Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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jeudi 2 octobre 2014

Quel avenir pour le train en Auvergne ? Revoir

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Le reportage diffusé par France 3 Auvergne est disponible en cliquant ici

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mercredi 1 octobre 2014

Partenariat public-privé en faveur de l'innovation : pour une instance de pilotage équilibrée

Amendement déposé par le groupe EELV (adopté à l'unanimité) - Session du Conseil régional du 23 septembre 2014

Exposé sommaire des motifs :

L’organisation en mode projets proposée pour démarrer la stratégie de spécialisation intelligente est structurée autour de l’instance de gouvernance publique / privée et des 5 domaines d’innovation stratégique (DIS) portés par les 5 pilotes industriels du secteur.

A noter que les 5 DIS identifiés pour l’Auvergne, et qui ont été intégrés au projet de Programme Opérationnel FEDER / FSE 2014-2020, concernent les thématiques suivantes :

- La prévention-santé et le confort de vie des patients

- Les systèmes agricoles durables

- Les espaces de vie durables

- La traçabilité physique et numérique

- Les systèmes intelligents et performants de l’usine du Futur

Dans le schéma organisationnel proposé pour la S3, l’instance de gouvernance publique / privée, co-présidée par un grand industriel régional et le Président du Conseil régional aura pour mission d’assurer le pilotage général du partenariat mis en œuvre entre le privé et le public.

La mission de cette instance est donc décisive et nécessite une représentation juste et équitable entre :

- les acteurs publics et privés

- les thématiques visées par la S3

Or, en l’état, la composition de l’instance de pilotage est déséquilibrée : les acteurs publics sont sous-représentés et plusieurs domaines d’action n’ont pas de représentants, au niveau du Conseil régional notamment. Il s’agit par exemple de l’agriculture, de l’environnement et de la culture.

L’amendement proposé vise donc à rééquilibrer la composition de cette instance de pilotage.

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mardi 30 septembre 2014

Projets culturels de territoire : on y tient !

Amendement déposé par les élus EELV (adopté par la majorité) - Session du Conseil régional du 23 septembre 2014

Exposé sommaire des motifs :

Depuis 2005, la Région mène à travers les Contrats Auvergne + une politique d’aménagement de ses territoires dans l’objectif de les rendre plus attractifs pour accueillir de nouvelles populations, créer de l’activité et de l’emploi.

Il est proposé de lancer une troisième génération de contrats Auvergne +, qui s’inscrira au croisement des stratégies locales de développement et des orientations du SRADDT actualisé en 2014.

Ainsi, les thématiques incontournables des futurs contrats correspondent aux 4 défis transversaux du SRADDT, dont l’attractivité. Selon le SRADDT, « l’attractivité, c’est la finalité majeure qui anime ce schéma. L’Auvergne doit poursuivre et amplifier son attractivité résidentielle, économique, touristique, culturelle. Cette attractivité sera source de croissance démographique qui devra se faire au bénéfice de tous les territoires et en veillant plus particulièrement à rajeunir la population par l’accueil de jeunes actifs. »

Dès lors, en cohérence avec le SRADDT, mais également en cohérence avec la stratégie du Conseil régional pour la culture, dans laquelle notre collectivité prévoit de « maintenir l’engagement régional en faveur de la culture, indispensable pour une région où il fait bon vivre, ouverte sur le monde, une région attractive et dynamique », l’amendement proposé vise à prévoir dans les nouveaux Contrats Auvergne + une nouvelle génération de projet culturel de territoire, ce qui suppose de poursuivre les travaux concertés menés au niveau des conseils culturels de territoire.

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lundi 29 septembre 2014

Transport : oui aux actes, non aux postures !

À quoi bon gesticuler dans la presse et s’emporter publiquement contre la SNCF ou le gouvernement, à quoi bon prétendre mener la bataille du rail en Auvergne lorsqu’on courbe l’échine en acceptant la fermeture des lignes de chemins de fer, celle entre Clermont-Ferrand et Ussel aujourd’hui, celles de Béziers ou du Mont-Dore sans doute demain et peut-être celle de Saint- Etienne ?

À quoi bon prétendre refuser l’austérité et la règle d’or de la rentabilité, à quoi bon parler de développement durable et souhaiter préparer l'Auvergne aux défis environnementaux et énergétiques si l’on élague le réseau ferré et refuse d'étendre le réseau d'autocars régionaux tout en subventionnant des liaisons aériennes low-cost sans réel intérêt économique ?

À quoi bon faire l’apologie des transports gratuits quand on n'instaure toujours pas une politique tarifaire attractive pour tous sur les TER ?

À quoi bon s’arc-bouter sur un TGV à 14 milliards d’ €, à une échéance lointaine et incertaine, si l’Auvergne devient un cul-desac ferroviaire ? À rien.

Voilà pourquoi, contrairement aux élus PS et FdG, nous n’avons pas approuvé le schéma « Auvergne 2030 » dont nous estimons les orientations en matière de transport fort peu responsables, anachroniques, soumises et contraires aux attentes des Auvergnats.

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dimanche 28 septembre 2014

Israël-Palestine : vœu en faveur d’un accord de paix juste et durable

Le vœu a été déposé conjointement avec le Front de Gauche. La droite s'est abstenue et le PS a souhaité modifier le vœu par amendement pour le voter. Le dernier paragraphe (avec les deux condamnations vis à du gouvernement et du Président de la République) a donc été supprimé.

Le 20 novembre 2002, lors d’un grand meeting à Paris organisé pour appuyer la campagne civile et politique en faveur de la suspension de l’accord d’Association Union Européenne-Israël, Manuel Valls déclarait à juste titre que « Les Palestiniens vivent cette situation qui est révoltante avec, notamment, la destruction volontaire de l’autorité palestinienne, la répression terrible et son cortège de morts, l’occupation et la destruction des villes, des villages, des maisons, la poursuite de la colonisation qui viole le droit international et qui effectivement ne s’est jamais arrêtée, le chômage, la misère sociale et sanitaire que vivent les Palestiniens. On veut détruire les infrastructures, la mémoire, le futur de ce peuple. Cela est inacceptable et nécessite la mobilisation de toute la communauté internationale . Alors oui, la cause de la Palestine est la cause du droit, de la justice, du droit des Palestiniens à disposer d’un Etat et à vivre en paix. Il faut qu’Israël respecte les résolutions. Nous devons faire la démonstration de notre volonté inébranlable pour que le peuple palestinien, à travers notre mobilisation retrouve le chemin de l’histoire ».

Près de 12 ans plus tard, la situation et les enjeux de la résolution du conflit israélo-palestinien dénoncés en 2002 par l’actuel Premier Ministre sont toujours d’actualité : la poursuite de la colonisation illégale d’Israël en Cisjordanie et l’asphyxie de la bande de Gaza entrainent, sans pour autant la justifier, l’usage de la force par le Hamas.

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samedi 27 septembre 2014

Aides à l'agriculture biologique : les élus EELV encore seuls...

Voeu déposé lors de la Session du Conseil régional d'Auvergne du 23-09-2014 : Aides à l'agriculture biologique : pour des financements FEADER ambitieux

Vote contre de la Droite et du PS, Abstention du FdG.

Le gouvernement français a présenté en 2012 un « Plan Ambition Bio 2017 » visant à la fois le doublement des surfaces cultivées en agriculture biologique et une forte augmentation de la consommation des produits biologiques. Néanmoins, la filière agricole biologique constate qu’en l’état, la mise en œuvre de la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) à partir de 2015 ne permettra pas d’atteindre les objectifs du Plan Ambition Bio 2017. Elle pourrait même se traduire par une réduction des soutiens publics dont bénéficient les agriculteurs biologiques depuis 2007 au risque de provoquer la disparition d’exploitations biologiques existantes.

Dans de nombreuses Régions, dont l’Auvergne, il apparaît en effet que l’enveloppe budgétaire (dotation Etat et crédits FEADER maquettés par les Régions) dédiée à l’agriculture biologique dans le cadre du FEADER ne suffira pas à faire face aux besoins en matière d’aide à la conversion et d’aide au maintien (environ 175 millions d’euros supplémentaires seraient nécessaires selon la FNAB). Qui plus est, pour faire face aux enveloppes budgétaires globalement insuffisantes, et compte tenu de la priorité donnée par le gouvernement à la conversion, il est question dans une majorité de Régions de supprimer l’aide au maintien ou d’en diminuer le volume par divers moyens (limitation du zonage, de la période de soutien au maintien à 5 ans, etc.).

Cette possibilité est d’ailleurs critiquée par la Commission Européenne qui certes « s’attend à ce que les PDR des régions françaises prévoient les crédits budgétaires nécessaires pour soutenir le passage à l’agriculture biologique » mais recommande également à l’Etat français et aux Régions dans les observations qu’elle a pu transmettre en août 2014 « de reconsidérer le principe de ciblage et de priorisation des aides au maintien afin de permettre un déploiement le plus important possible des méthodes de production biologique sans devoir exclure des exploitants, des secteurs ou des territoires. »

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne :

- demande, en association avec les autres Régions, au Ministre de l’Agriculture, S. Le Foll, de prévoir sur la programmation FEADER 2015-2020 des mécanismes de soutien et une contribution budgétaire de l’Etat plus favorables à l’agriculture biologique, permettant de répondre aux besoins de conversion et de maintien de l’agriculture biologique

- s’engage de son côté à prévoir des crédits FEADER suffisants et à la hauteur des objectifs fixés par le Plan Ambition Bio 2017, afin de préserver les surfaces existantes en agriculture biologique et parvenir à une augmentation des conversions, ce qui suppose notamment une aide au maintien sans restriction de durée à tous les paysans bio sur le territoire auvergnat

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vendredi 26 septembre 2014

Quel avenir pour le train en Auvergne ? Reportage de FR3

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La prochaine émission, programmée le 26 septembre à 22h55, se déroulera à la gare de Clermont-Ferrand. Le directeur régional de la SNCF, Eric Cinotti, sera l’invité principal. D’autres invités seront autour de la table : Luc Bourduge, Vice-président du Conseil régional, en charge des transports et Pierre Laederich, ex rédacteur en chef de la revue « connaissance du Rail ».

L’émission sera largement consacrée à l’actualité du rail en Auvergne, au travers de plusieurs reportages réalisés par les équipes de la rédaction de France 3 Auvergne. Un reportage a notamment été tourné avec Pierre Pommarel.

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jeudi 25 septembre 2014

De l'art de retourner sa veste au Conseil régional d'Auvergne : le front des élus PS, FdG et UPA

Ce qui était vrai en 2004 ne l’est plus en 2014 visiblement pour les élus Socialistes, Front de gauche et de Droite du Conseil régional d’Auvergne… Ils se sont tous opposés au vœu déposé par notre groupe concernant la durée de validité des billets TER et Intercités sans réservation obligatoire alors qu'un vœu assez similaire, déposé en 2004 par les Verts, le PS et le PC, avait été voté à l'unanimité.

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Pourquoi ?

  • Pas d'explication de vote pour une droite aux rangs réduits à la portion congrue au moment du vote (4 élus qui se sont abstenus ou ont voté contre). A 16h30, la journée était déjà terminée pour les 2/3 des élus de droite... Faut pas déconner, cette Session marathon, ô combien épuisante, avait quand même commencé à 9h30 avec 2h de pause entre midi et 2.
  • Pour le Front de Gauche et son Vice-Président aux Transports : dans la réalité de tous les jours, les usagers occasionnels n'ont pas de billet TER dans leur poche. On se creuse la tête sur un faux-problème. En dehors de quelques exemples extrémistes cités par les élus Verts, on n'a personne dans son entourage qui puisse être impacté par cette mesure. Ouch ! Au Front de Gauche on roule en bagnole mais on défend le service public ferroviaire... et les usagers ?
  • Pour le PS, le raisonnement est le même qu'au Front de Gauche. La SNCF vous explique que 80% des usagers ne sont pas touchés par cette mesure. Pourquoi se prendre la tête pour 20% des usagers ? Les explications sont de Jean Mallot, désormais conseiller spéciale d'A.Vidalies, le secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche. Si vous n'avez rien à lui demander en matière de Transports, allez-y, il saura faire remonter l'information...

Pour l'anecdote, ou presque, voici donc le vœu déposé lors de cette Session (et retrouver en cliquant ici le voeu déposé en 2004) :

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mercredi 24 septembre 2014

2 Réserves Naturelles Régionales en Auvergne

Discours de Christian Bouchardy - Session du 23 septembre 2014

Aujourd'hui, pour la première fois en Auvergne, nous allons créer deux réserves naturelles régionales : celle du Lac de Malaguet en Haute-Loire, d'une superficie de 54 hectares, sur les communes de Monlet, Félines et Sembadel, et celle des Cheires et Grottes de Volvic, d'une superficie de 61 hectares, sur la commune de Volvic.

Le périmètre et les dispositions réglementaires ont été élaborés et validés d'un commun accord avec l'ensemble des propriétaires, après une large concertation, afin que l'acceptation locale soit totale.

Ce travail très conséquent qui a duré 3 ans, a été mené grâce à la compétence des services de la Région, grâce au Parc naturel régional Livradois Forez pour Malaguet, et grâce à la LPO, la communauté de communes de Volvic et la Société des Eaux de Volvic.

Inutile de vous dire, si vous me permettez de parler à la première personne, que je suis très heureux et très fier que notre Région ait choisi de s'engager dans cette voie, une des plus solides et volontaristes pour protéger notre patrimoine naturel.

Certes, nous vivons dans une région magnifique, tellement belle qu'elle pourrait donner l'illusion d'une nature sauvage et préservée, alors qu'en réalité elle subit les transformations et les agressions communes à la planète entière : pollution de l'air, de l'eau et des terres, développement urbain plus ou moins anarchique et mitage de la campagne, fragmentations des espaces naturels, appauvrissement de la faune et de la flore, agriculture intensive d'un côté et exode rural de l'autre, choix du tout automobile et tout camion, changement climatique, etc. etc.

Il n'empêche que les choix politiques et financiers ont relégué un peu partout la préservation de l'environnement dans les derniers rangs des priorités, malgré une urgence qui ne manquera pas de nous rattraper quand la crise écologique va réclamer son dû. Loin de moi l'idée de gâcher le plaisir d'une belle journée de baptême, mais il faut bien dire que la création des réserves naturelles régionales intervient dans une période difficile et un budget contraint : rappelons que la part de l'environnement ne compte que pour 1% du budget régional;

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mardi 23 septembre 2014

Session du Conseil régional du 23 septembre 2014 : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

VIRAGE A DROITE DU GOUVERNEMENT

Permettez-moi de faire miennes les déclarations suivantes de Noël Mamère : « Qu’il s’agisse de l’immobilier, du pétrole ou du nucléaire, , jamais les lobbies n’ont été aussi puissants : l’écotaxe s’est volatilisée, la loi sur la transition énergétique est un leurre, la fiscalité écologique a disparu, le diesel en sort renforcé de même que la filière nucléaire. Alors que Mitterrand avait stoppé le Larzac et Plogoff, que Jospin avait arrêté Super-Phénix, ce gouvernement s’obstine sur Notre-Dame-des-Landes, défend un projet de barrage conçu pour servir l’agriculture productiviste, veut réviser la directive nitrates, autorise la ferme des Mille Vaches, se tait sur Fessenheim… Et réduit toujours plus le budget du Ministère de l’Ecologie.

Manuel Valls a pris la mauvaise habitude de reculer devant les propriétaires, les patrons, la droite, l’extrême-droite et de manier le bâton envers sa majorité et la gauche. . Il accrédite la thèse selon laquelle, décidément, il n’y a pas de différence de nature entre la gauche et la droite, que toutes deux abandonnent les salariés et les classes populaires au profit d’une politique de l’offre favorable au patronat qui, par contre, n’a aucune contrepartie à fournir. »

En témoigne le crédit d’impôt compétitivité emploi. D’après une étude du cabinet HGI, la France est vice-championne du monde en matière de versements de dividendes. Entre 2013 et 2014, les dividendes versés aux actionnaires par les entreprises cotées en Bourse ont en effet progressé de 30% en un an, pour un total de 30,3 milliards d’euros.

Crème de la crème, les banques et les assurances, sauvées de la débandade il y a plusieurs années par les pouvoirs publics, sont les secteurs français les plus généreux envers leurs actionnaires. Pourtant, selon un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, ces entreprises de la finance devraient toucher près de 4% de l’ensemble de l’enveloppe du CICE, soit 280 millions d’euros cette année, et près d’un milliard en rythme de croisière ; un comble puisque le CICE a été financé en grande partie à coups de hausses de TVA ! C’est inacceptable !

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samedi 20 septembre 2014

Réforme territoriale : EELV dit non à la fusion avec Rhône-Alpes

Article de Zoom d'ici du 17-09-2014

Les Auvergnats sont-ils prêts à fusionner avec Rhône-Alpes ? A l'heure où le Premier ministre a annoncé de nouvelles dates pour les élections départementales et régionales, Pierre Pommarel et Europe écologie les verts (EELV) tapent du poing sur la table.

Ce mardi 16 septembre, Manuel Valls a demandé, et obtenu, la confiance de l'Assemblée nationale. Le Premier ministre en a profité pour annoncer que les prochaines élections départementales auraient lieu en mars 2015, soit neuf mois plus tôt que la date précédemment établie.

Mais dans le contexte tendu de la réforme territoriale, dont le premier volet a été adopté le 23 juillet dernier et qui ferait passer le nombre de régions de 22 à 13 (l'Auvergne et Rhône-Alpes ne feraient plus qu'un), ce changement d'agenda n'est pas perçu d'un bon œil par tous. Les membres d'Europe écologie les Verts (EELV) d'Auvergne se sont réunis, parallèlement au vote de confiance de Manuel Valls à l'Assemblée, pour dire « non à la fusion avec Rhône-Alpes ».

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jeudi 18 septembre 2014

Non à la fusion avec Rhône-Alpes, oui à la coopération des Régions !

Voir ou revoir l'interview de Pierre Pommarel sur France 3 lors du 19-20 du Mardi 16 septembre

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Cliquer ici et rechercher l'édition du 16 septembre. L'interview se situe à la minute 9.

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mardi 16 septembre 2014

Manifestation agricole du 11 septembre au Puy-en-Velay contre les zones sensibles : réaction

Réaction de Pierre Pommarel, conseiller régional et porte parole Europe Ecologie les Verts Haute-Loire

La qualité des eaux douces est, non seulement un enjeu environnemental majeur, mais aussi un sérieux problème de santé publique. Elle concerne chaque citoyen et nul ne peut se dédouaner de sa responsabilité personnelle pour en assurer la protection voire la reconquête.

L'activité agricole impacte très directement les cours d'eau et les nappes aquifères, il ne sert à rien de nier une réalité maintes fois démontrée. Les constats scientifiques et sur le terrain sont clairs et sans appel : la gestion des effluents d'élevage ainsi que les pratiques culturales nécessitent donc des précautions afin de minimiser leurs impacts et s’orienter enfin vers une démarche « gagnant-gagnant », d’une part pour l’environnement et la santé des hommes, et d’autre part pour la rentabilité des exploitations, les revenus et les conditions de travail de la profession agricole. Un projet co-financé par le Conseil régional d’Auvergne - le programme « effluents fromagers 2008-2012 » - a , par exemple, été mené en ce sens et avec succès en Haute-Dordogne avec 58 agriculteurs, tous ravis de disposer aujourd’hui d’un atout technique, économique et environnemental pour leur exploitation.

La définition de zones sensibles vis-à-vis de la pollution diffuse par les nitrates n'a rien d'un caprice d'écologiste ou d'une lubie. Elle est avant tout motivée par un objectif de protection de la ressource en eau pour les besoins humains et la préservation de la santé. Ainsi, les syndicats FDSEA et JA qui ont appelé à une manifestation au Puy jeudi dernier contre les mesures visant à atteindre ces objectifs ne rendent pas service à la profession agricole, bien au contraire. Au lieu d'inciter leurs adhérents à coopérer au mieux pour concourir à cette mission d'intérêt national de protection de la ressource en eau, ils ont préféré, une fois de plus, jouer la carte de la démagogie. Plutôt que d’épandre du fumier devant la préfecture, il aurait sûrement été plus utile de se mettre autour de la table et d’évoquer, par exemple, les accompagnements financiers ou techniques de l’Etat.

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jeudi 11 septembre 2014

Transition, es-tu là?

Article du Journal de l'Environnement publié le 10-09-2014 - Stéphanie Senet

Alors que les travaux parlementaires sur le projet de loi sur la transition énergétique ont démarré hier à l’Assemblée, les élus vont devoir enrichir le texte s’ils veulent atteindre les engagements pris par la France. C’est ce que démontrent, noir sur blanc, les associations spécialistes du climat et de l’énergie en s’appuyant sur un outil innovant, le «transitiomètre».

Dévoilé à la presse ce 10 septembre, le transitiomètre possède une vertu précieuse en ces temps d’annonces politiques à tout va puisqu’il confronte, de façon très pragmatique, les mesures du projet de loi sur la transition énergétique (PLTE) aux engagements principaux pris par la France. «Nous avons voulu innover en évaluant le texte, non pas au regard des demandes des ONG, comme on le fait d’habitude, mais par rapport aux propres objectifs du gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, etc.», explique au JDLE Anne Bringault, coordinatrice des questions liées à la transition énergétique pour le réseau Action Climat-France (RAC-F) et le réseau pour la transition énergétique (Cler). Une nouvelle façon de mettre les députés et les sénateurs face à leurs responsabilités.

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jeudi 4 septembre 2014

Immobilier : vers un cadeau aux nantis

Libération, Tonino Serafini le 27-09-2014

L’inertie de la ministre du Logement Sylvia Pinel a laissé le champ libre aux lobbys du secteur. Un projet de mesure de défiscalisation fait bondir les associations de locataires.

Mardi, Sylvia Pinel, que l’on a très peu entendue jusqu’ici sur les dossiers la concernant, a été reconduite au Logement. L’espace politique et médiatique laissé vacant par la ministre radicale de gauche a permis aux lobbys de l’immobilier de se déchaîner contre la loi Alur. Des cabinets spécialisés en communication ont été engagés à grands frais pour accréditer, à coup d’intox, l’idée selon laquelle ce texte adopté sous Duflot était responsable du repli de la construction dans l’Hexagone. Tout cela sans que personne au sein du gouvernement ne juge utile de leur apporter la moindre contradiction.

Or la construction et les ventes de logements neufs ont dévissé dès 2008 en raison notamment des prix très élevés de l’immobilier dans notre pays. Les prix de la pierre, qui ont presque triplé en quinze ans dans les grandes villes, ont écarté massivement du marché les primo-accédants. Ils sont seulement 100 000 à avoir pu pu acheter un logement neuf l’an dernier, alors que le potentiel de ces primo-acquéreurs est estimé à 185 000 par la Fédération française du bâtiment (FFB). Près de la moitié a renoncé faute de pouvoir boucler le budget d’acquisition. La France demeure malgré tout le pays de l’UE où l’on construit le plus, avec 5 logements mis en chantier pour 1 000 habitants, contre 3 en Allemagne ou 2,3 en Grande-Bretagne (1).

Annonce. Mais les milieux de l’immobilier ont si bien manœuvré et tellement noirci le tableau, qu’ils sont en train d’obtenir des arbitrages importants en leur faveur. Tout cela avec la bénédiction de Matignon, qui a repris la main sur ce dossier. Ainsi, sous couvert de programme de relance de la construction, qui doit être annoncé vendredi par Manuel Valls lui-même, le gouvernement s’apprête à faire un cadeau royal aux ménages les plus aisés du pays, qui investissent dans l’immobilier.

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