Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mercredi 3 septembre 2014

L’agriculture bio en danger !

Pétition pour que l'aide au maintien soit ouverte sans restriction à tous les paysans bio de France

Adressée à : Monsieur le Ministre de l'agriculture, Messieurs les Présidents de région

Comme les élus du groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne, signez la pétition en cliquant ici

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L’agriculture biologique en danger !

De plus en plus nombreux sont les consommateurs qui cherchent à concilier une alimentation saine et de qualité et le respect de l’environnement.

Pour répondre à ces attentes, le ministre de l’agriculture a présenté en 2013 le plan « Ambition bio 2017 » dont l’objectif, à l’horizon 2017, est à la fois le doublement des surfaces cultivées en agriculture biologique qui passeraient ainsi de 1 million à 2 millions d’hectares et une forte augmentation de la consommation française de produits issus de cette agriculture. Ce plan s’attache à développer la production et structurer les filières de production, de transformation, de commercialisation et de distribution.

Mais il apparaît que la mise en œuvre en France de la nouvelle PAC (Politique Agricole Commune) à partir de 2015 ne permettra pas, en l’état, d’atteindre ces objectifs. Elle pourrait, en effet, se traduire par une réduction des soutiens publics dont bénéficient les agriculteurs biologiques depuis 2007 au risque de provoquer la disparition de fermes conduites en bio depuis longtemps.

Ces aides sont d’une importance primordiale : elles compensent le fait que les agriculteurs bio perçoivent historiquement moins d’aide de la PAC en raison de rendements plus faibles et rémunèrent des pratiques qui bénéficient à l’ensemble de la société : l’agriculture biologique ne pollue pas, elle préserve la santé des hommes, elle respecte l’environnement, la biodiversité et les paysages, elle crée des emplois. Elle n’oublie pas les générations futures.

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mardi 2 septembre 2014

La loi Duflot à bon dos

Libération, le 28/08/2014, Tonino SERAFINI

Les chiffres sont clairs : l’évolution du marché tient davantage à la conjoncture morose qu’aux mesures de l’ex-ministre dans le viseur des professionnels. Explications chiffrées de Tonino Serafini dans le journal Libération.

Si le marché de l’immobilier bat de l’aile, si les chiffres de la construction sont à la baisse, si les ménages rament pour se loger, il n’y a qu’une explication : «C’est la faute à la loi Duflot.» Cette idée développée par les milieux de l’immobilier, avec le renfort de cabinets spécialisés en stratégie de la communication, traverse désormais le débat public et fait la une des journaux. Elle est relayée au sein même de la majorité par des députés tels que Christophe Caresche. Pourtant, cette mise en cause sans nuance de l’ex-ministre écologiste du Logement ne résiste pas à une analyse fine des statistiques publiées par les notaires et par l’Insee.

L’examen des chiffres sur une longue période montre que l’évolution de la situation de l’immobilier et de la construction est plutôt liée à la conjoncture économique globale : quand la croissance marque le pas, l’activité dans le secteur du logement ralentit aussi. Ce constat, qui vaut également dans d’autres pays, est renforcé par des spécificités bien françaises : depuis 1997, les prix des logements ont presque triplé dans de nombreuses grandes villes (un quasi record en Europe), ce qui a écarté du marché les acquéreurs aux revenus modestes et moyens. Outre la conjoncture, les mauvais chiffres de la construction sont liés au manque de terrains à bâtir et aux politiques restrictives d’urbanisation des élus locaux.

Comment l’immobilier a-t-il évolué ces dernières années ?

Pendant dix ans, entre 1997 et 2007, les professionnels du secteur se sont régalés : les commissions des agents immobiliers, tout comme les émoluments des notaires, ont augmenté au rythme des prix de la pierre qui flambait de plus de 10% par an. Il se vendait à l’époque autour de 800 000 logements par an au niveau national, dont plus de 160 000 en Ile-de-France. Pour acheter à tout prix, pour suivre l’inflation immobilière, les ménages se sont endettés plus lourdement et plus longtemps. La durée moyenne des prêts atteint désormais près de vingt ans, selon une étude de Century 21. Les jeunes ménages font souvent des emprunts d’une durée de vingt-cinq ou trente ans.

En euros constants, le prix du mètre carré à Paris est passé de 2 840 euros en 1997 à 8 140 euros en 2013. L’évolution a été analogue dans des départements populaires tels que la Seine-Saint-Denis, où la pierre (toujours en euros constants) est passé de 1 230 euros/m² en 1996 à 3 200 euros en 2013.

En dépit d’un recours accru à l’endettement, les ménages ont fini par s’épuiser dans cette course à la hausse des prix. En 2008, le marché a commencé à flancher, bien avant le coup de grâce de la crise des subprimes. En 2009, le nombre de logements vendus a plongé à 119 210 en Ile-de-France (contre 163 000 en 2007) et à 594 000 au plan national (contre 810 000 en 2007). Depuis, le marché s’est un peu repris : en 2013, alors que la loi Duflot était déjà au Parlement, le nombre de ventes s’est établi à 723 000 au plan national et à 133 800 en Ile-de-France. Pour 2014, sauf augmentation soudaine des taux d’intérêt, la plupart des réseaux prévoient un marché stable, avec un chiffre de l’ordre de 700 000 transactions.

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lundi 1 septembre 2014

Toutes et tous hors Tafta !

Signez l’appel et déclarez-vous « hors TAFTA »

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Pétition

L’Union européenne et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou Tafta*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l’économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l’AECG* ou le Ceta*, entre l’Union européenne et le Canada, en passe d’être conclu.

Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance, ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d’arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.

Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C’est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d’interrompre les négociations du Tafta.

Nous exigeons la mise en place d’un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l’urgence écologique.

De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors Tafta ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d’activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors Tafta ».

Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d’étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le Tafta, le Ceta, et sortir du piège des accords de libre-échange.

  • Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique. L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement).

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Signer la pétition en cliquant ici

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mercredi 27 août 2014

Lutte contre les discriminations - Appel à projet 2014 État-Région

Dans le cadre du Plan Auvergne Egalité élaboré sous l'égide de Fatima Bezli, la Région Auvergne et l'Etat lancent un appel à projet commun.

L’appel à projet vise à soutenir un support de communication dont la vocation est de lutter contre les préjugés, les stéréotypes, les représentations, à diffuser une culture d’ouverture et à favoriser une meilleure compréhension du ressenti discriminatoire par l’expression de tous les publics sur leur vécu ou leur expérience.

Le support de communication est libre. Il doit permettre une exploitation aisée afin de faciliter une large diffusion auprès du grand public et des institutions.

Le Conseil régional d’Auvergne et l’État attribueront aux projets retenus une dotation financière.

Cette dotation est abondée par :

Le Conseil régional
La Direction régionale, jeunesse, sport et cohésion sociale de l'Auvergne (DRJSCS Auvergne),
L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé),
et la Direction Départementale de la cohésion sociale du Puy-de-Dôme.

Télécharger l'appel à projet : cliquer ici

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vendredi 11 juillet 2014

Intervention liminaire d'Agnès Mollon - Session du 11 juillet 2014

La Session du jour portait exclusivement sur l'actualisation du Schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire, le SRADDT, sur lequel le groupe s'est abstenu, compte tenu des orientations en matière de transport extrêmement négatives, fatalistes et soumises. Le PS et le Front de Gauche ont voté pour.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le redécoupage territorial griffonné à la hâte sur un coin de table trop parisien ne correspond pas aux attentes des Auvergnats. L’enquête d’opinion menée auprès d’eux dans le cadre de l’actualisation du SRADDT l’atteste : 82% des Auvergnats considèrent, comme nous, que la coopération avec les régions limitrophes de l’Auvergne est LA priorité. Ils sont même 91% à plaider pour une coopération renforcée avec les régions du Massif Central et 61% à estimer que la fusion n’est pas une priorité.

L’approche technocratique et brouillonne du gouvernement n’a pas séduit les citoyens, c’est le moins que l’on puisse dire. Le gouvernement, les parlementaires et les élus socialistes, du Conseil régional d’Auvergne notamment, ne peuvent pas rester autistes face à cela. Vous n’avez pas le droit d’agir et de faire des déclarations, à commencer par le préambule de ce SRADDT, comme si tout était cousu de fil blanc, comme si la réforme était déjà entérinée !

Au nom du groupe écologiste, je souhaiterais vous rappeler une chose : cette réforme n’est pas encore adoptée, elle est même loin d’être adoptée, alors sachons tous ensemble raison-garder et ne pas mettre une fois de plus la charrue avant les bœufs. Sachons écouter nos concitoyens.

Ceci étant dit, l’enquête d’opinion réalisée auprès des Auvergnats dans le cadre de l’actualisation du SRADDT est particulièrement intéressante, elle tord le cou à un certain nombre d’idées reçues et doit amener les élus et les principaux décideurs d’Auvergne à repenser le développement de notre territoire.

Oui Monsieur le Président, vous aviez raison en 1999 de déclarer, lorsque vous étiez dans l’opposition à l’époque et qu’il s’agissait de débattre du SRADDT soumis par VGE, je vous cite « Si nous voulons que nos territoires vivent, il faut aussi penser leur développement de façon radicalement différente de celle qui est à la base du modèle culturel dominant ». Les résultats de l’enquête d’opinion corroborent vos propos, ils constituent une piqûre de rappel, et surtout, ils forment un plaidoyer incontestable en faveur du développement durable sur notre territoire.

98% des Auvergnats placent en effet l’environnement (la biodiversité, les ressources, les paysages…) comme le premier point fort de notre Région, suivi de la qualité et du cadre de vie. Ils sont 85% et 79% à voir dans la protection de l’environnement et la transition énergétique des priorités pour l’avenir de l’Auvergne, devant le numérique et la recherche notamment. C’est important de l’avoir en tête.

La mobilité, les moyens de transport constituent également la 2ème priorité pour 94% des Auvergnats, juste derrière l’emploi, juste devant l’économie régionale. Les Auvergnats, en particulier les jeunes qui se sont largement exprimés en ce sens, sont particulièrement mécontents des infrastructures et de l’offre de transport dans notre région. Ils attendent de nous, des élus du territoire, non pas que nous courbions l’échine et que nous donnions notre aval à la fermeture des lignes de chemins de fer, comme entre Clermont-Ferrand et Ussel il y a quelques jours, celles du Mont Dore ou de l’Aubrac peut-être demain, mais au contraire, ils attendent une mobilisation collective, une bataille politique générale pour le développement de l’offre de transport ferroviaire, les transports en commun en ville, le fret.

Les attentes des Auvergnats sont aussi les nôtres.

La question est donc la suivante : le SRADDT actualisé répond-il à ces attentes ou se place-t-il au-dessus ?

En matière de transport, force est de constater que nous sommes malheureusement loin du compte, très loin du compte. Voilà pourquoi nous n’approuverons pas ce schéma aujourd’hui en nous abstenant. Si un vote par division avait été possible, nous aurions d’ailleurs voté contre la partie qui concerne les transports et pour les autres axes du SRADDT, malgré un certain nombre de réserves.

Rappelez-vous de vos déclarations Monsieur le Président en 1999 : « la population attend autre chose que le catalogue bien connu des routes et autoroutes à réaliser. Quelle place à 15 ans voulons-nous donner au chemin de fer, tant dans les liaisons interrégionales qu’intra-régionales ? N’est-il pas temps d’en faire une priorité ? ». Bien sûr que si ! Vous semblez avoir changé d’avis, pas nous !

L’orientation 4 sur les mobilités est négative, fataliste, mais comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on part du double postulat, complètement surréaliste, qu’en matière de TER « il devient urgent d’intégrer la durabilité financière comme le critère prioritaire de sélection des investissements à venir » et que sur l’agglomération clermontoise le réseau de transport urbain « est déjà bien développé » ? Comment ne pas envisager dans le SRADDT un seul instant un changement d’orientation radical de l’Etat sur la politique des transports, sur son financement, son organisation ? Comment peut-on se mettre en colère et reprocher à RFF et à la SNCF d’appréhender la question des déplacements uniquement sous l’angle de la rentabilité, si la Région adopte au bout du compte le même discours ?

Avec une telle approche, complètement soumise et à côté de la plaque, c’est une croix qui est faite sur les territoires à faible densité de population. C’est aux oubliettes que l’enjeu primordial de l’aménagement juste et équilibré du territoire est passé. Et c’est enfin, malgré l’augmentation durable du prix de l’énergie, l’acceptation complète du diktat de la route, des compagnies aériennes low-cost et le développement sans complexe d’une fumisterie, celle des bus, que vous qualifiez de bus à haut niveau de service pour vous rassurer, et qui pourtant, de la façon dont c’est envisagé dans le SRADDT, viendront concurrencer nos lignes inter-régionales voire régionales et précipiter toujours plus la casse de notre réseau ferroviaire.

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lundi 7 juillet 2014

Pour 7 millions d'euros sur 22 km t'as plus de train !

Article de l'Echo du 5 juillet 2014 - édition Corrèze


Une ligne ferroviaire condamnée faute d'investissement

A quelques jours de la suspension officielle de la liaison ferroviaire entre Clermont-Ferrand,Tulle, Limoges, Brive et Bordeaux, des élus écologistes du Conseil régional d'Auvergne et du Limousin, ont organisé ce mercredi une conférence de presse à Ussel, avec le soutien de Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme.

Faute de l'apport de 7M entre les différents partenaires, conseils régionaux, Etat, RFF pour rénover seulement 22 km de ligne et sous prétexte de rentabilité, la fermeture entraînera la disparition des relations directes entre Clermont-Ferrand, Limoges, Brive et Bordeaux. Ainsi, la liaison directe entre les deux grandes villes du Massif Central sera coupée en raison du refus de rénover les seuls 22 km de la section Laqueuille-Eygurande, soit 10 % du kilométrage total de la ligne Clermont-Ferrand-Limoges.

Elle rendra les Auvergnats et les Limousins encore plus dépendants de la route et de l'énergie pétrolière, alors qu'en 2011 plus de 3.800 voyageurs-kilomètres empruntaient la ligne entre Clermont-Ferrand et Ussel, en particulier des scolaires, des travailleurs et des touristes. Après les efforts entrepris entre 2007 et 2013 par les deux Régions, RFF et l'Etat pour rénover l'axe Clermont-Limoges cette décision est synonyme de gaspillage d'argent public. Il faut savoir que 7M d'euros correspondent grosso modo à la construction d'une centaine de mètres d'une autoroute. Et qu'ils auraient permis de sauver la ligne pour une dizaine d'année. De plus, la Région Limousin était favorable à des investissements sur la liaison Laqueuille-Eygurande contrairement à la Région Auvergne où seuls les écologistes ont plaidé en faveur des investissements nécessaires pour la pérennisation de la ligne et pour le développement d'une offre plus attractive (horaires des trains notamment).

Les élus EELV du Conseil régional d'Auvergne ont d'ailleurs voté la semaine dernière contre l'avenant à la convention TER entre le Conseil régional et la SNCF qui prévoit la suspension de la ligne (tous les autres élus de droite, socialistes, et FDG ont voté pour). « Nous, élus régionaux EELV et Danielle Auroi, député EELV du Puy de Dôme, avons interpellé les élus, participé à des manifestations pour la défense de la ligne, signé des pétitions, transmis des courriers aux principaux décideurs (RFF, Ministre des Transports, présidents de Région, etc.) sans avoir gain de cause malheureusement » ont-ils précisé. Pour les écologistes, la suspension de cette ligne montre une fois de plus que l'Etat et les principaux décideurs font une croix sur les territoires à faible densité de population. La question de l'aménagement du territoire est passée aux oubliettes.

Désormais la physionomie qui prédomine, en particulier avec la réforme territoriale proposée, repose malheureusement sur la compétitivité territoriale, la concurrence entre les territoires, avec tous les dommages collatéraux que cela implique sur les territoires. Les élus veulent que le gouvernement revoie complètement sa copie sur la politique des transports afin d'encourager les transports du quotidien alternatifs à la route.

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vendredi 4 juillet 2014

TER Ussel-Clermont : se battre pour rouvrir la ligne

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vendredi 27 juin 2014

A René Souchon : il faut sauver les liaisons ferroviaires Clermont / Ussel et Clermont / Saint-Etienne !

19 millions d'euros doivent être mobilisés entre les différents partenaires pour éviter la fermeture de ces 2 lignes.

Nous n'avons pas le droit de prendre des décisions qui affecteront pour des décennies la géographie des transports de notre Région !

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Regarder la tribune de Pierre Pommarel : cliquer ici

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jeudi 26 juin 2014

Primes aux employeurs d'apprentis : le groupe s'abstient

Les autres groupes politiques ont tous voté en faveur des évolutions relatives aux primes destinées aux employeurs d'apprentis.

Discours de Nicole Rouaire - Session du 24 juin 2014

Notre groupe s’abstiendra sur ce rapport 12 concernant l’évolution des primes aux employeurs d’apprentis. Suite à la mise en place du nouveau dispositif de la Prime à l’apprentissage, décidé dans le cadre de la loi de Finances pour 2014, nous sommes effectivement amenés en Région à revoir les modalités de nos aides aux employeurs d’apprentis.

Dans ce rapport, plusieurs arbitrages sont positifs pour le groupe écologiste, en particulier :

  • La décision, contrairement à la plupart des régions, de ne pas appliquer pour les entreprises de moins de 250 salariés la rétroactivité prévue par la loi de finances concernant les contrats signés avant le 1er janvier 2014. C’est une bonne chose, d’autant plus que les PME en Auvergne concentrent 67% des apprentis. Ces entreprises continueront donc à percevoir l’indemnité prévue lors de la signature du contrat alors que pour les entreprises de 250 salariés et plus, pour qui cette aide n’est pas déterminante, la dégressivité s’appliquera.
  • 2ème point positif, le maintien, contrairement à la majorité des régions, de certaines bonifications des primes à l’apprentissage dans notre Région, qui témoignent de notre volonté d’avoir une politique différenciée et ambitieuse au service de l’apprentissage.

Nous sommes ainsi particulièrement satisfaits de voir maintenues ou renforcées des bonifications qui participent à l’égalité, à la diversité. C’est le cas des primes en faveur des apprentis majeurs et des primes en faveur de la mixité en formation.

En revanche, nous sommes beaucoup plus circonspects sur certaines évolutions que vous nous proposez de voter aujourd’hui :

  • La diminution de 1500 à 1000€ de la bonification pour les jeunes en difficultés scolaires alors qu’il s’agit d’une priorité politique de lutter contre le décrochage scolaire. En 2013, cette bonification avait profité à 395 bénéficiaires.
  • La suppression de la bonification pour l’embauche d’un apprenti en CDI à l’issue de sa formation, autrement dit la suppression d’une récompense pour les entreprises qui font le nécessaire pour insérer durablement nos apprentis. En 2013, cette bonification avait profité à 74 bénéficiaires pour un coût tout à fait marginal pour notre collectivité : un peu plus de 36 000€. C’est près de 14 fois moins que l’aide exceptionnelle attribuée aujourd’hui pour le projet Ecotitanium.

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mercredi 25 juin 2014

Péage de transit : "Nous sommes consternés par ce recul"

Article du Progrès du 24-06 2014

Pierre Pommarel Président du groupe EELV au conseil régional d'Auvergne : Nous sommes consternés par ce recul

«Avec ce péage, nous allons vers une recette réduite à 500 millions d'euros, c'est loin des 900 millions initialement annoncés. Nous sommes consternés par ce recul et nous savons très bien que ça ne permettra pas de financer la transition énergétique et notamment le développement des transports collectifs. Le gouvernement n'aura pas les moyens de réaliser ce qui a été promis, il n'y aura pas un effet de levier suffisant. Les Allemands ont mis en place l'écotaxe il y a quelques années et en ont tirée 5 milliards d'euros. En France, on n'a même pas pu assurer cette première mouture à 900 millions.

Au lieu de 15000 km de routes, seulement 4000 sont finalement concernés. En Haute-Loire, la RN88 et la RN102 sont épargnées, tout comme l'autoroute A75 qui est utilisée par de nombreux camions en provenance de la péninsule ibérique.

On va les laisser tranquilles alors qu'ils occasionnent des coûts de fonctionnement considérables et causes d'importants dégâts aux chaussées.

Le gouvernement a manqué de courage. Ils ont voulu prendre une mesure de la façon la plus légère possible et laisseront leurs successeurs gérer la suite.

C'est un cadeau de plus fait aux transporteurs après les 50 millions liés à la taxe à l'essieu et les 150 millions à la taxe au gasoil. Le gouvernement a même autorisé la circulation aux camions de 44 tonnes, et pas seulement aux 40 tonnes. Ça représente 400 millions d'euros chaque année pour l'entretien des routes, soit pratiquement le montant de ce petit péage.»

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mardi 24 juin 2014

Session du 24 juin 2014 : intervention liminaire de P. Pommarel

3 points sont abordés dans ce discours : la réforme territoriale, la nécessaire coopération des régions en matière ferroviaire, et le refus de céder au chantage exercé par le groupe ERAMET.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Aux lendemains des élections locales et européennes, où l’abstention représente encore et toujours le premier parti politique de France, sans même parler de la montée en puissance de l’extrême-droite, la démarche technocratique, à la hussarde du Président de la République sur la réforme territoriale est un véritable pied de nez à la démocratie, aux territoires et à la citoyenneté tout simplement.

Elle émerge dans la plus grande précipitation. Qui plus est, cette réforme est démagogique vis-à-vis des Français puisque les économies à la grosse louche promises par la diminution du nombre de Région sont un leurre.

La réforme territoriale envisagée ne permettra pas de faire des économies substantielles à défaut de s’attaquer d’une part au fonctionnement de l’Etat et ses relations avec les collectivités, d’autre part à la clarification des compétences afin de supprimer les doublons et les trop nombreuses strates et antichambres administratives.

Pour l'instant, la seule chose promise aux territoires c’est un nouveau transfert de dette de l’Etat vers les collectivités, en particulier vers les Régions dont l’équilibre financier est de plus en plus fragilisé.

Cette réforme ne peut être celle de l’austérité, elle devrait être forcément pensée en même temps qu’une vaste réforme fiscale redonnant de l'autonomie aux Régions, et à l’issue d’un vrai débat démocratique impliquant les citoyens et les acteurs socio-économiques.

Notre pays a besoin d’être réformé, l’action publique a besoin d’être plus lisible et efficace, c’est une certitude.

Mais fallait-il une fois de plus, porté par l’idéologie social-libérale de la compétitivité territoriale, prendre le problème à l’envers en commençant non seulement par créer de grandes métropoles, puis des méga-régions à la logique concurrentielle, alors que la France est championne d’Europe du nombre de communes et qu’elle recense une centaine de conseils généraux dont la suppression est renvoyée à un calendrier plus qu’incertain ?

Fallait-il improviser un découpage des Régions totalement déconnecté des réalités de la vie des citoyens, des bassins de vie, des enjeux socio-économiques et environnementaux des territoires, du patrimoine historique et culturel, mais aussi des coopérations existantes ?

La taille des régions françaises est un faux débat car elles sont en superficie et en population au-dessus de la moyenne européenne. Le vrai débat, et il faudra bien avoir le courage de l’avoir un jour, pour mettre fin au jacobinisme historique de la France, c'est qu’elles sont des naines financières à côté de leurs homologues des grands pays européens.

En euros par habitant, le poids budgétaire des Régions françaises est 5 à 10 fois inférieur à celui des Régions des autres pays européens. Leur autonomie, leur pouvoir d’action, leur possibilité d’avoir des politiques différenciées sont extrêmement limités dans la mesure où elles ne maîtrisent que 12,5% de leurs recettes fiscales. 13% pour l’Auvergne.

Ainsi, au lieu de les faire grandir contre leur volonté et contre celle des citoyens – les sondages l’attestent, en Auvergne notamment – il faut leur transférer des compétences certes, mais aussi et surtout des moyens financiers et réglementaires pour qu’elles soient plus autonomes. Les annonces du gouvernement en la matière doivent tous nous inviter à la plus grande vigilance.

De plus, « penser que la compétitivité de la France sera améliorée par la construction de grandes régions est un non-sens économique » comme l’écrit un ancien sous-préfet : « les entreprises Michelin, Volvic et Vichy n’ont besoin ni d’une métropole clermontoise ni d’une grande région Auvergne Rhône Alpes pour être des leaders mondiaux dans leur domaine », au même titre que Kuhn à Saverne, sous-préfecture du Bas Rhin de 12 000 habitants, de Bugatti à Molsheim, 9300 habitants, de Kronenbourg à Obernai, 11 000 habitants. La réussite de ces entreprises n’a rien à voir avec la dimension de la métropole ou de la région dans lesquelles elles se situent.

Permettez-moi également de mettre dans le débat quelques chiffres de comparaison au regard des compétences principales des Régions afin de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues, voire à une forme de dogmatisme de certains prophètes de la fusion Auvergne / Rhône-Alpes.

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Communiqué des élus régionaux EELV et FdG du Conseil régional d’Auvergne

Ne succombons pas au chantage du Groupe ERAMET !

Les élus du Conseil régional d’Auvergne sont amenés à se prononcer lors de la Session du 24 juin 2014 sur une aide exceptionnelle de 500 000€ de notre collectivité en faveur de l’entreprise Ecotitanium, située aux Ancizes (63), qui appartient au groupe ERAMET. A ces 500 000€, il faut également ajouter 1,4 millions d’euros de subvention de l’Union Européenne via le FEDER dont la mise en œuvre des priorités d’actions est assurée par le Conseil régional d’Auvergne.

Les 16 élus régionaux Europe Ecologie les Verts et Front de Gauche s’opposent fermement à l’attribution de cette aide de 1,9 million d’euros qui relève non seulement du gaspillage d’argent public et qui revient également à cautionner le chantage opéré par ERAMET, un groupe industriel richissime. Cette aide est inacceptable, d’autant plus en période de restrictions budgétaires, où un euro d’argent public investi doit être un euro utile.

Dans ce dossier, le groupe ERAMET a exigé - c’est malheureusement le terme - une subvention de 500 000€ de notre collectivité : refusant de revoir son plan de financement, il a balayé d’un revers de la main toute autre hypothèse, et notamment la possibilité d’une aide éventuelle de notre collectivité sous forme de prêt à taux zéro.

Avec un chiffre d’affaire consolidé de près de 4 milliards d’euros en 2013, une trésorerie largement positive, une situation financière extrêmement solide, qui se traduit notamment par le versement de 221 millions d’euros en 2012 à ses actionnaires, le Groupe ERAMET a amplement les moyens de se passer d’argent public pour financer le projet de sa filiale, la SAS Ecotitanium aux Ancizes, dont le montant s’élève à 23,5 millions d’euros.

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jeudi 19 juin 2014

Trop de mépris ! Trop de précarité ! Trop de MEDEF ?

Communiqué de presse de la Commission Culture d'Europe Ecologie les Verts

Au début des négociations sur l’intermittence il y avait le mépris. Le MEDEF déclarait que les intermittents vivent sur le dos des autres, qu’ils sont des « privilégiés ». Aujourd’hui, le MEDEF ne veut rien changer à un accord signé par des syndicats non représentatifs du métier, qui – de leur propre aveu – ne connaissent que peu la réalité du travail dans le secteur du spectacle vivant et de l’audiovisuel.

Aujourd’hui, le même Ministre du travail, qui, il y a quelques semaines encore, soutenait les propositions des experts de tous les partis et des intermittents réunis dans le Groupe de suivi, se déclare « impuissant » et maintient qu’il doit agréer cet accord injuste, contreproductif, scandaleux. Qui dirige cette république ? Le MEDEF ?

Nous considérons les revendications actuelles des intermittents parfaitement légitimes, et notamment :

- le rétablissement de la date anniversaire,

- le déplafonnement de l’assiette des cotisations,

- le plafonnement du cumul mensuel des revenus et allocations,

- la valorisation de 90 heures d’enseignement et de médiation,

- la modulation des cotisations employeurs selon le recours aux CDD d’usage,

- la suppression du différé.

Nous les soutenons sans réserves. Nous demandons également une juste application des lois et règlements par la Sécurité Sociale et Pôle emploi afin que la maternité et la maladie ne soient pas synonymes d’une rupture de protection sociale.

Europe Ecologie les Verts réaffirme son soutien au régime spécifique d’indemnisation chômage des intermittents du spectacle vivant et de l’audiovisuel qui, du point de vue de la prise en compte des besoins des salariés soumis à l’hyperflexibilité, répond de façon pertinente.

Nous condamnons la bataille idéologique et politique qui est menée sur le dos des intermittents. Ce modèle de sécurisation, « l’intermittence », est appelé à s’étendre, de plus en plus de personnes vont travailler d’une manière discontinue. Nous condamnons la stratégie du MEDEF qui veut la flexibilité pour tous en laissant le chômage à chacun, comme son problème individuel.

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mercredi 18 juin 2014

Vers la labellisation du PNR des Sources et Gorges du Haut-Allier en 2015 ?

Communiqué de presse de l'association de préfiguration du PNR des Sources et Gorges du Haut Allier - 13 juin 2014

A l’heure ou le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin vient de retrouver son label, ce qui porte à 49 le nombre de PNR en France, le projet de Parc des sources et gorges du Haut-Allier était auditionné, le 3 juin dernier, dans les locaux du ministère de l’environnement et du développement durable, à Paris.

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Les élus représentant les deux Régions, Sophie PANTEL (Languedoc-Roussillon) et Christian BOUCHARDY (Auvergne) étaient aux cotés de l’association de préfiguration du Parc (Lionel ROUCAN, Guy VISSAC et Gérard SOUCHON) pour présenter le projet de Parc à la commission nationale chargée d’examiner la qualité des candidatures.

« Vous avez réalisé un bon travail collectif et vous êtes bien partis pour aboutir à un projet qui reçoive notre avis final favorable » ont souligné en substance les membres de la commission.

Les élus ont dialogué avec la commission et fait valoir leur volonté d’aboutir à un projet dans lequel la qualité de l’environnement va de pair avec une véritable stratégie de développement économique et culturel pour ce territoire remarquable.

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mardi 17 juin 2014

Reportage en images : rassemblement à la gare de Merlines

150 personnes se sont rassemblées samedi 14 juin en Corrèze devant la gare de Merlines pour protester contre la suspension de la liaison directe entre Clermont-Ferrand et Limoges. Parmi eux des citoyens, des usagers, des syndicats, des élus de Corrèze et d'Auvergne.

Peu d'auvergnats ont fait le déplacement en dehors des écologistes, de l'Association des Usagers des Transports d' Auvergne et de l'association des Amis des chemins de fer d'Auvergne. Aucun syndicat auvergnat n'était présent et un seul élu du Conseil régional d'Auvergne s'est rendu sur place : Pierre Pommarel, représentant du groupe EELV.

Quelques photos du rassemblement et des intervenants :

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