouvelles rames, le développement de nouvelles dessertes, la rénovation des gares, voire des lignes ferroviaires, la fréquentation des voyageurs sur les lignes régionales a augmenté d’après l’ARF de 55% depuis 2002, année de la décentralisation de la gestion des TER aux régions.

Sur cette même période, 2002-2012, le coût du TER pour les régions a quasiment doublé (+90%), une faible part de cette évolution étant expliquée par l’évolution de l’offre TER (+24%). Ainsi, hors effet d’accroissement de l’offre, le coût du TER a augmenté en moyenne dans nos régions de plus de 4,4% par an selon l’ARF. L’Auvergne n’échappe pas à ces évolutions.

Dans ce contexte, et alors que le Président de l’ARF, Alain Rousset, déclarait récemment « Nous payons pour l’exploitation des lignes sans savoir combien cela coûte », Alain Le Vern, Directeur général régions et Intercités de la SNCF convenait que « les régions ont raison d’être exigeantes vis-à-vis de la SNCF et de se soucier de l’argent public. Et elles ont quelques raisons de se plaindre, de vouloir transparence et efficacité. Difficulté financière ou pas, une entreprise de transport et de service public comme la SNCF doit de toute façon procéder au prix le plus juste ».

Ainsi, à l’instar d’autres régions, notre collectivité a d’ailleurs été amenée à plusieurs reprises ces dernières années à refuser les devis présentés par la SNCF, quand la région Lorraine de son côté, s’attachait les services d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour expertiser le niveau des dépenses facturées par l’exploitant en vue d’initier avec lui une nouvelle démarche de dialogue contradictoire.

Si « des améliorations ont été constatées en matière de transparence financière de la SNCF, avec la récente communication aux régions des comptes par ligne des progrès sont encore souhaitables, ce qui nécessite de consolider et de préciser la transparence attendue pour que les régions soient de véritables autorités organisatrices et puissent décider des services régionaux à mettre en œuvre » comme le suggère le Manifeste des régions pour le renouveau du système ferroviaire publié par l’ARF.

Ainsi, dans un souci de transparence, de bonne gestion de l’argent public, et afin de répondre aux enjeux de mobilité de demain, le Conseil régional d’Auvergne souhaite faire procéder à un audit indépendant des comptes qui lui sont fournis par la SNCF.

Dans cet esprit, et suite à la publication du « Manifeste des régions pour le renouveau du système ferroviaire » par l’Association des Régions de France, le Conseil régional d’Auvergne s’engage également à soutenir la proposition visant à confier à l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF), la responsabilité de vérifier que les financements demandés par RFF et la SNCF correspondent bien aux coûts qu’ils sont censés couvrir, que ce soit les redevances d’infrastructures, les redevances de gares, et les subventions TER.

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Schéma régional de cohérence écologique : discours de Lionel Roucan

Monsieur le Président, mes chers collègues,

C’est avec plaisir que j’ai aujourd’hui l’honneur de vous présenter le projet de Schéma régional de Cohérence Ecologique d’Auvergne, fruit d’un travail de près de 3 ans des services du Conseil régional que je remercie vivement pour leur implication et leur énergie, fruit également d’une collaboration et d’une concertation étroites avec l’Etat et nos nombreux partenaires (collectivités, chambres consulaires, PNR, associations ou structures de protection de la nature, etc.) que je remercie tous également pour leur mobilisation.

Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) d’Auvergne est une déclinaison régionale du dispositif national « Trame Verte et Bleue » issu du Grenelle de l’Environnement. Il vise à enrayer la perte de biodiversité, à maintenir et restaurer ses capacités d’évolution et à préserver la fonctionnalité des écosystèmes et des précieux services qu’ils rendent à l’homme (épuration des eaux, recyclage des déchets organiques, pollinisation, régulation des ravageurs potentiels, etc.).

Le SRCE, la Trame Verte et Bleue sont ainsi une première réponse à un constat alarmant : près de 2% des espèces étudiées ont d’ores et déjà irrémédiablement disparu sur la planète. Compte tenu du risque d’extinction, la communauté scientifique estime que la moitié des espèces vivantes connues pourrait avoir disparu d’ici un siècle, sans compter celles qui n’ont pas encore été découvertes et qui seraient 10 à 50 fois plus nombreuses.

En France, chaque année ce sont entre 60 000 et 80 000 hectares de milieux agricoles ou naturels qui disparaissent sous le béton.

Il y a donc urgence à agir et le SRCE, la Trame Verte et Bleue sont l’un des éléments capables d’infléchir cette tendance aux côtés d’outils déjà existants.

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mardi 18 mars 2014

Le Conseil régional contre le Grand Marché Transatlantique

Voeu déposé par les groupes Europe Ecologie Les Verts et Font de Gauche

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic free trade area (TAFTA) en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement. Cet accord, vise à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l'OMC.

Négocié dans le plus grand secret, il pourrait être paraphé d'ici 2015 sans la consultation des citoyens et des élus, et vise à instaurer la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes.

Il a ainsi pour ambition de démanteler les droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole et de supprimer des “barrières non tarifaires”. Il prévoit en effet que les législations en vigueur des deux côtés de l'Atlantique soient « harmonisées » pour faciliter le libre-échange.

Or les USA sont aujourd'hui en dehors des principaux cadres du droit international en matière écologique, sociale et culturelle. Ils refusent d'appliquer les principales conventions sur le travail de l'OIT, le protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique, la convention pour la biodiversité, mais aussi les conventions de l'UNESCO sur la diversité culturelle. Leurs règlements sont donc dans la plupart des cas moins protecteurs que ceux de l'Europe.

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Ce marché commun libéralisé avec les USA risquerait donc de tirer toute l'Europe vers le bas et inciter au pire productivisme.De plus, cet accord de Partenariat Transatlantique permettrait aux entreprises, en particulier aux multinationales, via la procédure dite du mécanisme privé de règlement des différends, d'attaquer en justice les Etats ou collectivités qui, de par leurs politiques de santé, de protection de l'environnement ou de régulation de la finance par exemple, ne se plieraient pas aux exigences d'un libéralisme de plus en plus effréné. Les investisseurs privés pourraient ainsi contourner les lois et les décisions qui les gêneraient puisque l'accord prévoirait que les entreprises puissent contester en justice des décisions prises par les Etats et réclamer des dommages et intérêts.

Dans ce cas, demain, des multinationales pourraient donc par exemple forcer le gouvernement français à signer des permis d'exploitation de gaz de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, à accepter la culture d'OGM en plein champ, l'importation de bœuf aux hormones ou encore du poulet à la dioxine.

Outre la menace politique et démocratique qu'elle induit, une telle architecture juridique limiterait les capacités déjà faibles des États et des collectivités à maintenir des services publics de qualité, à protéger les droits sociaux, l'environnement et la santé, et à maintenir des activités culturelles préservées du marché.

C'est pourquoi, dans la continuité de sa mobilisation et de son refus il y a 10 ans de l'Accord Général sur le Commerce des Services (A.G.C.S), la Région Auvergne manifeste son opposition à un traité dont l'objectif viserait avant tout la dérégulation, la marchandisation du monde et l'amplification de la concurrence. Ainsi, le Conseil régional d'Auvergne :

- demande un moratoire sur les négociations sur le Partenariat Transatlantique de commerce et d'investissement et la diffusion publique immédiate des éléments de la négociation

- demande l’ouverture d’un débat national sur ce partenariat impliquant la pleine participation des collectivités locales et des populations,

- refuse toute tentative d'affaiblir le cadre réglementaire national ou européen en matière d'environnement, de santé, de protection des travailleurs et des consommateurs.

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Session du 18 mars : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité » avertissait récemment M. Repussard, le directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cette semonce fait suite aux déclarations du Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour qui la prolongation des centrales au-delà de 40 ans « n'est pas acquise » car « il y a bien des sujets majeurs de sûreté à regarder à cette échéance » n'en déplaise à Arnaud Montebourg qui n'en finit plus de proclamer son amour démesuré pour l'atome.

Sur l'avenir du parc nucléaire français, outre l'échéance pressante de « sortir de l'ambiguïté » comme dirait l'autre, il convient pour les pouvoirs publics, pour le chef de l'Etat et du Gouvernement de prendre en compte le coût pharaonique qu'impliquerait la prolongation des centrales. Un coût très largement minoré par EDF, comme d'habitude, qui prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici 2025, alors qu'un budget quatre fois supérieur serait nécessaire pour ne pas transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France et éviter d'aller vers des prolongations de fonctionnement par défaut.

200 milliards d'euros, voilà donc la modique somme à mettre sur la table rapidement d'après l'étude commandée par Greenpeace. Un montant qui serait bien entendu supporté par les consommateurs et par un Etat vache à lait qui aujourd'hui cherche à économiser le quart de cette somme.

Ce n’est pas au Medef qu’il faut proposer un pacte de responsabilité mais à la planète et aux citoyens !

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lundi 3 mars 2014

La culture : un chantier public à ne pas négliger !

Communiqué de presse du 18 février 2014 de la Commission Culture d'EELV

Le 13 janvier, les artistes et les acteurs culturels se sont mobilisés partout en France dans le cadre d'une manifestation "l'art en campagne". Lors des BIS de Nantes et de la marche du 10 février dans différentes villes, ils ont dénoncé la baisse du budget du Ministère de la culture et leurs inquiétudes vis à vis de la réforme du protocole UNEDIC à venir.

Les écologistes ont apporté leurs soutiens et participé à ces mobilisations. Ils entendent le profond désarroi des artistes et des professionnels de la culture. Partout en Europe, les budgets publics dédiés à la culture décroissent dans un contexte que l'on ne saurait réduire à une crise économique et financière, mais qui est, en réalité, une crise profonde de société. Plus que jamais, il faut réaffirmer que nous avons tous et toutes plus que besoin des artistes et des diffuseurs de culture.

Certes, il est toujours bon de rappeler que le secteur culturel toujours en croissance représenterait, selon les sources, 3, 5% du PIB européen et prés d'un million d'emplois salariés et non salariés en France. Mais le secteur ne peut se contenter de vouloir contribuer à la sacrosainte croissance. Nous avons trop longtemps perdu de vue ce qui nous rassemble dans ce champ d'actions et légitime des politiques publiques offensives et volontaristes. La reconnaissance et la dignité des personnes, le dialogue interculturel, l'émancipation des individus et la formation de l'esprit critique, le développement de la sensibilité individuelle et collective, autant de nécessités vitales pour chacun-e et pour nos communautés que l'on ne doit pas abandonner aux logiques de marché et à la loi du plus fort !

Les écologistes sont ainsi opposés à la baisse des moyens publics dédiés à la culture et regrettent, depuis 2012 et cette année encore, le choix du gouvernement de baisser un budget national déjà très faible.

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lundi 24 février 2014

Près de trois cents personnes se mobilisent pour la circulation des trains du Massif-central

Article du Progrès publié le 22/02/2014

Clermont-Ferrand. Samedi matin, environ 300 personnes ont répondu à l’appel des cheminots CGT. Elles ont manifesté contre les fermetures annoncées de sept lignes, entre la gare et la place du 1er -Mai.

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dimanche 23 février 2014

Notre-dame-des-Landes: EELV se réjouit du succès de la mobilisation à Nantes

EELV se réjouit du succès de la mobilisation ce samedi à Nantes pour contester le projet de deuxième aéroport à Nantes prévu à Notre-Dame-des-Landes.

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Il faut saluer la rencontre entre des dizaines de milliers de manifestants pacifiques et un cortège impressionnant de centaines de tracteurs venus des départements voisins. Cette mobilisation illustre la volonté commune de préserver ces terres agricoles et zones humides.

Militant-e-s, élu-e-s et responsables d’EELV étaient présent-es en nombre pour réaffirmer leur opposition à ce projet absurde et d’un autre siècle, et demander son abandon définitif.

EELV déplore la présence d’éléments perturbateurs et condamne fermement les dégradations et les actes de violences en marge de la manifestation.

Nous espérons que la mobilisation, ainsi que les recours qu’EELV a déposés à la suite des recours des associations opposées au projet, auront raison de l’entêtement du gouvernement sur ce projet inutile.

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jeudi 20 février 2014

Relancer l’Europe par la transition énergétique

Tribune du 17 février 2014 dans Libération de Denis Baupin, député EELV de Paris, Yannick Jadot, député européen, membre de la commission commerce international, et Ronan Dantec, Sénateur EELV de Loire Atlantique

Demain, François Hollande présidera, avec Angela Merkel, un sommet franco-allemand qui abordera des sujets majeurs : la relance de l’Europe, la taxe sur les transactions financières ainsi que les objectifs climatiques et énergétiques dont l’Union doit se doter à l’horizon 2030. A bien des égards, nous considérons que ces thèmes sont liés. Les enjeux sont majeurs. La facture énergétique de l’Europe vis-à-vis du reste du monde est gigantesque et ne cesse d’augmenter, pour atteindre près d’un milliard d’euros par jour. En France, 3,4 millions de ménages souffrent de précarité énergétique, et plus de 100 millions d’Européens en sont victimes. Nos infrastructures énergétiques arrivent en fin de vie et des investissements colossaux sont nécessaires. Partout, nous constatons les premières conséquences dramatiques du dérèglement climatiques. Notre futur dépend de nos choix énergétiques présents.

En adoptant le «paquet climat énergie» en 2008, l’UE prenait le leadership mondial dans ce domaine : elle s’engageait d’ici à 2020 à réduire d’au moins 20% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, à avoir 20% d’énergies renouvelables dans son «mix» énergétique et à diminuer de 20% sa consommation d’énergie. Six ans plus tard, notre volontarisme s’est émoussé et l’effondrement du marché des quotas de CO2 facilite le retour du charbon. Les mesures d’efficacité énergétique nous laissent à mi-chemin de l’objectif affiché ; les industries des renouvelables sont déstabilisées par les soubresauts de leur cadre réglementaire et financier et, dans le cas du photovoltaïque, par la concurrence déloyale chinoise. Et aujourd’hui, l’Europe semble marquer le pas et l’horizon 2030 s’obscurcit.

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mercredi 12 février 2014

Manif à Nantes le 22 février contre Notre-Dame-des-Landes

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L'Etat et les pro-aéroport menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l'aéroport. Une nouvelle vague d'expulsions pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu'à l'automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux. Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes pour leur montrer qu'il n'est pas question qu'ils touchent au bocage.

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 – Les Naturalistes en lutte - Des habitant-e-s de la ZAD

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mercredi 5 février 2014

Au-delà du PIB, retrouvons le sens de nos politiques économiques

Tribune du 23 janvier 2014 dans Libération d'Eva Sas, Députée EELV, Vice-Présidente de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, auteure de la proposition de loi nouveaux indicateurs de richesse.

Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, une proposition de loi sur les nouveaux indicateurs de richesse est discutée. L'enjeu est de repenser nos politiques de l'emploi et de réduction des inégalités.

Depuis le rapport commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure des performances économiques et du progrès social, en septembre 2009, de nouveaux indicateurs ont été mis en place, notamment les enquêtes de l’Insee sur les inégalités de revenus, ou l’empreinte carbone de la France, suivie par le Commissariat général au développement durable. Mais nous devons franchir une nouvelle étape pour que d’autres indicateurs de qualité de vie et de développement durable soient suivis et communiqués au même titre et au même niveau que le PIB, qui constitue aujourd’hui le seul critère de réussite de nos politiques publiques. Un consensus est à créer sur le choix de ces indicateurs, mais l’on peut imaginer d’introduire celui de santé sociale, qui rend compte de la situation du pays au regard des inégalités de revenus, de l’espérance de vie, du chômage et de la pauvreté, ainsi que l’empreinte écologique qui synthétise la pression environnementale que notre consommation exerce sur les ressources naturelles.

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jeudi 16 janvier 2014

Appel au rassemblement pour le droit à l'IVG en soutien aux femmes espagnoles

DIMANCHE 19 JANVIER 2014 14H00 PLACE DE JAUDE

En Espagne, le Conseil des ministres a approuvé le vendredi 20 décembre un pré-projet de loi qui vise à annuler purement et simplement le droit à l’avortement pour les femmes espagnoles. Suivant le vote de la loi au Parlement, la grossesse ne pourra plus être interrompue volontairement sauf dans en cas de viol ou de risques pour la santé physique ou psychologique de la femme. La régression annoncée par cette loi en Espagne n'est pas une bataille isolée ou anodine. Gallardon, ministre de la Justice, et le Partido Popular Espagnol ont décidé de mener une croisade au niveau de l'Europe en général, en défendant leur position anti – IVG à Bruxelles. Sans surprise, la cible est d'abord et avant tout les droits des femmes et les femmes en général. Ce projet de loi Gallardon est le projet d'une avant-garde réactionnaire qui veut pouvoir partout en Europe remettre en cause les droits acquis au cours des cinquante dernières années.

En 2008, les féministes européennes avaient proposé que soit instaurée une "clause de l'européenne la plus favorisée", c'est à dire que dans toute l'Europe les citoyennes puissent bénéficier de la législation nationale la plus avantageuse. Aujourd'hui, les femmes d'Espagne et toutes les européennes ont plus que jamais besoin d'une Europe qui ne transige plus sur leurs droits.

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vendredi 27 décembre 2013

Budget 2014 : synthèse des propositions budgétaires du Groupe

Le groupe a transmis des propositions écrites à R. Souchon le 6 août et le 17 octobre. En tant que président de Groupe, Pierre Pommarel a également discuté de ces propositions avec R. Souchon lors d'un rendez-vous le 28 août, le président ayant donné un engagement de principe sur la plupart d'entre elles. Nous avons renvoyé un courrier à R. Souchon en guise de relevé de décisions suite à cette rencontre, puis de nouveau présenté toutes ces propositions lors du séminaire budgétaire de la majorité fin septembre.

C'est donc dans un esprit très constructif et dans la plus grande transparence vis à vis de la majorité et du Président (tout le monde ne peut pas en dire autant au sein de la majorité régionale) que nous avons abordé ce budget et tiré un bilan très mitigé de celui-ci en séance publique. Un bilan sévère et injuste nous a-t-on reproché ? Non, un bilan tout simplement objectif !

Pour retrouver la synthèse de nos propositions, cliquer ici

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jeudi 26 décembre 2013

La Région, vache à lait de la SNCF ?

Amendement déposé par le Groupe EELV - Session budgétaire

L'amendement a été rejeté par le PS et le Front de Gauche. La droite s'est abstenue.

Exposé sommaire des motifs :

En tant qu’autorité organisatrice des transports, il appartient au Conseil régional d’Auvergne de définir, en relation avec la SNCF, les actions tarifaires à conduire sur le service TER.

Certains produits tarifaires, comme la carte loisirs ou le billet Solidarité, s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la convention d’exploitation 2009 – 2015 définissant les relations entre le Conseil régional d’Auvergne et la SNCF, leurs attributions et obligations respectives. L’impact financier de ces actions tarifaires est intégré dans la définition de l’objectif de recettes.

A contrario, d’autres dispositifs tarifaires mis en place avant 2002, autrement dit avant le transfert de la compétence AOT, continuent de faire l’objet de contributions spécifiques, n’étant pas intégrés dans la Convention d’exploitation : il s’agit du Billet U en faveur des étudiants, de l’abonnement TANDEM en faveur des salariés et des étudiants de l’agglomération clermontoise, ainsi que du Billet Emploi qui accorde la gratuité sur les TER pour les démarches des demandeurs d’emplois.

Pour 2014 et 2015, il est prévu que le Conseil régional intervienne, via le compte qualité TER, à hauteur de 225 000€ et 25 000€ pour financer trois services de distribution à distance de titres TER : le lecteur billettique, le billet imprimé et le m-ticket. Toutefois, cette dépense supplémentaire est complètement du ressort de l’exploitant et des missions de service public qui lui incombent. C’est la raison pour laquelle l’amendement proposé vise à supprimer la contribution financière de la Région relative à la mise en œuvre de ces trois canaux de distribution à distance.

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mardi 24 décembre 2013

Attirer plus d'usagers sur les transports TER de notre Région ? Ils ont dit non...

Amendement déposé par le Groupe EELV - Session budgétaire 2013

L'amendement a été rejeté par les élus régionaux de droite, du PS et du Front de Gauche.

Exposé sommaire des motifs :

Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’agir en faveur d’un aménagement durable et équilibré des territoires, la mobilité durable constitue une priorité du Conseil régional d’Auvergne. Compte tenu de ces enjeux et de cette volonté politique, la pérennisation et le développement du réseau et de l’offre de transport en commun, en particulier du réseau et de l’offre ferroviaires, sont par conséquent des réponses structurantes.

Dès lors, pour développer l’usage des transports en commun pour tous, et notamment du TER, au moins deux leviers d’actions peuvent évoluer et être mobilisés par notre collectivité : l’offre de transport et les actions tarifaires. Des études peuvent ainsi être conduites sous maîtrise d’ouvrage du Conseil régional afin d’examiner les possibilités d’évolutions de ces deux leviers et leur impact.

A ce titre, en vue de mener une réflexion approfondie pour attirer davantage d’usagers sur les transports TER de notre Région, le Conseil régional engagera l’an prochain :

- L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui répondrait très fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particulier. Cette offre routière ou ferroviaire est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy après 20h30 depuis Clermont-Ferrand, absence de liaison entre Clermont-Ferrand et la banlieue sud le samedi soir après 19h50, etc.

- L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utilisent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif (familles, personnes non abonnées, etc.). Comme le montre le rapport d’activité TER Auvergne de 2012, l’essentiel de la clientèle TER actuelle bénéficie d’abonnements (41% des recettes totales du trafic 2012) ou de tarifs réduits ; seule 22% de la clientèle voyage au plein tarif. Ainsi, le risque financier pour notre collectivité d’une action tarifaire en faveur d’un public qui n’utilise jamais ou presque le TER pourrait être négligeable, d’autant plus que le coût de la réduction tarifaire pourrait très largement être compensé par le gain de clientèle et par l’amélioration globale de l’image du TER. Sans aller jusqu’au TER à 1€ (expérimenté par la Région Languedoc-Roussillon) ou au car à 1 ou 2 € (opération conduite par certains départements), il pourrait par exemple être raisonnable de porter tous les jours la réduction de la carte Loisirs à 50% et non plus seulement le week-end.

- L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en période estivale pour les jeunes de 18 ans dans le cadre du forfait Open Tour, une mesure issue de l’Agenda 21 de notre collectivité.

- L’étude du développement de l’offre géographique de TER par des lignes routières inter-villes complétant le réseau ferré afin de créer un véritable réseau armature (Moulins/Montluçon, Clermont-Ferrand/Aubusson, Le Puy/Langogne/Mende…).

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lundi 23 décembre 2013

Repas dans les lycées : les élus régionaux refusent les produits marqués "Parc Naturel Régional"

Amendement déposé par le groupe EELV et rejeté par les élus du Conseil régional d'Auvergne : vote contre du PS et abstention du Front de Gauche

Du fait de son rejet, mais aussi du rejet de l'amendement concernant le dispositif repas bio dans les lycées, le groupe s'est abstenu sur le programme expérimental de restauration collective de qualité dans les lycées.

Exposé sommaire des motifs :

Suite à l’Appel à Manifestation d’Intérêt, lancé le 18 juin 2012, 12 lycées ont été sélectionnés pour expérimenter l’introduction de produits de qualité dans les restaurants scolaires durant une période de 18 mois. L’expérimentation a débuté en février 2013 et s’achèvera à la fin de l’année scolaire 2013 - 2014.

Par produit de qualité, la Région entend les produits sous SIQO (Signes d’Identification de la qualité et de l’origine) et les produits locaux comportant une mention valorisante (fermier ou montagne).

Cet amendement vise à intégrer dans l’expérimentation les produits de marque « Parc Naturel Régional ».

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